koplande
Matrice Périnatale
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(je rajoute ça sur un conseil :
Date : il y a 8 mois
Dose : 400 mg de dxm + 1 douille de beuhèrr sur la montée)
Alors alors, je m'ennuie ce soir, et j'ai besoin qu'on me lise, alors je vais écrire, pour qu'on me lise. Ce qui est logique. Bref. J'ai jamais fait de TR. Je ne sais pas quelle est la tradition ici, et d'ailleurs je m'en branle, mais faut toujours faire comme les autres par politesse pour pas les énerver. Parce que la solitude et l'isolement c'est la faiblesse. Bref ça aussi on s'en branle et je risque de me prendre au mot. Mais pas tout de suite. BRef. Bref de bref.
Donc nous disions, j'ai cru comprendre que le setting c'est l'endroit où on est pour la prise donc donc..
Laissons-nous tomber dans le monde de mes souvenirs, à l'intérieur de mon bulbe rachidien turgescent (comme mon pénis ahah) et pénétrons les profondeurs de mon esprit tout à fait sain. De toute façon je peux pas savoir si il est sain j'ai pas d'autre esprit comme modèle de comparaison, mais je m'égare, je m'edgard allan poe. Lol. Mdr. PTdr. Je vois un ou deux types qui essaient de pas rigoler et de rester de marbre comme tous les autres, mais merde, un petit sourire de l'un d'eux, l'autre pouffe. Ils se sentent cons parce que c'était vraiment pas drôle. Même moi j'ai honte pour eux.
On était trois amis, un que je connais de longue date. Et un autre qui nous a rejoint juste après (et que maintenant je connais aussi de longue date). Je les ai suivis chez un autre de leurs amis, un gros barbu à l'aspect doux -même si on sentait chez lui un fond de brutalité latente qui allait se révéler par la suite...-.
A toutes mes interrogations sur le Dxm, que je ne connaissais absolument pas à l'époque, je m'entendais répondre : "Non tu tapes tu tapes on est tous passés par la tu tapes tu tapes - mais...-Tu tapes c'est tout !". Je ne comprenais pas pourquoi nous avions achetés du jus de pamplemousse. Je tremblais par intermittence, effrayé, étant de nature profondément émotive. Heureusement le chat du barbu m'avait rassérénée avec ses doux poiles noirs dans lequel mes mains s'étaient tendrement perdues.
Nous étions donc tous dans le salon, stressés, effrayés, comme des indiens autour d'un feu, pieds nus sur le tapis moelleux. Une tension régnait. C'était quelque chose. Quelque chose qui allait arriver ou qui était déjà arrivé, on s'en branle. J'ai pris les pilules et les ai avalées comme un chef, ce qui m'a rendu assez fier même si c'était complétement con. Puis nous avons sorti un énorme bang, histoire de banguer gaiment. La fumé montait lentement à travers le tube, lente, lourde, futurement délicieuse. Je l'ai aspiré. C'était la première fois. On se souvient toujours de la première fois. Pas de la deuxième. ça faisait très mal à la gorge, mais je continuais, sentant une énorme torpeur chaude, m'éclater dans le cerveau, faire sombrer d'un seul coup tous mes problèmes. Dame beuh. Je suis tombé sous une table, sous un bureau plutôt. J'étais seul, protégé, séparé des autres. Plus rien n'avait d'importance. Le Dxm ne semblait toujours pas être monté. J'ai vu des plaines balayés par le vent, des océans immenses, enfin je les ai pensés... Tout flottait et j'étais comme anesthésié localement. Fatiguant de bouger. Quelques minutes après, j'ai commencé à voir des couleurs se mélanger entres elles, dans des petits carrés en face de moi. C'était très réel, très clair, très vif. La pièce semblait jaune. Elle était inclinée. J'avais l'impression que le haut de ma tête s'inclinait avec le fond jaune de la pièce.
J'ai parlé aux autres. Rien de notable vu que j'ai oublié. Mais on peut oublier des choses notables. Celui que je connaissais depuis plus longtemps, m'a semblé bleu, à cause de sa chemise. Il était bleu comme dans un halo. Il me semblait extrêmement virile, et toute sa personne, ce qu'il dégageait se fondait avec la musique. Il me faisait penser à un gorille, vraiment à un gorille, à un gros singe. Et je sentais toujours une très forte masculinité sous-tendue derrière. Comme une bouffée boisée quand on ouvre les toilettes après que quelqu'un ait balancé du parfum pour cacher les effluves de ses excréments (c'était un peu facile cette phrase).
Les mots des autres semblaient venir ricocher contre mon esprit et repartir dans des vides inexistants tout autour de moi (une impression très légère de décalage, de superposition). Rien n'avait vraiment d'importance, un certain vide émotif, sans que ça devienne gênant et que je sois réellement vidé de mes émotions. Le grand barbu a commencé à s'agiter. Je ne le haïssais pas sur le moment. Maintenant que j'y repense ça m'énerve je sais pas pourquoi. Maintenant je l'aurai bien frappé, je lui aurai bien arraché les couilles. Va savoir pourquoi.
Il hurlait que ça le grattait, que ça montait pas, qu'il allait partir en soirée si ça continuait...Et mon nouvellement ami pas encore de longue date arrêtait pas de lui répéter : "Non mec c'est risqué le fait pas, reste ici mec, écoute moi mec". Et l'autre con barbu continuait de grogner, une vrai bête sale, un vieux hippie clodo sur les trottoirs de manille se plaignant constamment, ça gratte, ça pique (moi ça ne me grattait pas le moins du monde). La pièce était éteinte. J'étais descendu du Dxm, qui au final ne m'avait fait pratiquement aucun effet notable. J'étais encore complétement anesthésié, vidé, zombifié. On est sorti. L'air frais était bon. Les vieux monuments semblaient morts, ou sur le point de crever. On s'est assis. J'ai essayé de rouler un joint mais j'ai pas réussi. Je voulais pourtant.
J'ai dormi sur le sol dur. Rêvé piteusement. Puis je suis rentré me coucher.
VOili voilou, merci d'avoir lu jusque la mec t'es courageux, et tu supportes que je t'appel mec c'est bien. T'as pas le choix en fait, tu dois lire mon ton familier et désagréable et prendre un rictus méprisant (alors que tu te chies littéralement dessus héhé). Désolé pour le manque de précision, les fautes d'orthographes de conjugaison et de grammaire qui doivent être multiples (je sais que c'est pas une excuse, mais j'ai jamais vraiment écouté à l'école les leçons et tout ça, je sais pas pourquoi j'ai toujours refusé ça, c'était une façon de me différencier. Donc j'ai tout appris par réflexe et en dilétante, je connais aucune théorie orthographique, donc je fais pleins de fautes, désolé, mais je me suis un peu corrigé quand même sur ce texte -pas trop-).
Au final la dose m'a fait quedal, et la beuh a été plus effective sur ce trip. Enfin je présume. ça pourrait être l'inverse. J'espère que ce texte était pas trop chiant à lire, et dans ce cas il n'y a pas de rembourssement.
J'ai vécu cette expérience il y a longtemps, car j'ai arrêté toute drogue depuis 1 ans, je recommencerai quand je serais plus stable mentalement. Bisou.
Date : il y a 8 mois
Dose : 400 mg de dxm + 1 douille de beuhèrr sur la montée)
Alors alors, je m'ennuie ce soir, et j'ai besoin qu'on me lise, alors je vais écrire, pour qu'on me lise. Ce qui est logique. Bref. J'ai jamais fait de TR. Je ne sais pas quelle est la tradition ici, et d'ailleurs je m'en branle, mais faut toujours faire comme les autres par politesse pour pas les énerver. Parce que la solitude et l'isolement c'est la faiblesse. Bref ça aussi on s'en branle et je risque de me prendre au mot. Mais pas tout de suite. BRef. Bref de bref.
Donc nous disions, j'ai cru comprendre que le setting c'est l'endroit où on est pour la prise donc donc..
Laissons-nous tomber dans le monde de mes souvenirs, à l'intérieur de mon bulbe rachidien turgescent (comme mon pénis ahah) et pénétrons les profondeurs de mon esprit tout à fait sain. De toute façon je peux pas savoir si il est sain j'ai pas d'autre esprit comme modèle de comparaison, mais je m'égare, je m'edgard allan poe. Lol. Mdr. PTdr. Je vois un ou deux types qui essaient de pas rigoler et de rester de marbre comme tous les autres, mais merde, un petit sourire de l'un d'eux, l'autre pouffe. Ils se sentent cons parce que c'était vraiment pas drôle. Même moi j'ai honte pour eux.
On était trois amis, un que je connais de longue date. Et un autre qui nous a rejoint juste après (et que maintenant je connais aussi de longue date). Je les ai suivis chez un autre de leurs amis, un gros barbu à l'aspect doux -même si on sentait chez lui un fond de brutalité latente qui allait se révéler par la suite...-.
A toutes mes interrogations sur le Dxm, que je ne connaissais absolument pas à l'époque, je m'entendais répondre : "Non tu tapes tu tapes on est tous passés par la tu tapes tu tapes - mais...-Tu tapes c'est tout !". Je ne comprenais pas pourquoi nous avions achetés du jus de pamplemousse. Je tremblais par intermittence, effrayé, étant de nature profondément émotive. Heureusement le chat du barbu m'avait rassérénée avec ses doux poiles noirs dans lequel mes mains s'étaient tendrement perdues.
Nous étions donc tous dans le salon, stressés, effrayés, comme des indiens autour d'un feu, pieds nus sur le tapis moelleux. Une tension régnait. C'était quelque chose. Quelque chose qui allait arriver ou qui était déjà arrivé, on s'en branle. J'ai pris les pilules et les ai avalées comme un chef, ce qui m'a rendu assez fier même si c'était complétement con. Puis nous avons sorti un énorme bang, histoire de banguer gaiment. La fumé montait lentement à travers le tube, lente, lourde, futurement délicieuse. Je l'ai aspiré. C'était la première fois. On se souvient toujours de la première fois. Pas de la deuxième. ça faisait très mal à la gorge, mais je continuais, sentant une énorme torpeur chaude, m'éclater dans le cerveau, faire sombrer d'un seul coup tous mes problèmes. Dame beuh. Je suis tombé sous une table, sous un bureau plutôt. J'étais seul, protégé, séparé des autres. Plus rien n'avait d'importance. Le Dxm ne semblait toujours pas être monté. J'ai vu des plaines balayés par le vent, des océans immenses, enfin je les ai pensés... Tout flottait et j'étais comme anesthésié localement. Fatiguant de bouger. Quelques minutes après, j'ai commencé à voir des couleurs se mélanger entres elles, dans des petits carrés en face de moi. C'était très réel, très clair, très vif. La pièce semblait jaune. Elle était inclinée. J'avais l'impression que le haut de ma tête s'inclinait avec le fond jaune de la pièce.
J'ai parlé aux autres. Rien de notable vu que j'ai oublié. Mais on peut oublier des choses notables. Celui que je connaissais depuis plus longtemps, m'a semblé bleu, à cause de sa chemise. Il était bleu comme dans un halo. Il me semblait extrêmement virile, et toute sa personne, ce qu'il dégageait se fondait avec la musique. Il me faisait penser à un gorille, vraiment à un gorille, à un gros singe. Et je sentais toujours une très forte masculinité sous-tendue derrière. Comme une bouffée boisée quand on ouvre les toilettes après que quelqu'un ait balancé du parfum pour cacher les effluves de ses excréments (c'était un peu facile cette phrase).
Les mots des autres semblaient venir ricocher contre mon esprit et repartir dans des vides inexistants tout autour de moi (une impression très légère de décalage, de superposition). Rien n'avait vraiment d'importance, un certain vide émotif, sans que ça devienne gênant et que je sois réellement vidé de mes émotions. Le grand barbu a commencé à s'agiter. Je ne le haïssais pas sur le moment. Maintenant que j'y repense ça m'énerve je sais pas pourquoi. Maintenant je l'aurai bien frappé, je lui aurai bien arraché les couilles. Va savoir pourquoi.
Il hurlait que ça le grattait, que ça montait pas, qu'il allait partir en soirée si ça continuait...Et mon nouvellement ami pas encore de longue date arrêtait pas de lui répéter : "Non mec c'est risqué le fait pas, reste ici mec, écoute moi mec". Et l'autre con barbu continuait de grogner, une vrai bête sale, un vieux hippie clodo sur les trottoirs de manille se plaignant constamment, ça gratte, ça pique (moi ça ne me grattait pas le moins du monde). La pièce était éteinte. J'étais descendu du Dxm, qui au final ne m'avait fait pratiquement aucun effet notable. J'étais encore complétement anesthésié, vidé, zombifié. On est sorti. L'air frais était bon. Les vieux monuments semblaient morts, ou sur le point de crever. On s'est assis. J'ai essayé de rouler un joint mais j'ai pas réussi. Je voulais pourtant.
J'ai dormi sur le sol dur. Rêvé piteusement. Puis je suis rentré me coucher.
VOili voilou, merci d'avoir lu jusque la mec t'es courageux, et tu supportes que je t'appel mec c'est bien. T'as pas le choix en fait, tu dois lire mon ton familier et désagréable et prendre un rictus méprisant (alors que tu te chies littéralement dessus héhé). Désolé pour le manque de précision, les fautes d'orthographes de conjugaison et de grammaire qui doivent être multiples (je sais que c'est pas une excuse, mais j'ai jamais vraiment écouté à l'école les leçons et tout ça, je sais pas pourquoi j'ai toujours refusé ça, c'était une façon de me différencier. Donc j'ai tout appris par réflexe et en dilétante, je connais aucune théorie orthographique, donc je fais pleins de fautes, désolé, mais je me suis un peu corrigé quand même sur ce texte -pas trop-).
Au final la dose m'a fait quedal, et la beuh a été plus effective sur ce trip. Enfin je présume. ça pourrait être l'inverse. J'espère que ce texte était pas trop chiant à lire, et dans ce cas il n'y a pas de rembourssement.
J'ai vécu cette expérience il y a longtemps, car j'ai arrêté toute drogue depuis 1 ans, je recommencerai quand je serais plus stable mentalement. Bisou.