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Qu'est-ce qui vous motive à faire des trucs?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Morning Glory
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Morning Glory

Holofractale de l'hypervérité
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13/10/12
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...oui encore un thread chelou à la Morning^^"

J'avais déjà essayé de comprendre avec une ou deux personnes, mais si je peux ratisser plus large... J'espère ne pas l'avoir déjà posée mais il ne me semble pas, avec toutes les drogues que je m'envoie j'ai un doute mais bon au pire on supprimera le topic.

Vous vous dites "je veux cuisiner/dessiner/faire du son/etc..." C'est quoi qui vous motive? C'est quoi qui vous fait dire "chic je veux le faire!" et pas "meeeerde j'ai la flemme j'ai pas enviiiiiie..." ?

Je suis sure que c'est une question simple mais compliquée. Enfin... On doit pouvoir y répondre soit simplement soit de façon complexe. Je préférerais la complexe mais si vous avez des simples après tout why not^^
 
Morning Glory a dit:
...oui encore un thread chelou à la Morning^^"

J'avais déjà essayé de comprendre avec une ou deux personnes, mais si je peux ratisser plus large... J'espère ne pas l'avoir déjà posée mais il ne me semble pas, avec toutes les drogues que je m'envoie j'ai un doute mais bon au pire on supprimera le topic.

Vous vous dites "je veux cuisiner/dessiner/faire du son/etc..." C'est quoi qui vous motive? C'est quoi qui vous fait dire "chic je veux le faire!" et pas "meeeerde j'ai la flemme j'ai pas enviiiiiie..." ?

Je suis sure que c'est une question simple mais compliquée. Enfin... On doit pouvoir y répondre soit simplement soit de façon complexe. Je préférerais la complexe mais si vous avez des simples après tout why not^^

Souvent ca va être la perspective de faire quelque chose qui va me procurer du plaisir, de l'excitation, de la détente, de la reconnaissance
 
J'ai énormément de mal personnellement, et ça dépend vraiment de mon humeur .
Si je me sens très déprimé par exemple, la seule chose qui me motivera à manger et cuisiner, c'est le fait de me sentir hyper faible car je n'ai pas mangé depuis des jours .
Pareil pour le rangement, être en collocation ou en famille ça aide, mais avant il fallait vraiment que mon appart soit immonde pour que je me motive à le ranger et nottoyer

Quand je suis de bonne humeur par contre, la motivation me viens naturellement, j'ai envie de lire, d'apprendre, d'écrire, de faire de chez moi un endroit agréable, de bien manger, mais je ne maîtrise pas du tout ces humeurs pour l'instant ... Donc je ne suis pas d'une grande aide mais au moins tu te sens peut être un peu moins seule là dedans ^^

Par contre, un truc que j'ai remarqué qui me faisait énormément de bien, c'était de m'empêcher de m'isoler et d'essayer de voir des gens, même si je suis très introverti et qu'au début j'en chie, j'en sors presque toujours de meilleure humeur... fuck cette putain d'épidémie ^^
 
(messages croiséééé)

Fruzz: Alors... du coup, comment tu fais pour ressentir tout ça? xD Tu fais ton truc... et genre... ça vient tout seul? oO


Acacia: oui au moins je me sens comprise lol, merci :) Et comment tu fais pour rencontrer des gens? ._____.
 
Morning Glory a dit:
(messages croiséééé)

Fruzz: Alors... du coup, comment tu fais pour ressentir tout ça? xD Tu fais ton truc... et genre... ça vient tout seul? oO


Acacia: oui au moins je me sens comprise lol, merci :) Et comment tu fais pour rencontrer des gens? ._____.

@morning La ce que je décrivais c'était ce que je peux ressentir en m'imaginants le faire et c'est ce qui me pousse à passer à l'action...ou pas^^

Qu'est-ce qui fait que parfois je vais me bouger et d'autres fois non ? Je dirais que c'est le rapport entre "ca va être trop cool" et "ca va être dur" selon de quel coté ca penche.
J'ai l'impression que ca dépend beaucoup de mon état d' esprit du moment.

En tout cas passer à l'action me demande quasiment toujours un effort et l'activité en elle même au début n'est pas forcément plaisante. En plus je suis du très impatient...
 
Donc tu te forces, c'est pas agréable au début et puis ça le devient?
 
Oui c'est ca. Et parfois ca ne le devient pas donc j'arrête. Ce qui est dur à jauger je trouve c'est de savoir si ca vaut le coup de persévérer ou pas si je prend pas de plaisir à faire un truc mais que potentiellement ca pourrait devenir cool au bout d'un moment.
 
C'est quoi "au bout d'un moment", à peu près? Une heure? Un jour? Une semaine? Un mois?
 
Cookies: Ok ça c'est la réponse typique huhu^^ Qui me dit en gros que j'ai aucune chance de faire des choses dans ma life xD Mais merci ça fait un avis en plus ;) ^_^

Fruzz: Ouai mais entre une heure et un mois... Y a de la marge :p
 
Alors je vais être un peu à côté de la question, mais juste des fois, il faut faire des trucs sans vraiment y réfléchir. Perso beaucoup de choses m'intéressent, mais si j'y réfléchis trop longtemps, je peux m'en dégoûter. C'est débile, mais c'est comme ça.

Peut-être qu'un truc intéressant à faire, c'est de te lister les trucs qui te feraient plaisir (genre apprendre à dessiner ou je ne sais quoi.), et puis de commencer à les faire, juste comme ça, sans rien attendre, ni joie ni rien.

Ou sinon, tu peux faire la stratégie "rationaliste", genre, c'est ce que je fais pour le sport : je fais beaucoup de sport, alors que je n'aime pas forcément ça. Pourtant, quand j'y réfléchis, je me dis que c'est une bonne chose, et que dans l'absolu ça me fait beaucoup de bien. Pourtant rarement de la motiv sur le coup.
Alors je me dis "bon, payere, t'es pas motivé là, mais au bout du compte, tu seras bien content de l'avoir fait, alors que si tu fais rien, tu va juste rester avec le seum de ne rien faire et l'envie de ne rien faire (le problème paradoxal qui me tombe souvent dessus).

Enfin j'explique mal mais peut être que tu comprendras ce que je veux dire :)
 
Après y'a des trucs que t'as ideologiquement envie de faire, mais que t'arrive pas a mobiliser les ressources pour le faire. C'est le plus relou. mais avec l'expérience, je sais que je vais finir par kiffer et que je me crée juste des obstacle absurdes par flemme. Je laisse peu l'occasion à ces phénomènes de prendre de la places, sachant ô combien ils sont envahissants
 
Ça peut être un intérêt sincère (et parfois pour des trucs futiles, par ex j'ai passé une partie de ma journée à imprimer des photos depuis un smartphone). La rétribution est donc dans l'action elle-même. Je sais que je vais en tirer du plaisir et alors je suis toute motivée, les gestes s'enchaînent tous seuls.
Sinon, il faut que je me crée la rétribution. Je suis assez fan des listes/agendas et autres outils d'organisation sur papier. Ça satisfait mon penchant maniaque de barrer les tâches accomplies et de remplir proprement mon emploi du temps. Chaque année je me choisis un agenda vierge avec des dessins mignons pour avoir du plaisir à le compléter avec des couleurs vives et une belle écriture. D'ailleurs c'est en partie pour ça qu'on a fait le tableau Mixtures, pour que les couleurs apparaissent au fil de notre travail :3
Dans le même genre j'utilisais beaucoup Habitica à une époque, bon ça m'a lassé... mais c'était un chouette outil.
Quand je sens que je vais pas réussir à me concentrer sur une tâche, je la délaye avec une occupation complémentaire, genre : écouter un cours <-> ranger la cuisine, lire une étude <-> boire un thé.
Globalement, les petites victoires font les grands bonheurs je trouve. Ça m'arrive de me motiver en pensant à la mort et à la fugacité de l'existence mais finalement, en grandissant, je trouve que c'est plus angoissant et paralysant qu'autre chose.
 
Tridimensionnel a dit:
Ça peut être un intérêt sincère (et parfois pour des trucs futiles, par ex j'ai passé une partie de ma journée à imprimer des photos depuis un smartphone). La rétribution est donc dans l'action elle-même. Je sais que je vais en tirer du plaisir et alors je suis toute motivée, les gestes s'enchaînent tous seuls.
Sinon, il faut que je me crée la rétribution. Je suis assez fan des listes/agendas et autres outils d'organisation sur papier. Ça satisfait mon penchant maniaque de barrer les tâches accomplies et de remplir proprement mon emploi du temps. Chaque année je me choisis un agenda vierge avec des dessins mignons pour avoir du plaisir à le compléter avec des couleurs vives et une belle écriture. D'ailleurs c'est en partie pour ça qu'on a fait le tableau Mixtures, pour que les couleurs apparaissent au fil de notre travail :3
Dans le même genre j'utilisais beaucoup Habitica à une époque, bon ça m'a lassé... mais c'était un chouette outil.
Quand je sens que je vais pas réussir à me concentrer sur une tâche, je la délaye avec une occupation complémentaire, genre : écouter un cours <-> ranger la cuisine, lire une étude <-> boire un thé.
Globalement, les petites victoires font les grands bonheurs je trouve. Ça m'arrive de me motiver en pensant à la mort et à la fugacité de l'existence mais finalement, en grandissant, je trouve que c'est plus angoissant et paralysant qu'autre chose.

J'avoue que la mort, c'est un moteur bien fort chez moi. Je sais que j'aurai jamais le temps de faire tout ce que je veux, alors un petit coup de fouet de temps en temps en y pensant, ça aide à se mettre en route x)
 
Merci beaucoup pour vos réponses :)
 
Y'a pas mal de truc que je fais par habitude. Que ce soit se coucher pas trop tard/ se coucher pas trop tard, sortir de chez moi, bosser un instrument, travailler régulièrement. Ca c'est pour les petits trucs qui me rendent la vie facile.

Sinon le seul truc qui me motive vraiment c'est la musique/son et là c'est plusieurs choses: déjà je kiff, c'est ça qui m'a mis dedans au début. Mais après c'est pas suffisant par ce que forcément c'est pas tout le temps un kiff.

L'autre truc c'est que je suis à un stade ou je peux que faire ça. Je veux pas passer ma vie à me dire 'ah mais si j'avais persévéré...' Je me souviens je faisais l'ouverture d'un petit festoche local avec mon groupe et on avait discuté avec les têtes d'affiches (rien de ouf, ces types:
) et le guitariste m'avait dit un truc du genre 'à 18 ans je suis pas allé à la fac, je me suis mis à fond dans la musique, et y'a que comme ça qu'on peut réussir'; donc l'opposé de ce que me disais tout le monde, qui me conseillaient de 'continuer la musique en parallèle de tes études/boulot, ca peut toujours être ta passion, mais assure tes arrières, garde un plan B...' Maintenant je vois ce que ce guitariste voulait dire. Quand tu te met dans un truc de manière à ce que c'est ça qui va assurer tes revenus, bah pas le choix tu taff. Donc se mettre dans un truc à fond c'est motivant par ce que tu n'as que ça, donc tu as beaucoup de temps à y passer et t'es obligé d'y passer beaucoup de temps.

Et sinon je pense que j'ai une une sorte de pulsion créatrice, une vision, un truc à exprimer que je veux exprimer avec de la musique et donc ça me motive pour en faire, surtout qu'à ce stade j'arrive pas à exprimer grand chose et c'est frustrant. Et en général une pulsion qui me pousse à écrire, dessiner ou faire du son, genre écrire des poèmes c'est pas du tout un truc que je travaille mais de temps en temps faut que j'écrive pour capter un sentiment, un état d'esprit.

Et puis une sorte d'ambition ou je me dis que je peux y arriver si je m'y met vraiment, et donc je ne veux pas me trahir moi même. C'est là que Cookies et Tridi sur la mort aussi :) Se serait dommage de crever avant d'avoir sorti 'la musique dans ma tête'.
 
Je trouve que le retour humain est une très forte motivation aussi. Jamais j'aurais la foi d'accomplir ce que je fais pour PN ou des projets similaires si y'avait pas tout un tissus d'amitiés et de valorisations derrière. Idem pour mes études, si elles me comblent autant c'est aussi parce qu'elles concernent un milieu où j'ai des affinités humaines. Ça motive de se sentir utile, que ce soit sur le mode de la camaraderie (faire avec) ou du soutien (faire pour).
 
Tridimensionnel a dit:
Ça m'arrive de me motiver en pensant à la mort et à la fugacité de l'existence mais finalement, en grandissant, je trouve que c'est plus angoissant et paralysant qu'autre chose.
+1000, si je commence a partir dans ce genre de réflexion j'ai juste envie de mourir tout de suite parce que la perspective d'incomplétude m'est insupportable, comme si les futilités passées m'étaient impardonnables.

En général ce qui me motive a faire un truc c'est de pas avoir envie d'en faire un autre.

Ex: je dois réviser un partiel mais ça me les brise, alors je range chez moi entièrement

Des fois il y a une curieuse notion de proportions:
Je dois envoyer un mail qui me saoule, et qui prendrait 20 min, donc je me lance dans un chantier rocambolesque de truc-moyen-important-qui-va-nulle-part de ma todo list qui va me prendre deux jours sans dormir.

Autre exemple:
Je dois travailler et soigner mon équilibre mental, mais je vais plutôt développer un thème pour un logiciel mourant et pas pratique construit de manière obsolète sur des technologies que je déteste (celui d'un certain forum qui commence par psy et qui finit par un alien au regard lubrique)

Et quand j'ai rien de contraignant qui me plane au dessus de la tête je fous +/- rien de la journée à part jouer à FFXIV .

D'un côté c'est un peu drôle en y repensant, mais en fait c'est vraiment usant, si je ne fais rien pour sortir de ces dynamiques il y a des chances non négligeables que j'y laisse la peau (ou au moins les plumes, disons)
 
Merci infiniment pour tous ces retours, je ne m'attendais pas à autant ni si variés, pour le coup j'ai des pistes! Ce forum m'impressionne toujours :)
 
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