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Tolérance à la codéine & contact social

Tridimensionnel

Cheval théorique
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27/4/16
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Salut, je me demandais en combien de temps s'installait / redescendait la tolérance à la codéine?
Normalement je n'en prends pas plus de trois à quatre fois par ans mais ça risque d'être serré dans les prochains jours et je voudrais être certain de ne pas faire de bêtise.
Aussi: avec une petite dose (deux comprimés), serai-je toujours performant intellectuellement & capable d'avoir des rapports sociaux? De mon côté j'ai bien l'impression que oui mais je parle du pt de vue d'un observateur extérieur et éventuellement critique.
Merci
 
J'avoue que je comprends pas non plus (comme quelqu'un disait) pourquoi on se pose tellement de questions sur la codo^^
Deux cachetons déjà, on sait pas desquels tu parles, ça se trouve tu vis dans un pays où y'a des cachets de 100mg de codo je sais pas. Si t'es en France non, les préparations que je connais ne te feront rien avec deux cachetons, ou à peine. Mais c'est bien, ne cite pas de nom de médoc ici tu as raison.

D'un point du vue extérieur le problème de la codéine c'est que ça peut faire rougir, gonfler, gratter. Et un connaisseur reconnaîtra les petites pupilles de quelqu'un sous opiacé. Mais à part ça non, pour se mettre dans un état qui est socialement reconnu comme "défoncé" avec la codéine seule c'est à ma connaissance pas possible. Si t'es sous anti-dépresseurs vérifies les interactions. Et si tu prends d'autres dépresseurs du SNC bah possible que tu finisses par t'endormir avec de la bave au coin des lèvres en plein milieu d'une conversation au bal masqué ohé ohé.
 
En un sens, une forme de tolérance s'installe dès la prise puisque tu ne peut pas redroper, tu es obligé d'attendre un certain délai avant que le foie veuille bien se remettre au boulot et métaboliser le truc (une vingtaine d'heure je crois, et pas de source :p). Sinon ba j'imagine que ça dépend de la fréquence de tes consommations, le mieux étant d'écarter au maximum les prises, non seulement pour pouvoir profiter pleinement des effets sans avoir à te mettre une dose de cheval, mais surtout histoire de ne pas tomber dans la dépendance.
Si tu prend deux comprimés (20-30mg selon les french standards, ou en tout cas selon les 2 médocs que je connais le plus) soit c'est que tu le prend pour ce que les labos pharmaceutiques mettent en avant pour pouvoir continuer à en écouler sans soucis, à savoir l'effet antitussif et non la défonce, soit c'est que t'as une tolérance de nouveau-né (chanceux !). Dans le premier cas, si t'as peur de gâcher le potentiel de la codéine à cause d'une toux sèche qu'il te faut soigner, tu peut trouver des antitussifs non codéinés sans soucis. Dans le deuxième cas tu risquerais de faire des jaloux mais j'y crois pas ^^
 
J'avoue que perso j'avais une sensibilité à peine croyable ^^ J'en ai pour tous produits d'ailleurs. 4-5 cachetons de codo ça me mettait vraiment bien, là où la plupart de mes potes ne sentent rien avec une boîte complète. Autant au début y'a une tolérance, autant parfois y'a une sensibilité au produit qui peut s'installer (qui a dit "manque"?). Donc je veux bien croire que tu ressentes un peu de plaisir avec deux cachetons si tu métabolises beaucoup la codo, mais c'est rare !
 
Je rejoins totalement Lotre sur un le fait qu'il y a un aspect sensibilité qui augmente plus tard après des sessions à haute régularité.

Je m'explique, après avoir éclaté dans tous les sens du terme la grande famille que sont les stimulants à grand renfort de sniff d'amphet et de vap' de meth. Je peux te dire que maintenant avec ma sobriété (combien de temps durera t-elle seule mes neurones me le diront haha) même le petit café un matin, 1h après le breuvage me fait sentir une mini montée noradrénergique (et encore je dis mini, mais je suis bien bien OP comme une petite trace d'amphétmaine)
 
Et puisque tu parles de café, moi j'ai pas cet effet puisque j'ai pas développé de sensibilité-désir aux stims (c'est vraiment un mix des deux j'crois, une affinité en fait (amphet)), mais en période de totale disette, (donc quand j'étais pas encore dépendant chronique et que je pouvais passer des jours sans produits aucun), quand y'avait juste l'envie d'un psychotrope qui se pointait, bah l'option de dernier recours c'était le café. Dans le sens où au moins c'est un truc qui stimule les neurones, je dis pas que c'était le grand kiff hein, mais y'avait "un truc" un petit peu satisfait, un tout petit truc, le désir de se mettre un produit actif. En plus je buvais jamais de café régulièrement jusqu'à l'année dernière.
 
J'ai effectivement une tolérance très faible: avec deux cachetons j'ai les extrémités toutes chaudes et je m'endors le sourire aux lèvres :)
Je m'en tapais plus "autrefois" mais j'ai fini par remarquer qu'une dose aussi faible me convenait amplement à condition d'être à l'écoute de mon corps (au lieu de chercher la sensation forte). J'ai vécu la même chose avec les benzos...
Je me demandais, en fait, si en en reprenant à deux-trois jours d'intervalle je devrais ajouter un cachet (ou un demi) pour trouver le même état (sachant que ce serait exceptionnel, hein, me prenez pas pour un fou).
De ce que j'ai compris, je n'ai pas de soucis à me faire. Merci de vos réponses!
 
Pour aller dans ton sens j'avais trouvé ma dose croisière, où prendre un petit nombre de cachets était meilleur que d'en prendre plus.
J'ai jamais croisé personne qui ressentait le moindre effet sans prendre au moins 6 fois ma dose.
 
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