Alihaine
Matrice Périnatale
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- 23/6/13
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Après plusieurs essais avec des feuilles sèches sans grand résultat, je me suis mis à la 20x. Bon faut dire, c’est autre chose.
S&S : dans un appart, avec un pote, pleine aprem, un peu bu mais pas trop, peut-être quelques joints préalables.
Quantité : dure à évaluer dans la mesure où je suis parti à la première latte (bien amère) et que je suis loin d’avoir consommé la douille en entier.
Immédiate bouffée de chaleur, plutôt agréable, mais un peu violente quand même. Je me sens propulsé au fond du canap. Apparition d’un visu noir blanc, un peu fractal, mais avec des petits bonhommes à l’intérieur. J’ai environ 30 secondes pour observer ça, et là, bam, gros kick, j’ai l’impression que le monde se compresse et perd sa troisième dimension. Du coup, je me retrouve complètement inséré dans la vision, qui - la pute - se met à tourner. Donc, je suis compressé, écrasé en 2D, pris dans mes petits bonhommes noirs et blancs et ça tourne. J’ai une seconde de dissociation dans laquelle une partie de ma conscience me dit : « oui, donc tourne de droite à gauche avec les petits bonhommes, fonds toi dans la masse » et une autre, plus lucide, qui insinue, tel quel : « autant voir l’autre monde, puisque tu connais déjà le premier ».
Bon. Je m’en sors un peu, je suis de moins en moins oppressé. Les bonhommes restent mais ils viennent de se colorer. Alors qu’auparavant tout était sur le même plan, une certaine profondeur apparaît et se constituent des tunnels de petits personnages, qui ressemblent à peu près à des Legos, ou à ceux de Keith Haring. A ce moment-là, éclair, je ‘réalise’ que je suis enfermé dans Le meilleur des mondes, livre que j’ai lu il y longtemps, et que chaque couleur d’individu est en fait le signe d’appartenance à sa caste α, β, γ, δ, etc. Quant à moi, je suis plus ou moins un observateur externe. Je ‘décide’ de suivre la catégorie de bonhommes noirs et blancs, qui se déplie dans un long tunnel, que je ne peux pas ne pas emprunter. A ce moment des hallus, je suis très très convaincu de ce que je vois et n’est à peu près aucun contact avec la réalité. Disons, l’autre réalité. Bon, donc je continue dans le tunnel, et là, paf, ma sœur, que je ne vois pas mais qui me parle. Elle est à peu près la dernière personne que je veux voir intervenir à ce moment-là. Mais clairement, elle est là. Qu’est-ce qu’elle fout, bordel ? Son message est clair : « reviens ». La voix de la raison. Fais chier. J’en ai d’abord aucune envie. Puis assez rapidement le trip s’estompe. Les yeux fermés je garde de sérieuses visions, mais moins impressionnant qu’au début, et les yeux ouverts, je reviens assez vite vers un état normal. Je n’ai strictement aucune idée du temps qui est passé.
On me dit environ 30 minutes, ça me paraît absurde (sans que je sache si c’est trop ou pas assez).
Mon pote m’informe que j’ai ri de manière assez extatique pendant environ 5 minutes, avant de devenir plus calme et de ne plus rien faire. C’est plutôt étrange dans la mesure où le début du trip était carrément oppressant. En fait, je lui ai même fait un peu peur et, du coup, il décide de s’abstenir de SD pour ce jour.
Reste une question : pourquoi encore et toujours ces histoires de tunnels ? On en a entendu 150, notamment dans les cas d’EMI et chez presque tous les guédros. Est-on forcé d’avoir des visions aussi stéréotypées ? Pourquoi ce symbolisme mou ? Mon inconscient est-il chiant ? Ou l’humain est-il limité et toujours ramené vers ces putains de tunnels, métaphores de la vie, etc. ?
S&S : dans un appart, avec un pote, pleine aprem, un peu bu mais pas trop, peut-être quelques joints préalables.
Quantité : dure à évaluer dans la mesure où je suis parti à la première latte (bien amère) et que je suis loin d’avoir consommé la douille en entier.
Immédiate bouffée de chaleur, plutôt agréable, mais un peu violente quand même. Je me sens propulsé au fond du canap. Apparition d’un visu noir blanc, un peu fractal, mais avec des petits bonhommes à l’intérieur. J’ai environ 30 secondes pour observer ça, et là, bam, gros kick, j’ai l’impression que le monde se compresse et perd sa troisième dimension. Du coup, je me retrouve complètement inséré dans la vision, qui - la pute - se met à tourner. Donc, je suis compressé, écrasé en 2D, pris dans mes petits bonhommes noirs et blancs et ça tourne. J’ai une seconde de dissociation dans laquelle une partie de ma conscience me dit : « oui, donc tourne de droite à gauche avec les petits bonhommes, fonds toi dans la masse » et une autre, plus lucide, qui insinue, tel quel : « autant voir l’autre monde, puisque tu connais déjà le premier ».
Bon. Je m’en sors un peu, je suis de moins en moins oppressé. Les bonhommes restent mais ils viennent de se colorer. Alors qu’auparavant tout était sur le même plan, une certaine profondeur apparaît et se constituent des tunnels de petits personnages, qui ressemblent à peu près à des Legos, ou à ceux de Keith Haring. A ce moment-là, éclair, je ‘réalise’ que je suis enfermé dans Le meilleur des mondes, livre que j’ai lu il y longtemps, et que chaque couleur d’individu est en fait le signe d’appartenance à sa caste α, β, γ, δ, etc. Quant à moi, je suis plus ou moins un observateur externe. Je ‘décide’ de suivre la catégorie de bonhommes noirs et blancs, qui se déplie dans un long tunnel, que je ne peux pas ne pas emprunter. A ce moment des hallus, je suis très très convaincu de ce que je vois et n’est à peu près aucun contact avec la réalité. Disons, l’autre réalité. Bon, donc je continue dans le tunnel, et là, paf, ma sœur, que je ne vois pas mais qui me parle. Elle est à peu près la dernière personne que je veux voir intervenir à ce moment-là. Mais clairement, elle est là. Qu’est-ce qu’elle fout, bordel ? Son message est clair : « reviens ». La voix de la raison. Fais chier. J’en ai d’abord aucune envie. Puis assez rapidement le trip s’estompe. Les yeux fermés je garde de sérieuses visions, mais moins impressionnant qu’au début, et les yeux ouverts, je reviens assez vite vers un état normal. Je n’ai strictement aucune idée du temps qui est passé.
On me dit environ 30 minutes, ça me paraît absurde (sans que je sache si c’est trop ou pas assez).
Mon pote m’informe que j’ai ri de manière assez extatique pendant environ 5 minutes, avant de devenir plus calme et de ne plus rien faire. C’est plutôt étrange dans la mesure où le début du trip était carrément oppressant. En fait, je lui ai même fait un peu peur et, du coup, il décide de s’abstenir de SD pour ce jour.
Reste une question : pourquoi encore et toujours ces histoires de tunnels ? On en a entendu 150, notamment dans les cas d’EMI et chez presque tous les guédros. Est-on forcé d’avoir des visions aussi stéréotypées ? Pourquoi ce symbolisme mou ? Mon inconscient est-il chiant ? Ou l’humain est-il limité et toujours ramené vers ces putains de tunnels, métaphores de la vie, etc. ?