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Psycho disparu·e
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Il y en a qui ont décidé d'arreter toute conso comme moi par hasard ? c'est quoi les pieges dans lesquels ne pas tomber ? C'est possible au moins ? on doit se considérer comme un malade jusqu'a la fin de sa vie ? 

Perso j'estime avoir fait un peu le tour de toutes les classe de drogue, je vois pas ce que ca peut m'apporter de plus, mis a part par ex des trip periodique, genre 1 tout les 6 mois ou 1 ans mais meme ca j'aimerai eviter et vraiment commencer ma vrai vie. 

Vous en pensez quoi ? 

Pour info, j'ai arreté les disso, j'ai arreté les stim depuis maintenant un bon bout de temps, il reste plus que les opiacés que je conso un peu plus que de raison sans pour autant etre foncierement dépendant, je ne compte pas reprendre stim ni disso, il ya juste les hallucinogene ou si par exemple on m'en propose dans 3 ou 4 ans dans le bon set and setting j'aurai du mal a refuser. Mais bon en meme temps je me dis j'ai une vie a construire, des responsabilité qui vont arriver qui me semble en fait au premier abord plus interressant inctuellement que continuer a se droguer. 

Vos avis ? 

Je sais pas si c'est le bon forum mais bon

Ce qui me fais peur c'est de voir les gens qui essayent d'arreter et qui en fait reste mentalement addict toutes leur vie, c vraiment un point qui me dis pourquoi pas accepter d'essayer de revenir a une conso purement raisonnable et accepter sa "toxicomanie" en prenant garde qu'elle dépasse pas certaine limite (genre une prise par moi de champi ou de LSD)

quand je vois les mec sur les forum qui parle de 689 days clean ca me déprime, en fait ces mec sont encore dans une dynamique d'addiction, ca motive vraiment pas a arreter quoi

jcrois que le pire c les mec sous sub ou su metha ou sous kratom qui insiste corp et ame qu'ils sont clean et qu'il faudrai faire comme eux quoi

bref, comment arreter la drogue apres avoir connu des sentiment au moins aussi fort que l'amour (bon apres rien ne remplace l'amour je sais)
 
Hey, si tu lis l' anglais y'a une journaliste qui raconte "sa vie après l'héroine" dans une série d'articles. Y sont traduits en français après un certain temps et mis sur le site francais de Vice. Il y a un passage sur le fait de devoir s'habituer a une vie composée de moments pas forcément intenses, contrairement à la vie d'addict. Ca m'a fait pensé à ta phrase:

no_id a dit:
bref, comment arreter la drogue apres avoir connu des sentiment au moins aussi fort que l'amour (bon apres rien ne remplace l'amour je sais)

voilà l'article:
https://www.vice.com/en_uk/article/bjeze4/life-after-heroin-is-beautiful-and-boring
 
no_id a dit:
bref, comment arreter la drogue apres avoir connu des sentiment au moins aussi fort que l'amour (bon apres rien ne remplace l'amour je sais)

Le plaisir, le sentiment ce n'est PAS nécessairement le bonheur. Le bonheur pour moi, c'est le contraire, c'est la sérénité.

"Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres penchants. Mais l'homme intelligent le place dans sa propre conduite."

Marc Aurèle

Voila je sais pas quoi dire d'autre. Le reste est un combat de longue haleine avec soi-même. Tout le reste, les témoignages, les compromis, ça ne sert qu'a s'apitoyer et se trouver des excuses.
Mais si tu continue à prendre occasionnellement, fait en sorte de l'assumer et de ne pas te sentir coupable. Quitte à se défoncer de temps en temps, autant en profiter.
 
Oui, la vie normalle quoi. Ca doit etre assez dure de s'y réhabituer.

Moi mon dilemne c'est un peu :

- tout arreter et essayer de me mettre a fond dans un truc (la vie normalle : meuf, travail -surtout que j'ai un niveau correct-, investir, des projets qui me porte -je pense a écriture et musique la- ). Bref la satisfaction de construire de soit meme sa propre vie, etre utile a sa femme, a sa famille et sa propre communauté. Sacha,t qu'en temps que PNJ un peut sous homme j'ai jamais vraiment eu ca. Ca me parait un peu idéaliste dans mon cas.

- s'autoriser un trip tout les 3 a 6 mois, ou genre en mode exceptionnel pendant les teufs ou festoch, ou des soirées particuliere (ce qui fait garder un certain esprit tox on va pas se mentir), avec le risque d'avoir des période de replonger.

L'avantage de la solution 1, c'est que c'est une vie qui m'irait. Le desavantage selon beaucoup, c'est qu'au final t'es qu'un tox en repentance loser qui arrivera a rien de serieux de sa vie. Mais bon cela dit t'es un exemple pour tout les drogués qui veulent s'en sortir.

L'avantage de la solution 2, c'est que tu garde ton ptit bout de paradis et de pouvoir se faire plaisir en partant a l'aventure de temps en temps. Le désavantage, c'est que la drogue continue a occuper une place peut etre pas prépondérante mais une place dans le psychisme, qui fini souvent par deconstruire ce que tu essaye de construire.

Perso, la voie de celle qui a écrit "lilianne F, drogué, prostitué" ne m'a jamais convaincu, parce qu'au final elle termine en mode vachement négative en projetant son propre comportement en mode "tout le monde est toxico a qqch". J'espere terminer plus positif que ca. Ca me parait tout au plus etre une excuse aux erreur passée plutot qu'un aveux d'avoir fait foncierement une erreur. (je ne pense pas que toute les vie droguistique soit des erreurs, mais bon, dans son cas, on va pas se mentir... Cela dit je reconnais totalement l'impact que le livre a eu et l'importance qu'il ai existé d'un point de vue temoignage)

[font='Open Sans', Arial, Tahoma, sans-serif]Le plaisir, le sentiment ce n'est PAS nécessairement le bonheur. Le bonheur pour moi, c'est le contraire, c'est la sérénité.[/font]

[font='Open Sans', Arial, Tahoma, sans-serif]"Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres penchants. Mais l'homme intelligent le place dans sa propre conduite."[/font]

c'est une bonne marche a suivre en effet, mais franchement je ne vois meme pas comment l'aborder. Enfin pas forcement effectivement, ca pourrait etre une solution a mon probleme c'est vrai. Je te remercie de cette citation.
 
Avant d'idéaliser une vie de philosophe stoïque sans drogue, essaye déjà d’arrêter ce qui nuit concrètement à tes projets et te bouffe trop d'énergie.

Pour le reste j'ai l'impression que tu idéalise trop la vie et toi même. T'es pas un sous homme, t'es un homme avec sa part de désir et de défauts inhérents à ceux ci. Même les gens sobres ont leurs démons.

Donc moins de culpabilisation, moins de fantasmes et plus de pédagogie. Essaye de ne pas t'infantiliser toi même, mais de te discipliner. Car je pense que l’excès vient de la aussi. Un manque de fermeté vis à vis de toi même. Et surement d'amour aussi, il faut s'aimer pour faire des efforts pour soi même.

Marc Aurèle que je cite qui était lui même un empereur romain disait que s'il ne pliait pas méticuleusement le linge de sa couche tous les matins, il avait du mal à se responsabiliser le reste de la journée. C'est profondément humain.

Enfin bref t'es pas le seul, j'en suis aussi. Comme plein de gens. Voir une bonne partie de la société si on considère que la consommation matérielle en excès est un geste concernant les même leviers mentaux que l'addiction aux drogues.
 
Je vois pas le truc avec la solution 2. Tu ferais quoi entre tes trips tout les 3 à 6 mois? Pourquoi pas vivre la vie que tu décrit dans la soluce 1 et tripper de temps en temps. Les deux me semblent pas contraires. A moins que tu considère que un trip au psyché peut te faire replonger dans des envies de défonce? Si c'est le cas faudrait aussi bannir le canna et l'alcool?
 
Bah c'est surement purement personnel mais le fait simplement de continuer a toucher a des truc te met dans une dispo d'esprit assez particuliere chez moi que certain s'appel "se voiler la face par rappport a la ralité" dans un sens).

En fait dans un ses j'aimerais etre dans un controle de la vie que je dévelope sans avoir a passer par la facilité de me dire "dans 3 semaine j'ai un échapatoire". Surtout que ce genre de raisonnement par le passé m'a empché de réagir a des moment ou il fallait, nottament pour garder mon ex. c'est un peu comme si tu vivais la vie en y pensant pas mais plutot au paradis artificiel qu'ellle peut te provoquer en fait. Du cou tu met de coté des responsabilité non pas seulement au niveau travail mais au niveau relationnelle. aPRES JE suis conscient que ce raisonnement est un peu extremisdte hein

Aussi, c'est la meme chose, pourquoi essayer de progresser dans la vie si le paradis arrive dans 3 mois ? je trouve ca assez bloquand en fait.

Bon je sais que tout ca est assez abstraitr et qu' en ralité ca se passe pas forcement comme ca faut pas exagerer

Apres globalement la je chjerce vraiment la petite bette, mis a part avec les opiacés que je supporte pas, que je tiens pas et qui me mettent tout le temps dans la merde et l'exclusion, j'ai toujours été u "addictt" ou plutot consommateur hédoniste fonctionnel.
 
Je suis exactement dans le même état d'esprit que toi en ce moment, essayer de vivre sans drogue, si ce n'est quelques trips une fois de temps en temps, tester la vie du citoyen lambda etc...

Bon pour le moment c'est super chiant, mais même si j'y arrive pas très longtemps ça fait toujours du bien de faire une pause histoire de prendre un peu de recul; rien qu'en stoppant ma conso plus qu'abusée de canna/kratom/benzo j'y vois bien plus clair, j'ai l'impression d'avoir regagner quelques points de QI, j'ai des envies, je me projette un peu plus dans le futur et je suis un peu plus positif ce qui est déjà pas mal. Un petit sevrage à la dur ça remet les idées en place je trouve (même si c'est clairement pas conseillé).

Par contre je pense qu'on ne passera jamais de "tox" à "personne totalement sobre" comme une personne qui n'a jamais beaucoup consommé de drogue, on restera dans la catégorie "ancien tox", va falloir vivre avec et faire le deuil de nos années de défonces intensives et aller de l'avant...

En fait dans un ses j'aimerais etre dans un controle de la vie que je dévelope sans avoir a passer par la facilité de me dire "dans 3 semaine j'ai un échapatoire". Surtout que ce genre de raisonnement par le passé m'a empché de réagir a des moment ou il fallait, nottament pour garder mon ex. c'est un peu comme si tu vivais la vie en y pensant pas mais plutot au paradis artificiel qu'ellle peut te provoquer en fait. Du cou tu met de coté des responsabilité non pas seulement au niveau travail mais au niveau relationnelle. aPRES JE suis conscient que ce raisonnement est un peu extremisdte hein

Aussi, c'est la meme chose, pourquoi essayer de progresser dans la vie si le paradis arrive dans 3 mois ? je trouve ca assez bloquand en fait.

Va falloir te rendre à l'évidence, y'a de fortes chance que comme moi et pas mal de consommateurs c'est tout ou rien. Certaines savent très bien se maitriser et arriveront à vivre en se défonçant une fois de temps en temps pour le plaisir et puis y'a les videurs de pochon compulsif, si t'es dans cette catégorie mieux vaut en prendre conscience assez vite et agir en conséquence.
Les fameux "j'aime bien faire ça, mais ça serait encore mieux si je le faisais défoncé", "bon allez je fait ça et après je me défonce" ou encore "allez je fais une pause et à la fin de la semaine/ mois/ trimestre je me lâche" y'a rien de pire pour se rassurer et entretenir tranquillement son addiction à la défonce, même si t’arrive à gérer un petit temps tu retomberas forcemment dedans au moindre coup dur...

Quand je regarde autour de moi, ceux qui ont réussi à se sortir de la drogue (que ce soit cannabis, opiacés ou autre c'est pas vraiment important au final) sont effectivement ceux qui sont rentrés dans le délire "taf stable/ vie en couple/ soirée le samedi soir etc". C'est pas l'extase mais c'est toujours plus sain que d'avoir une vie qui tourne principalement autour de la drogue.

J'espère que c'est compréhensible ça fait un peu trop longtemps que j'ai pas dormi !
 
pour le taf stable/soirée le samedi soir ect, on dit que c'est pas l'extase c'est vrai mais c'est un point de vue vraiment "sur le moment", la c'est plus sur le long terme qu'il faut juger. Du genre, apres 3 ans de vie comme ca, t'es fier de toi. Moi c'est comme ca que je vois le truc. En esperant que ce soit possible apres la drogue. Je dis ca parce que je connais un peu ca, je l'ai déja vécu, j'aimerais le revivre en fait, et faire abstraction des prod. Les prod gene la construction de ce genre. Les prod, c'est comme une ptite promesse de paradis artificiel tout les mois (quand tu gere)

C'est sur que dans l'instant, la vie n'est l'extase totale pour personne
 
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