J'ai longtemps été dépendant au zolpidem, vers la fin j'en ai pris jusqu'à 420mg. J'me suis retrouvé aux urgences puis en hôpital psychiatrique, tout le monde pensait que j'avais fait une tentative de suicide mais c'était pas le cas. Enfin, pas "consciemment" :roll:
Et arrêter le zolpidem, c'est le parcours du combattant. On n'a pas de grosses crises de manque comme on pourrait en avoir avec les opiacés ou les benzodiazépines, mais quand on arrête brutalement après en avoir pris des doses massives, ça provoque des crises d'épilepsie... Donc convulsions, semi-coma de plusieurs heures, ou comment se réveiller allongé sur le carrelage, sans savoir c'qui s'est passé, avec des hématomes partout, une migraine horrible et en s'étant pissé dessus... Il existe des traitements, mais ils sont assez lourds (ils m'ont gardé plusieurs jours en neurologie pour voir si j'y réagissais bien...), ont plein d'effets secondaires et engendrent une prise de poids assez importante :? C'est utile pour les épileptiques en général, mais c'est dommage d'en arriver là pour une pharmacodépendance...
Enfin, c'est pas le sujet mais j'voulais quand même vous faire partager c'qui m'est arrivé avec ces cachets. J'en ai vraiment honte maintenant, mais si ça peut empêcher des gens de tomber dedans. Et dire que les médecins en prescrivent à tour de bras. :x A mon sens, c'est un peu la "drogue du clochard": une grosse défonce qui mène à rien, pas d'introspection, pas de bien-être, juste une désinhibition totale et ridicule très semblable à celle provoquée par l'alcool et parfois même des amnésies...
Bref, éloignez-vous le plus possible de cette merde et du zolpiclone ("Imovane"), qui y ressemble beaucoup. D'après moi ils font trop de dégâts et on dort aussi bien avec certaines benzodiazépines qui peuvent avoir des propriétés hypnotiques et/ou sédatives, ou même des antihistaminiques à partir d'une certaine dose...
Si vous voulez vraiment l'essayer, le prenez pas en interaction avec de l'alcool ou des opiacés. Pour le coup, c'est carrément dangereux et c'est clairement jouer avec sa vie :?
Pour répondre au sujet, j'ai retrouvé à peu près les mêmes effets que provoque le zolpidem à "doses modérées" avec de faibles doses de LSA associées à de l'alcool, avec le DXM (autour de 500mg pour moi, j'suis un peu frileux :lol
ou encore avec de l'absinthe tchèque (je sais, c'est surprenant, mais chez moi le trip est comparable ^^).