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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sorence
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Sorence

zolpinaute de la sapience
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11/10/22
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4 864
Non je vous demande pas de faire une liste de vos membres préféré·es du forum (enfin, ne vous en privez pas si le cœur vous en dit, encore que ça puisse faire des jalouxes).

Je me demandais plus généralement ce qui vous fait apprécier une personne. Quelles sont les qualités (ou même les défauts ?) que vous estimez assez chez quelqu'un·e pour vouloir en faire votre ami·e, ou davantage.

En effet en lisant cet article, j'ai réalisé que j'ai le plus grand respect pour ces personnes qui, selon les sagesses antiques, non seulement s'examinent et se critiquent, mais aussi cherchent continuellement à s'améliorer. D'abord la clairvoyance sur soi, bien sûr, mais si elle se disperse en vaines lamentations, ça ne sert à rien (j'ai du mépris pour l'auto-flagellation, que je vois comme une forme de narcissisme). Elle doit s'accompagner de la volonté d'être meilleur, du courage de s'affronter jour après jour, et de l'intelligence tactique nécessaire au triomphe.

J'aime chez une personne la gentillesse, la bienveillance, la générosité. Mais cela dans un esprit stable, qui connaît ses limites : offrir, aider, même quand cela ne rapporte rien, oui ; mais se dépouiller, se sacrifier, en dehors de circonstances exceptionnelles, ce n'est pas sain, et cela se finit rarement bien. Ces gens-là, j'essaye de m'en tenir loin.
La dépendance (aux autres) m'inquiète, je renifle le drama. La méchanceté souvent me dégoûte, bien qu'elle me réjouisse parfois. Je ne supporte ni les machos, ni les gens de droite. La violence me fait déguerpir.

J'aime les gens qui sont un peu plus que ce qu'ils ont l'air d'être. Chez lesquels on devine un trésor à conquérir.


Et je valorise l'intelligence, sans laquelle on s'ennuie tellement.
 
J'aime les gens qui me font me sentir en confiance, qui ne te donnent pas l'impression de te juger mais de t'accueillir avec bienveillance.

J'aime les gens spontanés, qui ne calculent pas.

J'aime les gens extravertis, qui osent exprimés leur singularités.

J'aime les gens drôles et un peu taquin

J'aime les gens qui s'intéressent aux autres.

J'aime les poètes, les chanteuses, les danseurs
 
J'aime bien les gens authentiques qui te diront non au lieu te faire semblant d'être gentil

J'aime les gens avec la lumière dans leurs yeux (des gens souvent positif avec le smile) si on regarde bien leurs yeux, on y voit de la "vie" bref des yeux éclatant qui brillent.

J'aime les gens originaux qui n'hésitent pas à sortir des rangs ou enfreindre des règles

J'aime les gens curieux

Les gens ouvert d'esprit

Les gens spontanés

Même les gens "spirituels" mais seulement ceux qui n'essaient pas de te convaincre de leurs croyances, ceux qui ont une énergie positive / qui sont radieux

Mais surtout je m'aime moi parce-que ces qualités m'inspirent et je commence à toutes les développer en moi
 
Y'a un paquet de trucs que j'apprécie chez un paquet de gens, selon les gens et les contextes (j'enfonce des portes ouvertes, je sais).

Mais, peut-être assez narcissiquement, je suis surtout extrêmement perplexe quand à ce qui peut faire que quelqu'un m'apprécie. En tout cas en-dehors des contextes où j'ai une connaissance/compétence particulière qui est valorisée par la personne, et qui explique qu'elle interagisse avec moi (et dans ces cas-là, en effet, autant en profiter pour rendre le moment agréable).

Je me suis vraiment posé cette question-là y'a une douzaine d'années quand j'ai commencé l'introspection sous psychés que je ne crois pas avoir trouvé de réponse.
 
fruzz a dit:
J'aime les gens qui me font me sentir en confiance, qui ne te donnent pas l'impression de te juger mais de t'accueillir avec bienveillance.

J'aime les gens spontanés, qui ne calculent pas.

J'aime les gens extravertis, qui osent exprimés leur singularités.

J'aime les gens drôles et un peu taquin

J'aime les gens qui s'intéressent aux autres.

J'aime les poètes, les chanteuses, les danseurs

Moi aussi je t'aime Fruzz  :heart:
 
J'aime les gens qui m'offrent des opportunités pour m'améliorer. Déjà ça veut dire qu'ils sont capables de comprendre mes besoins, qu'ils mettent des efforts pour me donner leur avis construit et qu'il ont la gentillesse et l'authencité de le faire. Je pense que le gros du gros c'est ça.

Et puis j'aime bien les gens que je peux aider aussi, ça va dans les deux sens. Si je me sens utile pour le développement de la personne en face, ça me procure beaucoup de bien ^^
 
Du moment qu'on me fait pas chier j'aime tous le monde. Y'a toujours un truc à prendre aussi minime soit-il.

Après évidemment j'ai ma préférence pour les intellos et les artistes. Et dans ceux la j'aime bien les gens qui acceptent tous les débats, toutes les expériences de pensées, toutes les valeurs et tous les questionnements sans jamais poser de jalons moraux.

Et je préfère les introvertis. Les gens discrets, qui ne font pas de vagues mais qui portent en eux un monde intérieur riche et sensible.
 
J'aime les couillons et les bouts en train. J'en fais un peu parti aussi dans la vraie vie. Ils sont attendrissants quand ils tentent de cacher leur insécurité derrière leur connerie.

J'aime les gens simples sinon.
 
Un peu comme l'a dit Sandman par défaut j'ai un peu trop tendance à apprécier tout le monde .
Après y'a des traits de caractères que je ne supporte pas, des gens qui vont trop loin contre mon éthique par exemple , ça prendrais longtemps de développer quoi ... mais principalement dans les actions des gens .
Aussi comme Sorence je ne supporte pas bien la violence ou la colère, ça m'angoisse énormément .

J'ai du mal à compter sur les gens donc c'est pas vraiment un critère pour moi je crois, je pars du principe que je ne peux pas compter sur eux et que c'est normal ?

Sinon, j'aime beaucoup les gens tranquilles un peu dans leur monde avec qui on peut ne rien faire à deux ou ne presque pas discuter mais apprécier notre présence mutuelle et pas nous ennuyer . Dans les discussions j'aime qu'on m'apporte de nouvelles perspectives sur des idées que je pouvais avoir, qu'on m'arpenne des choses .
 
J'aime bien les gens qui sont pas normaux
 
Sais quient ?
 
Les gens un peu chèvre, pas trop vache et qui ne passent pas leur temps à caqueter comme des poules en racontant des âneries. Pas trop mouton c'est cool aussi, et surtout pas prédateur. Bonus pour les gens futés comme des renards, et je m'accorde bien avec les asociaux qui ont un syndrome du hérisson.
 
On a trouvé la soulmate de Mr Sandman

Le mariage est prévu cet été

Je vous souhaite plein de petits chèvrissons !
 
Sorence a dit:
On a trouvé la soulmate de Mr Sandman

Le mariage est prévu cet été

Je vous souhaite plein de petits chèvrissons !

Les biquettes c'est trop volatile ça court partout et ça mange tout ce que ça trouve.
 
j'ai d'la sympathie pour les indécis, si maman si, remet t'est costume ils ont rien compris.....
 
La chauve-souris est un volatile, pas la biquette. D'ailleurs je tiens à vous partager cette citation de Lichtenberg :

A la manière des Métamorphoses d'Ovide, une chauve-souris pourrait être considérée comme une souris qui, poursuivie par une autre trop libidineuse, pria les dieux d'avoir des ailes; ailes qui lui furent accordées.
 
Icare de la nuit, je ne crains pas de voir fondre mes ailes
 
Les gens aventureux aussi, qui ont pas peur de se lancer même si tout n'est pas super organisé carré .
Et qui restent chill et optimistes que ça va le faire meme dans des situations tendues .

C'est inspirant déjà quand on est un flippé qui reste chez sois comme moi, mais en plus, on se sent safe a faire des trucs de ouf qu'on aurait jamais osé avec la confiance de ces gens qui déteins sur nous !
 
Il en va des whiskies comme des gens. Parfois, sur le papier tout va bien : les critères exigés sont remplis, et il n’y a rien, sur le papier, qui semble rédhibitoire ou même vaguement déplaisant. Pourtant, ça ne colle pas. C’est lisse, plat, décevant, consensuel, trop attendu. Ou alors, plus rarement, il y a des vices cachés qui ne figuraient dans la liste pourtant fort longue de cases à remplir sur le formulaire d’identification.

A l’inverse, le hasardestin, ou le flair d’une recommandation par quelqu’un qui nous connaît mieux que nous-mêmes (ce qui n’est guère difficile) et mieux que ne le ferait le plus performant des algorithmes (ce qui l’est déjà bien plus), nous font parfois découvrir ce que nous aurions dédaigné.

Je déteste les formules toutes faites qui sont affreusement cliché, comme “l'alchimie opère”, et qu’on retrouve toutes les trois ou quatre critiques pseudo-artistiques pondues à la chaîne par un journaleux. Tout ceci est, bien entendu, très mystérieux ; d’où, probablement, l’envie d’avoir recours au terme “alchimie”, par opposition à la très profane “chimie” qui planifie des réactions prédictibles, en milieu contrôlé, avec des molécules bien isolées.

Pour approcher ce si grand mystère, cependant, je préfère avoir recours à d’autres chants lexicaux. Qu’est-ce qui ressemble à de la chimie, mais se passe loin des paillasses carrelées et des contenants en verre inerte ? La biologie ! En biologie, la règle d’or est qu’il y a toujours une exception. En biologie, la conservation de la matière et de l’énergie n’empêche pas la croissance par conversion, la multiplication par fécondation, l’enchevêtrement par symbiose. En biologie, tout a une histoire et tout porte la marque du temps qui passe.

Bref. Parfois, donc, la biologie opère. Pour ne pas rester dans le seul imaginaire scientiste, le terme d’épiphanie me semble également tout à fait adapté. La manifestation éblouissante d’une chose essentielle, jusqu’ici cachée au regard des novices, et qui soudain se révèle d’une manière inexprimable.

Ce qu’il y a de commun entre la biologie et l’épiphanie, c’est la complexité. L’existence d’une harmonie cachée, la résonance avec un ordre supérieur qui n’est pas celui des normes humaines et de leurs productions calibrées. Ces personnes et ces liqueurs ne comblent pas un besoin pré-existant, mais elles sont comme des gemmes qu’on trouve sur notre chemin, et pour lesquelles on fait une place afin de les sertir dans notre existence. Elles nous font reconsidérer progressivement et durablement nos impressions passées, en élargissant sans retour les portes de notre perception. Chaque instant en leur présence prend une valeur particulière, qui infuse même le vide laissé par leur absence.

C’est cela, je crois, qui est le plus précieux à mes yeux. Le reste se consomme, s’apprécie, et, l’ivresse passée, s’oublie - si ce n’est une certaine nostalgie liée au contexte plus qu’à l’essence, au contenant plutôt qu’au contenu.
 
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