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Tolérance inversée avec le temps ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Percheman
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Percheman

Elfe Mécanique
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6/12/16
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Salut, parlons peu, parlons bien :
Pensez vous qu'avec le temps, on peut développer une tolérance inversée aux différents produits ?
Je m'explique :
Au fur et à mesure du temps, j'ai besoin de moins en moins de doses de tout produit pour partir autant qu'avant.
Un joint maintenant me défonce bien plus qu'il y a deux ans, par exemple. De même que pour le reste, par exemple avec le LSD, je peux déjà bien partir avec juste un quart de carton.
Je me suis donc dit que peut-être la consommation fait développer certains neurotransmetteurs et que du coup avec le temps et une diminution ou un changement de consommation, il peut y avoir une sorte de tolérance inversée, dû à un nombre plus important desdits neurotransmetteurs.
 
J'ai l'impression que ça me fait l'inverse, qu'une forme de tolérance sur le long terme se crée avec des substances pourtant assez différentes et ce malgré des périodes de diète et donc de sois-disant remise à zéro de ma tolérance.
 
J'ai un exemple frappant : avant je devais prendre 3g de champis pour être perché, maintenant 0,5g vont me suffire.
Pareil pour le LSD.
Et je ne sais pas pour les stimulants, hormis la MD, que je ne prend maintenant qu'en combo.
La kétamine, j'en prend de façon assez rare.
Et le DXM, je sais que maintenant il m'en faudrait très peu.
 
Personellement je pense pas qu'on dévellope une tolérence inversée. Par contre je pense que notre cerveau est très doué pour anticiper ce qu'il connais déja et chez certains ça peut se traduire par de la lassitude et de la deception sur les nouveaux trips par rapport aux anciens. Pour d'autre au contraire ça les propulse plus facilement, un peu comme un placébo.

C'est un peu comme cette sensation de pouvoir redevenir sobre quand il faut gérer des trucs important/graves (enfin .... sur les doses de cheval ça compte pas) je suppose que c'est juste nous qui surjouons notre ébriété plutot que d'avoir la capacité de redevenir sobre ?

Par contre, j'ai remarqué une chose, c'est que certains prod/trips finissent par changer radicalement le type d'expérience que tu peux avoir sur certains truc.
La weed par exemple .... c'est presque tout le temps psyché a fond pour moi. Alors qu'avant j'avais beau en prendre des doses plus grosses, c'était pas du tout les même effets, mais alors pas du tout ! (et c'est pas une question de variété différentes, j'ai pris soins de tester justement des weed que j'avais l'habitude de prendre avant ce changement

Du coup ne serait ce pas plutot une difference de perception plutot qu'une tolérence inversée ?
 
La weed par exemple .... c'est presque tout le temps psyché a fond pour moi. Alors qu'avant j'avais beau en prendre des doses plus grosses, c'était pas du tout les même effets, mais alors pas du tout ! (et c'est pas une question de variété différentes, j'ai pris soins de tester justement des weed que j'avais l'habitude de prendre avant ce changement

Du coup ne serait ce pas plutot une difference de perception plutot qu'une tolérence inversée ?
Yep, il y a un côté très psychédélique avec la fume je trouve, et ce, en tout cas et en ce qui me concerne, depuis que j'ai pris des psychés. Il m'arrive de phaser sur des trucs banals des éléments qui m'entoure et de pouvoir à certains moments entrevoir des visions assez similaires, dans leur nature plus que dans leur intensité, aux psychédéliques.
 
En ce qui concerne les hallucinogènes, je pense aussi que c'est plus psychologique que neurologique; à force de tripper on acquiert certains "réflexes" qui permettent de potentialiser le trip. On a aussi moins peur de la molécule et du coup on accepte totalement son emprise.
Perso, mes premiers trips, j'avais du mal à me laisser aller totalement; du coup prendre des grosses doses permet d'etre emporté qu'on le veuille ou non. Quand on sait comment faire pour partir; y'a peut-etre moins besoin de doses de cheval pour ça.
 
Tout ceci me semble cohérent, et j'avais vu les réflexions sur la tolérance inversée sur l'autre topic, c'est justement ça qui m'avait donné l'idée.
 
Au-delà de l'aspect psychologique il y a peut-être des phénomènes corporels qui peuvent entrer en jeu comme on le voit avec le GHB par exemple ou pour beaucoup de personnes il faut quelques prises pour que le corps produisent les enzymes nécessaires à son assimilation (c'est ce que j'ai cru lire en tout cas). Ce que je dis est bien entendu à prendre avec des pincettes je ne suis pas pharmacologue mais ce serait intéressant que de tels mécanismes existent et ça pourrait même pousser plus loin à une question qu'on se posait avec un pote : peut-on transmettre génétiquement une tolérance à un produit ? Enfin j'imagine qu'on aura pas la réponse scientifique de sitôt; prohibition mon amour...
 
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