Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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- 19/5/08
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Titre : Opus 4. / Aux 3 saisons : musique, art et philo.
Psychonautes : Quetzal et Victor.
Lieu : kot étudiant à Bruxelles.
Substance : LSA ( HBW)
Dose : 2,15 cl de vodka dosée à 2 graines / cl = 4,3 graines *.
Il est 17h, je fini mon laboratoire vite fait bien fait.
On termine les dernier préparatif – aménagement de l'espace, roulage de pétard, décoration.
On fume un pétard tranquillement, sativa. Il est temps d'aller chercher l'élixir. Des doses trés précises de vodka sont prises à la seringue, pour en faire un cocktail à base d'aquarius et sirop de canne-berge. Équivalent HBW : 4,3 graines chacun. Entonnement, aucun arrière gout bizarre.
Il est 18h30.
On se pose sur les 2 matelas perpendiculaires, le placebo frappe fort. On discutaille de ce qu'il va nous arriver, chaque seconde on se demande si c'est "lui" ou le placebo. Il doit être 18h55 quand il va falloir admettre que ça commence.
La première heure est assez oppressante, lourdeur sur l'estomac, mais sans nausée. D'ailleurs, mon premier effet concret est un flash back de champis : une sensation d'être "tout mouillé dégoulinant" en me mouchant. On se sent assez écrasé, c'est turbulent, ça oscille pas mal. On doit pisser, impossible de bouger.. il faudra 15 minutes pour condenser mes forces et ramper aux toilettes. Bon, il faut rester poser, mais ça commence à s'enflammer, les choses adoptent cette étincelle de beauté insoupçonnée. Il nous faut attendre encore un peu que l'oppression se calme, on s'occupe en jouant avec nos ballons a l'hélium.
"A day in the Life", première mise en synchronisation avec la musique, ça monte les Beatles. Notre vaisseau-fusée a dépassé la zone turbulente. Commençons gentiment, je sors mes bracelet fluo a craquer,ma loupe et ce bête truc a facette pour regarder dedans. Le fait de craquer ces battonets sous la loupe crée le mélange des liquides lumineux, formant comme des mini big bangs visqueux, ça nous plait. Nous avons l'habitude de faire des missions, la première sera de construire des objets volants avec les bracelets et les ballons. Un petit signe infini et un espèce de portail inter-univers multi-lumineux flottent maintenant dans la pièce. Ainsi qu'un briquet, en équilibre parfait, qui fait le tour de la pièce – attrapez le quand il passe!
~20h30 : fumage de pétard, on se couche avec la musique. Deuxième concerto de Chopin, c'est magnifique, je vois le pétard comme deux réacteurs supplémentaires pour une accélération en zone dégagée. Ce n'est ni une sensation ni une pensée qui m'envahit, c'est comme si on venait toucher directement au fonctionnement de base, qu'on était venu faire une mise à jour, qui touchait entièrement le système. Une nouvelle brique de base, une nouvelle loi de fonctionnement fondamental. Mais paradoxalement, je ne me suis jamais sentit autant moi même dans mes autres trips. La, ce n'est pas mon moi trippé qui vit, c'est mon moi de tous les jours ,avec toute sa lucidité.
Je suis apte à intégrer directement ce que je vis, moi, le même qui se lèvera demain. Ce ne sont pas des réflexions à proprement parler que je vit, mais une repondération des éléments. La volonté apparait comme le moteur de ma vie, car c'est la seule chose que je contrôle, et je m'applique a bien enregistrer cet enseignement si vrai et à le diffuser au fond de moi même. Suit une phase ou la musique est maître, la beauté éclatante, les sons parfait, jamais je n'avais remarqué tant d'énergie dans les concerto de Rachmaninoff.
J'en parle à Victor, qui a fait un voyage plutôt onirique, fait de paysage. La musique l'a beaucoup touché, c'était quand même au delà de tout. Il était possible d'entendre plus qu'à la normal. Il y avait mille façon différente de l'écouter, toutes belles. La musique serait-elle alors belle par essence? La partie occultée de la musique est belle, alors que le compositeur lui-même ne l'a jamais entendu. Je vois alors le compositeur comme la passerelle entre l'essence de beauté et nous. Puisant son inspiration dans la beauté elle-même,et peu importe comment cette musique sera entendue, elle est belle. Je me roule de plaisir dans ma couette.
J'ai un gros creux, j'ai l'impression de plus être trippé, grosse déception, mais ça ne durera pas.. Pétard et grignotage : olive, feta, nachos... puis une orange. J'ai l'impression d'en foutre partout, ça dégouline autant sur mes mains que dans la dimension du gout, un vrai carnage de bonheur. Musiques motivantes, parfois electro parfois plus rock (shpongle, infinity project, black angel...).
On en arrive à notre grande mission : peindre. Presque tout est prêt heureusement, on se place bien, eau, pinceau et bazars de couleurs. Shine on your crazy diamond est élu pour l'occasion. Avec le LSA, on se lance dans l'aventure créative facilement, a part quelques hésitation sur le choix des couleurs, toutes si intéressantes mais jamais parfaites. Je n'avais pas de but, je suivais les motifs que la musique m'inspirait, le dessins devient plus un ensemble de forces-concepts hybrides projetés sur une feuille. L'expérience est agréable, accompagnée d'un bon shit fait maison. Nous sommes content de notre œuvre, et on en discute quelques minutes. Il apparait dans ma partie du dessin comme un vaisseau fusée projeté dans de la lumière, communiquant avec un ensemble d'autres éléments composant l'univers, peints par Victor. Il doit être 22h30.
On se pose tranquillement, la pièce est assez belle, avec ces objets volants et cette lampe à paillettes. Il doit être 23h quand, sans trop y croire, je lance un dernier essais de phase psychédélique. Tentons le tout pour le tout, Godspeed you Black emperor.
Victor me demande : qu'elle est la probabilité qu'on se retrouve là, nous deux réuni pour tripper? Faible? Non, nul en soi.
Mais il a une autre idée, typiquement lysergique : il existe des points fixes, des points d'attractions de notre vie, nous faisant passer par des états précis. Je l'écoute, passionné par cette idée... Je vois alors la vie, non pas comme l'ensemble des choses qui nous arrivent, mais comme un fil infiniment fin dans l'espace des choses possibles. A chaque instant, notre vie peut prendre une infinité de chemins différent, et la suite de tout ces instants improbables forme le fil de notre vie. Le fil voyage , attiré par les points d'attractions. Mais le trajet exacte dépends de notre volonté. Eurêka, la pièce du puzzle s'emboite parfaitement, la première partie du trip vient s'intégrer avec précision dans le modèle, c'est l'euphorie. La vie vue comme l'ensemble des choses possibles et seul le fil existe, mais une infinité d'autres auraient pus exister aussi, mettant en évidence les forces d'attractions dans l'espaces imaginaires qu'ils forment, et la valeur de la volonté dans la concrétisation de notre vie. Victor énonce qu'on vient de passer le point haut du trip, 5h après ingestion -je ne m'en rendrai compte que plus tard.
Transition par Paco de lucia vers la descente. Les 12h sans presque manger, en fumant, font mal. On bouffe les pâtes déjà préparée, juste à réchauffer ( méga organisé les types quand même ). Ça fait mal au bide, je dois me recoucher et digérer un peu. 00H30, on amorce une descente, mario kart et mario smash bross, suivi d'un quake 3 en réseau, de bons pétards. On voit le trip comme très lié, formant une unité, une année "LSA". Avec ses saisons – la musique, la créativité , la philosophie. C'est une grande réussite, les enseignements sont concrets, on a fait un beau voyage.
3H40, on va se coucher, mais j'ai énormément de mal a trouver le sommeil. Le lendemain matin, zero soucis zero problèmes, à 9h debout pour aller... à Amsterdam!
Conclusion : meilleur technique de prise de LSA comparé à ce que j'ai testé : broyée avec du citron ou trempée dans de l'essence zippo. Première foi que je n'ai absolument pas mal aux jambes, juste des douleur dans les doigts 5 minutes.
C'était net, lucide, beau et actif; zéro visuels contrairement à d'habitude... mais ça a permis d'autres choses, dont cette netteté.
*Élaboration : peler les graines – les broyer – les faire tremper dans de l'essence zippo 24h – les rincer – les faire sécher 3 jours – les tremper dans de la vodka 1 semaine – filtrer la vodka.
Un grand merci à ce forum , et donc aux gens qui le composent, de m'avoir aidé, en le voulant ou non, dans mes projets. Par des idées, des techniques ( extractions), une mise en confiance...
Psychonautes : Quetzal et Victor.
Lieu : kot étudiant à Bruxelles.
Substance : LSA ( HBW)
Dose : 2,15 cl de vodka dosée à 2 graines / cl = 4,3 graines *.
Il est 17h, je fini mon laboratoire vite fait bien fait.
On termine les dernier préparatif – aménagement de l'espace, roulage de pétard, décoration.
On fume un pétard tranquillement, sativa. Il est temps d'aller chercher l'élixir. Des doses trés précises de vodka sont prises à la seringue, pour en faire un cocktail à base d'aquarius et sirop de canne-berge. Équivalent HBW : 4,3 graines chacun. Entonnement, aucun arrière gout bizarre.
Il est 18h30.
On se pose sur les 2 matelas perpendiculaires, le placebo frappe fort. On discutaille de ce qu'il va nous arriver, chaque seconde on se demande si c'est "lui" ou le placebo. Il doit être 18h55 quand il va falloir admettre que ça commence.
La première heure est assez oppressante, lourdeur sur l'estomac, mais sans nausée. D'ailleurs, mon premier effet concret est un flash back de champis : une sensation d'être "tout mouillé dégoulinant" en me mouchant. On se sent assez écrasé, c'est turbulent, ça oscille pas mal. On doit pisser, impossible de bouger.. il faudra 15 minutes pour condenser mes forces et ramper aux toilettes. Bon, il faut rester poser, mais ça commence à s'enflammer, les choses adoptent cette étincelle de beauté insoupçonnée. Il nous faut attendre encore un peu que l'oppression se calme, on s'occupe en jouant avec nos ballons a l'hélium.
"A day in the Life", première mise en synchronisation avec la musique, ça monte les Beatles. Notre vaisseau-fusée a dépassé la zone turbulente. Commençons gentiment, je sors mes bracelet fluo a craquer,ma loupe et ce bête truc a facette pour regarder dedans. Le fait de craquer ces battonets sous la loupe crée le mélange des liquides lumineux, formant comme des mini big bangs visqueux, ça nous plait. Nous avons l'habitude de faire des missions, la première sera de construire des objets volants avec les bracelets et les ballons. Un petit signe infini et un espèce de portail inter-univers multi-lumineux flottent maintenant dans la pièce. Ainsi qu'un briquet, en équilibre parfait, qui fait le tour de la pièce – attrapez le quand il passe!
~20h30 : fumage de pétard, on se couche avec la musique. Deuxième concerto de Chopin, c'est magnifique, je vois le pétard comme deux réacteurs supplémentaires pour une accélération en zone dégagée. Ce n'est ni une sensation ni une pensée qui m'envahit, c'est comme si on venait toucher directement au fonctionnement de base, qu'on était venu faire une mise à jour, qui touchait entièrement le système. Une nouvelle brique de base, une nouvelle loi de fonctionnement fondamental. Mais paradoxalement, je ne me suis jamais sentit autant moi même dans mes autres trips. La, ce n'est pas mon moi trippé qui vit, c'est mon moi de tous les jours ,avec toute sa lucidité.
Je suis apte à intégrer directement ce que je vis, moi, le même qui se lèvera demain. Ce ne sont pas des réflexions à proprement parler que je vit, mais une repondération des éléments. La volonté apparait comme le moteur de ma vie, car c'est la seule chose que je contrôle, et je m'applique a bien enregistrer cet enseignement si vrai et à le diffuser au fond de moi même. Suit une phase ou la musique est maître, la beauté éclatante, les sons parfait, jamais je n'avais remarqué tant d'énergie dans les concerto de Rachmaninoff.
J'en parle à Victor, qui a fait un voyage plutôt onirique, fait de paysage. La musique l'a beaucoup touché, c'était quand même au delà de tout. Il était possible d'entendre plus qu'à la normal. Il y avait mille façon différente de l'écouter, toutes belles. La musique serait-elle alors belle par essence? La partie occultée de la musique est belle, alors que le compositeur lui-même ne l'a jamais entendu. Je vois alors le compositeur comme la passerelle entre l'essence de beauté et nous. Puisant son inspiration dans la beauté elle-même,et peu importe comment cette musique sera entendue, elle est belle. Je me roule de plaisir dans ma couette.
J'ai un gros creux, j'ai l'impression de plus être trippé, grosse déception, mais ça ne durera pas.. Pétard et grignotage : olive, feta, nachos... puis une orange. J'ai l'impression d'en foutre partout, ça dégouline autant sur mes mains que dans la dimension du gout, un vrai carnage de bonheur. Musiques motivantes, parfois electro parfois plus rock (shpongle, infinity project, black angel...).
On en arrive à notre grande mission : peindre. Presque tout est prêt heureusement, on se place bien, eau, pinceau et bazars de couleurs. Shine on your crazy diamond est élu pour l'occasion. Avec le LSA, on se lance dans l'aventure créative facilement, a part quelques hésitation sur le choix des couleurs, toutes si intéressantes mais jamais parfaites. Je n'avais pas de but, je suivais les motifs que la musique m'inspirait, le dessins devient plus un ensemble de forces-concepts hybrides projetés sur une feuille. L'expérience est agréable, accompagnée d'un bon shit fait maison. Nous sommes content de notre œuvre, et on en discute quelques minutes. Il apparait dans ma partie du dessin comme un vaisseau fusée projeté dans de la lumière, communiquant avec un ensemble d'autres éléments composant l'univers, peints par Victor. Il doit être 22h30.
On se pose tranquillement, la pièce est assez belle, avec ces objets volants et cette lampe à paillettes. Il doit être 23h quand, sans trop y croire, je lance un dernier essais de phase psychédélique. Tentons le tout pour le tout, Godspeed you Black emperor.
Victor me demande : qu'elle est la probabilité qu'on se retrouve là, nous deux réuni pour tripper? Faible? Non, nul en soi.
Mais il a une autre idée, typiquement lysergique : il existe des points fixes, des points d'attractions de notre vie, nous faisant passer par des états précis. Je l'écoute, passionné par cette idée... Je vois alors la vie, non pas comme l'ensemble des choses qui nous arrivent, mais comme un fil infiniment fin dans l'espace des choses possibles. A chaque instant, notre vie peut prendre une infinité de chemins différent, et la suite de tout ces instants improbables forme le fil de notre vie. Le fil voyage , attiré par les points d'attractions. Mais le trajet exacte dépends de notre volonté. Eurêka, la pièce du puzzle s'emboite parfaitement, la première partie du trip vient s'intégrer avec précision dans le modèle, c'est l'euphorie. La vie vue comme l'ensemble des choses possibles et seul le fil existe, mais une infinité d'autres auraient pus exister aussi, mettant en évidence les forces d'attractions dans l'espaces imaginaires qu'ils forment, et la valeur de la volonté dans la concrétisation de notre vie. Victor énonce qu'on vient de passer le point haut du trip, 5h après ingestion -je ne m'en rendrai compte que plus tard.
Transition par Paco de lucia vers la descente. Les 12h sans presque manger, en fumant, font mal. On bouffe les pâtes déjà préparée, juste à réchauffer ( méga organisé les types quand même ). Ça fait mal au bide, je dois me recoucher et digérer un peu. 00H30, on amorce une descente, mario kart et mario smash bross, suivi d'un quake 3 en réseau, de bons pétards. On voit le trip comme très lié, formant une unité, une année "LSA". Avec ses saisons – la musique, la créativité , la philosophie. C'est une grande réussite, les enseignements sont concrets, on a fait un beau voyage.
3H40, on va se coucher, mais j'ai énormément de mal a trouver le sommeil. Le lendemain matin, zero soucis zero problèmes, à 9h debout pour aller... à Amsterdam!
Conclusion : meilleur technique de prise de LSA comparé à ce que j'ai testé : broyée avec du citron ou trempée dans de l'essence zippo. Première foi que je n'ai absolument pas mal aux jambes, juste des douleur dans les doigts 5 minutes.
C'était net, lucide, beau et actif; zéro visuels contrairement à d'habitude... mais ça a permis d'autres choses, dont cette netteté.
*Élaboration : peler les graines – les broyer – les faire tremper dans de l'essence zippo 24h – les rincer – les faire sécher 3 jours – les tremper dans de la vodka 1 semaine – filtrer la vodka.
Un grand merci à ce forum , et donc aux gens qui le composent, de m'avoir aidé, en le voulant ou non, dans mes projets. Par des idées, des techniques ( extractions), une mise en confiance...