Lotre a dit:
En gros : le GHB pour dormir ça me semble très bancale. Si tu arrives à faire des nuits complètes c'est que le GHB ne t'aide qu'à t'endormir, pas à dormir. C'est peut-être plus psychosomatique et placebo qu'autre chose. Besoin de consommer un prod pour se sentir bien. De plus le GHB agit fortement sur le système de récompense à mon humble avis, bref t'es en train de remplacer un prod par un autre. La dépendance au GBL/GHB est quelque chose de connu et le sevrage semble extrêmement difficile et met la vie du sujet en danger.
C'est clair que c'est débile de compenser avec du GHB/L, parce que lors d'un sevrage autant prendre un (demi) anxiolytique si t'es anxieux et/ou un (demi) somnifère si t'arrive pas à dodo...pour facilement arrêter ensuite, et sans prendre de plaisir à consommer un produit procurant un effet de plaisir/défonce comme le G (enfin si le but c'est de se sevrer, ça ne sert à rien de ré-activer son système de récompense, parce que ça ne fait que repousser l'échéance avec une autre molécule).
Lotre a dit:
Et je réitère ma question : depuis quand un sevrage de stims induit-il des insomnies ?
Je dirais depuis que certains individus ont des problèmes de base pour s'endormir. Le fait que l'abus de stims fatigue et qu'effectivement tu es besoin de repos après, ne signifie pas que tu vas forcément dormir 20 heures par jour quand tu te sèvres.
Il y a des gens qui ont la chance de pouvoir dormir à peine ils ferment les yeux, et d'autres non, malgré le fait qu'ils soient fatigués. En me prenant pour exemple, j'ai toujours eu du mal à m'endormir et quand je suis en manque, si je suis tout le temps vaseux et que j'ai envie de m'affaler pour rien faire, ça n'est pas pour ça que je vais m'endormir sur commande.
Jamais je ne fume un joint le soir avant de dormir (sinon je ne dors pas), et dans mes pires états de manque/anxiété, même un somnifère ne me fait rien, mon esprit rumine sans cesse et si je suis en état de veille dans mon lit, je ne dors pas pour autant et donc le lendemain et le surlendemain c'est de pire en pire si je ne me repose pas vraiment. Et plus le manque me gagne, plus je perds en énergie et en volonté de ne pas reconsommer.
Dans ces cas là je compense même si c'est débile, mais si m'éclater la tête à l'alcool ou aux joints me permet de ne pas proder, dans un sens c'est un mal pour un bien si au final j'arrive à dormir/me reposer, et à ne pas reconsommer impulsivement quand je craque.