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[Sujet de la semaine]Comment a évolué votre conso avec la covid ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Biquette
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Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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Question au préalable posée par Skruffy, me suis dit que ça méritait son topic.

Skruffy a dit:
Vous profitez du covid pour vous détoxifier ou au contraire vous plongez plus loin dans la fractale?

Avec le contexte pénible de cette année, votre conso a-t-elle changé ? Vers une augmentation, une diminution, tox ou détox ? Rien de tout ça ?

De mon côté ça n'a pas changé grand chose, à part pour le 2e confinement où mes colocs ont choppé un stock de beuh, ce qui m'a poussé à fumer tous les jours... un peu relou de voir comme les joints font partie intégrante de mon système de récompense, dans les périodes d'ennui je suis devenu incapable de refuser un spliff.

Assez content de ma conso de ké par contre, que j'ai bien géré pendant le premier confinement, tombé 300mg en 3 mois, alors que j'avais un beau pochon à disposition et plein de films pour l'accompagner.
De même avec le ghb et l'alcool, même si vivre en coloc pousse à l'apéro c'est resté assez irrégulier.
 
Ca dépend de ou je suis confiné. De octobre à décembre j'étais en colloq dans une grande ville. Mes colloq consomment (surtout beuh et ké) donc forcément ça pousse à la conso si dès que tu descend dans ton salon y'a un oinj d'allumé. En plus j'avais accès facilement à de la ké et beuh pas chère et de bonne qualité. En un message j'ai un gars au coin de ma rue qui m'apporte ce qu'il faut. Résultat, beaucoup de spliffs et beaucoup de K, notamment des gros holes. Le fait d'être enfermé dans son appart avec zéro distraction participe clairement au besoin de s'évader. En plus un fois que t'es embarqué dans l'idée de "j'en ai besoin pour tenir" pas facile d'arrêter.

Pour Noël je suis revenu chez mes parents puis j'y suis resté par ce que j'ai comme même un meilleur cadre de vie chez eux. Maison à la campagne, pas mal d'espace. Déjà ça limite l'envie de consommer. Mais surtout, la beuh/shit est hyper cher, et pour la K faut que je bouge à Paris et c'est 40 le gramme. Donc la flemme combiné au manque de thune fait que je reste assez clean mis à part une 20 balle de beuh de temps à autre.

Mais surtout, je pense aux teufs sans fins, aux champs de weed, aux montagnes de ké, aux océans d'acides qui s'étendent au delà du confinement. Ils n'en seront que meilleurs si je fais un bon break. Finalement j'arrête la drogue par amour pour la drogue.
 
fufu tu segmentes pas? Je copie-colle alors :cool:

A la base avec l'arrêt du travail j'ai carrément pû lever le pied. Maintenant au contraire je suis devenue addict carrément lol mais c'est pas lié au conconfifi.
N'empêche ouai je m'enfonce encore aujourd'hui, hum, probalement que faire quelque chose de ma vie m'aiderait (à part pour les opiacés... erf sachant que c'est eux qui posent le plus problème) mais la flemme et la peur alors, la zone de confort toussa. Je me rends compte que j'arrive plus à en sortir de cette fichue zone. Ado malgré une frousse abominable je lâchais rien, mais je crois que j'ai grillé toutes les ressources de ma vie en quelques années mdr
 
Au 1er confinement j'étais avec des gens sympas à la campagne et ça m'aidait pas mal à ne pas penser à la drogue, même si prenais trop de codéine à cause de douleurs au final j'avais réussi à me faire un bon break d'anxiolytiques.
Maintenant c'est différent, le fait de ne pas bouger, de peu parler à haute voix ou à des gens qui me saoulent, tout ça renforce l'envie de gober de façon machinale, juste pour passer le temps, le rendre trouble et flou, qu'il passe plus vite.
 
Tridi a dit:
juste pour passer le temps, le rendre trouble et flou, qu'il passe plus vite.
Ouai grave je m'en sers beaucoup pour ça moi aussi.
Avant je m'en servais pour passer le temps dans des trains ou des bus (!) haha mais c'était y a longtemps quand j'avais encore pas de vrai problème avec la drogue. Sur PA apparemment y en a qui font ça aussi, gober dans les transports.
Maintenant je m'en sers plus pour passer une sensation de lourdeur et de vide.
 
J'ai une conso de psychés et dissos en baisse perso, et jusqu'à 2-3 mois j'avais pas spécialement envie de taper des trucs.
Après là ça consomme un peu de ritaline parce que pour les révisions et les cours en ligne, au bout d'un an quasiment devant des fuckin' écrans d'ordi mon attention est vraiment en baisse et du coup 1-2 jours par semaine j'utilise du méthylphenidate. Sinon je passe la moitié de mon temps à faire d'autres trucs sur mon ordi au lieu de taffer/réviser.
C'pas fou et j'aime pas trop ce genre de conso sur le principe mais je dois reconnaître que ça aide pas mal, même si ça me fait profondément chier de savoir qu'avec des vrais cours en présentiel j'en aurais jamais eu l'utilité.
Enfin bref je jetterai ce qu'il me reste quand j'aurai fini mes partiels.
 
Jeter de la Rita pharma ?!! Ça me fait mal au coeur de lire ça, c'est tellement inaccessible, et cher sur le dark... oO
 
Je fume des clopes le temps que je me dégotte un vaporisateur.
Une bière quand je sort voir des amis.
Un joint de datura le soir quand je veut partir à l'aventure dans mes rêves.
Le matin une trace d'ephedra ou guarana si j'ai la tête dans le cul.

J'occupe mes journées en me baladant.

Et quand je pète un câble j'enclenche le mode ninja et je vais dans les rues la nuit et j'évite les policiers.
Ça c'est le plus drôle je trouve.
 
J'ai pas l'impression que le confinement ait eu un impact particulier sur mes consos, je suis pour ma part toujours un fumeur quotidien de joints pour l'instant, confinement ou pas, y'a des mois où je me sens de tripper souvent, d'autres pas du tout, confinement ou pas .
Et bien que ce soit vachement fatiguant moralement à la longue, c'est pas du tout lié à mes consos d'anxiolytiques ou d'AD.

Ah si, j'ai complètement arrêté l'alcool ( à part en très faibles quantités pour le gout ) qui est une drogue dont je n'ai jamais été fan et qui, du fait de l'isolement social a totalement disparue puisque je ne buvais jamais seul .
 
Et quand je pète un câble j'enclenche le mode ninja et je vais dans les rues la nuit et j'évite les policiers.
Ça c'est le plus drôle je trouve.
haha tu m'étonne!

peso je comssome plus de shit depuis aout 2020!

mais je conssome tout les mois de la DMXE (un NPS dissociatif), je suis tomber accroc psychologiquement à cette molécule!

je fume + de cigarette pour compenser aussi!

à cause du covid, je me suis dit que je peut l’attraper à tout moment et en crever, alors j'en profite, et aussi à cause du manque de joints, le cannabis me manque terriblement et des dose de MXE que je m'enfilais dans le temps, donc le covid c'est surtout un prétexte je crois

j'ais peur de moi même (comme mème), de ne pas savoir gérer...... et de retomber dans les stimulant par le biais d'achat de mdphp!

j’ai aussi eu peur du "dutch ban", le bannissement de tout les RC/NPS au pays bas, qui apparemment n’auras lieu qu’après mars car leurs gouvernement est en train de sauter.
 
Je consomme beaucoup moins de psychédélique, et le confinement ça a clairement joué.
Le truc c'est que je sais pas comment résister à un bad trip quand la vie est un bad trip.
Genre, à quoi ça sert de se dire "calme-toi", vu que de toute façon, même sobre, ça restera un cauchemar dystopique digne d'un bon bad à l'acide.
Et puis, les psychédéliques ça te fait tout ressentir * 1000, et j'ai aucune envie de ressentir la putain d'angoisse et de colère que ce monde m'évoque...
En plus, on se sent enfermé en ce moment, et il n'y a rien de pire à mon sens qu'un trip où tu te sens enfermée.

Par contre ma consommation d'alcool a augmenté, sachant que je suis une ancienne alcoolique je le vois d'un assez mauvais oeil... L'alcool est assez pratique en fait, il assomme un peu ma colère vis à vis du confinement, des couvres-feu, et toute cette merde.
En fait ce qui a le plus changé c'est le genre de drogue vers lesquelles j'ai envie de me tourner, avant je bénissais les psychés, maintenant franchement les plus sexys c'est tous les dépresseurs, j'ai besoin qu'on m'assomme la tête.
 
L'année 2020 à été tellement riche pour moi.

J'ai consommé pas mal d'herbe en alternance, du 4 HO MET pendant le premier confinement avec le sentiment que cela était un évènement si bénéfique, enfin ! Il fallait rester à la maison, un rêve de gosse (je me souviens juste avant le confinement mon pote m'a donnée la double dose par erreur, tout mes collègues étaient malades à ce moment et je travaillais avec des transporteurs Italiens, pendant la montée je me suis retrouvé dans une parano rapide mais intense au vu de la puissance anormale de ce dosage en me disant un truc du genre : putain mon salaud tu viens de drop et il y a clairement moyen que tu es le covid tu vas prendre le tarif de nuit)

Sur le reste de l'année un peu de DXM pour vérifier qu'il n'y avait pas trop d'entité chelou dans ma nouvelle maison (le DXM l'été me rappel tout mes trips en Rhône Alpe ou les orages violents venaient refroidir l'atmosphère étouffante et orienter le trip d'une façon titanesque, ça me rend nostalgique un peu j'avoue, comme les drops de champot' face au Mont Blanc, pfff je vous envie les Suisses !) pas mal de rando sous ALD52, 1CPLSD & 4 HO MIPT peut être un peu trop de 3 MEO PCP en fin d'année (jamais aucun redrop en fin de trip ! Plus un espacement minimum de 15 jours, une RDR serrée mais une RDR quand même! Ouais je me rassure comme je peux)

Honnêtement, à part le port du masque (qui est même parfois agréable ! Par exemple quand il fait bien froid avec un masque en tissus confortable) et le fait que je peux pas, le soir, en ce moment aller me chopper une saloperie à bouffer quand j'ai la flemme de manger des légumes, j'ai trouvé plus de positif que de négatif pour l'instant.

Et comme j'ai du mal avec le genre humain et son égocentrisme destructeur, j'ai plutôt tendance à me dire que c'est sacrément bien fait pour notre gueule, sans allez jusqu'à dire que c'est la nature qui nous donne une leçon, le manque de respect global que l'homme à cultiver depuis je ne sais quand m'aide facilement a relativiser toute fin tragique (tragique pour l'homme seulement et ses préoccupations d'enfant gâté).

Comme je disais à un ami hier, les chasseurs sont nos frères mais les animaux nos parents.
 
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