Bonjour à tous voir bonne nuit (l'heure actuelle à quelque chose d'ambiguë).
Je traine depuis quelques jours et j'ai déjà profiter à distance de vos experiences. Aujourd'hui je m'incruste et j'espère trouver une petite place sur une de vos étagères.
Quoi de mieux pour commencer qu'une petite histoire, trip report pas perché, un peu quand même, à vous de voir et si c'est trop long j'vous en voudrais pas, alors ne faites pas la gueule non plus hein !
Il m’est arrivé un truc incroyable aujourd’hui… une belle tranche de vie dans sa bienveillante simplicité.
J’avais passé l’après midi chez mon pote, on était là à préparer du substrat pour nos Golden teachers en prévision de nos futurs voyages.
Franchement à la base ce n’était pas une journée cool. J’étais un peu déglingué par les excès de la veille, le soleil cognait sec…
Mais bon on déconnait bien en attendant que la cocotte-minute s’arrête de siffler.
Dans le fond, en sortant, ça allait mieux et puis c’est notre première culture commune, quatre petits pots magiques prêts pour l’incubation.
Enfin bref, la chaleur était enfin tombée et j’entamais la route vers la gare. Ce trajet je le connais par cœur, on commence par remonter une rue pavillonnaire lourde d’histoire…. Elle n’a pourtant rien d’extraordinaire aux yeux des « gens de la vraie vie », mais ce soir les arbres s’éclatent et balancent un paquet d’oxygène. Lentement l’atmosphère se rafraichit et une légère brise caresse mon dos. L’instant est parfait, mais ce n’est pas fini.
Arrive un croisement, il me faut tourner à gauche. Je regrette déjà la sérénité que dégage l’endroit tandis que s’étend désormais devant moi une grande artère comme il en existe des milliers par chez moi.
Je suis stressé, les voitures passent à fond la caisse et je vois des mecs bizarres de l’autre côté de la rue qui me toisent.
J’accélère le pas… j’suis un peu parano parfois mais je me soigne.
Je suis désormais devant un kebab et ça me donne vraiment la dalle car la viande sent diablement bon et j’me damnerais sans hésiter pour m’assoir autour d’une des tables en plastiques disposées vaguement à même le trottoir.
Mais voilà, j’ai à peine de quoi payer un ticket bidon demi-tarif pour passer les barrières du RER. Alors je décroche et prend la fuite.
Et voilà qu’arrive un clod’, il doit mourir avec son vieux manteau sombre. Mais ce type m’inspire une grande confiance, je l’explique pas, parfois on croise des mecs qui vous rassurent rien qu’avec leur aura. Cet homme est bon, son visage ridé mais pas marqué laisse supposer des traits doux et harmonieux.
Evidemment, il m’accoste et me demande une clope (merde j’ai vraiment une tête de fumeur…). Je lui souris de la manière la plus radieuse possible et lui tend mon paquet de malbaks, il m’en taxe deux finalement et ça me fait rire. Il baragouine un truc dans sa barbe, il ne parle pas bien français… mais me donne une accolade puis me tend la main.
Je la serre et lui dit merci. J’aurais voulu parler avec à la terrasse du grec… tant pis, c’était écrit comme ça.
Un Mec s’est arrêté un peu plus loin, il me serre la main à son tour et s’excuse carrément de me demander une autre garrot, j’en sort une sans rien dire, le smile accroché aux lèvres puis je le remercie également.
Plus tard dans la nuit j’ai retrouvé une boulette de shit vieille de trois mois !
Est-ce qu’un homme améliore son karma en donnant trois clopes dans la même journée ? Je pense que oui… Peu importe dans le fond, elles sont perdues à jamais mais j’ai aussi gagné deux joints, j’ai souri et on me l’a rendu.
Ces moments sont trop rares, malheureusement… je parle de ces petits riens hors du temps, quand l’univers entier veut te voir vivre, quand l’équilibre devient parfait.
Enchanté de faire votre connaissance !!
Je traine depuis quelques jours et j'ai déjà profiter à distance de vos experiences. Aujourd'hui je m'incruste et j'espère trouver une petite place sur une de vos étagères.
Quoi de mieux pour commencer qu'une petite histoire, trip report pas perché, un peu quand même, à vous de voir et si c'est trop long j'vous en voudrais pas, alors ne faites pas la gueule non plus hein !
Il m’est arrivé un truc incroyable aujourd’hui… une belle tranche de vie dans sa bienveillante simplicité.
J’avais passé l’après midi chez mon pote, on était là à préparer du substrat pour nos Golden teachers en prévision de nos futurs voyages.
Franchement à la base ce n’était pas une journée cool. J’étais un peu déglingué par les excès de la veille, le soleil cognait sec…
Mais bon on déconnait bien en attendant que la cocotte-minute s’arrête de siffler.
Dans le fond, en sortant, ça allait mieux et puis c’est notre première culture commune, quatre petits pots magiques prêts pour l’incubation.
Enfin bref, la chaleur était enfin tombée et j’entamais la route vers la gare. Ce trajet je le connais par cœur, on commence par remonter une rue pavillonnaire lourde d’histoire…. Elle n’a pourtant rien d’extraordinaire aux yeux des « gens de la vraie vie », mais ce soir les arbres s’éclatent et balancent un paquet d’oxygène. Lentement l’atmosphère se rafraichit et une légère brise caresse mon dos. L’instant est parfait, mais ce n’est pas fini.
Arrive un croisement, il me faut tourner à gauche. Je regrette déjà la sérénité que dégage l’endroit tandis que s’étend désormais devant moi une grande artère comme il en existe des milliers par chez moi.
Je suis stressé, les voitures passent à fond la caisse et je vois des mecs bizarres de l’autre côté de la rue qui me toisent.
J’accélère le pas… j’suis un peu parano parfois mais je me soigne.
Je suis désormais devant un kebab et ça me donne vraiment la dalle car la viande sent diablement bon et j’me damnerais sans hésiter pour m’assoir autour d’une des tables en plastiques disposées vaguement à même le trottoir.
Mais voilà, j’ai à peine de quoi payer un ticket bidon demi-tarif pour passer les barrières du RER. Alors je décroche et prend la fuite.
Et voilà qu’arrive un clod’, il doit mourir avec son vieux manteau sombre. Mais ce type m’inspire une grande confiance, je l’explique pas, parfois on croise des mecs qui vous rassurent rien qu’avec leur aura. Cet homme est bon, son visage ridé mais pas marqué laisse supposer des traits doux et harmonieux.
Evidemment, il m’accoste et me demande une clope (merde j’ai vraiment une tête de fumeur…). Je lui souris de la manière la plus radieuse possible et lui tend mon paquet de malbaks, il m’en taxe deux finalement et ça me fait rire. Il baragouine un truc dans sa barbe, il ne parle pas bien français… mais me donne une accolade puis me tend la main.
Je la serre et lui dit merci. J’aurais voulu parler avec à la terrasse du grec… tant pis, c’était écrit comme ça.
Un Mec s’est arrêté un peu plus loin, il me serre la main à son tour et s’excuse carrément de me demander une autre garrot, j’en sort une sans rien dire, le smile accroché aux lèvres puis je le remercie également.
Plus tard dans la nuit j’ai retrouvé une boulette de shit vieille de trois mois !
Est-ce qu’un homme améliore son karma en donnant trois clopes dans la même journée ? Je pense que oui… Peu importe dans le fond, elles sont perdues à jamais mais j’ai aussi gagné deux joints, j’ai souri et on me l’a rendu.
Ces moments sont trop rares, malheureusement… je parle de ces petits riens hors du temps, quand l’univers entier veut te voir vivre, quand l’équilibre devient parfait.
Enchanté de faire votre connaissance !!