S
Styloplume
Guest
Salut les p'tits poussins,
Cette semaine je pars dans la ville pas loin d'ici pour deux-trois affaires. J'ai mon meilleur pote de lycée qui est étudiant là-bas, en médecine (lui il est super-clean de chez clean). Aujourd'hui on chatte, et d'une certaine façon on se retrouve à parler de drogue, et donc lui il me parle des infections transmissibles entre drogués. Moi-même j'ai été dans des situations à risques (parmi des junkies), mais je me suis toujours appliqué à une RDR bien apprise (pas de seringue, entre autre).
A un moment je lui dit, ah, oui, et un soir j'ai pris de l'amphétamine (la seule fois de ma vie), en plusieurs prises (paras...), dont une en sniffant avec la paille en papier qui était là. (dans un squat)
Hors, en RDR, on dit que les hépatites peuvent se transmettre par une paille, pour du sang ou des trucs qui peuvent se trouver dessus et se transmettre dans des lésions du nez.
Là-dessus il me parle des différentes hépatites, du temps d'incubation et tout, et me dit que vu le temps où ça remonte (4 mois maintenant), il n'y a aucune raison pour que je ne sois pas contagieux, le seul moyen de savoir c'est de faire une sérologie, un test quoi.
Très bien, très bien...
"En fait, ça me rassurerait que tu fasses le test avant de venir chez moi"
Mmmh. Je dois venir chez lui après-demain.
Heu, t'es sûr?
"Bah, écoute, tu saigne souvent du nez, il suffit que t'en laisse traîner quelque part, que tu me serres la main après en avoir touché, que j'ai une petite blessure, PAF".
J'ai rapidement commencé à me prendre la tête là-dessus. Là j'ai vraiment plus envie d'aller chez lui, d'ailleurs lui ça le branche pas, y'a sa copine qui vient le week-end juste après, du sang contaminé sur son lavabo c'est moyen.
Vous avez compris mon problème c'est moins le risque biologique lui-même (demain c'est décidé, je vais à l'hosto et je demande à faire une sérologie, comme ça je serai fixé) que le problème émotionnel suivant: je me sens traité comme un pestiféré pour un doute relatif à ma conduite sensible, et je me sens vraiment pas respecté. (C'est le pote qui aimait bien me faire miroiter le spectre de diverses MST dès qu'on parlait de ma vie sexuelle plus colorée que la sienne, alors que bon j'ai toujours enfilé mon capuchon).
Il m'a dit ensuite, "ah, bon excuse si je suis violent dans mes propos, oui, je t'accepterai comme tu es même si tu étais contagieux, pour quelques règles d'hygiène..."
Reste que pour moi là c'est pas la peine, je me sens triste, peut-être en colère, d'être considéré comme un gars dangereux potentiel, pour avoir eu UNE conduite à risque. Clairement, je lui en veux, même si mes tests se révèlent négatifs au bout du compte.
Plom plom plom, qu'en pensez-vous?
Cette semaine je pars dans la ville pas loin d'ici pour deux-trois affaires. J'ai mon meilleur pote de lycée qui est étudiant là-bas, en médecine (lui il est super-clean de chez clean). Aujourd'hui on chatte, et d'une certaine façon on se retrouve à parler de drogue, et donc lui il me parle des infections transmissibles entre drogués. Moi-même j'ai été dans des situations à risques (parmi des junkies), mais je me suis toujours appliqué à une RDR bien apprise (pas de seringue, entre autre).
A un moment je lui dit, ah, oui, et un soir j'ai pris de l'amphétamine (la seule fois de ma vie), en plusieurs prises (paras...), dont une en sniffant avec la paille en papier qui était là. (dans un squat)
Hors, en RDR, on dit que les hépatites peuvent se transmettre par une paille, pour du sang ou des trucs qui peuvent se trouver dessus et se transmettre dans des lésions du nez.
Là-dessus il me parle des différentes hépatites, du temps d'incubation et tout, et me dit que vu le temps où ça remonte (4 mois maintenant), il n'y a aucune raison pour que je ne sois pas contagieux, le seul moyen de savoir c'est de faire une sérologie, un test quoi.
Très bien, très bien...
"En fait, ça me rassurerait que tu fasses le test avant de venir chez moi"
Mmmh. Je dois venir chez lui après-demain.
Heu, t'es sûr?
"Bah, écoute, tu saigne souvent du nez, il suffit que t'en laisse traîner quelque part, que tu me serres la main après en avoir touché, que j'ai une petite blessure, PAF".
J'ai rapidement commencé à me prendre la tête là-dessus. Là j'ai vraiment plus envie d'aller chez lui, d'ailleurs lui ça le branche pas, y'a sa copine qui vient le week-end juste après, du sang contaminé sur son lavabo c'est moyen.
Vous avez compris mon problème c'est moins le risque biologique lui-même (demain c'est décidé, je vais à l'hosto et je demande à faire une sérologie, comme ça je serai fixé) que le problème émotionnel suivant: je me sens traité comme un pestiféré pour un doute relatif à ma conduite sensible, et je me sens vraiment pas respecté. (C'est le pote qui aimait bien me faire miroiter le spectre de diverses MST dès qu'on parlait de ma vie sexuelle plus colorée que la sienne, alors que bon j'ai toujours enfilé mon capuchon).
Il m'a dit ensuite, "ah, bon excuse si je suis violent dans mes propos, oui, je t'accepterai comme tu es même si tu étais contagieux, pour quelques règles d'hygiène..."
Reste que pour moi là c'est pas la peine, je me sens triste, peut-être en colère, d'être considéré comme un gars dangereux potentiel, pour avoir eu UNE conduite à risque. Clairement, je lui en veux, même si mes tests se révèlent négatifs au bout du compte.
Plom plom plom, qu'en pensez-vous?