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Quel methode la plus adapté pour sevrage héroïne

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Madoudou
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Madoudou

Matrice Périnatale
Inscrit
24/6/19
Messages
10
Salut tout le monde !

Voici le témoignage d’une amie qui n’a pas internet donc je fais passé le message :)

« Je voudrai avoir des avis concernant mon tout premier sevrage d’hero.

Pour résumé, ça fait depuis le mois de décembre que je suis tombée dedans (donc 6 mois). J’ai jamais été vraiment en manque depuis, jamais plus de 24h sans héro. Je tourne a environ 2g par jours (seulement snif, jamais IV).. 

Ça fait plusieurs année que j’ai découvert les opiacés (environ 3 ou 4 ans), mais j’ai tester l’heroine depuis moins d’un an. Je suis tombé dedans pcq mon mec en prenait aussi (lui depuis des années). J’en prenais au départ pour m’aider a me poser pcq on tapait bcp de cock (snif et basé), puis voila, au départ je faisait attention a espacée, puis après, on été tellement tout le temps défoncé, que je suivait plus, et une fois accrochée, j’ai pas eu le courage de faire demi tour. 

Quand mon mec part quelques jours, j’arrive bien a diminuer (moins d’un gramme par jour), mais la il est en détention depuis 2 semaines, et c’est la seule fois ou je n’arrive pas a baisser, au contraire, j’ai l’impression d’augmenter. Ça vient surement du moral dans les chaussette, mais aussi peut etre, du rendez vous qui m’attend le 4 juillet, avec un médecin pour démarrer la méthadone.

J’ai assez peur de ce rdv, assez peur d’arreter, très peur de la méthadone. 

J’arrete car j’en ai marre de courir après, de pas etre libre, de pas pouvoir me dire « je pars 10 jours dans la jungle, je pars a l’étranger (chose que je pourrait pas faire non plus avec la méthadone, c’est pour ca que ca m’enchante pas trop). Et aussi beaucoup pour le côté financier. Je n’en revend pas, je dilapide simplement l’héritage de mon père, et ca me pèse aussi moralement.. j’ai Emménager depuis février dans ma region natale, et je n’ai pas d’amis qui en consomme ici (enfin quelque connaissance mais c’est pas ca qui va etre dangereux pour garder le cap). Je n’ai pas de travail, et j’aimerai ien en trouver mais ca me fait peur d’allier travail et héro.

Donc voila en gros, j’ai surement oublier des tas de trucs que je modifirais ou ajouterai en dessous, mais globalement c ca.

J’ai peur de me mettre a la méthadone. Je me dit que ca fait mois de 6 mois que je suis dedans, et je me demande si y’a pas d’autre truc plus adapté. A la base je pensais a arreter a la dure, mais plus le temps passe et plus je conçoit que c’est une perte de temps, car des le matin je me réveille en manque, et je n’ai meme pas la force mentale de faire quoi que ce soit d’autre que de taper. 

Le sub c’est pourri parait il, la méthadone un peu moins? le sevrage a l’opium? La methode chinoise? Laquelle serait la plus adapté à ma conso? 

Je m’en veux beaucoup d’être tombée dans cette merde, que je m’étais pourtant juré de jamais touché (a 14/15 ans je fréquentais bcp de zonards qui s’en mettaient plein les veine, ou qui galèreraient avec le sub).  Merci pour vos conseils et témoignages» 

MADOUDOU 26 ANS
 
YOUPI je me sens beaucoup moins seule pour aider ma copine..
pourquoi vous répondez pas?
-« tu parles trop »?
-« ta copine est dans la merde, cest un fait, et elle le restera »
- « j’ai pas compris la question? »?

Alorrrs.. QUELS CONSEILS POUR ARRÊTER L’HERO POUR UNE JEUNE FEMME AVEC 6 MOIS DE CONSOMMATION DERRIÈRE ELLE? 
Des méthodes de sevrage a éviter? Des astuces ? Des témoignage? 
:’(​
 
Il n'y a pas de remède miracle, lis les autres posts du même style, pas forcément que sur l'héro et tu verras toujours les mêmes réponses : se mettre au vert, coupre les liens avec les autres consommateurs, trouver des passions qui te boufferons ton temps etc...
 
Ton amie peut aller faire un tour dans un CSAAPA pour y voir un.e professionnel.le, pas forcément pour commencer une substitution mais histoire de commencer une démarche personnelle (tu peux être anonyme normalement) pour se sortir de ça.
 
Perso je ne réponds pas car je n’ai jamais été accro à l’hero et donc je n’ai aucun conseil à donner sinon les trucs bateau que ta copine peut déjà lire partout :)
À ma connaissance il n’y a pas beaucoup d’opiomane en ce moment sur le forum pour te répondre. Chez nous c’est surtout les psychés même si l’on parle de tout.
Par contre il y a bcp de vieux topics où ta copine rencontrera des situations similaires à la sienne. Elle peut notamment lire « topic des vétérans de l’hero » qui aura au moins le mérite de lui montrer qu’elle peut s’en sortir.
Le forum Psychoactif accueille peut-être un public plus adapté pour répondre aux questions de ta copine.
Et bien sûr, elle peut parler ici de son combat, non seulement ça sera l’instructif pour tout le monde mais elle y trouvera écoute et soutien.
Je lui souhaite beaucoup de courage.
 
Bonjour Madoudou, je tiens avant toute chose à te féliciter, ton amie a de la chance d'avoir à ses côtés quelqu'un sur qui s'appuyer, ce n'est pas si courant et c'est précieux lorsque viennent des moments difficiles tels que ceux par lesquels elle passe actuellement. 
Je me suis inscrit ici à la lecture de ton thread, en espérant pouvoir vous rassurer un peu et vous donner un peu de mon soutien à travers mon expérience, à toi et à ton amie...

Alors déjà, pour vous rassurer tout(e) les deux après 6 mois de consommations, l'organisme n'est pas encore extrêmement intoxiqué si je puis dire... je ne veux pas par là minimiser les souffrances qu'endure ton amie mais souligner que c'est effectivement le bon moment pour elle d'envisager un sevrage, car avec le temps les symptômes ne vont faire qu'empirer, et à quelques mois de consommations les difficultés qu'elle vit actuellement ne sont que les prémices de l'enfer à venir. Surtout que pour être à 2 grammes quotidiens après seulement 6 mois de consos, cela me laisse présumer qu'on n'est pas vraiment là sur un produit d'une qualité démentielle, non !?. (pour expliquer mon opinion : j'en suis à plus de vingt ans d'opiomanie derrière mois - héroïne, méthadone, tramadol, oxycodone, morphine, opium - et j'ai eu dernièrement la chance qu'un ami me ramène quelques grammes d'héroïne de Turquie à environ 60% selon ses dires. Et bien pour te donner une idée un gramme  de ce bijou me tient facilement 5 à 6 jours...)
Donc de plutôt bonne nouvelles, ton amie est déjà dépendante certes, mais si elle gère intelligemment son sevrage, cela devrait pouvoir se faire en douceur, sans trop de douleurs...

Par contre je lis que son copain est en prison, qu'elle a le moral dans les chaussettes... ça aide pas... les rares sevrages que j'ai mené à terme (avant de recommencer)  c'était chaque fois des périodes où j'avais fait le ménage dans ma vie et dans ma tête... ça me semble important ça...

D'ailleurs comment l'envisage-t-elle ce sevrage ? Elle l'a prévu en mode Cold Turkey ? (je déconseille totalement, le meilleur moyen de se faire du mal pour rien...) Si c'est le cas j'espère qu'elle a du Valium ou au moins un myorelaxant puissant, parce que les nuits sont longues et les jambes agitées... Ou bien elle a prévu un "programme" dégressif ? Avec l'héro c'est pas facile de s'y tenir, déjà faut-il avoir un produit d'une qualité homogène, ensuite une discipline de fer. Tu poses la question pour l'opium ? Si elle a la possibilité de mettre la main dessus je dis jackpot ! Certainement un des moyens le plus efficace... En tout cas celui qui marche le mieux pour moi... Trouver son dosage de confort, en ingestion, à jeûn... qu'elle peut accompagner avec de la weed ou du hasch, si elle en est friande. Et plus d'opiacés jusqu'à ce que les symptômes de manque reviennent, (cela peut-être 12, 24, ou même 36h plus tard selon les métabolismes...), lorsque cela devient difficilement supportable on reprend une dose, mais cette fois 50mg de moins, voire 100mg si elle se sent d'attaque, en évitant tout de même que la baisse ne dépasse 20%. Certains diront que c'est beaucoup trop... pour moi c'est efficace... Peut-être est-ce le fait de switcher de la diamorphine au totum des alcaloïdes de l'opium de pavot qui facilite ceci, je ne sais pas...

Quoi qu'il en soit c'est l'été, bon moment pour se sevrer... la chaleur aide bien, y a pas à gérer les chauds/froids au moins... Et prendre des bains... ça soulage les os, les muscles...

Voilà, j'espère avoir donné quelques pistes... si t'as des questions je suis dans le coin...
 
Sevrage dégressif , doux , avec le même produit ou un autre ; c'est la seule méthode indolore
Si tu y vas vite, tu vas sentir le manque physique - après tu auras toujours des envies, des cravings mais le sevrage physique est assez court cependant l'arrêt brutal (cold turkey) n'est pas obligatoire. Y aller progressivement (ex: -10% chaque semaine) peut t'aider à traverser cela sans manque ou presque
 
J'ai vu que la méthode chinoise fonctionnait bien, après si elle consomme en sniff ça va être un peu galère à faire la dilution (mélanger avec une poudre inoffensive style sucre ou inositol je sais pas si c'est possible). Ou alors juste changer de ROA.

Et sinon elle a pensé au Kratom ? C'est facile à trouver et quand-même bien efficace à condition de trouver du Kratom de qualité et c'est souvent utilisé comme TSO plus soft. Mais bon ça reste un opi tout tranquille pour légèrement calmer le manque, ça reste assez léger comparé à de l'héro.
 
Memento Mori a dit:
Par contre je lis que son copain est en prison, qu'elle a le moral dans les chaussettes... ça aide pas... les rares sevrages que j'ai mené à terme (avant de recommencer)  c'était chaque fois des périodes où j'avais fait le ménage dans ma vie et dans ma tête... ça me semble important ça...

Totalement d'accord, arrêter ce genre de produit demande une grande motivation. Et pour ça il vaut mieux repartir sur des bases saines, repartir à zéro en quelque sorte.
Sinon la moindre pensée négative peut te donner envie de replonger.

Le grand ménage c'est exactement ça.

Les opiacés remplacent un bien être absent dans la vie. Si t'arrive à arrêter mais que ce bien être est toujours absent tu vas te sentir fier pendant 1 mois, puis tu vas replonger. Parce qu'a un moment le mal être quotidien va remplacer le souvenir douloureux du sevrage et tu te diras si j'ai pu arrêter une fois je peux recommencer.

Donc 100% d'accord avec le message cité plus haut.
 
lol le kratom il y en a sur psychoactif qui m'ont sorti que c'était plus dur à arrêter que le tramadol, les benzo, la buprénorphine etc... alors que ça dépend des quantités, du ressentis, de la durée de la conso etc... bref je sais pas si on peut conseiller mais bon. Entre me sevrer via kratom ou méthadone , je préfère le krakra mdr. Perso j'utilise du maeng da red de www.gaxxna.nl car j'ai pris de la méthadone 2mois et ça me convenait pas trop. Du coup j'ai pas ressentis le manque de la metha. Donc ça peut être quand même fort. Là j'ai un protocole qui commene à 14g 2x par jour et je réduis de 10-20% par semaine, a la fin tu prends 2g par jour (en 2 prises) voir tu peux finir en milligrammes...

franchement l'hero ouais tu peux la plug, l'avaler, l'injecter en intramusculaire.. il y a le choix... mais même sniffer si tu te nettoie le nez, c'est relativement fiable. Une partie sera absorbé par les capillaires intranasales et le reste sera avalé. Tu n'es pas obligé d'employer la méthode chinoise, si tu as une balance de précision. Tu pèse quoi.

Par contre euh essaye d'avoir le même "batch" si tu réduis tes dosages sur plusieurs semaines...car si tu chopes un batch différent chaque semaine et que tu passe disons de 50mg par jour à 40 mais que ton produit est 2x plus fort tu vas passer en gros de "50" à "80" mdr donc tu tournes en rond. Cela demande un petit investissement.

Sinon ben médicament : codéine, tramadol, sub, metha... si tu pars sur des microdosages,à voir avec un addicto
 
Mr Sandman a dit:
Totalement d'accord, arrêter ce genre de produit demande une grande motivation. Et pour ça il vaut mieux repartir sur des bases saines, repartir à zéro en quelque sorte.
Sinon la moindre pensée négative peut te donner envie de replonger.
En effet, le marchand de sable fait bien de revenir là-dessus, je n'ai pas insisté mais c'est primordial...... Un sevrage d'opiacés n'est jamais une partie de plaisir, c'est une évidence. Mais là où l'addict se fourvoie souvent, c'est en pensant que la dépendance physique est le dernier obstacle vers sa liberté et qu'une fois ces quelques jours voir semaines à souffrir seront derrière lui la vie se déroulera alors comme le générique de fin de "Basketball Diaries"...
Mais quand l'OST se termine et que le rideau tombe la vie continue... et elle est parfois cinglante...

J'ai arrêté il y a bien longtemps de comptabiliser mes sevrages, pseudos sevrages et tentatives de sevrage... une bonne vingtaine à l'époque... j'en ai même "réussi" certains, du moins mené à bout la partie physique. Je me rappelle même avoir passé quinze jours de vacances à l'étrange malade comme un chien mais, loin de mon morne quotidien, j'étais fermement décidé à tenir le cap, et j'avais tenu bon ! Evidemment à peine de retour, m'étant tout juste débarrassé de la bête, épuisé, éreinté et effrayé par la perspective de devoir reprendre le travail en usine rapidement, je me vois alors sonnant à toute les portes desquelles une main charitable pourrait providentiellement me donner du réconfort en poudre... D'autre fois où j'abandonnai en cours de route, une petite voix me répétant à l'envi : << Sois honnête avec toi même, tu n'en as pas fini avec les opiacés, tu y reviendras tôt ou tard alors à quoi bon lutter et souffrir en vain...!? >> Sur ces quinze dernières années j'ai passé quelque chose comme deux mois complets sans être sous influence opiacé... deux mois sans consommer, sans même y penser à dire vrai... jusqu'à ce que...

Je digresse et m'éloigne du sujet principal, mais pas complètement non plus alors ça va...  Il faut surtout que ton amie comprenne qu'on se sert souvent des opiacés comme d'une paire de béquilles pour l'âme, après quelques temps on se rend compte qu'on arrive beaucoup mieux à marcher et on se dit que finalement cette paire de béquilles nous encombre plus qu'elle nous rend service, mais si on a pas soigné l'âme blessée et réappris à marcher sans soutien on va pas pouvoir aller bien loin et la vie va vite nous rattraper...

Tout ça pour dire que c'est très bien que ton amie réfléchisse à sa situation et semble souhaiter décrocher. Mais un sevrage réussi se prépare en amont avec calme et rigueur, et surtout on prépare aussi l'après... Rien ne sert de s'infliger cela (car un sevrage c'est usant, et plus on en fait pire c'est...) si elle sait d'avance que la probabilité qu'elle se remette à consommer lorsque son copain sortira de prison est élevée. 
Idéalement les modalités et la planification d'un sevrage devraient pouvoir se faire au cas par cas, selon la situation de chacun, ses dispositions, son rapport aux produits ainsi que moult autres paramètres qui rentrent en jeu. Les énumérer tous seraient interminable. Comme elle a apparemment accès à de l'opium, j'opterai à sa place pour un sevrage dégressif à l'aide de ce dernier. C'est l'option que je tenterai en premier car même si cela devait échouer, cela ne t'engage à rien d'officiel, contrairement à un TSO. Par contre je le répète ceci n'est que mon avis à moi, nullement un conseil.

Pour cela aussi Madoudou que tu n'as peut-être pas eu plus de réponses. Il est difficile de t'aider sans avoir plus d'info sur ton amie...

Ainsi j'aurai quelques questions en vrac, qui éclairciront peut-être quelques points :

- Tu dis avoir peur de la méthadone... Pourquoi ? Tu as peur du produit en lui même, de sa puissance ? Ou de son accroche ? Parce que oui, cette dernière est plus forte que l'héroïne, mais on y gagne largement en qualité de vie générale...
- Qu'entends par là quand tu dis "le sub c'est pourri paraît-il, la méthadone un peu moins..." La buprénorphine, je ne le connais qu'en théorie mais c'est un antagoniste efficace sur le papier, j'aimerai bien que tu explicites ton point de vue s'il te plaît...?

J'espère t'avoir donné quelques pistes de réflexion, si tu reviens nous donner des réponses à ces quelques interrogations on pourra creuser un peu plus mais dans le doute de te voir revenir je vais m'arrêter là pour l'instant...

Ah oui, et culpabiliser ne sert à rien, ne gaspille pas de l'énergie là dedans ! C'est pas parce que tu es dépendante à l'héroïne que cela fait de toi une mauvaise personne. C'est un accident de parcours comme il en arrive à des millions d'autres. Concentre toi sur le positif...
 
1 mots pour les sevrage opiacés/opioide : 

pregabaline

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j'ai du faire une 20aine de sevrage ou plus. Je suis clean depuis quasi 1 ans avec 2 petite rechute (1 semaine chaque). Le mieux est de se sevrer sans aide d'un autre produit pour éviter le transfert de dépendance, mais ne nous mentons pas, on sais que c'est tres dur. J'ai tout essayé. 

Alcool : ca marche plus ou moins pour diminuer les symptomes, mais on peux se bourrer la gueule max une journée, apres ca devient dur avec les gueule de bois et tout, on se sent encore plus mal. La dépendance a l'alcool n'est pas marrante, et elle peux commencer si vous vous sevrez du sub avec de l'alcool a haute dose pendant 1 mois.

DPH : completement con de prendre ca a plus de 200mg, car le bodyload infernal s'ajoutera aux symptomes de sevrage. Par contre ca peux etre utile une ou deux fois dans le sevrage pour dormir si vous avez rien d'autre

inhalant (ether, bombe deo, n2o) : trop cour, totalement incompatible avec la nécessité d'avoir un prod qui couvre l'ensemble du sevrage, mais trop addictogene, pas trop dangeureux.

cannabis : acceptable, mais peux renforcer l'anxiete quand vous etes aux plus mal. Perso en général je fume juste au début du sevrage, avant le plus mal.

benzo : c'est ce qui est utilisé dans les desintox, et honnetement c'est inutile, vous sentirez toujours les symptomes de sevrage, c'est utile si l'anxiete est votre symptome principale je pense. A par ca ca peux un peu passer le temps mais c pas forcement le truc qui va améliorer votre état. Ca peux etre utile a haute dose (genre la plaquette de seresta 50) pour dormir.

speed/stimulant : paradoxal. D'un coté ça augmente les symptomes, de l'autre ca pourra vous bloquer sur des activités pour passer le temps sans trop faire attention aux symptomes. Les gros stim genre @PVP fumé ou crack annuleront peut etre le ressenti des symptome, mais vous pourrez jamais fumer pendant l'ensemble du sevrage, et a la descente vous allez mourir.

Ketamine/dissociatif : les nouveaux disso, fort et a longue durée, peuvent etre interressant. Par contre il faudra supporter d'etre toujours en hole. La kéta c pas une bonne idée, ca dure pas assez longtemps. Globalement idée moyenne, il faut etre trop defoncé pour avoir un évitement suffisent des symptomes.

Pregabaline/lyrica : le must. Diminue carrement les impression de chaud/froid/frisson, diminue carrement la depression et l'anxiete, vous met limite ok pour faire 2 ou 3 truc pendant le sevrage. Pour des gens qui ne connaissent pas la molécule, 300 a 500mg suffise, apres il faudra augmenter un peu les doses a cause de la tolérance. On peux monter a 2000 pour les habitué de la défonce (non recommandé- EDIT : 2000 AVEC TOLERANCE PAS DU PREMIER COUP, un habitué au premier coup pourra prendre max max max 1400). Meilleur rapport défonce/reduction des symptomes. Ca rend pas trop accroc, il faut 2 a 3 semaine a 600mg par jours pour commencer a avoir des symptomes de sevrage, et 1 a 2 semaine si on est a 2000. Je met les chiffre les plus bas tel que je les concois, car perso on peux ajouter 1 ou 2 sem a chaque remarque
 
Ouais pas mal, moi j'utilisais beaucoup l'armoise à forte dose (je sais que c'est toxique) mais ça fonctionne pour enlever les douleurs, le mal de gorge, la sensation d'être malade dans tous les cas et les angoisses. Et pour le sevrage de benzo comme ton produit, y'a un effet anti-épileptique qui est cool. J'en prennais surtout le soir pour arriver à dormir et être plus ou moins bien, car c'est surtout le soir que j'étais très mal mentalement. Et j'essayais de résister la journée. Je connaissais pas ton produit la mais ça a l'air d'être le même genre en plus puissant. Du coup ça doit aussi pouvoir s'utiliser pour un sevrage de benzo. En même temps je sais pas comme c'est un gaba...

Le cannabis pour moi même au début ça me mettait mal et renforçait la dissociation et l'angoisse.

J'ai même essayé le LSD !!! Mdr j'ai jamais eu un trip aussi chelou qu'une fois en manque. Très macabre, je ressentais encore plus les douleurs, mais bizarrement j'arrivais à beaucoup mieux les supporter.

Sinon t'as déjà essayé la méthode chinoise ? Moi non mais ça a l'air bien.
 
Salut, une des réponses aborde le sujet du servrage de l'héroïne grâce à l'opium et ce sujet m'intéresse car je suis en ce moment en train de chercher à me sevrer de l'héroïne, consommateur depuis 3 ans à environ 1g à 1g 1/2 par jour d'une héro faiblement dosé après des années de consommation de divers opiacés (codéine, tramadol, oxycodone). Avant d'opter pour le recours a un CSAPA et la prise de méthadone j'aimerai essayer cette technique de sevrage ayant possibilité de me procurer de l'opium. Pourriez-vous m'en dire plus sur cette technique de sevrage, quel dosage serait l'idéal rapport à ma consommation, etc... La réponse en question est celle-ci:
"Tu poses la question pour l'opium ? Si elle a la possibilité de mettre la main dessus je dis jackpot ! Certainement un des moyens le plus efficace... En tout cas celui qui marche le mieux pour moi... Trouver son dosage de confort, en ingestion, à jeûn... qu'elle peut accompagner avec de la weed ou du hasch, si elle en est friande. Et plus d'opiacés jusqu'à ce que les symptômes de manque reviennent, (cela peut-être 12, 24, ou même 36h plus tard selon les métabolismes...), lorsque cela devient difficilement supportable on reprend une dose, mais cette fois 50mg de moins, voire 100mg si elle se sent d'attaque, en évitant tout de même que la baisse ne dépasse 20%. Certains diront que c'est beaucoup trop... pour moi c'est efficace... Peut-être est-ce le fait de switcher de la diamorphine au totum des alcaloïdes de l'opium de pavot qui facilite ceci, je ne sais pas..."
Je vous remercie d'avance pour vos réponses. ;)
 
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