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Récemment un post m'a fait beaucoup réfléchir, plus précisément le passage en rouge :
Comment se débrouiller pour prévenir de la façon la plus efficace ? Quand on conseille à l'instant t on ne peut pas présager de l'humeur de celui ou celle qui reçoit le conseil...
Pensez vous qu'il existe une sorte de barrière morale, illusoire ou non, qui influence votre façon de répondre à ce genre de post ?
Personnellement avant j'étais particulièrement touché par les utilisateurs demandant des conseils sur des sujets qui m'atteignent comme l'alcool ou les opiacés mais je répondais du tac au tac avec un ton très peu diplomate et tentant d'être objectif, jugeant que la réalité des risques était plus importante que la psychologie de celui qui postait. C'est à mon avis une erreur mais pour le coup je n'ai pas de solution toute faite. Qui plus est ma barrière morale était bien plus haute et sévère étant moi même parfois dans le même cas que les utilisateurs en question, donc paradoxalement j'essayais d'être plus distant car je savais que j'étais plus engagé émotionnellement. Pourtant c'est en totale contradiction avec mon idée d'une morale conséquentialiste.
Etant conséquentialiste, je pense que la moralité de nos actions doit être indexé sur les conséquences qu'elles engendrent. Donc juger quelqu'un de manière universelle avec des lois morale pré-faites, n'est ce pas ce qui provoque ce genre d'erreur ? Croire qu'il n'existe qu'un type de prévention inamovible...
Comment trouver le bon équilibre entre une passion pour le psychonautisme et la censure apologique ? Vous sentez vous parfois coupable, à tord ou à raison d'avoir influencé des gens de votre entourage à consommer ?
Eau Precieuse a dit:Je suis donc, amoureux des stimulants, une fois, j'avais une très très légère tolérance, presque inexistante, et j'ai doublé la dose que je prenais de base par peur de perdre trop d'effet et d'avoir gaspillé un trip. J'ai donc eux 2x plus d'effets, c'était tellement intense, je n'ai pas bad trip, au contraire, j'ai été 2x plus heureux que j'avais jamais été.. C'était tellement intense, à mes yeux j'étais sur la bonne voix pour soigner ma dépression, il me suffisait de trip 24/24 pour plus avoir aucun problème, sauf que.. Cette fois-ci j'ai eu une vraie tolérance, donc j'ai du doubler les doses, j'ai fait plusieurs TR ou j'annonçais mes dosages, et c'est là que j'ai reçu des lourde remarque pour me dire que mes dosages étaient beaucoup trop gros. ça m'a fait réfléchir mais pas plus que ça, parce que la façon dont on me l'a annoncé ma fait ressentir de la méchanceté et non de la prévention, donc j'ai continué les très gros dosages, jusqu'à quand j'ai perdue une amie qui à fait une overdose sous cocaine.
Comment se débrouiller pour prévenir de la façon la plus efficace ? Quand on conseille à l'instant t on ne peut pas présager de l'humeur de celui ou celle qui reçoit le conseil...
Pensez vous qu'il existe une sorte de barrière morale, illusoire ou non, qui influence votre façon de répondre à ce genre de post ?
Personnellement avant j'étais particulièrement touché par les utilisateurs demandant des conseils sur des sujets qui m'atteignent comme l'alcool ou les opiacés mais je répondais du tac au tac avec un ton très peu diplomate et tentant d'être objectif, jugeant que la réalité des risques était plus importante que la psychologie de celui qui postait. C'est à mon avis une erreur mais pour le coup je n'ai pas de solution toute faite. Qui plus est ma barrière morale était bien plus haute et sévère étant moi même parfois dans le même cas que les utilisateurs en question, donc paradoxalement j'essayais d'être plus distant car je savais que j'étais plus engagé émotionnellement. Pourtant c'est en totale contradiction avec mon idée d'une morale conséquentialiste.
Etant conséquentialiste, je pense que la moralité de nos actions doit être indexé sur les conséquences qu'elles engendrent. Donc juger quelqu'un de manière universelle avec des lois morale pré-faites, n'est ce pas ce qui provoque ce genre d'erreur ? Croire qu'il n'existe qu'un type de prévention inamovible...
Comment trouver le bon équilibre entre une passion pour le psychonautisme et la censure apologique ? Vous sentez vous parfois coupable, à tord ou à raison d'avoir influencé des gens de votre entourage à consommer ?