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Guest
[size=x-large]Il est environ 19H30, je suis calé avec un pote, on roule nos joints pour la soirée du bac : ce soir c'est 2c-I.[/size]
20H45 on rejoint un 3ème pote au mac do, il nous reste 2 joints que les keufs n'ont pas trouvé (...dur pour eux). Avec mon pote on bouffe chacun notre para puis on graille. On sort du Do Mac, on fait 400 mètres et on se pose sur un banc. Ouaille je me sens déjà tout bizarre, mon pote à déjà des visuels, surtout sur l'intensité des couleurs. L'autre pote fait ses mélanges de tise puis on va s'assoir sur une place, c'est marrant car tous les pavés ondulent comme de la houle. O voit des milliards de serpents à travers les graviers qui sont juste à nos pieds. La monté s'est faite en 25 minutes, ce soir on va partir loin !
21H30 on hallucine comme des porcs dans un petit jardin, on s'assoie tous les 20 mètres. J'essaye de pisser, impossible (la vasoconstriction c'est un truc de taré...). On sort du jardin et on tombe sur des amies...oua ça fait chelou de parler à des gens sobres, enfin parler...sortir des bouts de phrases pour répondre aux questions posées. On passe dans une rue où tous les murs sont courbés, dingue ! les lumières des lampadaires s'allument, je demande à mon pote sobre si c'est moi qui bug ou si ça s'allume vraiment... On arrive au bord d'une pièce d'eau où tous les jeunes se rassemblent chaque année après le bac. Doit y avoir au moins 300 personnes là, nous on délire à balle. On s'assoie, je lance la musique, le trip à bel et bien commencer et ça être sur violent ! (le 2c-I c'est hyper visuel, je vous raconte pas comment les arbres étaient tous démultipliés, quand je regardais les gens je les voyais limite en plusieurs parties...)
On ne tient pas en place, on marche, mon pote perd les pédales, il a l'air submergé quand même...On retourne s'assoir, des gens me parlent, je suis plus trop apte à répondre, mais j'essaye. Les gens commencent à être bourrés, les keufs sont de plus en plus nombreux, l'intensité monte. D'un coup d'énormes projecteurs s'allument et nous éclairent, tous le monde se met à crier, là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ---> faut qu'on se casse de cet endroit de merde au plus vite.
23H00 on est dans la rue, tout part en live, mon pote est dépassé par la puissance du trip, je suis vraiment un con de lui avoir passé une aussi grosse dose pour un premier trip, mais je sais que je peux me gérer en plus de le gérer lui, ce soir personne ne badera ! mon pote se pose beaucoup de question, trop de question. Je n'essaie pas de le rassurer, juste de lui expliquer que ça fonctionne par vague, qu'un trip ça se construit, c'est toi qui décide de faire ce que tu veux des heures de perche que t'as décidé de vivre. Un coup il va bien, un coup il comprend plus rien. Je lui parle, lui explique ma vision des choses, j'essaie de trouver une sik qui met de bonne humeur, je veux marcher, sortir du quartier dans lequel on ère depuis 3 quart d'heure, j'ai aussi grave envie de pisser, c'est compliqué de triper en fait...
Je tente de lui faire comprendre le potentiel créatif que l'on a, la puissance du cerveau humain, ce qu'on peut générer, créer, entreprendre...je lui dis aussi qu'on peut stagner, rester chez soi, ne rien foutre, attendre que ça aille...Je lui rerépète qu'un trip ça se construit, que c'est toi qui décide du lieu, des gens et de la musique qui t'accompagnera l'espace de ces quelques heures. Il reprend confiance, il me dit que j'ai tout compris, qu'il n'y a que nous deux et qu'on emmerde tous les autres connards. On continue de marcher, je lui parle toujours, je veux vraiment qu'il perçoive l'importance d'un trip et surtout le pouvoir de la drogue. Il semble rassuré, et me demande combien de temps ça fait qu'on est là à parler, qu'il se "plaint", il pense qu'il pourri mon trip. Je lui dis que ça va faire bientôt une heure qu'on parle, qu'il ne détruit absolument pas mon trip, juste là on ne fous rien alors qu'on pourrait s'amuser, en profiter pleinement !
Allez on est parti pour de bon ce coup-ci, on remonte l'avenue de paris, une super longue avenue bordé d'arbre, j'augmente le son, on kiffe bien ! Mon pote traverse encore des hauts et des bas, il me dit d'un coup que tout est baisé, que ça sert à rien, faut croire qu'il a découvert un paquet de chose en l'espace des 2 dernières heures...le pauvre, mais je sais qu'il vaut mieux que ça, il avait besoin d'un déclic, et là c'est fait.
J'allume le premier joint, putain c'est de la beuh de merde qui se consume mal, relou ça. 3 lattes me suffissent, mon pote ne fume pas tout de suite...
On arrive dans un petit skate parc où il n'y a personne, on boit (de l'eau) et pisse encore et encore (truc de fou ça). Là on se pose 5 minutes et on se laisse partir en écoutant vraiment la sik. J'imagine la fin d'un dessin que je suis en train de produire. Ensuite on commence à jouer avec une bombe de coloration pour cheveux qu'on enflamme. Par terre la flamme est verte bleuté, c'est vraiment très beau. On s'allonge sur la rampe et on écoute Vivaldi, les 4 saisons (merci Totoro), c'est magnifique !
J'ai envie de retrouver du monde, faut retraverser la ville pour aller chez une amie et retrouver un pote avant ça. On zone dans la rue, on s'émerveille devant tout et n'importe quoi, on profite du moment présent. On trouve un balai, ah lui il va bruler...Oua en fait c'est une girafe rouge, comme dans le topic "anecdote de tripé". On rentre dans une petite rue et là on tombe sur un canapé bleu posé contre un mur. On jump dedans, les Pink Floyd et le cannabis nous emmène bien loin. On brule Girafe, elle vole, percute le bitume, c'est du gros n'importe quoi...
On met environ une bonne heure et demi pour retourner jusqu'à la place où un pote nous attend pour ensuite aller chez une pote (sobre y en a pour 40 minutes en marchant normalement). On arrive enfin sur la place d'arme, Girafe fume encore un peu, elle a pris son tarif. je bois du jus d'orange, c'est exquis. Le place est juste magnifique, hallucinant !
Il doit être dans les 2H00 du mat' quand on arrive chez notre amie, je réussis à pécho 20E de shit, ouf, la descente va se passer en douceur. On roule, on fume, mon pote a encore beaucoup d'hallu comparé à moi (même si le bitume vit toujours et les formes droites sont distordues). On croise des potes qui rentrent en scoot, on parle, Vivaldi est de retour, je kiffe !
5H30 on est sur le chemin du retour, j'ai mal au crane, je traine ma carcasse, mon pote est 50 mètres derrière moi. On bouffe chacun un lexomil, 10 minutes après gros changement, l'herbe à notre droite redevient "normal", la perception des choses redevient habituelle, avec cette intensité derrière quand même. Bon quand on regarde l'horizon c'est pas tout droit hein...Les lumières des lampadaires s'éteignent, je stoppe la musique, on est plus très loin de chez moi, je suis ko...
6H00 on est couché, on met bien une heure à s'endormir, j'ai un méga mal de crâne. Pendant cette heure j'ai observé plein de forme géométrique, mais il n'y avait plus la couleur, pas grave, j'ai eu ma dose pour aujourd'hui...allez dodo.
20H45 on rejoint un 3ème pote au mac do, il nous reste 2 joints que les keufs n'ont pas trouvé (...dur pour eux). Avec mon pote on bouffe chacun notre para puis on graille. On sort du Do Mac, on fait 400 mètres et on se pose sur un banc. Ouaille je me sens déjà tout bizarre, mon pote à déjà des visuels, surtout sur l'intensité des couleurs. L'autre pote fait ses mélanges de tise puis on va s'assoir sur une place, c'est marrant car tous les pavés ondulent comme de la houle. O voit des milliards de serpents à travers les graviers qui sont juste à nos pieds. La monté s'est faite en 25 minutes, ce soir on va partir loin !
21H30 on hallucine comme des porcs dans un petit jardin, on s'assoie tous les 20 mètres. J'essaye de pisser, impossible (la vasoconstriction c'est un truc de taré...). On sort du jardin et on tombe sur des amies...oua ça fait chelou de parler à des gens sobres, enfin parler...sortir des bouts de phrases pour répondre aux questions posées. On passe dans une rue où tous les murs sont courbés, dingue ! les lumières des lampadaires s'allument, je demande à mon pote sobre si c'est moi qui bug ou si ça s'allume vraiment... On arrive au bord d'une pièce d'eau où tous les jeunes se rassemblent chaque année après le bac. Doit y avoir au moins 300 personnes là, nous on délire à balle. On s'assoie, je lance la musique, le trip à bel et bien commencer et ça être sur violent ! (le 2c-I c'est hyper visuel, je vous raconte pas comment les arbres étaient tous démultipliés, quand je regardais les gens je les voyais limite en plusieurs parties...)
On ne tient pas en place, on marche, mon pote perd les pédales, il a l'air submergé quand même...On retourne s'assoir, des gens me parlent, je suis plus trop apte à répondre, mais j'essaye. Les gens commencent à être bourrés, les keufs sont de plus en plus nombreux, l'intensité monte. D'un coup d'énormes projecteurs s'allument et nous éclairent, tous le monde se met à crier, là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ---> faut qu'on se casse de cet endroit de merde au plus vite.
23H00 on est dans la rue, tout part en live, mon pote est dépassé par la puissance du trip, je suis vraiment un con de lui avoir passé une aussi grosse dose pour un premier trip, mais je sais que je peux me gérer en plus de le gérer lui, ce soir personne ne badera ! mon pote se pose beaucoup de question, trop de question. Je n'essaie pas de le rassurer, juste de lui expliquer que ça fonctionne par vague, qu'un trip ça se construit, c'est toi qui décide de faire ce que tu veux des heures de perche que t'as décidé de vivre. Un coup il va bien, un coup il comprend plus rien. Je lui parle, lui explique ma vision des choses, j'essaie de trouver une sik qui met de bonne humeur, je veux marcher, sortir du quartier dans lequel on ère depuis 3 quart d'heure, j'ai aussi grave envie de pisser, c'est compliqué de triper en fait...
Je tente de lui faire comprendre le potentiel créatif que l'on a, la puissance du cerveau humain, ce qu'on peut générer, créer, entreprendre...je lui dis aussi qu'on peut stagner, rester chez soi, ne rien foutre, attendre que ça aille...Je lui rerépète qu'un trip ça se construit, que c'est toi qui décide du lieu, des gens et de la musique qui t'accompagnera l'espace de ces quelques heures. Il reprend confiance, il me dit que j'ai tout compris, qu'il n'y a que nous deux et qu'on emmerde tous les autres connards. On continue de marcher, je lui parle toujours, je veux vraiment qu'il perçoive l'importance d'un trip et surtout le pouvoir de la drogue. Il semble rassuré, et me demande combien de temps ça fait qu'on est là à parler, qu'il se "plaint", il pense qu'il pourri mon trip. Je lui dis que ça va faire bientôt une heure qu'on parle, qu'il ne détruit absolument pas mon trip, juste là on ne fous rien alors qu'on pourrait s'amuser, en profiter pleinement !
Allez on est parti pour de bon ce coup-ci, on remonte l'avenue de paris, une super longue avenue bordé d'arbre, j'augmente le son, on kiffe bien ! Mon pote traverse encore des hauts et des bas, il me dit d'un coup que tout est baisé, que ça sert à rien, faut croire qu'il a découvert un paquet de chose en l'espace des 2 dernières heures...le pauvre, mais je sais qu'il vaut mieux que ça, il avait besoin d'un déclic, et là c'est fait.
J'allume le premier joint, putain c'est de la beuh de merde qui se consume mal, relou ça. 3 lattes me suffissent, mon pote ne fume pas tout de suite...
On arrive dans un petit skate parc où il n'y a personne, on boit (de l'eau) et pisse encore et encore (truc de fou ça). Là on se pose 5 minutes et on se laisse partir en écoutant vraiment la sik. J'imagine la fin d'un dessin que je suis en train de produire. Ensuite on commence à jouer avec une bombe de coloration pour cheveux qu'on enflamme. Par terre la flamme est verte bleuté, c'est vraiment très beau. On s'allonge sur la rampe et on écoute Vivaldi, les 4 saisons (merci Totoro), c'est magnifique !
J'ai envie de retrouver du monde, faut retraverser la ville pour aller chez une amie et retrouver un pote avant ça. On zone dans la rue, on s'émerveille devant tout et n'importe quoi, on profite du moment présent. On trouve un balai, ah lui il va bruler...Oua en fait c'est une girafe rouge, comme dans le topic "anecdote de tripé". On rentre dans une petite rue et là on tombe sur un canapé bleu posé contre un mur. On jump dedans, les Pink Floyd et le cannabis nous emmène bien loin. On brule Girafe, elle vole, percute le bitume, c'est du gros n'importe quoi...
On met environ une bonne heure et demi pour retourner jusqu'à la place où un pote nous attend pour ensuite aller chez une pote (sobre y en a pour 40 minutes en marchant normalement). On arrive enfin sur la place d'arme, Girafe fume encore un peu, elle a pris son tarif. je bois du jus d'orange, c'est exquis. Le place est juste magnifique, hallucinant !
Il doit être dans les 2H00 du mat' quand on arrive chez notre amie, je réussis à pécho 20E de shit, ouf, la descente va se passer en douceur. On roule, on fume, mon pote a encore beaucoup d'hallu comparé à moi (même si le bitume vit toujours et les formes droites sont distordues). On croise des potes qui rentrent en scoot, on parle, Vivaldi est de retour, je kiffe !
5H30 on est sur le chemin du retour, j'ai mal au crane, je traine ma carcasse, mon pote est 50 mètres derrière moi. On bouffe chacun un lexomil, 10 minutes après gros changement, l'herbe à notre droite redevient "normal", la perception des choses redevient habituelle, avec cette intensité derrière quand même. Bon quand on regarde l'horizon c'est pas tout droit hein...Les lumières des lampadaires s'éteignent, je stoppe la musique, on est plus très loin de chez moi, je suis ko...
6H00 on est couché, on met bien une heure à s'endormir, j'ai un méga mal de crâne. Pendant cette heure j'ai observé plein de forme géométrique, mais il n'y avait plus la couleur, pas grave, j'ai eu ma dose pour aujourd'hui...allez dodo.