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Questions à Strassman & co.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion palomita
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palomita

Elfe Mécanique
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25/6/10
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Salut les psychonautes !

Juste pour vous dire qu'avec la fac ce semestre on doit poser quelques petites questions à des gens dont le métier nous intéresse. J'ai choisi "psychedelic researcher" du coup, et je vais interroger des gens du MAPS et, soyons fous, Charls Grob et Rick Strassman. Je ne compte pas forcément sur une réponse de leur part mais qui ne tente rien n'a rien ! :D

Je vais leur poser des questions pratiques comme les difficultés qu'ils rencontrent et les conseils qu'ils donneraient à des étudiants qui aimeraient participer à la recherche sur les psychés... Je demanderais bien aussi à Strassman ce qu'il pense du fait d'être chercheur et de poursuivre son exploration pychédélique personnelle simultanément, et aussi s'il trouve encore envisageable de continuer à mener des recherches dans une optique purement basée sur la connaissance fondamentale (et non thérapeutique) sur des humains comme lui, Grof et Osmond ont pu le faire.

Tout ça pour dire que peut-être avez-vous aussi des questions pertinentes à poser à ces gentilshommes, auquel cas saisissez l'opportunité et je les ajouterai avec joie aux miennes !

Encore une fois les probabilités de rester sans réponse dont fortes, mais une réponse de leur part serait juste formidable. :heart:

Bisous à vous !
 
Je ne connais même pas ces types là tu pourrais me donner un début de pistes (ou de liens) pour commencer?? :)
 
Si ils te répondent c'est la fête!
Prépare un max de question archi-pertinentes, on sait jamais, ça peut les motiver ;)

Tu pourrais commencer par demander à Strassman pourquoi il a fait cette foutue comparaison avec les E.T. dans son bouquin, comparaison qui, à mon avis, lui à fait perdre un max de crédibilité malgré son taf de malade.

Puis adresse lui mes compliments pour avoir trouvé LE traducteur le plus pourri du coin (l'éditeur est aussi dans le coup ... qu'il soit châtié!)

* Edit pour une réponse plus intelligente *
 
pourquoi il a fait cette foutue comparaison avec les E.T. dans son bouquin
Pourquoi tu trouves que ça lui fait perdre de la crédibilité ? Les témoignages sont frappants de ressemblance et il ne fait qu'émettre l'hypothèse que du coup les gens disant avoir été enlevés par des E.T. pourraient avoir vécu une expérience psychédélique spontanée. Je ne vois pas en quoi ça lui fait perdre de la crédibilité.

J'aimerais bien en savoir plus sur ses nouveaux travaux avec les psychédéliques sinon, savoir quelle liberté il a en plus par rapport à avant par exemple.
Comment il voit l'avenir de la recherche avec les psychédéliques aussi.
 
Pourquoi tu trouves que ça lui fait perdre de la crédibilité ?
A mes yeux non, parce que par enlèvement E.T. je sais qu'il fait allusion à autre chose qu'une vision anthropomorphique du truc.

Mais des commentaires que j'ai pu lire et des avis qu'on m'a donné (si peu nombreux soient-ils), j'ai l'impression que c'est ce genre de théorie qui peut avoir bloqué des gens.
Apres, son taf est tellement impressionnant que je vois pas comment on peut le remettre en question, mais pour des gens peu ouvert/attentif à la psuche, je m'imagine tres bien le :
"Pouah, mais c'est vraiment un truc de fou, matte ça, ils parlent avec des lézards, ils parlent du bardo et toussa ... Queva? Des E.T.? Mais non, y a jamais eu d'enlèvement, c'est n'imp". (confusion métaphysique/physique, habituel de nos jours d'en oublier ce qu'il y a dans nos têtes)

Y a tellement de gens que ça bloque de pas se considérer comme le centre du monde, alors de considérer que tout peut être remis en question ...

Surtout qu'un sujet aussi VIOLENTISSIME, faut l'amener avec subtilité en pesant ses mots, pour le coup des E.T., je ne trouve pas que Srass-et-des-pailettes-man se soit foulé...
 
A titre personnel, je pense que mélanger un peu divers sujets pour une même hypothèse n'est pas forcément une bonne chose, je ne voit pas pourquoi assimiler ET et le psychédélisme, c'est un peu mélanger les divers fantasmes de l'homme du 21e, c'est ce genre de petite chose qui "décridibilise" la thèse en s'éloignant du rationalisme scientifique pour s'approcher d'une approche limite plus """"comerciel"""", je suis tout a fait d'accord de garder la porte ouverte, mais il faut savoir s'arrêter là et ne pas supposer ce qui est pas trop trop fondé à titre personnelle, je suis d'accord pour dire par exemple que des entités peuvent êtres n'importe quoi dont des ET (mais des terriens aussi), mais ne pas faire de raccourcis.

Et aussi si j'avais une question à poser à strassman c'est d'une part, (pour te rejoindre un peu), c'est ne pense t'il pas que 'a science se doit de ne pas faire de recherche "propagandiste", dans le sens ou comme des études ont été utilisé pour diaboliser certaines molécules, je penses à titre personnelle qu'il faut ne pas non plus diviniser une molécule ou autre (même pour rétablir un juste milieu dans l'opinion publique), et donc dans cette optique purement scientifique va t'il continuer ces recherches sur la DMT (ou si quelqu'un pouvait me répondre directement :D ).
 
je suis d'accord pour dire par exemple que des entités peuvent êtres n'importe quoi dont des ET (mais des terriens aussi), mais ne pas faire de raccourcis.
Mais ce n'est pas du tout ce que Strassman dit ! Enfin corrigez-moi si je me trompe. Il explique au contraire par le rationnel les expériences métaphysiques de certaines personnes.
 
Ah bah excuse moi ^^, perso j'ai pas lu son livre mais j'ai du lire une 20aine d'extrait en anglais et en corrélation avec ce que j'ai cru comprendre de la discutions qui s'est installé avec psychiatrique je prenais justement part à ça (donc je ne l'ai pas lu directement), mais en soit si tu dit qu'il explique rationnellement ces expériences mystiques et qu'ET passe par là, (et que j'ai cru lire que tu y trouve des ressemblances) c'est bien qu'il fait un lien non ? Sinon je ne voit pas pourquoi il serait descridibilisé ?! Moi a sa place et de par les nombreuses études sur le sujet au sujet de ces entités je les considèrent comme des "projection de notre inconscient/conscient", et sur le sujet des ET (et de l'ésotérisme dimethyltryptaminique) je reste agnostique.
Enfin bref juste pour éclaircir le schmilblick, il a dit quoi précisément Strassman sur les ET, parce que Jsuis pas sur d'avoir compris la mêle chose que vous ^^
 
Sinon je ne voit pas pourquoi il serait descridibilisé ?!
Ben moi non plus ! ^^
En gros il compare les témoignages des gens ayant trippé à la DMT à ceux deux gens disant avoir été enlevés par des extra-terrestres, et note la profonde ressemblance des descriptions des expériences, pas seulement par rapport aux entités rencontrées, mais notamment par rapport au bourdonnement de la montée, des technologies observées, de la sensation que la personne est modifiée par les êtres, etc.

Pour moi la conclusion logique en lisant ça était bien que les personnes racontant des expériences d'enlèvement n'étaient pas des mythomanes, ni n'avaient réellement été enlevées, mais avaient bien vécu une expérience psychédélique extrême spontanée due à la supposée production de DMT dans le cerveau, pouvant donc on le suppose dans certaines conditions non connues traverser la barrière (celle qu'il explique se décomposer instantanément à la mort d'un individu ?) l'empêchant de passer dans le sang et le SNC, ou êtres assez conséquentes pour provoquer cette expérience.

D'ailleurs j'entends parfois parler de "décalcification de la glande pinéale" par une hygiène de vie particulière, qui pourrait permettre de profiter plus facilement d'expériences spontanées ou liées à la méditation. Ce n'est jamais très clair dans ces articles ou vidéos qui sentent le new age à plein nez mais j'imagine un lien.
 
Effectivement tu m'a parfaitement bien éclairé !!! D'ailleurs la production de dmt est assimilé à un épisode de stress très intenseet non pas à la mort directement donc le lien est plausible, mais bon je ne sais pas dans quel condition cet expérience serait apparu chez ces personnes, la clé est sûrement là. D'ailleurs je ne sais pas si certains s'en souviennent mais j'avais poster une vidéo d'une psychiatre ayant fait une NDE et ayant vu des êtred, des ombres qu'elle assimilais a des proches défunt, et elle justifiait ça par la religion alors que cela ressembleraiss plus à une expérience dimethyltryptaminique.D'ailleurs pour en revenir aux décalcification de l'épiphyse dont on entend souvent parler, les trucs new âge inventés par des illuminés un peu bébête est vraiment ... Parce que selon les liens qu'on m'avait filés ce serait les cristaux d'apatites qui causerait cette calcairisation, et que ces cristaux, en forme de pomme d'épine et suivant leurs nombres concentrerait des ondes (mais lesquelles pardi), et de là l'observation d'une autre dimension serait possible, mais les médecins n'ont jamais clairement observer ces cristaux. Donc sérieux le contre sens.. Pour en revenir a Strassman il continue ses recherches ou pas ?
 
En gros il compare les témoignages des gens ayant trippé à la DMT à ceux deux gens disant avoir été enlevés par des extra-terrestres, et note la profonde ressemblance des descriptions des expériences, pas seulement par rapport aux entités rencontrées, mais notamment par rapport au bourdonnement de la montée, des technologies observées, de la sensation que la personne est modifiée par les êtres, etc.

Pour le coup j'y suis peut-être un peu aller fort, parce que dans le fond je suis d'accord avec toi.
A la lecture du bouquin, sa thèse tient et pour surenchérir, j'irais jusqu'à partager ses idées.
Au final on est tous un peu perché, dans le sens où avec de telles théories (notamment concernant la prod de DMT par la glande pinéale [très spéculatif]), c'est comme si on était tous perché au même "produit" mais pas à la même dose. Juste une petite comparaison avec le comportement d'un animal et ça paraît tellement évident.

Le sujet de ma raillerie était plus la manière dont il présente tout ça. D'un point de vue scientifique, je vais pas lui apprendre à faire une thèse (Strassman est quand même un sacré génie), mais dans une société où le psychedelisme rime avec SATAN (:snakeman:), où le mysticisme est diabolisé (l'esprit n'a pas de pouvoir d'achat), la simple utilisation du terme E.T. me semble ... abusée.

Les experiences dont il traite sont susceptibles de toucher énormément de monde, perso, à chaque fin de paragraphe en italique (citation de notes), je me prenais une tarte (pis compare ça au bardo thodol ... bref, la cohérence, c'est jouissif).
Mais l'utilisation de ce simple terme, rapproché à ses experiences et VLAN. C'est pas pour rien qu'à part des consommateurs de psyche, peu de gens semblent connaîtrent Strassman et surtout son brillant taf.
Et je pense que ce bouquin aurait pu rayonner tellement plus si à la place de "E.T." il avait écrit "entités".
Le bardo ça fait bader tout le monde, et depuis tellement longtemps, si on veut diffuser ce genre d'idées, faut y aller avec des pincettes.
Surtout qu'en Occident (ne blamons pas mes généralisations), on a un peu toujours eu du mal avec ces idées là.

Au final, je suis d'accord avec toi Sludge quant à la pertinence de ce qu'il dit, ce que je trouve dommage, c'est que le coup des ET en a bloqué plus d'un, notamment un tres grand nombre de gens qui m'entourent (pas tres ouverts d'esprit, certe).
Pis le coup des 40 fautes de frappe par page ... ^^
 
Tu parles de la version française là ? Clairement le travail de traduction est bâclé, c'est blindé de coquilles.
 
psychotrique a dit:
Pour le coup j'y suis peut-être un peu aller fort, parce que dans le fond je suis d'accord avec toi.
A la lecture du bouquin, sa thèse tient et pour surenchérir, j'irais jusqu'à partager ses idées.
Au final on est tous un peu perché, dans le sens où avec de telles théories (notamment concernant la prod de DMT par la glande pinéale [très spéculatif]), c'est comme si on était tous perché au même "produit" mais pas à la même dose. Juste une petite comparaison avec le comportement d'un animal et ça paraît tellement évident.

Le sujet de ma raillerie était plus la manière dont il présente tout ça. D'un point de vue scientifique, je vais pas lui apprendre à faire une thèse (Strassman est quand même un sacré génie), mais dans une société où le psychedelisme rime avec SATAN (:snakeman:), où le mysticisme est diabolisé (l'esprit n'a pas de pouvoir d'achat), la simple utilisation du terme E.T. me semble ... abusée.

Les experiences dont il traite sont susceptibles de toucher énormément de monde, perso, à chaque fin de paragraphe en italique (citation de notes), je me prenais une tarte (pis compare ça au bardo thodol ... bref, la cohérence, c'est jouissif).
Mais l'utilisation de ce simple terme, rapproché à ses experiences et VLAN. C'est pas pour rien qu'à part des consommateurs de psyche, peu de gens semblent connaîtrent Strassman et surtout son brillant taf.
Et je pense que ce bouquin aurait pu rayonner tellement plus si à la place de "E.T." il avait écrit "entités".
Le bardo ça fait bader tout le monde, et depuis tellement longtemps, si on veut diffuser ce genre d'idées, faut y aller avec des pincettes.
Surtout qu'en Occident (ne blamons pas mes généralisations), on a un peu toujours eu du mal avec ces idées là.

Au final, je suis d'accord avec toi Sludge quant à la pertinence de ce qu'il dit, ce que je trouve dommage, c'est que le coup des ET en a bloqué plus d'un, notamment un tres grand nombre de gens qui m'entourent (pas tres ouverts d'esprit, certe).
Pis le coup des 40 fautes de frappe par page ... ^^
Il utilise aussi le terme entité. Le terme Extra-Terrestre ne vient pas spontanément de Strassman, mais des rapports d'expériences qu'il retranscrit tel quel.
Tu aurais préféré quoi ? Qu'il supprime les références "douteuses" (!?) de ses patients ?

Il faut aussi remettre les choses dans son contexte. La référence aux Extra-Terrestres est peut-être plus forte dans la culture populaire ou l'imaginaire collectif des Nord-Américains que chez nous. Les patients sont tous des États-Unis il me semble.

Idem pour le bardo, c'est une patiente qui utilise de ce terme en premier dans un de ses rapports d'expériences, il rebondit dans un autre rapport pour rappelez le rapprochement, mais ce n'est clairement pas le thème principal de son livre.

En fait de toutes ces références, qu'il appelle "expériences psychédéliques spontanées" (c'est-à-dire sans drogues), il en tire l'hypothèse qu'une DMT endogène pourrait avoir un rôle dans ces expériences.

Pour que ce soit plus intéressant, il aurait du prendre un échantillon de personne beaucoup plus large, mais il n'en avait surement pas les moyens...

Sinon, je suis d'accord que la traduction française du bouquin que j’ai acheté est à chier.
 
Tu aurais préféré quoi ?

Oh non, rien! Son travail n'est pas à remettre en question, je me suis mal exprimé :
Pour le coup j'y suis peut-être un peu aller fort

Ce que je remets en question est le côté "sensibiliser au psychédélisme", et je trouve que dans le cadre de ce livre, pour un public non-averti, de telles idées peuvent sembler vraiment inaccessibles (on s'imagine bien le père de famille cliché qui considère connaître la vie se foutre ouvertement de la gueule de Strassman à grands coups de "les ET, mais grandit mon vieux").

En dehors du coté "ce livre ne redorera pas le blason populaire du psyche" (et de la drogue -intimement liée dans ce contexte-), je n'ai vraiment rien à redire sur le contenu du livre.

les références "douteuses" (!?) de ses patients

Pour le coup, ce qui est extraordinaire est justement que ce genre de références (desquelles nous avons pris l'habitude de s'effrayer bêtement) sont toutes prises par ses patients, ce qui rend l’expérience si intéressante!

Apres effectivement, je n'avais pas particulièrement pris en compte la différence culturelle. M'enfin quand on voit le rapport aux ET qu'ont les Amerloques (cliché je sais, mais faut l'avouer, ils aiment bien s'astiquer à grand coup de scoop extra-terrestre), je suis désolé, mais associer une experience DMT à des bonshommes verts, ça m'a vachement interpellé.

N'oublions pas que les experiences psyche partent de ce qu'il y a dans nos têtes. Conditionnés, cela ne m'étonnerait pas que le rapport aux entités-DMT des patients ait pu être influencé par le regard américain porté sur les formes de vies autres que l'Homme.

Quant à Strassman, mea culpa me, c'est un scientifique et il a su retransmettre avec rigueur et justesse les propos de ses patients (l'apologie c'est pas mon fort, profitez ... ;) )
 
En exclusivité pour vous mesdames et messieurs... une mini-interview de Rick Strassman ! :yawinkle:

[FONT=&amp]

>>As a psychedelic researcher, what have been the major difficulties you have encountered? (Studies, law, colleagues, money…)[/FONT]

[FONT=&amp]Keep in mind that I began working on my project in 1988, initiated the actual study in 1990, and left the University in 1995. Things have changed to some extent over the last 20 years in that much more research is taking place.[/FONT]

[FONT=&amp]At the time, I needed to start from scratch. There had been no US projects of this type for nearly 20 years when I submitted my requests. An entire regulatory structure had been built up since the passage of the Controlled Substances Act in 1970 and a lot of work was necessary to get the various regulatory and funding agencies talking to each other. Specifically, I needed to obtain a Schedule I drug for clinical use. Animal studies with these drugs had continued after 1970, but these did not require any oversight by the Food and Drug Administration nor close communication between FDA and the Drug Enforcement Administration.[/FONT]

[FONT=&amp]Funding was not much of a problem. I obtained a modest but significant seed grant from a private foundation which then legitimized my research in the eyes of the US federal government. Since no high-quality studies had taken place of humans in so long, the National Institute on Drug Abuse was quite interested in funding my project and I received funding for the two major series of experiments for which I had applied for support.[/FONT]

[FONT=&amp]Colleagues were few and far between and this was one of the major problems contributing to the end of my studies. It was difficult to attract and retain qualified staff and I lacked colleagues at the University for the essential peer-review and support necessary for such demanding work.[/FONT]
[FONT=&amp]>>Do you think becoming a psychedelic researcher is harder elsewhere than in the United States?[/FONT]

[FONT=&amp]I don’t really know the answer to that. There was a German study with mescaline that came out before my DMT work and the Germans continued to publish on psychedelics after I left the University. In addition, the Swiss have been doing high-quality psychedelic research for almost as long as the Germans. There have been good studies in Spain researching ayahuasca and there are several projects taking place in the UK. It still is rather a nascent field, or perhaps more accurately is in the earliest stages of renaissance, so I think in any of the countries I just mentioned, having good training, qualifications, a track record of previous clinical research, and a solid simple research proposal would contribute to a high likelihood of success.[/FONT]

[FONT=&amp]>>Is it very difficult nowadays to get an authorization from the DEA to plan a psychedelic research? Do you think it might become easier as time goes by?[/FONT]

[FONT=&amp]As I mentioned, it’s been over 20 years since I got my DEA Schedule I permit. I think our DMT work opened the door for subsequent American researchers to interact with DEA and FDA in an easier manner because they knew the issues involved. The first paper I published regarding my DMT work was simply a description of how I worked through the regulatory maze. I like to refer to that paper as my “what if I am hit by a bus before I publish my data?” paper. I wanted other people to know how to get approval as I did.[/FONT]

[FONT=&amp]Perhaps it is of value to consider rescheduling these drugs in a way that recognizes their research value, but does not overlook their acutely potentially highly disruptive effects. I have suggested the creation of a new Schedule, tentatively Schedule IA, where clinical research with these drugs would be easier from the DEA’s point of view if specially qualified researchers who are trained in working with these compounds had easier access to them. It would be akin to frequent travelers obtaining a permit allowing them to pass through security more quickly once they had been carefully screened initially.[/FONT]

[FONT=&amp]>>What are your expectations for the future of psychedelic research? [/FONT]

[FONT=&amp]So far, most of the research has been a reworking and modest evolutionary approach to previous studies in the 1950s and 1960s. That is, psychotherapy research, brain chemistry, “clinical spirituality,” drug abuse, psychophysiology, and so on. I think this is an eminently reasonable approach. One thing this new generation has learned is not to make the same mistakes the previous one did. No one is making wild eyed claims nor grabbing the media spotlight for their own psychological needs.[/FONT]

[FONT=&amp]At the same time, I do wonder about what we can do new this time. The creativity research from Stanford in the late 1960s is crucial to renew. In addition, I would like to see some attention directed towards unlocking the mysteries of DMT. Why is this compound endogenous to the human body? What is the location of the “DMT world”? What is the nature of the “beings” that so many people describe? I do realize the controversial nature of this line of inquiry, and great care must be taken to pursue such unconventional avenues as these.[/FONT]

[FONT=&amp]>>How do you deal with experiencing psychedelics by your own as a psychonaut and as a scientific researcher at the same time ?[/FONT]

[FONT=&amp]I get asked that a lot and have a stock answer. That is, if I admit to my own psychedelic drug use, I might be seen as a zealot. If I admit to having no such experience, I might be seen as not having any bases for establishing expertise in the field. My preference is to let my findings and hypotheses speak for themselves.[/FONT]

[FONT=&amp]>>What do you think about the pineal gland calcification theory?[/FONT]

[FONT=&amp]There are several aspects to the questions I receive about pineal gland calcification. My understanding of pineal calcification, although I admit to not having looked into the area very carefully for 25 years, is that it is not the pineal cells themselves that calcify but the supporting cells within the pineal gland. Nevertheless, nonfunctional supporting cells might reduce the metabolic activity of the pineal gland. We just recently established that the living mammalian (rat) pineal gland contains DMT. It has been known for nearly 50 years that the lungs synthesize DMT and if DMT were to have a role in normal psychophysiology, it would be lung-derived. While we do not have many cases out there of people with no pineal glands, such cases do exist; for example, in cases of cancer or strokes that have destroyed the pineal. Generally, these people are normal—the most I have read about is that they have a difficult time re-entraining after extensive time zone travel, probably because of lack of melatonin.[/FONT] [pensée spéciale pour Moonshiner]

[FONT=&amp]>>Does your job play a role in your spiritual accomplishment?[/FONT]

[FONT=&amp]I was led to investigate spiritual models’ explanation for my DMT volunteers’ experiences after considering more objective biophysical ones. That is not to say that biophysical models are inadequate, but after prolonged and careful consideration, I decided that the religious traditions have a longer and more sophisticated history with subjective experience along the lines of that described by my DMT volunteers. I entered my research with an extensive background in Zen Buddhism but needed to look elsewhere because Buddhism posits the fundamental unreality of states like those entered into by my DMT subjects. One of the bedrock qualities of the DMT state is how real it feels. I also have some familiarity with Latin American shamanism but for a variety of reasons did not feel this was as good a fit as it could be.[/FONT]

[FONT=&amp]Returning to my roots, I began looking into the Hebrew Bible’s notion of prophetic consciousness, and this search and where it has led are the themes that run through a new book that will appear in September. Its title is “DMT and the Soul of Prophecy,” and it compares the DMT to the prophetic state, pointing out differences and similarities that suggest differences and similarities in underlying mechanisms. These mechanistic issues then lead to some interesting albeit controversial suggestions of a theoretical and practical nature. [/FONT]
 
Et maintenant mesdames et messieurs...interview de Charles Grob (oui, les chercheurs sur les psychés sont vachement sympathiques en fait) : As a psychedelic researcher, what have been the major difficulties you have encountered? (university, family, law, colleagues, money…)


I’ve been involved in psychedelic research for over twenty years, and have never suffered the kinds of difficulties you list. It has not adversely effected my career (in many respects it has probably helped my career given that I’ve developed expertise and research productivity in what is now considered a very interesting area of study). There have been no family, legal or financial problems, and among my colleagues I only hear positive feedback, or if not that, then just general disinterest in the topic. I have received negative feedback from colleagues only very rarely (actually, only one occasion I can recall, and after that one encounter I’ve had no contact for twenty years with that particular colleague – who told me that if I followed through on my research plans (this was back in the early 90s) he would consider me a “threat to western civilization”. But, this former colleague over the past twenty years has not only been out of contact with me, but it appears that his academic career has slowed down considerably, if not vanished altogether. For the most part, however, my colleagues have been very supportive and validating of my research activities.
Do you think becoming a psychedelic researcher is harder elsewhere than in the United States?

That’s a tough question. There has been research conducted in Spain, Switzerland, Germany and the U.K. Also, some ayahuasca research has been conducted in South American (particularly Brazil and Peru). I am not aware of any active research on psychedelics being conducted in France. Given France’s strong academic medicine tradition, this is somewhat surprising to me. Perhaps you can explain to me why France appears to be among the most conservative countries in regards to medical and government attitudes towards psychedelics. About ten years ago I was asked to write a letter of support for Jacques Mabit, a French physician who has lived in Peru for the last several decades and has worked extensively with an ayahuasca treatment model for severe drug abuse. Dr. Mabit had been threatened with losing his French medical license, so I and other colleagues from around the world who had great respect for his work were asked to write letters of support. I believe in the end he was able to keep his French medical license.
What are your expectations for the future of psychedelic research?

I certainly hope that the field will continue to spread in a positive manner, and continue to impact medicine and psychiatry. There is such great potential for psychedelic treatment models, if conducted under optimal conditions, and it has become clear that psychedelics have very positive potential in helping patients for whom conventional treatments are often not effective. I would like to see more vigorous treatment research in particular with refractory patient populations, including drug and alcohol abusers, chronic post-traumatic stress disorder, obsessive-compulsive disorders, eating disorders and the severe existential anxiety that is often present in people with terminal medical disease. I also believe that psychedelics have great potential in facilitating individuals to become more aware of environmental hazards the planet is facing.
Does your psychedelic research take a lot of time on your private life?

Because psychedelic treatment sessions last a long time, I do not have the ability to conduct these treatments during the work week, Monday through Friday, as it would interfere with my regular job as a Division Chief of a large child and adolescent psychiatry program. Instead I have learned that the best time to conduct the actual psychedelic research treatments (which are entirely conducted with adult subjects) is on weekends, so to that point it does certainly impact my private life in that I have less time on weekends for relaxation and other pursuits. But, I’d have to say sacrificing my weekends to conduct research with psychedelics is without doubt worth it. I consider it an honor to be in the position to be able to conduct this research, after so many years of repression and inactivity. This was my dream when I was in my early 20s, and now forty years later it has actually manifested. This, of course, is very gratifying to me.
Does your job play a role in your spiritual accomplishment?

As a physician, psychiatrist and child psychiatrist I have been involved for my entire medical career (35 years) in providing service to people who are often in desperate need. That in and of itself I have found to be spiritually uplifting, simply being in the position of helping others in need. Regarding my work with psychedelics, I have learned a great deal about their effects on our spiritual outlook, so to that degree my actual research has had a profound effect on my personal spiritual development.
What do you think about the hypothesis stating that ego dilution happens when the default mode network is decoupled from the medial temporal lobe?

At this point in time I do not have an opinion on this.
Would you give an advice to a starting psychedelic researcher /student?

I’ll tell you what my father told me over forty years ago when I told him I wanted to be able to conduct research with psychedelics (I was a “college drop-out” at that time). He told me, “Son, there may be something to what you say (about psychedelics potential to inform us on the function of the brain and the nature of mental illness and also to be utilized in remarkable treatment models for patients who often don’t respond well to conventional treatments), but no one will listen to you unless you get your credentials. So, I took his advice, went back to school, eventually got a medical degree and subsequent training in internal medicine, psychiatry and child and adolescent psychiatry, and a career within mainstream academic medicine and psychiatry. And, by the late 1980s and early 1990s I had encountered colleagues who felt similarly to how I did about the potential value of psychedelics, so I began to collaborate first with writing review articles and later developing protocols to conduct actual clinical research with psychedelics. So, my advice is, if you are sure you want to work in this area, is to have a long-term outlook and a tenacious temperament. Identify and cultivate colleagues who share your interests and who might be interested in collaboration with you. And, as my father told me, be sure to get your credentials. With credentials (eg. a medical degree, training in top residency programs, etc.), you will be taken far more seriously than if you did not possess the requisite degrees, training, etc. Even if you had great ideas, the way the world works you are far more likely to get a fair and objective hearing if you have these kinds of credentials. Also, try to identify a functional psychedelic research group to spend some time with (eg. the U. Zurich program of brain imaging effects of psychedelics or the new U.K. study where they are going to treat refractory depression with intravenous psilocybin). Also, writing and publishing on the topic is critical. Whether review articles or case reports or actual research studies, the written (and published) word has great power. And finally, as I’ve learned over may years, one has to be patient and persistent.
 
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