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Prise d'une pilule inconnue en Thaïlande

JOEL

Matrice Périnatale
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6/1/21
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TRIP REPORT

Salut à tous, je vous propose un retour sur un bourbier dans lequel je m'étais fourré, il y a quelques temps déjà. Avec le recul cela a peut-être de quoi faire sourire, mais le lendemain ce n'était certainement pas le cas. Ce trip report n'a certainement pas vocation à faire l'apologie de mon comportement, j'y ait laissé quelques plumes et la résolution aurait pu être bien pire. Voici donc l'histoire d'une série de conneries à ne pas reproduire.

J'étais ainsi en Thaïlande, sur l'île de Koh Phangan à l'occasion d'une très grande soirée sur la plage appelée la Full Moon. Imaginez globalement plusieurs milliers d'étrangers venus des quatres coins du globe faire la fête devant des sonos, le tout sur le sable fin et bien arrosé. On se rend sur place avec plusieurs potes en scooter, et pendant la soirée j'achète à un thaï sur la plage une pilule inconnue pour quelques euros. Déjà payé que le type a simplement disparu. La pilule, elle, ressemble à une croquette de chat, brune. Et forcément, je la gobe d'une traite, c'était aux alentours de 23h. Vers minuit, je retrouve un ami ; forcément au vu de la foule, on se perd tout le temps. Je lui explique mon choix douteux, mais je n'ai pour l'instant aucun effet et je m'en plains, moi qui m'attendais à un taz. On s'enfile alors un bucket de rhum coca (une sorte de petit seau en plastique rempli de glaçons et d'alcool). Toujours rien, puis je perd le collègue à nouveau.

Et là c'est le kick, blackout. A partir de maintenant, ce que je vais vous raconter est une série de souvenirs morcelés. Je n'ai plus aucune notion de temporalité et je suis complètement hors de contrôle, je n'ai plus la main sur mes choix. Une sorte de désinhibition assez puissante que je n'avais jamais atteinte, ça se rapproche de l'ivresse de l'alcool mais en beaucoup plus intense. Voici les souvenirs qu'il me restent :

-Je me vois devant une sono pendant quelques minutes, je danse avec des gens. Blackout.
-J'ai des rapports sexuels avec une femme dans des toilettes. Blackout.
-Je m'étouffe, je me noie. Un type me sort de l'eau. J'étais dans la mer, en train de me noyer putain. Mais je n'ai plus le contrôle. Blackout.
-J'essaie de trouver un moyen de rentrer à mon bungalow en discutant avec un français et un thaï. Blackout.

Finalement, mes amis de réveillent au lever du jour. Je suis affalé au sol devant notre bungalow. J'ai complètement pris l'eau, mon téléphone est mort, je n'ai plus une tune sur moi. Impossible de savoir si j'ai été dépouillé ou si j'ai tout dépensé malgré moi, mais je n'étais parti qu'avec une soixantaine d'euros. Heureusement, mon passeport était à l'abris, et j'ai toujours les clés du scooter sur moi ainsi que ma carte de crédit et mes papiers. La défonce est encore présente, je ne suis capable que de ramper. Je suis sais pas comment je suis rentré, sachant que notre bungalow se situait à une dizaine de kilomètres de la soirée. Un pote me prend les clés du scoot et retourne le chercher, il était resté à la soirée où je l'avait garé.
Je me pose sur la plage et j'admire le lever du soleil. La défonce redescend et le jour se profile.

On peut dire que ma bonne étoile veillait sur moi ce soir là, mais s'il m'est arrivé une autre misère je ne m'en souviens plus.

A retenir, ne pas prendre de pilule inconnue achetée à un inconnu à l'autre bout du monde, dans une soirée de cette ampleur. Ca peut paraitre débile présenté comme ça, mais parfois dans le mouvement et dans l'action on se laisse aller ; et c'est là que le pire peut arriver.
Prenez soin de vous,
Peace,
JOËL
 
La violence putain
ce serait incroyable que t'aies réussi à rentrer à pied. Tes potes t'ont raconté ta soirée un peu ?
 
L'angoisse ! Parfaite illustration du risque qu'il y a à gober ce qui passe.

Ce que je trouve le plus shlag dans ce récit, c'est :
-J'ai des rapports sexuels avec une femme dans des toilettes. Blackout.
Vu ton état impossible de s'assurer de son consentement (ni du tien d'ailleurs), et impossible aussi de la retrouver pour en parler.

Comment tu t'es senti dans les semaines suivantes ?
 
La violence putain
ce serait incroyable que t'aies réussi à rentrer à pied. Tes potes t'ont raconté ta soirée un peu ?
Peu probable pour moi d'être rentré à pied vu mon état de larve. Mes potes m'ont juste retrouvé le matin au bungalow, on s'est tous perdus au début de la soirée vers 23h.
D'ailleurs t'aurais des idées de ce que ça pouvait être dans cette pilule ? C'est impossible que ce soit juste un demi-bucket d'alcool qui m'ait fait ça, là je me suis pris une torpille dans la gueule d'un coup.

L'angoisse ! Parfaite illustration du risque qu'il y a à gober ce qui passe.

Ce que je trouve le plus shlag dans ce récit, c'est :

Vu ton état impossible de s'assurer de son consentement (ni du tien d'ailleurs), et impossible aussi de la retrouver pour en parler.

Comment tu t'es senti dans les semaines suivantes ?
Pour le passage du rapport sexuel, je sais que c'est carrément cru mais c'est juste ce dont je me souviens. J'ai pas voulu rentrer dans les détails dans ce tr car ça reste flou et c'est pas glorieux.
Les jours d'après plus rien si ce n'est de la fatigue.
 
Peu probable pour moi d'être rentré à pied vu mon état de larve. Mes potes m'ont juste retrouvé le matin au bungalow, on s'est tous perdus au début de la soirée vers 23h.
D'ailleurs t'aurais des idées de ce que ça pouvait être dans cette pilule ? C'est impossible que ce soit juste un demi-bucket d'alcool qui m'ait fait ça, là je me suis pris une torpille dans la gueule d'un coup.
De souvenir de Thailande, si t'as pris un demi bucket de whisky thai (hong thong je crois ca tabasse ^^) le blackout peut s'expliquer en partie par ça aussi. La pilule + l'alcool ca a pas du faire bon ménage!
 
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