[L'auteur de ce post ne l'ayant jamais terminé, ni corrigé certaines informations relevées comme sujettes à caution dans la suite du topic, on vous conseille fortement de lire les commentaires avant de décider de suivre les conseils énoncés ci-dessous.]
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I) études sur les dommages liées à la MD
1) études mesurant les dommages par des tests psychotechniques
2) études mesurant les dommages par imagerie/marqueurs de neurotoxicité in vivo/in vitro
II) Diminuer la neurotoxicité
1) Stress oxydatif
Un des mécanisme reconnu de la genèse de dommage due à la consommation de MDMA est le stress oxydatif. Le principe hypothétique et simplifié serait qu'une ou plusieurs métabolite (hors MDA) de la MDMA engrange la création de free radicals (enzymes qui vont servir à détruire des molécules en exces près des synapses) a bords des neurones sérotoninergiques, qui finalement provoque leurs destruction.
Pas de panique ! Enfin si quand même un peu... Il est (toujours théoriquement) possible de se prévenir de cela. En effet, on peut acheter beaucoup d'antioxydant OTC (Over The Counter - trouvable librement en pharma sans ordonnances, souvent sous forme de complément alimentaire, d'un prix souvent allant de 15 à 35 euros) et les utiliser en pre loading (a prendre un certain temps avant la prise), en post loading (a prendre un certain temps apres la prise) ou en même temps que la prise. Voici une liste non exhaustive de ces suppléments : quand je peux, je trouverais une étude qui valide ce que je dis.
- Alpha Lipoique Acide (moins cher), Na-R-Alpha Lipoique Acide (plus efficace) : A prendre 2h avant la prise et pendant la prise. Certains répete la prise d'ALA/Na-R-ALA toute les heures pendant la prise. Il convient de prendre des doses allant de 100mg à 300mg, cela dit je pense qu'en prendre plus sera possible.
Une étude fait part d'une toxicité réduite de 100% si on ne compte pas les problemes d'hyperthermie :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10619665
Repeated administration of the metabolic antioxidant alpha-lipoic acid (100 mg/kg, i.p., b.i.d. for 2 consecutive days) 30 min prior to MDMA [...] fully prevented the serotonergic deficits and the changes in the glial response induced by MDMA
- Melatonine : A prendre 2h avant la prise (1mg), pendant la prise (2mg) (1 seule fois : il n'est probablement pas judicieux de répeter, je ne suis pas sur que la melatonine en exces soit safe car c'est une molécule utilisé de façon particuliere dans les cycles du sommeil, choses qu'on ne veux peut etre pas modifier), et apres la prise au crash et les 4 ou 5 jours suivant au coucher pour dormir plus facilement (1mg) : en effet, la melatonine est une hormone qui déclenche le sommeil et est secreté à partir de la sérotonine, qui sera largement réduite après la prise.
Une étude fait part brievement d'une neurotoxicité réduite de maniere significatrice :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3346242/
5-HT, dopamine, l-DOPA, DOPAC and MDMA metabolites α-MeDA, N-Me-α-MeDA and 5-(GSH)-α-MeDA, concentration- and time-dependently increased H2O2 production, which was significantly reduced by the antioxidants N-acetyl-l-cysteine (NAC), ascorbic acid and melatonin.
- extrait de pépins de raisins : A prendre 2h avant la prise et 1 heure pendant la prise. On peut en prendre de maniere répété pendant la prise. Dose : 100mg à 200mg par prises. Il n'existe pas d'étude portant sur les effets protecteurs spécialement pour la MDMA, seulement des article qui souligne son rôle anti oxydant :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26281311 . Il est donc plus sécurisant de prendre un des deux compléments précedant pour lesquels la protection est plus avéré.
- Acetyl-L-carnitine : A prendre 2h avant la prise et pendant la prise (voir une fois par heures pendant la prise) à 500mg par prises. Sa neuroprotection est avéré par certaines études portant sur les rats (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19015003)
The present work is the first to successfully demonstrate that pretreatment with ALC exerts effective neuroprotection against the MDMA-induced neurotoxicity at the mitochondrial level, reducing carbonyl formation, decreasing mtDNA deletion, improving the expression of the respiratory chain components and preventing the decrease of 5-HT levels in several regions of the rat brain
/!\ Note sur la vitamine C : une légende veut que l'administration de Vitamine C (antioxydant) réduise la neurotoxicité de la MDMA. Cependant, on trouve des étude qui affirme que cela fonctionne (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11170222) et d'autre que ça ne marche qu'a moitié (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16608072). De plus, il faut savoir que la Vitamine C est très soluble dans l'eau, ce qui fait qu'elle peut se retrouver rapidement ejecté du corps quelque soit la dose. Il convient donc de preferer les suppléments cité avant.
/!\ Note sur le cannabis : une autre pensé commune est que le cannabis offre une protection par ses vertue antioxydante, mais il semble que les études donne la réduction de l'hyperthermie comme effet protecteurs. (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20174577)
2) hyperthermie
Un autre danger connue de la MDMA pouvant être responsable de la neurotoxicité est l'hyperthermie. En effets, la MDMA augmente la température corporelle, et les conditions de consommations enclenche souvent une température élevé (activité physique - danse, temperature ambiante forte dans les salles de concerts/boites). Au dela de la neurotoxicité, un symptomes grave de l'hyperthermie est la mort. Il conviendra donc de s'en protéger !
- Boire régulièrement de l'eau fraiche. Attention, ne pas trop boire ! Il y a des cas de déces par surconsommation d'eau. Pour rappel, le corps nécessite d'un volume de 1,5 litres d'au par jours.
- Faire des pauses. Lorsque vous sentez que vous avez vraiment trop chaud, sortez prendre l'air dans un milieu insonorisé (ou moins). Cela aura le double avantage de vous protéger les orreilles (il est recommandé de faire des pauses toutes les 45 minutes).
- Cannabis. Ce n'est pas la meilleur solution, mais le canabis baisse un peu la température du corp. Il a été prouvé qu'il protège en partie de la neurotoxicité due à l'hyperthermie (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20174577)
Our results indicate that THC protects against MDMA neurotoxicity, and suggest that these neuroprotective actions are primarily mediated by the reduction of hyperthermia through the activation of CB(1) receptor, although CB(2) receptors may also contribute to attenuate neuroinflammation in this process.
3) excitotoxicité
L'excitotoxicité peut être basiquement résumé, comme son nom l'indique, comme une surexitation des neurones provoquant leur mort. Par des effets indirect, beaucoup de drogues augmente la transmission NMDA (glutamate, neurotransmetteur excitateur du cerveau). Le glutamate à son tour va provoquer une libération trop importante de calcium entre les neurones, ce qui va activer des enzymes qui vont dégrader les neurones.
- Magnesium : le magnésium est un antagoniste du glutamate : il réduit l'excitotoxicité. On peut le prendre à 200/400mg 2h avant la prise et toute les 2h pendant. Il confère l'avantage aussi de réduire certains effets genant de la MDMA (mouvements occulaires, claquements de dents). Pas ou peu pas d'étude cependant qui prouve réellement cela : par contre son mechanisme d'action sur les recepteurs NMDA (glutamate) est connu (
https://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/handle/2027.42/28723/0000544.pdf?sequence=1).
- Coq10 : Supplément antagoniste des recepteurs du glutamate. Réduit les risques excitotoxique. La dose va de 200 à 400mg avant la prise de MDMA et une autre prise pendant. De même que pour le magnésium, pas ou peu d'étude par rapport à la MDMA mais on sais qu'il protège de l'excitotoxicité par modulation du glutamate (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24458150).
4) autre
- antidepresseurs SSRI : les antidepresseurs SSRI, en particulier la fluoxetine, semble proteger contre les dommages due à la MDMA. Cependant, pour une protection maximale, il faudrai en prendre avant de prendre la MDMA : cela aurai pour effet de diminuer la majorité de ses effets. Certaines sources disent que prendre un SSRI au moment ou la descente commence confererais quand meme une protection.
https://bpspubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1038/sj.bjp.0704230. Il faut noter que cette combination peut être potentiellement dangeureuse, la protection offerte n'est qu'hypothétique et n'a été testé qu'avec la fluoxétine.
- Veillez à surveiller votre nutrition et votre sommeil : ce sont des facteurs qui peuvent aussi compter pour diminuer les effets nefastes. Un cerveau en forme convenable resistera probablement plus facilement si il fonctionne bien.
III) Diminuer l'impact de la descente
Le fameux tuesday blues... Ceux qui connaissent le haïssent. La decente de la MDMA est souvent difficile, surtout en cas de prise importante. On dit généralement que la descente débute au second jours apres la prise et s'améliore vers le 4ieme/5ieme. En effet, les taux de sérotonines sont les plus bas dans cette période. Pour limiter l'impact de la descente, on peut se servir d'agent serotoninergiques et d'autres dopaminergiques, qui permettrons de remonter le taux de serotonine et que l'experience soit moins douleureuse.
1) agent serotoninergiques OTC
- 5-htp : Le 5-htp est un précurseur de la sérotonine, il permettrale cerveau à regénérer les stock de sérotonines. Par contre, des sources mentionne qu'il passe la barriere émato encephalique (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9727088) et d'autre non, car il serait déja converti en sérotonine par les intestins avant de passer dans le cerveau, ou alors que la molécule est trop grosse en elle même pour passer la barriere emato encephalique. Pour ce dernier cas, manger du sucre avec la prise pourrait réduire le probleme : en effet, le 5htp s'acrocherais à l'albumine et passerai ainsi la BEE. Cela dit, il y a tout de meme plus de sources qui disent qu'il passe la BEE naturellement que l'inverse. Dose : 400 à 1000 mg par jours, chaques jours apres la prise pendant 15 jours, en diminuant la dose à partir du 10ieme. Eh oui, il faut une bonne dose, c'est quand meme de la MDMA. Sachez qu'a 1000mg, on n'est pas encore dans une prise excessive : il a été testé comme antidepresseur à plus de deux fois plus que cette dose (
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3415362/#__sec8title).
- l-tryptophan : Comme le 5htp, le l-tryptophan est un précurseur de la sérotonine (le tryptophane est transformé en 5-HTP qui est lui a son tour transformé en serotonine (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tryptophane_hydroxylase). Le problème résidant dans l'utilisation du L-tryptophan pour la MDMA c'est que celle ci inhibe l'enzyme (tryptophan hydroxylase) responsable de la conversion du l-tryptophan en 5-HTP. Le L-tryptophan devrait augmenter à minima la production de serotonine, il sera seulement bloquer lorsque le maximum de transformation possible avec l'enzyme sera effectué. Doses : 400 à 1000mg, chaques jours apres la prise pendant 15 jours, en diminuant la dose à partir du 10ieme.
2) agent dopaminergique OTC
- L-tyrosine : La l-thyrosine pourra permettre à votre cerveau d'augmenter la production de dopamine. De 100 à 500mg par jours le lendemain de la prise.
IV) Fréquences des consommations
Loss of magic - 3 mois pour la récupération des stock de sérotonine
V) Interactions
hippy flip/candy flip
syndrome seroto
http://www.mediafire.com/convkey/40c5/1oadabc448h558ezg.jpg
VI) Risques
Beaucoup de risques ont déjà été couvert dans les autres parties : nous allons ici les présenté de manière synthétique, de manière plus compréhensible pour les utilisateurs ne souhaitant pas se pencher sur les détails donnés par les études. De plus, nous allons décrire un risque particulier discuté sur certaines plateformes du web.
1) Risques psychiatriques, neurologiques et physiques
- à court termes : En plus de la simple possibilité d'un bad trip, certains evenements psychiatrique peuvent arriver à court terme, lors d'une utilisation particuliere ou à la premiere conso : comme pour les psychédelics 5ht2a, il existe un risque de HPPD (effets visuels restant longtemps après le comedown). Comme beaucoup de drogues il existe aussi un risque de dépersonnalisation (impression de se détacher de soi meme et de la réalité, la réalité semble lointaine et irréel, on pense perdre le sens de sa propre personnalité). Il existe aussi des risques de déclenchement de psychose.
Comme pour la plupart des stimulant, la MDMA prise en exces (ou chez les gens sujet à cela) peut provoquer une crise hypertensive possiblement grave. Comme la MDMA libére de la sérotonine de façon importante, le syndrome sérotoninergique n'est pas à négliger, surtout en combination avec d'autre drogues serotoninergiques.
- à long terme : les risques à long terme ont déja été discuté dans la partie 1. De maniere synthetique, le risque de dépression/anxiété chronique est important pour les consommateurs réguliers et occasionnel. Des trouble du sommeil pourrait être possible, ainsi que des difficultés pour trouver ses mots au niveau vocabulaire. La reconnaissance des caractérisitques faciale peut être aussi impacté. Comme la MDMA agonise les recepteurs 5ht2b, le risque de dommages cardiaques existe.
2) Bluelight classic : le LTC (long term comedown)
Il arrive que certains usager experimente des accidents psychiques suite à la consommation de MD. Le partage d'experience à propos de ce type d'evenements est très fréquent sur le forum bluelight : un thread lui est même consacré.
Il semblerais que certaines personne soit sensible à une déterioration de la santé mentale/physique qui prennent la forme du sorte de descente permanente suite à une consommation particulière (dans la grande majeur partie des cas). Les utilisateurs de bluelight ont choisis de nommer ce phénomene "Long Term Comedown" (descente à long terme).
Les symptômes les plus discutés sont :
- dépersonnalisation, derealisation (très fréquent)
- symptômes visuel proche du HPPD : sensibilité à la lumiere, visual snows, afterimages, halos (assez rare pour les symptôme qui signe de maniere certaine un HPPD comme les halo et les after images à assez fréquent pour les symptômes plus proche de la déréalisation comme sensibilité à la lumière)
- difficulté de la mémoire (assez fréquent : ces symptomes sont généralement très similaire à ceux données dans les études sur les capacité mentales affecté par la MD sauf qu'ici ils sont d'apparition soudaine)
- depression, anxiete (très fréquent)
- brain zaps (assez rare)
- anhedonie (fréquent)
- perte d'efficience mentale, difficulté à faire des tâches complexes (fréquent : ces symptomes sont généralement très similaire à ceux données dans les études sur les capacité mentales affecté par la MD sauf qu'ici ils sont d'apparition soudaine)
- trouble de l'équilibre (très rare)
- acouphènes (rare)
- difficulté pour le sommeil (rare)
Pour certains ce syndrome proviendrais uniquement de l'anxieté mise en relation de manière fausse à la MDMA, cependant il est difficile de croire que pour d'autre ce soit l'unique raison. Il est difficile d'établir une fréquence pour le risque de son apparition par personnes, car aucune littérature n'existe concernant celui ci ni aucun diagnostic spécifique : par contre, de tout les sous forum spécialisé sur bluelight, le sous forum MDMA est le seul à contenir autant de report concernant les problèmes après prise. Il faut toutefois mettre cela en parallèle avec le fait que la MDMA est une drogue très consommé (3,5% de la tranche des 18-25 aux USA, 35% des clubbeurs régulier en Europe :
https://en.wikipedia.org/wiki/MDMA#Demographics), la surreprésentation de problèmes post MDMA peut venir simplement de sa fréquence de consommation. Plus de recherche serait nécessaire pour déterminer si effectivement le LTC est un risque important de la MDMA par rapport aux risque engrangé par d'autre drogues (HPPD pour les hallucinogènes, dépersonnalisation pour le cannabis...) : ceci dit, la fréquence d'apparition de problème subjectif concernant la MDMA sur bluelight semble largement plus important que celle pour tout psychedeliques confondu (lysergamides, tryptamines, arylcyclohexilamines, phenethylamines - sous forum "psychedelics drugs" de bluelight). Au premier abords, on peut parler d'un risque spécifique important.
Le moment de l'apparition du syndrome dans la vie d'un consommateur de MDMA semble comparable à celle du HPPD pour les hallucinogènes : il peut apparaître des la première prise, et peut être potentiellement grave dès celle ci, ou alors lors des prise suivante, mais semble nettement plus rarement apparaitre peu à peu au fur et a mesure des prise.
Ce syndrome peut rester assez longtemps chez les personnes, voir indéfiniment : certains s'en sorte apres quelques mois, d'autre souffrent depuis plusieurs années. Le pronostic de ce syndrome semble relativement proche de celui de la dépersonnalisation induite par la drogue ou du HPPD.
Sources (en dehors des articles déja mentionnés) :
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http://www.rollingpro.com/mdma-molly-safety-guide/#What_Supplements_to_Take_and_Why (ici vous aurez plus de détails sur la maniere et le timing pour les complements, ainsi quelques idées supplémentaires de compléments).
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https://quip.com/XpwxAzisPV5k (ici vous aurez quelques idées de compléments suppélementaires, ainsi qu'une séparation pre load et post load nette).
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https://erowid.org/chemicals/mdma/mdma_article3.shtml (une meilleurs vue sur les méchanisme de la neurotoxicité)
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http://www.bluelight.org/vb/forums/22-MDMA-amp-Empathogenic-Drugs (sous forum empathogene/MDMA de bluelight : on peut y voir beaucoup de report concernant le LTC)
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https://en.wikipedia.org/wiki/Excitotoxicity (plus de détails sur l'escitotoxicité)