Petit retour d'une autre expérience avec 40mg (balance "généreuse" dira t-on).
Eh bien ces quelques milligrammes supplémentaires ont pas mal changés la fin de l'expérience. Les trois premières heures sont empatho/stim, mais les heures passant, on sentait bien que ça virait au psychédélique plus sérieux. Un mental inexplicable. Des visages apparaissent sur les murs, ça respire. Mais je sens bien qu'il manque quelques milligrammes pour que ça parte complet. De plus, le tout s'installe super insidieusement, on ne se sent pas emporté, et pourtant on a terminé sur un petit +++ ( échelle shulgin).
Toujours une bonne acceptation des effets pour ma part. La personnes qui m'accompagnait à lutté une bonne heure contre ses angoisses, une demi dose de benzo suffira à calmer le truc, il profitera même de la fin de l'expérience, finalement. Mais ouai, la transition des effets empatho/stim vers un voyage psychédélique plus profond n'est pas passé chez lui.
Mais vraiment se méfier du développement très lent une fois ingéré. Ce n'est qu'au bout de 3 heures que les choses sérieuses commencent. De plus, passé ces trois heures, c'est comme une montée qui redémarre de plus belle, et il y a de quoi être déstabilisé.
La durée totale est bien allongé. Je n'ai pu dormir que vers 7h du matin avec un drop la veille au soir vers 21h. Putain de stimulation résiduelle... Mais pas trop inconfortable, j'ai connu pire.
Donc un produit qui peut se révéler un poil plus sérieux. Avec 50mg je devrai entrer dans le vif du sujet....
60mg, orale :
La montée est toujours franche et rapide, malgré un estomac plein. On laisse le truc se développer en fumant des pet'. Un autre pote arrive, on va pouvoir aller se coller devant le son. On est a H+02.
Je suis surstimulé à m'en rendre moue. Physiquement je passe d'une forme olympique à caramel qui fond. Devant le son j'entre en trance facilement. Aucun OEV mais des CEV de toute beauté. Je disparaissais en une minute dans des paysages inconnus et totalement inventés par mon imagination pour revenir dans cette salle. Je passerai mon temps à faire des allers/retours.
H+04 : Toujours stimulé, la nuit ne perd pas en intensité. J'observe la faune locale, fort cocasse. Un peu trop même, cassons nous de là. De plus qu'on me pressionne pour un pétard et qu'on m'empêche d'aller pisser dans les chiottes des meuf histoire que j'aille pas me faire une trace ou que sais-je encore d'horrible (j'voulais juste un peu d'intimté connard, pas pisser à côté de 5 beaufs pété à la MD qui croient qu'on est potes parce qu'on partage un chiotte l'espace de deux minutes).
H+05 : Chez un pote, posé en mode chill, j'apprécie une bière avec quelques pétards. On discute. La tranquilité me repose. J'attends la transition psychédélique censé s'amorcer, mais pas pour ce soir, ou vraiment très léger (mais j'ai tartiné 2/3 molécules tryptaminiques cette semaine, ceci expliquant celà)
H+07 : C'est la fin des haricots, mon pote part se coucher. Il est l'heure de plier bagage. Marche à pieds, Métro, TER. Tout ça m'éclate, le levé de soleil est agréable à contempler.
H+09 : Etizolam/spliff/dodo.
