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Matrice Périnatale
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Bonjour, donc je me présente, j'ai 22 ans. Mon pseudo fait référence au morceau Herpes Simplex de Lizzy Mercier Descloux, pour ceux que ça intéresse. Je suis aussi sur Psychoactif sous le pseudo de Aube (comme l'artiste noise japonais Akifumi Nakajima ).
Ça fait depuis cet été que j'ai commencé consommer différentes substances. C'est récent donc, mais c'est un truc qui me trotte sérieusement dans la tête depuis pas mal d'années déjà, j'ai une fascination pour ça depuis au moins mes 17 ans je dirais, quand j'ai commencé à m'intéresser au psychédélisme, à me questionner sur différentes choses.
Déjà je suis d'un tempérament assez dépressif, voire psychotique. Je suis phobique social depuis l'âge de 15 ans, j'ai stoppé les cours en troisième parce que je me sentais très mal socialement, et dès lors j'ai commencé à ne plus sortir, m'isoler. Je suis passé par des phases très importantes de dépersonnalisation, de déréalisation. Je me suis perdu dans un solipsisme qui a rendu mon rapport au monde très confus, irréel. Bref, je vais pas m'étendre là dessus, mais actuellement ça n'est plus aussi important et je tends plus à méditer tout ça qu'à subir la chose.
Au début de l'été j'ai commencé un traitement de xanax, que je me suis fait prescrire dans un cadre thérapeutique, pour ma dépression. J'y ai été de moi même, avec une idée assez floue de défonce (je comptais sciemment détourner les médocs, même si l'impulsion n'était pas aussi précises que ça, et mes raisons étaient très peu claires). Je me suis dit qu'en demander un traitement pour ma dépression j'aurais sûrement du xanax, ce qui n'a pas manqué. J'ai eu une boîte de 0.25mg que j'ai fini en trois jours. Puis une semaine après j'ai eu une autre boîte de 0.5mg cette fois ci, dont j'ai moins abusé, mais quand même. J'aimais bien cette espèce d'isolation, ce cocon solitaire, ce déphasement que le xanax créait, en même temps j'ai commencé à en avoir un peu marre des effets secondaire, la tolérance qui montait en flèche, l'amnésie, les black-out, l'apathie (et faut le dire, cette impression d'être castré
plus sentir son engin c'était une sensation des plus désagréables). Bref c'était un rapport assez mélancolique, peu raisonnable mais qui me semble assez révélateur de comment j'ai l'habitude d'approcher les choses.
Ensuite je me suis fait prescrire une dernière boîte de 0.25mg puis mon médecin a stoppé le traitement (il m'a filé de la paroxetine mais j'ai jamais pris le traitement).
Suite à cet arrêt j'ai commencé à me diriger vers les opiacés, d'abord dans l'idée de prendre de la codéine, mais l'accessibilité m'a vite stoppé, je me suis donc tourné vers le tramadol. J'ai consommé 3 mois ou plus, d'abord rarement, moins de deux fois toutes les deux semaines. Puis après j'ai commencé à prendre plus quotidiennement. Ce qui m'a amené à une addiction physique absolument infernale qui bien heureusement n'a pas durée trop longtemps. J'ai pu commencer à me sevrer après un mois (je dis un mois, mais c'est le mois où les symptômes physiques sont apparu, avant de les ressentir j'ai dû passer 3 semaines à en prendre une fois tous les deux jours). Il m'a fallu 1 mois de sevrage, que j'ai soutenu par de l'ashwagandha.
Maintenant je consomme un peu de xanax, une fois par semaine peut être, puis du kratom, de même. J'ai pas mal à appris de mon expérience du tramadol, et des cette première rencontre avec le xanax, ce qui fait que j'ai plus de recul sur mon rapport aux substances psychoactives, et je maîtrise mieux les risques addictifs, de tolérance, etc des opioïdes et de l'aprazolam, ce qui n'est pas idéal, mais je dois avouer avoir un attachement sentimental particulier pour ces deux produits.
Bien sûr là je parle simplement de choses qui s'inscrivent plus dans le quotidien, et ont à voir avec un besoin immédiat d'apaisement. Mais je m'intéresse et consomme aussi d'autres produits plus introspectifs et réflexifs, plus sains en fait.
J'ai déjà tapé de la Kétamine et du DXM, qui sont deux produits que je n'ai pas encore assez bien expérimenté (90mg de Kétamine, et un 4mg/kg de DXM, petit plateau 2, mais très enrichissant). Bien que je n'ai pas encore une expérience riche avec les dissociatif, ce que j'en connais pour l'instant me convainc que c'est une classe de prod que j'affectionne particulièrement, et dont le rapport est très intime (l'univers dissociatif correspond aux choses que je vis au quotidien, à mon rapport quotidien du monde, je fais le pont facilement avec mes états "sobres", quotidiens, et les états dissociatifs induits par ces prods).
J'ai aussi expérimenté un peu de délirogènes, DPH notamment à plusieurs reprises. D'abord seule à dose faible, expérience très belle, euphorie légère, altération des sens, du rapport au corps, peu psychotique comme effets. Puis en association à de la codéine, quand la codéine ne faisait plus effet les effets du DPH étaient très plaisants, faisant de la musique expérimentale (noise et différents trucs acousmatiques) ça m'a mis dans un état de sédation, une sorte de flegme, d'affaissement physique, une fatigue peu euphorisante mais extrêmement particulière que j'ai beaucoup apprécié et qui m'a permis de faire une session d'enregistrement autour d'un projet assez concluant. Le temps était imprégné d'une atmosphère assez particulière.
Plus tard j'ai voulu réitéré avec le DPH, j'ai pris une dose triple : erreur. Trip ignoble, âpre, psychotique, d'une fadeur totale, l'atmosphère était grise et je me sentais abaissé. J'avais de l'ataxie, une paranoïa, des insectes qui surgissaient dans mon champ de vision, la gorge asséchée et une difficulté à respirer. Mon environnement spatial était interprété d'une manière assez délirante et très anxiogène, j'avais peur du noir, le couloir qui relie ma chambre aux autres pièces de chez moi me mettait très mal à l'aise ce jusqu'à la lueur de la lumière électrique. J'ai revu un episode de Twin Peaks et j'ai eu des phases très badante où toutes les images par seconde de mon écran se décomposait, les images plates photographiée se montrait dans leur pure irréalité, leur artificialité plastique, les corps photographiés, dans leur mouvement, prenait alors un air monstrueux et inhumain. Tout ça a duré bien 7 heures. J'ai plus jamais retouché au DPH après ça.
J'ai eu une expérience sale avec la promethazine en l'associant avec la codéine, ça m'a plombant ma codéine, j'étais psychotique, j'arrivais plus à savoir si les mouches que je voyais étaient réelle ou hallucinée, parano, et tout l'inventaire délirogène. Pareil, plus jamais touché à la promethazine, et aucun antihistaminiques (à par la cetirizine, mais je ressens son action psychoactive même si c'est gérable, fin' j'en prends pas pour triper mais pour éviter des démangeaisons et pour la rhinite).
J'ai expérimenté le GHB, plaisant, mais ça m'a pas marqué plus que ça, trop récréatif je dirais. La descente était pas plaisante car j'avais les nerfs à vif, le sang qui bouillonnait. La prochaine fois il faudra que je songe à prendre un truc pour gérer la descente, mais les interactions avec les benzo et les opioïdes sont pas bonnes donc je sais pas.
J'ai aussi tapé une weed Blueberry Gum il y a peu. Expérience très mentale, quasi psychédélique. C'était vraiment incroyable. Je compte prendre une sativa plus pure bientôt, avec une Super Silver Haze, on verra. J'aimerais essayer aussi une Neville's Haze. Après a priori je suis pas forcément trop indica, dans la Blueberry Gum ce qui me dérangeait c'était l'aspect Indica, j'ai surtout retenu les effets Sativa.
Je pense avoir fait le tour de ce que j'ai expérimenté. Je réfléchis depuis longtemps comme je l'ai dit au début à l'expérience psychédélique, j'aimerais bientôt tenter le coup, je pense que je vais déjà expérimenter plus avec les dissociatifs, faire un plus gros plateau 2 de DXM. Mais j'ai en tête de tester le 2CB avant la fin de l'année, d'abord à faible dose (moins de 10mg).
Voilà voilà ! :angel:
Ça fait depuis cet été que j'ai commencé consommer différentes substances. C'est récent donc, mais c'est un truc qui me trotte sérieusement dans la tête depuis pas mal d'années déjà, j'ai une fascination pour ça depuis au moins mes 17 ans je dirais, quand j'ai commencé à m'intéresser au psychédélisme, à me questionner sur différentes choses.
Déjà je suis d'un tempérament assez dépressif, voire psychotique. Je suis phobique social depuis l'âge de 15 ans, j'ai stoppé les cours en troisième parce que je me sentais très mal socialement, et dès lors j'ai commencé à ne plus sortir, m'isoler. Je suis passé par des phases très importantes de dépersonnalisation, de déréalisation. Je me suis perdu dans un solipsisme qui a rendu mon rapport au monde très confus, irréel. Bref, je vais pas m'étendre là dessus, mais actuellement ça n'est plus aussi important et je tends plus à méditer tout ça qu'à subir la chose.
Au début de l'été j'ai commencé un traitement de xanax, que je me suis fait prescrire dans un cadre thérapeutique, pour ma dépression. J'y ai été de moi même, avec une idée assez floue de défonce (je comptais sciemment détourner les médocs, même si l'impulsion n'était pas aussi précises que ça, et mes raisons étaient très peu claires). Je me suis dit qu'en demander un traitement pour ma dépression j'aurais sûrement du xanax, ce qui n'a pas manqué. J'ai eu une boîte de 0.25mg que j'ai fini en trois jours. Puis une semaine après j'ai eu une autre boîte de 0.5mg cette fois ci, dont j'ai moins abusé, mais quand même. J'aimais bien cette espèce d'isolation, ce cocon solitaire, ce déphasement que le xanax créait, en même temps j'ai commencé à en avoir un peu marre des effets secondaire, la tolérance qui montait en flèche, l'amnésie, les black-out, l'apathie (et faut le dire, cette impression d'être castré

Ensuite je me suis fait prescrire une dernière boîte de 0.25mg puis mon médecin a stoppé le traitement (il m'a filé de la paroxetine mais j'ai jamais pris le traitement).
Suite à cet arrêt j'ai commencé à me diriger vers les opiacés, d'abord dans l'idée de prendre de la codéine, mais l'accessibilité m'a vite stoppé, je me suis donc tourné vers le tramadol. J'ai consommé 3 mois ou plus, d'abord rarement, moins de deux fois toutes les deux semaines. Puis après j'ai commencé à prendre plus quotidiennement. Ce qui m'a amené à une addiction physique absolument infernale qui bien heureusement n'a pas durée trop longtemps. J'ai pu commencer à me sevrer après un mois (je dis un mois, mais c'est le mois où les symptômes physiques sont apparu, avant de les ressentir j'ai dû passer 3 semaines à en prendre une fois tous les deux jours). Il m'a fallu 1 mois de sevrage, que j'ai soutenu par de l'ashwagandha.
Maintenant je consomme un peu de xanax, une fois par semaine peut être, puis du kratom, de même. J'ai pas mal à appris de mon expérience du tramadol, et des cette première rencontre avec le xanax, ce qui fait que j'ai plus de recul sur mon rapport aux substances psychoactives, et je maîtrise mieux les risques addictifs, de tolérance, etc des opioïdes et de l'aprazolam, ce qui n'est pas idéal, mais je dois avouer avoir un attachement sentimental particulier pour ces deux produits.
Bien sûr là je parle simplement de choses qui s'inscrivent plus dans le quotidien, et ont à voir avec un besoin immédiat d'apaisement. Mais je m'intéresse et consomme aussi d'autres produits plus introspectifs et réflexifs, plus sains en fait.
J'ai déjà tapé de la Kétamine et du DXM, qui sont deux produits que je n'ai pas encore assez bien expérimenté (90mg de Kétamine, et un 4mg/kg de DXM, petit plateau 2, mais très enrichissant). Bien que je n'ai pas encore une expérience riche avec les dissociatif, ce que j'en connais pour l'instant me convainc que c'est une classe de prod que j'affectionne particulièrement, et dont le rapport est très intime (l'univers dissociatif correspond aux choses que je vis au quotidien, à mon rapport quotidien du monde, je fais le pont facilement avec mes états "sobres", quotidiens, et les états dissociatifs induits par ces prods).
J'ai aussi expérimenté un peu de délirogènes, DPH notamment à plusieurs reprises. D'abord seule à dose faible, expérience très belle, euphorie légère, altération des sens, du rapport au corps, peu psychotique comme effets. Puis en association à de la codéine, quand la codéine ne faisait plus effet les effets du DPH étaient très plaisants, faisant de la musique expérimentale (noise et différents trucs acousmatiques) ça m'a mis dans un état de sédation, une sorte de flegme, d'affaissement physique, une fatigue peu euphorisante mais extrêmement particulière que j'ai beaucoup apprécié et qui m'a permis de faire une session d'enregistrement autour d'un projet assez concluant. Le temps était imprégné d'une atmosphère assez particulière.
Plus tard j'ai voulu réitéré avec le DPH, j'ai pris une dose triple : erreur. Trip ignoble, âpre, psychotique, d'une fadeur totale, l'atmosphère était grise et je me sentais abaissé. J'avais de l'ataxie, une paranoïa, des insectes qui surgissaient dans mon champ de vision, la gorge asséchée et une difficulté à respirer. Mon environnement spatial était interprété d'une manière assez délirante et très anxiogène, j'avais peur du noir, le couloir qui relie ma chambre aux autres pièces de chez moi me mettait très mal à l'aise ce jusqu'à la lueur de la lumière électrique. J'ai revu un episode de Twin Peaks et j'ai eu des phases très badante où toutes les images par seconde de mon écran se décomposait, les images plates photographiée se montrait dans leur pure irréalité, leur artificialité plastique, les corps photographiés, dans leur mouvement, prenait alors un air monstrueux et inhumain. Tout ça a duré bien 7 heures. J'ai plus jamais retouché au DPH après ça.
J'ai eu une expérience sale avec la promethazine en l'associant avec la codéine, ça m'a plombant ma codéine, j'étais psychotique, j'arrivais plus à savoir si les mouches que je voyais étaient réelle ou hallucinée, parano, et tout l'inventaire délirogène. Pareil, plus jamais touché à la promethazine, et aucun antihistaminiques (à par la cetirizine, mais je ressens son action psychoactive même si c'est gérable, fin' j'en prends pas pour triper mais pour éviter des démangeaisons et pour la rhinite).
J'ai expérimenté le GHB, plaisant, mais ça m'a pas marqué plus que ça, trop récréatif je dirais. La descente était pas plaisante car j'avais les nerfs à vif, le sang qui bouillonnait. La prochaine fois il faudra que je songe à prendre un truc pour gérer la descente, mais les interactions avec les benzo et les opioïdes sont pas bonnes donc je sais pas.
J'ai aussi tapé une weed Blueberry Gum il y a peu. Expérience très mentale, quasi psychédélique. C'était vraiment incroyable. Je compte prendre une sativa plus pure bientôt, avec une Super Silver Haze, on verra. J'aimerais essayer aussi une Neville's Haze. Après a priori je suis pas forcément trop indica, dans la Blueberry Gum ce qui me dérangeait c'était l'aspect Indica, j'ai surtout retenu les effets Sativa.
Je pense avoir fait le tour de ce que j'ai expérimenté. Je réfléchis depuis longtemps comme je l'ai dit au début à l'expérience psychédélique, j'aimerais bientôt tenter le coup, je pense que je vais déjà expérimenter plus avec les dissociatifs, faire un plus gros plateau 2 de DXM. Mais j'ai en tête de tester le 2CB avant la fin de l'année, d'abord à faible dose (moins de 10mg).
Voilà voilà ! :angel: