Acacia
𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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La Salvia (je ne parlerais ici que de Salvia fumée) est un hallucinogène imprévisible, peut-être encore plus qu’avec les psychédéliques classiques ses effets difficile à décire et à cerner . Dans les grandes lignes, on peut dire que l’expérience est dissociative, rapide, intense, souvent dérengeante, effrayante ou dysphorique . On remarque quand même, en en discutant et avec la lecture de trip reports que certains effets semblent récurrants bien que la description par le language de l’expérience (comme pour un rêve) la dénature forcément .
Je propose, dans ce Topic de présenter 6 de ces « effets récurrants » qu’on apellera Archétypes, le tout basé principalement sur mon expérience mais aussi d’internet . Bon, ce que je dis est tout de même très subjectif et à prendre avec un grain de sel bien sur .
Le mouvement
Bien plus souvent qu’avec les psychédéliques comme le LSD par exemple, les hallucinations de la Salvia perturbent le sens du toucher . Pas mal de reports évoquent des sensations de brutalement s’envoler voire d’être mis en rotation par exemple . Personellement, cet effet se manifeste souvent par des sensations de fortes pressions dans une direction ou une autre, comme si une force invisible me décalait vers la droite, la gauche, ou me projetait vers l’arrière . Ces hallucinations du toucher peuvent également se manifester par la synesthésie, une sorte de sensation d’être touché physiquement par la musique ou un objet de notre champ de vision . Des impressions de se faire enrouler comme dans un tapis ou de se replier sur sois-même sont également souvent rapportées . J’ai l’impression que c’est souvent cet effet qui peut pousser les gens sous Salvia a faire des gestes et déplacements incohérants voire dagereux comme courrir droit devant ou se rouler par Terre . Il est important de ne pas fumer de Salvia dans un espace trop confiné sous peine de se blesser contre les murs ou casser des objets sous l’effet d’une force gravitationnelle invisible . Ces effets, qui marqent souvent le début du trip pourraient être vus comme une espèce de démonstration de puissance brute .
Les douleurs physiques
Toujours dans le thème des hallucinations du toucher mais en plus badant, les sensations salvièsques peuvent carrément être doumereuses, quand on ajoute la douleur, l’intensité et le flippe que ça peut être, on comprend l’adjectif « dysphorique » ! Des sensationsd’irritation, de brulures ou d’être piqué par des aiguilles sont souvent décrites, certains parlent même de sentir une coupure/ cassure comme si leur corps était coupé . On peut également se sentir pétrifié, immobiisé comme dans de la glace ou une coulé de ciment dans son propre corps . Personellement, si des goutes de sueur coulent sur mon corps alors que j’ai fumé fumé de la Salvia, j’aurait l’impression que la sueur est faite d’une acide très corosif qui creuse et brule ma peu . Cet effet se manifeste le plus souvent quand le trip me fait peur, comme une manifestation physique de l’inconfort psychologique .
La fermeture éclair
Celui-ci est souvent rapporté et semble se manifester de différentes façons . On peut carrément voir des espèces de fissures se « dé-zipper » au milieu de notre champ de vision, laissant entrevoir du vide ou un monde géométrique chelou . Les yeux fermés également, à plus pette dose il m’arrive de voir des fissures de dé-zipper . Dans des expériences de « Breakthrough », c’est à dire quand le monde réel se trouve intégralement remplacé par le monde de la Salvia, il n’est pas rare, lorsqu’on redescend d’avoir l’impression de ré-intégrer le monde réel en s’enouffrant dans ce genre de fermeture éclair qui se refermerat aussi tôt sur nous . J’ai par exemple déjà eu l’impression de ré-intégrer la réalité en sortant d’une fermeture éclair qui n’était autre que ma propre bouche . Ces archétypes ne sont pas nécéssairement séparés, ils se mélangent souvent dans un bordel sans nom . Il m’arrive aussi souvent d’avoir la sensation que mon champ de vision (et par extension la réalité toute entière que je perçois) constitue l’espace vide entre les deux côtés d’une fermeture éclair ouverte comme si, lorsque je tournais ma tête vers la gauche, ce n’était pas moi qui me déplaçais dans un monde en 3D mais le bord droit de la fermeture éclair qui se déportait vers la gauche .
La blague
Cet effet là n’a rien de visuel, ni d’hallucinogène d’ailleurs, il est purement cognitif mais subjectivement, je trouve que c’est l’effet le plus impressionant que m’aie provoqué la Salvia . Dans les grandes lignes, il n’est pas rare que la drogue semble se moquer de nous ou bien, qu’elle nous montre que la vie « de tous les jours » est une blague, une farce . On a souvent l’impression que la plante nous juge, se moque de notre réaction apeurée . Personellement, dans ces moments-là, j’entend souvent une voix de femme rire . A contrario, on peut avoir l’impression de transcender la rélité, comme si notre vie n’était qu’un rêve et qu’on s’en réveillait . Cela entraîne souvent une hilarité incontrollée chez moi qui cache une peur existentielle . Mon interprétation d ece ressenti « comique » serait que la dissociation qu’apporte le produit plonge notre esprit dans un décélage si radical avec le réel tel qu’on le connait que cette sensation de comique cosmique ou de fou rire se manifeste; on dit souvent que le rire est une sorte de mécanisme de défense face au malaise par exemple, le ressort comique d’une blague réside souvent dans le maisaise/ décéalage de son histoire . Cet effet peut être très perturbant je trouve .
Le livre du temps
Au moins aussi perturbant que le précédent, celui-ci me terrifie à chaque fois, je n’ai encore jamais réussi à ne pas paniquer face à cet effet lol . J’imagine que vous avez tous connus ces petits livres avec une image par page et qui, si on tourne rapidement les pages fait une animation, c’est d’ailleurs le principe des dessins animés si je ne dis pas de connerie . Et bien là, on vit à peu près la même chose, commesi chaque instant, chaque seconde était « une page » et que l’écoulement du temps était le fait de tourner une page du livre . Imaginons que je sois en train de me lever, je commence à me lever, une « page » de réalité disparait alors pour laisser place à une autre « page » dans laquelle je serais un peu plus levé . Ce qui me fascine le plus avec cet effet c’est qu’une fois une « page » de temps disparait pour laisser place à une nouvelle, eh bien elle a disparue, on le retrouvera plus jamais . D’autant que j’ai à chaque fois qu’une « page » je tourne l’impression que le moi de la page précédente disparait dans les limbes du néant et que je suis un nouveau moi dans une nouvelle page de réalité … Franchement ça fait flipper mais ça fait aussi philosopher .
La transorfmation
Un cassique qui est très souvent évoqué avec la Salvia : l’impression de se tranformer en un objet inanimé . Dans le contenu, ça semble assez aléatoire, j’ai déjà entendu parler de roue, de pont, de maison et j’en passe, pour ma part j’ai déjà été une fenêtre et diverses parties d’un corps humain . Encore une fois, l’interprétation et la réaction à cet effet varie d’usager à usager, pas mal décrivent un grand inconfort, une sensation d’être comme piégé, enfermé dans une entité matérielle qui ne nous correspond pas; et puis en plus, être humain c’est cool, on peut se déplacer, parler … quand on est un pont bah… à par être, on se fait pas grand chose de passionant de sa vie quoi, d’où une peur assez récurrente au sein des trips, de ne jamais recouvrer sa forme humaine initiale . Pour ma part, quand je vis ce genre de « transformation », c’est comme si je n’étais plus moi, être une fenêtre me semble tout à fait normal comme si j’avais toujours été une fenêtre et que je serais toujours une fenêtre, comme si c’était dans l’ordre des choses .
Forcément, ces archétypes nous interrogent sur le rôle du conditionnement social, de la mémoire et des images inconscientes qui ressortent lors de la cnsommation d’hallucinogènes, les Mexicains qui l’utilisaient comme plante divinatoire ne voyaint sans doute pas de fermetures éclairs… je me demande d’ailleurs quelle genre de prédiction un trip sous Salvia peut amener à faire haha, je serais très curieux de lire le trip report d’un.e Chamane .
Faites de bons voyages
Je propose, dans ce Topic de présenter 6 de ces « effets récurrants » qu’on apellera Archétypes, le tout basé principalement sur mon expérience mais aussi d’internet . Bon, ce que je dis est tout de même très subjectif et à prendre avec un grain de sel bien sur .
Le mouvement
Bien plus souvent qu’avec les psychédéliques comme le LSD par exemple, les hallucinations de la Salvia perturbent le sens du toucher . Pas mal de reports évoquent des sensations de brutalement s’envoler voire d’être mis en rotation par exemple . Personellement, cet effet se manifeste souvent par des sensations de fortes pressions dans une direction ou une autre, comme si une force invisible me décalait vers la droite, la gauche, ou me projetait vers l’arrière . Ces hallucinations du toucher peuvent également se manifester par la synesthésie, une sorte de sensation d’être touché physiquement par la musique ou un objet de notre champ de vision . Des impressions de se faire enrouler comme dans un tapis ou de se replier sur sois-même sont également souvent rapportées . J’ai l’impression que c’est souvent cet effet qui peut pousser les gens sous Salvia a faire des gestes et déplacements incohérants voire dagereux comme courrir droit devant ou se rouler par Terre . Il est important de ne pas fumer de Salvia dans un espace trop confiné sous peine de se blesser contre les murs ou casser des objets sous l’effet d’une force gravitationnelle invisible . Ces effets, qui marqent souvent le début du trip pourraient être vus comme une espèce de démonstration de puissance brute .
Les douleurs physiques
Toujours dans le thème des hallucinations du toucher mais en plus badant, les sensations salvièsques peuvent carrément être doumereuses, quand on ajoute la douleur, l’intensité et le flippe que ça peut être, on comprend l’adjectif « dysphorique » ! Des sensationsd’irritation, de brulures ou d’être piqué par des aiguilles sont souvent décrites, certains parlent même de sentir une coupure/ cassure comme si leur corps était coupé . On peut également se sentir pétrifié, immobiisé comme dans de la glace ou une coulé de ciment dans son propre corps . Personellement, si des goutes de sueur coulent sur mon corps alors que j’ai fumé fumé de la Salvia, j’aurait l’impression que la sueur est faite d’une acide très corosif qui creuse et brule ma peu . Cet effet se manifeste le plus souvent quand le trip me fait peur, comme une manifestation physique de l’inconfort psychologique .
La fermeture éclair
Celui-ci est souvent rapporté et semble se manifester de différentes façons . On peut carrément voir des espèces de fissures se « dé-zipper » au milieu de notre champ de vision, laissant entrevoir du vide ou un monde géométrique chelou . Les yeux fermés également, à plus pette dose il m’arrive de voir des fissures de dé-zipper . Dans des expériences de « Breakthrough », c’est à dire quand le monde réel se trouve intégralement remplacé par le monde de la Salvia, il n’est pas rare, lorsqu’on redescend d’avoir l’impression de ré-intégrer le monde réel en s’enouffrant dans ce genre de fermeture éclair qui se refermerat aussi tôt sur nous . J’ai par exemple déjà eu l’impression de ré-intégrer la réalité en sortant d’une fermeture éclair qui n’était autre que ma propre bouche . Ces archétypes ne sont pas nécéssairement séparés, ils se mélangent souvent dans un bordel sans nom . Il m’arrive aussi souvent d’avoir la sensation que mon champ de vision (et par extension la réalité toute entière que je perçois) constitue l’espace vide entre les deux côtés d’une fermeture éclair ouverte comme si, lorsque je tournais ma tête vers la gauche, ce n’était pas moi qui me déplaçais dans un monde en 3D mais le bord droit de la fermeture éclair qui se déportait vers la gauche .
La blague
Cet effet là n’a rien de visuel, ni d’hallucinogène d’ailleurs, il est purement cognitif mais subjectivement, je trouve que c’est l’effet le plus impressionant que m’aie provoqué la Salvia . Dans les grandes lignes, il n’est pas rare que la drogue semble se moquer de nous ou bien, qu’elle nous montre que la vie « de tous les jours » est une blague, une farce . On a souvent l’impression que la plante nous juge, se moque de notre réaction apeurée . Personellement, dans ces moments-là, j’entend souvent une voix de femme rire . A contrario, on peut avoir l’impression de transcender la rélité, comme si notre vie n’était qu’un rêve et qu’on s’en réveillait . Cela entraîne souvent une hilarité incontrollée chez moi qui cache une peur existentielle . Mon interprétation d ece ressenti « comique » serait que la dissociation qu’apporte le produit plonge notre esprit dans un décélage si radical avec le réel tel qu’on le connait que cette sensation de comique cosmique ou de fou rire se manifeste; on dit souvent que le rire est une sorte de mécanisme de défense face au malaise par exemple, le ressort comique d’une blague réside souvent dans le maisaise/ décéalage de son histoire . Cet effet peut être très perturbant je trouve .
Le livre du temps
Au moins aussi perturbant que le précédent, celui-ci me terrifie à chaque fois, je n’ai encore jamais réussi à ne pas paniquer face à cet effet lol . J’imagine que vous avez tous connus ces petits livres avec une image par page et qui, si on tourne rapidement les pages fait une animation, c’est d’ailleurs le principe des dessins animés si je ne dis pas de connerie . Et bien là, on vit à peu près la même chose, commesi chaque instant, chaque seconde était « une page » et que l’écoulement du temps était le fait de tourner une page du livre . Imaginons que je sois en train de me lever, je commence à me lever, une « page » de réalité disparait alors pour laisser place à une autre « page » dans laquelle je serais un peu plus levé . Ce qui me fascine le plus avec cet effet c’est qu’une fois une « page » de temps disparait pour laisser place à une nouvelle, eh bien elle a disparue, on le retrouvera plus jamais . D’autant que j’ai à chaque fois qu’une « page » je tourne l’impression que le moi de la page précédente disparait dans les limbes du néant et que je suis un nouveau moi dans une nouvelle page de réalité … Franchement ça fait flipper mais ça fait aussi philosopher .
La transorfmation
Un cassique qui est très souvent évoqué avec la Salvia : l’impression de se tranformer en un objet inanimé . Dans le contenu, ça semble assez aléatoire, j’ai déjà entendu parler de roue, de pont, de maison et j’en passe, pour ma part j’ai déjà été une fenêtre et diverses parties d’un corps humain . Encore une fois, l’interprétation et la réaction à cet effet varie d’usager à usager, pas mal décrivent un grand inconfort, une sensation d’être comme piégé, enfermé dans une entité matérielle qui ne nous correspond pas; et puis en plus, être humain c’est cool, on peut se déplacer, parler … quand on est un pont bah… à par être, on se fait pas grand chose de passionant de sa vie quoi, d’où une peur assez récurrente au sein des trips, de ne jamais recouvrer sa forme humaine initiale . Pour ma part, quand je vis ce genre de « transformation », c’est comme si je n’étais plus moi, être une fenêtre me semble tout à fait normal comme si j’avais toujours été une fenêtre et que je serais toujours une fenêtre, comme si c’était dans l’ordre des choses .
Forcément, ces archétypes nous interrogent sur le rôle du conditionnement social, de la mémoire et des images inconscientes qui ressortent lors de la cnsommation d’hallucinogènes, les Mexicains qui l’utilisaient comme plante divinatoire ne voyaint sans doute pas de fermetures éclairs… je me demande d’ailleurs quelle genre de prédiction un trip sous Salvia peut amener à faire haha, je serais très curieux de lire le trip report d’un.e Chamane .
Faites de bons voyages