Groovie
Holofractale de l'hypervérité
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coucou
je vous présente le texte qui va finir de nous isoler/faire haïr de toute la communauté rdr (de métier) frmétropolitaine qui se pignolent avec leurs futurs ccm. :-D
Nous voulons connaître le taux de pureté de nos drogues !
L’analyse de drogues quantitative manque cruellement à la RDR française. Psychoactif soutient une analyse de drogues de type RDR qui permettrait d’annoncer les taux de pureté du produit principal et des produits de coupe.
Après l’interdiction du testing en 2004, les associations du milieux festif ont développé l’analyse par CCM ou Chromatographie sur Couche Mince. Cela a permis d’avoir la composition qualitative des drogues sur site, et de contourner le fameux décret d’interdiction du testing tout en continuant à développer ses principaux avantages : rencontrer des usager.e.s qui ne seraient pas venus à la RDR sinon, et faire du counseling.
Mais presque 20 ans après, alors que la CCM va se généraliser sur le territoire avec des financements (et des postes) à la clé, le manque de débat sur les différentes techniques d’analyse de drogues permet au Ministère de la Santé de se réfugier derrière la méthode la moins-disante, la CCM.
Pourtant une question lancinante se pose : faut -il généraliser la CCM ou adopter dès maintenant une autre technique, l’analyse HPLC, qui donne un résultat quantitatif avec les mêmes conditions d’exercice !
A Psychoactif, le débat est tranché, la réponse est HPLC !
D’abord c’est techniquement possible ! Il suffit de regarder (encore une fois) chez nos voisins suisses, qui emploient cette méthode d’analyse depuis plus de 25 ans prés des dance floor, et qui sont (encore une fois) prêts à nous aider.
Ensuite du point de vue des usager.e.s le bénéfice est immense :
Pour éclairer le débat imaginons analyser l’alcool en temps de prohibition. Si on utilisait la CCM pour analyser un whisky coca, le résultats de la CCM dirait qu’il y a l’alcool et que le coca est utilisé comme produit de coupe…. Mais on ne connaîtrait ni le pourcentage d’alcool, ni celui du coca. Seriez-vous satisfait que l’intervenant.e en RDR vous annoncequè'il y a entre 1 % et 99 % d’alcool, de même pour le coca ?
Autrement dit de la même manière que nous voulons savoir à quel degrés est l’alcool que nous buvons, les usager.e.s ont besoin de connaître la pureté de leur prod pour savoir combien de produit prendre pour avoir l’effet voulu. L’analyse quantitative permet de civiliser les drogues, en ce sens qu’elle permet de maîtriser l’effet des drogues et rend l’usager acteur de sa défonce. Bien loin de l’image d’Epinal d’une prise de drogues dont le seul but serait la défonce à l’infini.
Le bénéfice est aussi grand du coté la veille sanitaire. L’analyse quantitative dans tous les CAARUD qui vont faire de la CCM permettrait d’analyser beaucoup plus d’échantillons que le dispositif de veille de l’OFDT (SINTES), et d’avoir une vue plus complète des produits qui tournent (et donc de faire plus de RDR). Sur ce point, même la très sérieuse EMCDDA (European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction)1, pointe qu’il faut au moins de l’analyse HPLC pour faire de la réduction des risques avec l’analyse de drogues.
La CCM a rendu des services, mais il est temps de développer une analyse quantitative, en complément, ou à la place. Le problème de focaliser sur la CCM maintenant, c’est que le dispositif risque d’être figé pour les 20 prochaines années avec une méthode d’analyse dépassée,. Nous risquons d’avoir l’analyse quantitative.. dans 20 ans. L’avenir c’est maintenant !
1 https://www.emcdda.europa.eu/system...roundPaper-Drug-checking-harm-reduction_0.pdf
je vous présente le texte qui va finir de nous isoler/faire haïr de toute la communauté rdr (de métier) frmétropolitaine qui se pignolent avec leurs futurs ccm. :-D
Nous voulons connaître le taux de pureté de nos drogues !
L’analyse de drogues quantitative manque cruellement à la RDR française. Psychoactif soutient une analyse de drogues de type RDR qui permettrait d’annoncer les taux de pureté du produit principal et des produits de coupe.
Après l’interdiction du testing en 2004, les associations du milieux festif ont développé l’analyse par CCM ou Chromatographie sur Couche Mince. Cela a permis d’avoir la composition qualitative des drogues sur site, et de contourner le fameux décret d’interdiction du testing tout en continuant à développer ses principaux avantages : rencontrer des usager.e.s qui ne seraient pas venus à la RDR sinon, et faire du counseling.
Mais presque 20 ans après, alors que la CCM va se généraliser sur le territoire avec des financements (et des postes) à la clé, le manque de débat sur les différentes techniques d’analyse de drogues permet au Ministère de la Santé de se réfugier derrière la méthode la moins-disante, la CCM.
Pourtant une question lancinante se pose : faut -il généraliser la CCM ou adopter dès maintenant une autre technique, l’analyse HPLC, qui donne un résultat quantitatif avec les mêmes conditions d’exercice !
A Psychoactif, le débat est tranché, la réponse est HPLC !
D’abord c’est techniquement possible ! Il suffit de regarder (encore une fois) chez nos voisins suisses, qui emploient cette méthode d’analyse depuis plus de 25 ans prés des dance floor, et qui sont (encore une fois) prêts à nous aider.
Ensuite du point de vue des usager.e.s le bénéfice est immense :
Pour éclairer le débat imaginons analyser l’alcool en temps de prohibition. Si on utilisait la CCM pour analyser un whisky coca, le résultats de la CCM dirait qu’il y a l’alcool et que le coca est utilisé comme produit de coupe…. Mais on ne connaîtrait ni le pourcentage d’alcool, ni celui du coca. Seriez-vous satisfait que l’intervenant.e en RDR vous annoncequè'il y a entre 1 % et 99 % d’alcool, de même pour le coca ?
Autrement dit de la même manière que nous voulons savoir à quel degrés est l’alcool que nous buvons, les usager.e.s ont besoin de connaître la pureté de leur prod pour savoir combien de produit prendre pour avoir l’effet voulu. L’analyse quantitative permet de civiliser les drogues, en ce sens qu’elle permet de maîtriser l’effet des drogues et rend l’usager acteur de sa défonce. Bien loin de l’image d’Epinal d’une prise de drogues dont le seul but serait la défonce à l’infini.
Le bénéfice est aussi grand du coté la veille sanitaire. L’analyse quantitative dans tous les CAARUD qui vont faire de la CCM permettrait d’analyser beaucoup plus d’échantillons que le dispositif de veille de l’OFDT (SINTES), et d’avoir une vue plus complète des produits qui tournent (et donc de faire plus de RDR). Sur ce point, même la très sérieuse EMCDDA (European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction)1, pointe qu’il faut au moins de l’analyse HPLC pour faire de la réduction des risques avec l’analyse de drogues.
La CCM a rendu des services, mais il est temps de développer une analyse quantitative, en complément, ou à la place. Le problème de focaliser sur la CCM maintenant, c’est que le dispositif risque d’être figé pour les 20 prochaines années avec une méthode d’analyse dépassée,. Nous risquons d’avoir l’analyse quantitative.. dans 20 ans. L’avenir c’est maintenant !
1 https://www.emcdda.europa.eu/system...roundPaper-Drug-checking-harm-reduction_0.pdf