way_of_rdr
Matrice Périnatale
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Je n'ai pas l'âme d'un écrivain, mais je vais faire mon mieux.
De novembre 2010 à janvier 2012, j'ai fumé quotidiennement, vert essentiellement,teush quand il y avait que ça.
A cette époque, rien ne comptait pour moi à part la verte, j'étais complètement déglingué. Il apparaîtrait même que mes potes ne me reconnaissaient plus (j'aurais dis que "j'arrêtais l'alcool").
J'allais en soirée, et tous les soirs je me gardais un petit qqlch pour me faire un petit pers après, j'avais construit une sorte de rituel d'ailleurs, axé sur la musique (une perch' musicale, c'est très agréable quand même).
Ce que je choppais le lundi, cela devait me tenir la semaine, (c'était énorme, enfin à mes yeux, 6gr minimum alors que j'ai cours).
Je ne raconte pas comme je devais calculer lorsque je devais partir en week end ou vacances (la conso nécessaire...), sans parler des petits voyages à amsterdam et l'envie d'avoir ses petits pieds [...].
J'étais obstiné par le produit, pour m'en procurer, et essayer d'en connaître les moindres secrets... comme beaucoup d'autre.
Mon énorme dépendance me posait problème ; je voyais que je me retirais petit à petit de la vie réelle.
Je ne veux pas partager quel évenement a fait que j'ai souhaité arrêté (c'est plus un electrochoc je dirais d'ailleurs), ou je me suis vraiment forcé à arrêter en décembre, mais j'ai procédé de la manière suivante : c'était 7 pers par semaine, c'est devenu 4, puis 2, puis uniquement avec des amis, et puis même maintenant, je refuse.
Il est vrai qu'une nouvelle forme s'est développé : lorsque je fume, je remarque une sorte de "6ème sens de la réflexion", ou je me pose des questions axé sur la stimulation du système de récompense, et je me suis vu penser de sale choses sur les gens sous joint, et le regretter par la suite. "Pourquoi ai-je pensé ça ?"
J'en ai conclu qu'une petite paranoïa existe maintenant, enfin avec les joints.
Je suis aussi largement dégouté de la stimulation de la dopamine, ou l'ont voir des gens devenir des ogres en descente de joint, bref.
Il arrivait souvent que mes week end commençent le mercredi/jeudi soir, pour sortir tous ces jours, et rentré tous les soirs avec qqlch dans la tête, toujours au moins de l'alcool.
Je ne parle même pas des vacances qui constituaient, été 2011 comme été 2012 comme 90jours (juin/juillet/aout) de cuite ou trucs dans le crâne. (J'ai d'ailleurs connu 12j d'impuissance total).
Bref.
Du côté des trucs moyen fort, cette année j'ai compté 15 prises de mdma.
Je confirme ce que l'on sait déjà, l'abus de ce produit est mauvais, une tolérance de fou se créé rapidement au fur et à mesure des prises (j'avais vu que A.Shulgin conseillait d'en prendre 120mg @ 5 prises / an).
qql faits marquant sous prise :
1) petite crise de paranoïa/trouille en descente, j'avais perdu une amie à un festival et je ne l'ai retrouvé qu'une heure après et je l'aurais assez mal parlé sur le coup, perte de mon calme habituel.
2) du fait de l'accentuation de ma paranoïa sous joint + de l'émotionnel de la mdma, j'étais très angoissé une fois étant persuadé qu'un de mes amis me mentait (j'en étais triste, mais c'est plus un manque de confiance envers lui).
3) un petit délire aussi, du à un mélange speed-kéta-md ou je ne me sentais pas spécialement à l'aise sur ce que je disais, et l'ordre des produits n'allant pas du tout (la kéta te casse assez).
J'ai testé d'autres substances qui ne mérite pas non plus de report, psychonaut étant assez documenté dessus (salvia 40x, lsa, champi, keta, speed, c, lsd...)
La seule drogue m'ayant posé de réel problème reste la kétamine, ou à la fin de mon meuj, j'ai du pensé quotidiennement à la substance pendant un bon mois. (On ne parle peut être pas assez de la dépendance que peut créer cette drogue ?, de l'autre côté je n'ai pas beaucoup apprécié la c, ou je me suis surtout senti influençable).
Pas hyper en confiance avec 4g de psilo cubensis non plus, mais un trip bien marrant dans l'ensemble.
Pas spécialement attiré par les tripes que j'ai eu sous salvia 40x, c, speed, lsa, lsd ...
Je ressens des sortes de flashback de la manière suivante de temps en temps :
1) serrage de dent à bal quand je stress (métro par ex, du à la md), ça m'arrive encore
2) ralentissement du coeur quand je suis très calme (ou déreglement tachycardique, je sais pas) du à la kéta ?
Aujourd'hui :
Revenons à notre bonne verte.
- Elle n'est donc plus agréable pour moi (d'un point de vue réflexion, c'est plus qu'insupportable, ça ne me pose pas du tout du coup).
- Celle-ci m'a completement détérioré mon rythme de sommeil, je peux considérer en 2012, que je ne trouve JAMAIS le sommeil avant 3-4h tous les jours, alors que des fois je dois me lever à 7h (comme aujourd'hui).
- J'ai décroché de mon niveau de little-junkisme. En réalité je me suis brouillé avec mes potes qui étaient dans le même "délire" (j'appelle plus ça une souffrance). A ce moment la, je me suis souvenu, qu'en 2011, lorsque j'avais voulu faire un certificat médicale chez un docteur, j'avais parlé vite fait à un médecin de mes problèmes de dépendances liés à la verte ou aux drogues. Celui-ci m'avait expliqué, que la seule vraie manière consistait à se séparer de certaines relations. Et c'est vrai que petit à petit je me reconstruit un petit quotidien, sans ces potes.
- Je ne dis pas que je ne vais jamais reprendre de drogue, je souhaitais juste plus espacer ça, ne pas avoir tous les jours la gueule de bois, ou une fatigue du à la veille. Et il est vrai qu'aujourd'hui, je n'ai pas grand monde avec qui me mettre un trip. Et c'est bien comme ça, j'ai cette volonté de me calmer, de me reconcentrer sur mes études, mes centres d'intérêts (musicaux, informatique, sport ... )
Je commence à aller mieux, malgré une certaine solitude.
Je cherche quand même une drogue de "reflexion"/spiritualité. J'ai pensé à essayer d'ingurgité de la salvia (apparement les réflexions sont intéressantes si l'on prend 3g (j'ai lu ça sur sageswisdom.org je crois), mais difficile de se procurer 3g lorsqu'on a pas la plante (l'extrait, c'est cher ^^)
Mais à long terme, je cherche le calme.
Z.
De novembre 2010 à janvier 2012, j'ai fumé quotidiennement, vert essentiellement,teush quand il y avait que ça.
A cette époque, rien ne comptait pour moi à part la verte, j'étais complètement déglingué. Il apparaîtrait même que mes potes ne me reconnaissaient plus (j'aurais dis que "j'arrêtais l'alcool").
J'allais en soirée, et tous les soirs je me gardais un petit qqlch pour me faire un petit pers après, j'avais construit une sorte de rituel d'ailleurs, axé sur la musique (une perch' musicale, c'est très agréable quand même).
Ce que je choppais le lundi, cela devait me tenir la semaine, (c'était énorme, enfin à mes yeux, 6gr minimum alors que j'ai cours).
Je ne raconte pas comme je devais calculer lorsque je devais partir en week end ou vacances (la conso nécessaire...), sans parler des petits voyages à amsterdam et l'envie d'avoir ses petits pieds [...].
J'étais obstiné par le produit, pour m'en procurer, et essayer d'en connaître les moindres secrets... comme beaucoup d'autre.
Mon énorme dépendance me posait problème ; je voyais que je me retirais petit à petit de la vie réelle.
Je ne veux pas partager quel évenement a fait que j'ai souhaité arrêté (c'est plus un electrochoc je dirais d'ailleurs), ou je me suis vraiment forcé à arrêter en décembre, mais j'ai procédé de la manière suivante : c'était 7 pers par semaine, c'est devenu 4, puis 2, puis uniquement avec des amis, et puis même maintenant, je refuse.
Il est vrai qu'une nouvelle forme s'est développé : lorsque je fume, je remarque une sorte de "6ème sens de la réflexion", ou je me pose des questions axé sur la stimulation du système de récompense, et je me suis vu penser de sale choses sur les gens sous joint, et le regretter par la suite. "Pourquoi ai-je pensé ça ?"
J'en ai conclu qu'une petite paranoïa existe maintenant, enfin avec les joints.
Je suis aussi largement dégouté de la stimulation de la dopamine, ou l'ont voir des gens devenir des ogres en descente de joint, bref.
Il arrivait souvent que mes week end commençent le mercredi/jeudi soir, pour sortir tous ces jours, et rentré tous les soirs avec qqlch dans la tête, toujours au moins de l'alcool.
Je ne parle même pas des vacances qui constituaient, été 2011 comme été 2012 comme 90jours (juin/juillet/aout) de cuite ou trucs dans le crâne. (J'ai d'ailleurs connu 12j d'impuissance total).
Bref.
Du côté des trucs moyen fort, cette année j'ai compté 15 prises de mdma.
Je confirme ce que l'on sait déjà, l'abus de ce produit est mauvais, une tolérance de fou se créé rapidement au fur et à mesure des prises (j'avais vu que A.Shulgin conseillait d'en prendre 120mg @ 5 prises / an).
qql faits marquant sous prise :
1) petite crise de paranoïa/trouille en descente, j'avais perdu une amie à un festival et je ne l'ai retrouvé qu'une heure après et je l'aurais assez mal parlé sur le coup, perte de mon calme habituel.
2) du fait de l'accentuation de ma paranoïa sous joint + de l'émotionnel de la mdma, j'étais très angoissé une fois étant persuadé qu'un de mes amis me mentait (j'en étais triste, mais c'est plus un manque de confiance envers lui).
3) un petit délire aussi, du à un mélange speed-kéta-md ou je ne me sentais pas spécialement à l'aise sur ce que je disais, et l'ordre des produits n'allant pas du tout (la kéta te casse assez).
J'ai testé d'autres substances qui ne mérite pas non plus de report, psychonaut étant assez documenté dessus (salvia 40x, lsa, champi, keta, speed, c, lsd...)
La seule drogue m'ayant posé de réel problème reste la kétamine, ou à la fin de mon meuj, j'ai du pensé quotidiennement à la substance pendant un bon mois. (On ne parle peut être pas assez de la dépendance que peut créer cette drogue ?, de l'autre côté je n'ai pas beaucoup apprécié la c, ou je me suis surtout senti influençable).
Pas hyper en confiance avec 4g de psilo cubensis non plus, mais un trip bien marrant dans l'ensemble.
Pas spécialement attiré par les tripes que j'ai eu sous salvia 40x, c, speed, lsa, lsd ...
Je ressens des sortes de flashback de la manière suivante de temps en temps :
1) serrage de dent à bal quand je stress (métro par ex, du à la md), ça m'arrive encore
2) ralentissement du coeur quand je suis très calme (ou déreglement tachycardique, je sais pas) du à la kéta ?
Aujourd'hui :
Revenons à notre bonne verte.
- Elle n'est donc plus agréable pour moi (d'un point de vue réflexion, c'est plus qu'insupportable, ça ne me pose pas du tout du coup).
- Celle-ci m'a completement détérioré mon rythme de sommeil, je peux considérer en 2012, que je ne trouve JAMAIS le sommeil avant 3-4h tous les jours, alors que des fois je dois me lever à 7h (comme aujourd'hui).
- J'ai décroché de mon niveau de little-junkisme. En réalité je me suis brouillé avec mes potes qui étaient dans le même "délire" (j'appelle plus ça une souffrance). A ce moment la, je me suis souvenu, qu'en 2011, lorsque j'avais voulu faire un certificat médicale chez un docteur, j'avais parlé vite fait à un médecin de mes problèmes de dépendances liés à la verte ou aux drogues. Celui-ci m'avait expliqué, que la seule vraie manière consistait à se séparer de certaines relations. Et c'est vrai que petit à petit je me reconstruit un petit quotidien, sans ces potes.
- Je ne dis pas que je ne vais jamais reprendre de drogue, je souhaitais juste plus espacer ça, ne pas avoir tous les jours la gueule de bois, ou une fatigue du à la veille. Et il est vrai qu'aujourd'hui, je n'ai pas grand monde avec qui me mettre un trip. Et c'est bien comme ça, j'ai cette volonté de me calmer, de me reconcentrer sur mes études, mes centres d'intérêts (musicaux, informatique, sport ... )
Je commence à aller mieux, malgré une certaine solitude.
Je cherche quand même une drogue de "reflexion"/spiritualité. J'ai pensé à essayer d'ingurgité de la salvia (apparement les réflexions sont intéressantes si l'on prend 3g (j'ai lu ça sur sageswisdom.org je crois), mais difficile de se procurer 3g lorsqu'on a pas la plante (l'extrait, c'est cher ^^)
Mais à long terme, je cherche le calme.
Z.