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Psilocybine dépression - retour d'expérience

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion jules7534
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jules7534

Neurotransmetteur
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2/9/22
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28
Bonjour tout le monde !

Comme promis, voici mon retour d'expérience quant à l'usage de la psilocybine dans le cadre du traitement d'une dépression récalcitrante unipolaire lourde (= dépression normale mais grave). Je suis également diagnostiqué HPI-TDAH.
J'étais traité à la venlafaxine 75mg et avec une augmentation de 37,5mg durant 3 semaines en août (qui vient d'être inscrite dans une liste de médicaments à ne pas prescrire dans la revue Prescrire...).

Ce retour est incomplet (je le complèterai dans quelques temps lorsque j'aurai pris la 3è dose). L'écrit est constitué de façon la plus clinique possible (symptômes listés) afin de permettre à d'autres personnes souffrant de dépression ou à des psy de pouvoir se faire leur propre avis.

J'ai suivi le protocole du HUG de Genève : https://www.hug.ch/addictologie/psychotherapie-assistee-par-psychedeliques
à la différence que j'ai acheté des truffes et qu'il est donc impossible de connaître avec précision les dosages.

Mes symptômes étaient (sont) les suivants :
- énorme culpabilité
- difficulté à prendre de la distance suite à des traumas passés
- procrastination permanente
- colère régulière avec sentiment d'être maudit suite à une redondance d'événements
- tristesse et impuissance qui sont les causes des colères
- visionnage en boucle pendant des mois de vidéos sur internet
- perte des connaissances et savoir que j'avais accumulé
- difficultés à suivre des études (changement fréquents)

J'ai actuellement pris 2 doses à 5 semaines d'intervalle. Étant dans l'impossibilité d'aller en Suisse (c'est interdit aux personnes qui ne sont pas de nationalité Suisse), j'ai commandé des truffes sur internet. Le dosage ne correspond donc pas avec précision aux 15mg et 25mg préconisés par l'hôpital universitaire de Genève.

1ère dose : 15g ingérées de truffes. Effets : sympathiques. Pas d'effets visuels. Un pic de bonheur en visualisant une ex. Cela a duré 4h. Les effets ont été assez légers selon une amie qui en consomme à visée récréative. Je dirai que cela fait d'un space cake gentil.
J'ai arrêté la venlafaxine 10 jours avant la 1ere dose afin d'éviter un syndrome sérotoninergique.

Les semaines qui ont suivi ont été correctes. Toutefois, à partir de la 4è semaine, la dépression a repris son cours avec des pensées négatives, la colère et l'anxiété qui reviennent.
J'ai tout de même réussi à :
- arrêter les antidépresseurs 
- trouver un job
- commencer les démarches pour me trouver un appartement
- concevoir le futur
- savoir ce qui me rendrait vraiment heureux MOI et tant pis pour le regard des autres (je travaille dans le milieu associatif et politique écologique et c'était un peu LA chose à faire pour moi que de me préoccuper du bien de la planète) : vivre au bord de la mer.

En sentant les symptômes dépressifs revenir, j'ai donc pris la seconde dose.

Seconde dose : comme la 1ère était plutôt light niveau effet, j'ai pris 30g de truffes (alors que le HUG cible 25mg)
Effets : puissants, sensations de comprendre le monde comme une immense cellule eucaryote suspendue dans l'univers caressée par les vents solaires, des images magnifiques et un bonheur absolu. Décrire en détail ce que j'ai ressenti relève de l'impossible : soit j'ignore les mots adéquats, soit cela serait de toute évidence vide de sens tant les émotions et les sensations étaient au-delà de mon champ de connaissance.
Cette expérience sera pour moi un rappel permanent : je sais qu'il existe la possibilité d'échapper à la souffrance de notre monde, à sa soif inepte de concurrence, de surconsommation et d'exploitation.


Le lendemain, j'étais très fatigué (en même temps j'ai fait le voyage de nuit...). J'avais rendez-vous pour un colloque avec l'un de mes supérieurs hiérarchiques. De très bonnes expériences humaines : j'ai réussi à parler à différentes personnes, à ne pas avoir honte de moi etc. J'ai également osé me montrer en colère contre mon supérieur hiérarchique alors que d'habitude je ne dis rien dans le cadre professionnel.
Quelques jours après le colloque et suite à de nombreuses inquiétudes quant à la gestion des ressources humaines et à la capacité organisationnelle de la structure qui m'employait, j'ai décidé de mettre un terme à mon contrat.
C'est la 1ère fois de ma vie que je démissionne suite à à une insatisfaction (les 2 autres fois c'était pour déménagement).
J'ai pris le courage d'expliquer en long et en large pourquoi et quels points ils devaient améliorer s'ils souhaitaient donner une forme professionnelle à leur organisation.
A aucun moment, je n'ai ressenti de la culpabilité de laisser tomber cette structure -qui pourtant a une vocation noble-. Je me promenais dans les rues, heureux de ce que j'observais, détaché de mes pensées.

Cet état a duré deux semaines je dirai. Baisse durant 2 semaines. Cela fait maintenant quelques jours où je me sens bien (vraiment).

Malheureusement, le manque d'activité me fait à nouveau rester chez moi et donc les habitudes de fuites reprennent le dessus : visionnage de stupidités à répétition. Le fait de démissionner a également cassé ma dynamique pour trouver un logement (plus de salaire). J'ai connu des moments de détresse mais peu d'envie suicidaire.

Néanmoins, j'ai réussi à :
- postuler à quelques offres d'emplois
- effectuer des démarches administratives alors que j'en suis phobique
- envoyer des messages sympas à quelques personnes que j'ai perdu de vue avec la dépression
- retrouver de l'espoir
- concevoir le futur
- décider -je pense- d'arrêter de travailler dans le milieu associatif et politique qui est pour moi une source de tensions permanentes (c'est compliqué de se faire des amis dans le milieu politique même si on est aligné quant au système organisationnel que nous souhaitons mettre en place)
- prise de distance par rapport aux catastrophes écologiques (cela va arriver, je ne peux rien y faire, et si je pensais à moi ?)
- démarcher une université pour connaître les conditions de reprise d'études dans un autre domaine
- répondre calmement à 3 personnes qui utilisent de la violence verbale pour communiquer dans la vie privée (même si pas réussi pour une opposante politique qui faisait du lobbying pour ses intérêts personnels)
- regarder la possibilité de faire un break vacances
- fait des massages pour retrouver la possession de mon corps (2 ans sans relation sexuelle... et je suis jeune et plutôt BG, en toute modestie)
- oser boire un verre dans un café où un serveur m'a fait une agression sexuelle 
- je me soucis beaucoup moins du regard des autres : si on ne m'apprécie pas parce que émotionnellement c'est parfois compliqué pour moi, c'est leur problème finalement. J'ai donc moins de culpabilité et ... moins d'instabilité émotionnelle
- envie d'écrire à nouveau
- lire 3 livres (c'est encore peu mais c'est autant que l'année précédente)
- une plus grande connexion à l'environnement qui demeure dès que j'arrive à sortir d'un périmètre de 10mn autour de mon lieu de vie
- des moments d'espoir ressentis émotionnellement
- plus grande facilité à accepter l'échec

Ces résultats ont été obtenus alors que je n'ai vu mon psy que 3 fois en 4 mois et demie alors que j'avais une fréquence d'une séance / semaine. Cette diminution des séances est la résultante des grippes qui nous ont frappé deux fois chacun.


Ces réussites sont similaires à ce que j'ai réussi à faire lorsque j'étais sous médicamentation. Le quotidien est moins confortable que lorsque j'étais sous anti-dépresseurs, toutefois je n'ai pas les désagréments afférents (ralentissement psycho-moteur, absence de libido, mollesse).

J'ai tout de même encore beaucoup de difficulté pour mettre en place les choses dans ma vie personnelle et ma phobie sociale persiste quoi que je suis en train de mettre en œuvre des outils pour y remédier.

A vue de nez, je dirai que mes symptômes dépressifs ont diminué de 50% mais ils demeurent.

Je m'apprête à prendre la 3è dose (30g) en espérant que cette fois, je pourrais enfin être heureux.

Si d'aventure cela ne fonctionne pas, je tenterai soit le micro-dosing, soit une reprise d'anti-dépresseur.

En conclusion, je pense que la psilocybine est suffisante en elle-même à condition d'avoir rempli certaines conditions comme :
- avoir un logement
- avoir des activités pour rencontrer des gens (l'essentiel de mes échanges humains sont par sms et je vois en moyenne 1 personne tous les 10 jours : cela n'aide pas).

Je suis presque certain que si ces 2 points étaient résolus, je pourrais vivre normalement. Le micro-dosing pourrait éventuellement me permettre de trouver des solutions pour mon lieu de vie et la mise en place d'activité.
 
Bonjour merci.

Si ce n'est pas encore le cas, je te conseil très fortement de trouver un(e) bon(ne) psy qui fait de l'hypnose ou une autre technique qui fait ses preuves pour revisiter tes traumas et aller vers un mieux.
Souvent il faut plusieurs années pour aller mieux mais ça en vaut la peine et les résultats se font sentir progressivement
 
Beetlejuice a dit:
Bonjour merci.

Si ce n'est pas encore le cas, je te conseil très fortement de trouver un(e) bon(ne) psy qui fait de l'hypnose ou une autre technique qui fait ses preuves pour revisiter tes traumas et aller vers un mieux.
Souvent il faut plusieurs années pour aller mieux mais ça en vaut la peine et les résultats se font sentir progressivement

Merci pour tes conseils Beetlejuice :) Si j'en suis arrivé à la psilocybine c'est parce que justement les thérapies comme l'hypnose ne furent pas suffisantes (et que j'en avais marre de prendre des anti-dépresseurs). L'hypnothérapie j'ai une dizaine (vingtaine ?) de séances, les résultats ne furent pas probants. Idem pour la sophrologie.
J'ai un suivi psychologique pas d'inquiétude à avoir sur ce sujet ;)

Un petit article publié dans Nature : https://www.nature.com/articles/s41591-022-01744-z
 
Hyper intéressant. Je suis curieux d'avoir la suite à la 3eme prise.
 
Merci pour ton témoignage. Il y a un point il me semble que tu n'as pas évoqué de manière claire c'est la tolérance à la Psilocybine. Tu pense que ça peut être un frein ?

Egalement

jules7534 a dit:
Ces réussites sont similaires à ce que j'ai réussi à faire lorsque j'étais sous médicamentation. Le quotidien est moins confortable que lorsque j'étais sous anti-dépresseurs, toutefois je n'ai pas les désagréments afférents (ralentissement psycho-moteur, absence de libido, mollesse).

Avec mes AD j'ai une perte assez conséquente de libido (environ 70% si je devais donner un chiffre), ça ne m'empêche pas d'avoir des érections ou d'éjaculer mais l'envie n'est plus la quoi. Par contre je ne note pas de ralentissement psycho-moteur ou de mollesse.
Peut être que ça vient de la Venlafaxine en particulier ?

Tu as un traitement pour ton TDAH ?
 
Mr Sandman a dit:
Merci pour ton témoignage. Il y a un point il me semble que tu n'as pas évoqué de manière claire c'est la tolérance à la Psilocybine. Tu pense que ça peut être un frein ?

Egalement

jules7534 a dit:
Ces réussites sont similaires à ce que j'ai réussi à faire lorsque j'étais sous médicamentation. Le quotidien est moins confortable que lorsque j'étais sous anti-dépresseurs, toutefois je n'ai pas les désagréments afférents (ralentissement psycho-moteur, absence de libido, mollesse).

Avec mes AD j'ai une perte assez conséquente de libido (environ 70% si je devais donner un chiffre), ça ne m'empêche pas d'avoir des érections ou d'éjaculer mais l'envie n'est plus la quoi. Par contre je ne note pas de ralentissement psycho-moteur ou de mollesse.
Peut être que ça vient de la Venlafaxine en particulier ?

Tu as un traitement pour ton TDAH ?


Non pas de traitement au TDAH. J'ai eu du concerta pendant un temps mais avec l'arrivée de la dépression ça a ampiré fois 10 000 les symptômes.

Pareil pour moi niveau libido : absence très forte d'envie. Je pouvais me faire allumer, j'en avais rien à foutre. Mécaniquement c'était fonctionnel, mais juste je m'en tapais.

Normalement la venlafaxine est un booster puisqu'il permet aussi la diffusion de dopamine, contrairement à la majorité des AD qui sont concentrés exclusivement sur la sérotonine. Je n'ai pas d'explication à cette molesse et le psy non plus. De toute façon, personne ne comprend vraiment comment fonctionne les AD... On sait que ça marche et c'est tout


Je ne suis pas sûr à 100% de comprendre ta question quant à la tolérance à la psilocybine. Voici ma réponse, sans être certain de répondre de façon juste :

Pour ce qui est de la tolérance à la psilocybine, voici ce que en tant que NON PROFESSIONNEL de santé je peux dire (cf HUG de Genève) :
- vérifier si tout va bien niveau cardiaque auprès d'un cardiologue
- vérifier que tu n'as pas de cirrhose
- vérifier que tu sois "juste" (atchoum) dépressif et qu'il n'y ait pas de risque psychotique chez toi auprès d'un psychiatre 
- faire le voyage avec une personne de confiance à côté de toi dans un lieu safe. Cette personne doit être au clair avec le fait qu'elle restera coincée durant plusieurs heures avec toi. Le but n'est pas qu'elle te parle mais juste qu'elle soit là si d'un seul coup tu te mets à croire que tu es un oiseau ou autre (cas extrêmement rares)
- impératif : arrête ton traitement minimum 10 jours AVANT la prise de psilocybine afin d'éviter un syndrome sérotoninergique et mourir (ce qui n'est pas le but)
- prendre la psilocybine le ventre creux (3h sans manger avant de prendre la psilocybine)

Le mieux je pense c'est que tu en parles avec la personne qui te soigne, les points positifs, négatifs. Il n'a légalement pas le droit de te dire de prendre de la psilocybine, mais s'il est convaincu de l'utilité de tester, il te le fera comprendre d'une façon ou d'une autre.

Je rajouterais à titre personnel :
- ne pas manger ni boire hormis de l'eau
- ne surtout pas boire de café durant le voyage (j'ai fait l'erreur de le faire durant la 3è dose, quel con...)
- si par moment tu trouves le temps long et que tu t'ennuies, accepter ce moment en faisant de la méditation ou de la respiration type sophrologie ou écrire des choses,
- éteindre tous les appareils avec écrans et réseaux sociaux pour éviter d'écrire des conneries sur une "inspiration géniale" et gâcher l'expérience à regarder facebook
- manger du sucre si tu es en bad trip (je n'ai pas eu cette expérience) et que tu désires mettre fin à l'expérience plus rapidement (conseils de la pote)
- prévoir à l'avance la playlist que tu vas écouter. J'utilise une playliste là-dedans : https://www.youtube.com/@davidhedlund1843
- acheter et mettre un cache pour les yeux (le bandeau qui couvre les yeux de la lumière)
- prend le temps de préparer le moment et de ne pas le faire sur un doigt de pied
- si tu veux essayer, pense à planifier l'arrêt de l'AD en diminuant de façon pas trop brutale. J'y suis allé en mode "warrior" et ça fait vraiment mal le sevrage brutal des AD
- pas d'alcool
- pas de drogue supplémentaire
- pas d'anxiolytique
- pas de boisson énergisante etc
- cela te prendra toute l'après-midi (6h d'effets) donc planifie le moment. Tu seras très fatigué le lendemain

Le HUG demande à ce qu'on ne fume pas pendant le voyage. En tant que gros fumeur je n'arrive pas à m'y tenir. Si je refais un jour, je mettrais un patch.

Je pense qu'en plus de la psychothérapie, faire du sport 4-5 fois par semaine est aussi une excellente façon de guérir. J'avais réussi à aller beaucoup mieux grâce au sport jusqu'à cet été et un coup de mou suite à un événement extérieur qui m'a refait plonger malgré les AD. 
Le problème c'est quand tu es dans le creux de la vague et que tu n'as envie de rien pour le sport.


Petit retour rapide sur la 3è dose :
La 3è dose a été prise il y a quelques jours. Le voyage ne s'est pas très bien passé : beaucoup de pensées culpabilisantes très fortes et depuis, c'est pas la joie, comme un retour en arrière. Ceci dit, je préfère attendre avant d'en tirer des conclusions : j'ai la sensation que cela peut rapidement changer. Les sensations d'être davantage connecté à la nature persiste en tout cas.
Point positif : ces pensées culpabilisantes ont eu le mérite de me responsabiliser : je sais qu'il n'y a que moi qui ait la clé pour m'en sortir et personne d'autre ne possède cette clef.
Je crois que je préfère les voyages grâce à la psilo aux AD. Et puis au moins je n'aurais pas à subir ces putains de crise de manque lorsque l'on arrête les AD.
Quoi qu'il en soit, je fais une erreur : je n'arrive à voir personne. Si j'arrivais à casser ma phobie sociale, cela me ferait déjà du bien.
 
@jules7534 par tolérance je veux dire l'accoutumance. Le fait de devoir augmenter le dosage pour ressentir l'effet du produit.

Du reste je me reconnais assez dans tes problèmes et je suis assez curieux de voir si ton traitement à la psilocybine peut tenir dans le long terme.

Force à toi et bonne soirée  ;-)
 
C'est super cool ces retours et de suivre l'évolution de la situation. Content que ca se passe bien pour toi.

Par contre si je peux me permettre, gaffe à ne pas développer une addiction psychologique au produit. Comme tu as pu le voir avec ta 3eme dose, ca ne solutionne pas toujours tout et les prises trop répétées vont perdre de la magie.
Et en effet, de ce que je peux en comprendre en lisant ton post, la prochaine étape vers le mieux être semble se situer du côté de l'extraversion (créer et entretenir des liens, c'est ca qui in fine nous raccroche au monde !) plutot que dans l'introversion.

Bonne chance sur la voie
 
Bon petit point retour d'expérience sur la 3è dose au bout de 3 semaines : reprise d'une vie sociale et sexuelle.
Moral nickel, avec encore des petits bas de temps en temps et des difficultés à être bien tout seul mais à des années lumières de ce que j'étais avant.
Je sors de chez moi !!!

Le point chiant qu'il demeure : une culpabilité persistante par rapport à mes échecs passés (mais bon c'est pas ultra douloureux non plus) et le taf vu que je veux changer de domaine. Je fais micro dose demain pour décoincer la question de l'avenir professionnel et puis basta.

Un grand merci aux personnes qui ont répondu à mes questions ou m'ont accompagné.

Quelle bêtise que cela ne soit pas employée dans le domaine médical, on gagnerait des années.
 
Ravi pour toi et merci pour les retours :)
 
Merci d'avoir partagé ton expérience.
J'ai le sentiment à te lire qu'à certains moment plus que les expériences vécues en elles-mêmes, c'est le fait d'avoir décidé à l'amont de te diriger vers cette susbtance et ce protocole, de te questionner,d'avoir posé une intention très forte et pleine d'espoir qui a opéré par la suite des changements dans ta vision de la vie, de ton histoire, dans ta façon d'appréhender le monde et tes interactions avec celui-ci, en partie du moins. Le set and setting en somme semble influer à la fois sur le voyage mais également sur le retour à soi.
Je suis content pour toi, que tu ais pu faire coïncider une partie de tes attentes avec un résultat.
 
Bonjour Jules,

Merci pour ta contribution : je me trouve dans une config semblable à la tienne au vu de ton état des lieux clinique.
J'ai regardé ton lien vers le HUG ; je ne vois pas le programme des prises...
Tu dis avoir pris 15g puis 30g de truffes. C'est une assez forte dose il me semble pour ressentir si peu d'effets. Je suis suprise...
Autre question, quelle espèce de truffe as-tu consommé ?


D'avance merci pour tes réponses :)
 
ICI a dit:
Merci d'avoir partagé ton expérience.
J'ai le sentiment à te lire qu'à certains moment plus que les expériences vécues en elles-mêmes, c'est le fait d'avoir décidé à l'amont de te diriger vers cette susbtance et ce protocole, de te questionner,d'avoir posé une intention très forte et pleine d'espoir qui a opéré par la suite des changements dans ta vision de la vie, de ton histoire, dans ta façon d'appréhender le monde et tes interactions avec celui-ci, en partie du moins. Le set and setting en somme semble influer à la fois sur le voyage mais également sur le retour à soi.
Je suis content pour toi, que tu ais pu faire coïncider une partie de tes attentes avec un résultat.

Bonjour

Intéressant ce partage d'expérience,

Je me suis fait la même réflexion que 'ICI' ci-dessus

Ma compagne est dans la même situation, une dépression qui s'est aggravée comme jamais, qui résiste, bref, vraiment très compliqué,

Aussi, je vois les effets négatifs des médicaments qu'elle prend, bien que les médecins disent que ces effets secondaires que je constate ne viennent pas de ses traitements mais de sa maladie ( pour moi dépression sévère et résistante, pour eux trouble bi-polaire ) , bref, passons

Donc, oui, je me suis intéressé au micro-dosage ( à force de chercher comment sortir de cette M.... )

Je voudrais tenter moi-même pour voir si les effets ne sont pas trop violents, en appliquant le protocole fadiman , et peut-être en divisant par 2 les doses recommandées , puis en augmentant doucement jusqu'à la dose recommandée

J'ai déjà consommé des buvars au LSD et des champis hawaïens plus jeune, et au début, je trouvais ça fantastique ( LSD ) , mais une fois j'ai fait un mauvais trip avec les hawaïens et depuis je n'ai plus jamais touché à ces trucs ,donc je suis hyper méfiant maintenant

Bref, on lit tellement de choses encourageantes sur le micro dosage que ça donne envie d'essayer

Ensuite, une fois que j'aurais bien compris le fonctionnement ( notamment gestion des dosages ), je voudrais bien faire essayer à ma compagne avec énormément de précaution, soit partir d'un dosage super bas, protocole fadiman, et monter très progressivement les dosages jusqu'à la dose prévue par le protocole .

J'ai lu dans ton témoignage des termes intéressants, tels le "syndrome sérotoninergique", et je me demandais si en pratiquant un micro dosage telle que le veut le protocole fadiman ce risque existait ?

Je me demande maintenant si tu as fini par te lancer dans le micro dosage et ce que ça a donné, ou si d'autres l'ont fait étant dans la même situation ( dépression résistante )

Merci à vous
 
web'] [quote="ICI a dit:
Merci d'avoir partagé ton expérience.
J'ai le sentiment à te lire qu'à certains moment plus que les expériences vécues en elles-mêmes, c'est le fait d'avoir décidé à l'amont de te diriger vers cette susbtance et ce protocole, de te questionner,d'avoir posé une intention très forte et pleine d'espoir qui a opéré par la suite des changements dans ta vision de la vie, de ton histoire, dans ta façon d'appréhender le monde et tes interactions avec celui-ci, en partie du moins. Le set and setting en somme semble influer à la fois sur le voyage mais également sur le retour à soi.
Je suis content pour toi, que tu ais pu faire coïncider une partie de tes attentes avec un résultat.

Bonjour

Intéressant ce partage d'expérience,

Je me suis fait la même réflexion que 'ICI' ci-dessus

Ma compagne est dans la même situation, une dépression qui s'est aggravée comme jamais, qui résiste, bref, vraiment très compliqué,

Aussi, je vois les effets négatifs des médicaments qu'elle prend, bien que les médecins disent que ces effets secondaires que je constate ne viennent pas de ses traitements mais de sa maladie ( pour moi dépression sévère et résistante, pour eux trouble bi-polaire ) , bref, passons

Donc, oui, je me suis intéressé au micro-dosage ( à force de chercher comment sortir de cette M.... )

Je voudrais tenter moi-même pour voir si les effets ne sont pas trop violents, en appliquant le protocole fadiman , et peut-être en divisant par 2 les doses recommandées , puis en augmentant doucement jusqu'à la dose recommandée

J'ai déjà consommé des buvars au LSD et des champis hawaïens plus jeune, et au début, je trouvais ça fantastique ( LSD ) , mais une fois j'ai fait un mauvais trip avec les hawaïens et depuis je n'ai plus jamais touché à ces trucs ,donc je suis hyper méfiant maintenant

Bref, on lit tellement de choses encourageantes sur le micro dosage que ça donne envie d'essayer

Ensuite, une fois que j'aurais bien compris le fonctionnement ( notamment gestion des dosages ), je voudrais bien faire essayer à ma compagne avec énormément de précaution, soit partir d'un dosage super bas, protocole fadiman, et monter très progressivement les dosages jusqu'à la dose prévue par le protocole .

J'ai lu dans ton témoignage des termes intéressants, tels le "syndrome sérotoninergique", et je me demandais si en pratiquant un micro dosage telle que le veut le protocole fadiman ce risque existait ?

Je me demande maintenant si tu as fini par te lancer dans le micro dosage et ce que ça a donné, ou si d'autres l'ont fait étant dans la même situation ( dépression résistante )

Merci à vous
[/quote]

Bonjour

J'ai lu plusieurs fois que la psylocybine etait contre indiqué pour la bi-polarité...renseignez vous bien à ce propos en tous cas.
Bon courage à vous.
Elo
 
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