Bonjour, bonsoir ou coucou.
Donc voilà, je m'y met, mon premier TR. Soyez pas trop sévère siouplait.
18 ans
1m85
75 kilo
Je suis avec ma copine, que nous nommerons ici L. Nous sommes conviés à une soirée déguisée, donc on se déguise et on y va. On débarque là bas vers 20H. Une bière, deux bières, puis l'ennuie arrive vite. L et moi décidons de retrouver notre petit chez nous.
22H30 on arrive chez nous. D'une idée commune, on decide de gober nos bestioles qui trainent depuis un mois environs. L s'est fait vomir avant, moi j'avais pas mangé. Donc après ces formalités, on avale. J'ai fais les parts à l'oeil, n'ayant pas de balance. Je table sur du 1g chacun de cubensis. On se pose sur le lit, puis on discute. 20/30 minutes après, ça commence.
En premier lieu, je me sens drôle. Je fais des mouvements vifs, et sans raison. Ca devait ressembler à une "vague" en break-dance, mais en super moche. Et en plus, ça me fait drôlement rire. L commence à partir aussi. Elle s'extasie sur une boucle d'oreille qui représente une fée. Je regarde autours de moi. Tout est curieux, sans que je puisse dire pourquoi. C'est... différent. J'essaye de discuter avec L, d'utiliser l'état dans lequel nous nous sommes mis pour discuter, comprendre et penser d'une autre façon. Elle me répond "ta gueule, dégage". Je le prends très bien, je me met à sa place. Après tout, elle vit son trip comme elle l'entend. Et elle l'entend pas comme moi visiblement. Donc je vais me promener, dans notre 23m². Je tourne en rond, regarde les chaises, les meubles. J'essaye de ressentir ce qu'ils vivent, de comprendre leurs quotidiens. J'y arrive pas, ca m'énerve. Du coup, comme j'ai oublié que L ne veut pas me parler, je retourne vers elle. Je me prends la même chose, mais plus méchant (je me souviens plus trop, mais du style "je veux pas te voir, tu sers à rien"). Là encore, c'est dis d'une voix glaciale et extrêmement blessant. Mais c'est pas grave, je la comprend. Je continue à faire des aller retours dans mon chez moi. Deux choses, dans cette phase, m'ont marquées. Pendant un éclair de lucidité, je me suis dis "merde, les voisins !" puis l'instant d'après je me retrouve face à la porte de ma salle de bain. Je me souviens lui avoir expliquer pourquoi je ne la considérait pas comme ma voisine pendant trente minutes. De plus, mon brave chien ayant un pelage "fauve" (c'est le nom de la robe), je l'ai vu d'une autre manière. Il était devenu le "Chien de Feu", et c'était super cool. Le cycle je-tourne-en-rond/je-parle-à-L/je-me-fais-rembarrer/ dure plusieurs heures, trois ou quatre.
Puis, à un moment donner, je pars plus quand elle m'insulte. J'essaye de comprend le pourquoi de la chose. Ça lui plait pas, elle est de plus en plus méchante. Mais rien à faire, je continue. Elle, elle continue de triper sur sa fée entre deux insultes. Pendant environ trente minutes, je prends consciences que ce que me dit L est réellement méchant. Ma réaction fut surprenante : je me frappais la tête à l'aide de mes poings. Ca faisait rire L. Quand je disais que j'allais me passer par le balcon, elle me disait "tais toi.".Suite à cela, je prend conscience qu'elle vit un très bon moment, je l'envie. Je l'entend dire "Elle est belle, ma foret, elle est jolie ma fée. Comme elle danse bien..." Moi je trouve ça curieux, une boucle d'oreille qui danse. J'essaye de la voir, de la toucher. Mais pour ça, je dois bouger les mains de L qui cache son visage dans ses mains. Je le fais. Elle se défend, mais j'ai plus de force qu'elle. Je gagne, et vois ses mains, rien de plus. Je suis déçu, et elle elle se met à pleurer. "Tu as cassé ma foret. Ma jolie foret, elle est détruite.". Je m'allonge à côté d'elle, la prend dans mes bras, et lui dis qu'on allait la reconstruire ensemble, qu'elle serait plus belle encore. Pour lui faire plaisir, je joue de la musique, à l'aide du radiateur. Je promène mon doigt sur les lames, et ça fait un joli son. Mais ce qui est beau, là dedans, c'est que chaque note de musique provoque de "pop" de couleur. BLEU JAUNE VERT ROUGE et autres, au rythme du son du convecteur. L va mieux, et moi je me sens bien.
Du fait que je me sente bien, je bave, allongé sur mon lit. Je sens encore mieux. J'associe la joie de vivre au bavement. Ainsi, je bave énormément et partout ( y compris quand je bois du coca, toujours dans mon lit ). Nous commençons malgré tout à entamer notre descente. L et moi restons allongés sur le lit, sans rien dire. Nous regardons le plafond. Notre 23m² est devenu un 500m². C'est rudement drôle. Très pretentieusement, comme je suis conscient que mon voyage prend fin, je me decide à aller prendre une douche. Quoi de plus normal après un trip, à 3H du mat' ?
Je vais dans ma salle de bain.Je me deshabille. Je prend la pomme de douche. Je tourne les robinets. L'eau coule. Ca me fait du bien. NON. Ca me fait du mal. Beaucoup de mal. Je tourne les robinets dans l'autre sens. Je me laisse tomber. Je me fais mal en tombant mais ça n'a aucune importance. Je me traine sur le tapis de douche, le regarde tourné vers le profil de mon WC. Je reste là sans bouger, acabler par tout le mal être du monde. Cinq, dix, quinze, vingts minutes. Le temps est une infinité. Ma vie se resume depuis ma naissance à cet état pitoyable. Je suis allongé sur mon tapis de douche depuis 18 ans et jusqu'à ma mort. Cette vie est affreuse. Je ne peux pas bouger, et je suis coincé dans ce cercle infini. Le mal être jusqu'à ma mort. Mais vais je mourir ? Ou ce supplice ne se terminera jamais ? Je suis condamné à une eternité terrible. Je suis effrayé, terrorisé. Mais ce n'est pas grave, c'est ça, la vie. Je me resigne à cette vie. Je l'accepte. C'est un declic. Mon cerveau accepte de voir ce que mes yeux me montrent depuis le debut de cet état. Le profil de mes toilettes. "Elles sont responsables de mes maux. Elles sont responsables du malheur. Elles sont responsables de tout ce qui est negatif. Pourquoi font elles ça ? Quel évènement les a fait devenir ça ?". Je me pose toutes ces questions pendant un temps infini. Puis je me remet. Mes muscles repondent de nouveau. Je suis libre.
Ce moment (VRAIMENT) traumatisant à duré environ 2 heures, je crois.
Etant dans la capacité de bouger, je retourne sous la douche. Tout ce passe bien, je me sens juste fatigué. Je sors de ma douche, et retourne dans le salon. L regarde toujours le plafond. Je lui dis que je suis fatigué, elle repond qu'elle aussi. Nous éteignons la lumière, et nous couchons. Aucun souci pour m'endormir.
Donc voilà comment mon premier trip s'est deroulé. Du début du trip jusqu'à la case "salle de bain", toute mes phrases étaient ponctuées de "oooowwwww" admiratif (un poil ridicule, soit dit en passant.) et tout mes mouvements étaient "en vagues", comme décrit au début.
Pour ceux qui veulent, y'a une petite suite ici
=> post-41708.html?f=25
Donc voilà, je m'y met, mon premier TR. Soyez pas trop sévère siouplait.
18 ans
1m85
75 kilo
Je suis avec ma copine, que nous nommerons ici L. Nous sommes conviés à une soirée déguisée, donc on se déguise et on y va. On débarque là bas vers 20H. Une bière, deux bières, puis l'ennuie arrive vite. L et moi décidons de retrouver notre petit chez nous.
22H30 on arrive chez nous. D'une idée commune, on decide de gober nos bestioles qui trainent depuis un mois environs. L s'est fait vomir avant, moi j'avais pas mangé. Donc après ces formalités, on avale. J'ai fais les parts à l'oeil, n'ayant pas de balance. Je table sur du 1g chacun de cubensis. On se pose sur le lit, puis on discute. 20/30 minutes après, ça commence.
En premier lieu, je me sens drôle. Je fais des mouvements vifs, et sans raison. Ca devait ressembler à une "vague" en break-dance, mais en super moche. Et en plus, ça me fait drôlement rire. L commence à partir aussi. Elle s'extasie sur une boucle d'oreille qui représente une fée. Je regarde autours de moi. Tout est curieux, sans que je puisse dire pourquoi. C'est... différent. J'essaye de discuter avec L, d'utiliser l'état dans lequel nous nous sommes mis pour discuter, comprendre et penser d'une autre façon. Elle me répond "ta gueule, dégage". Je le prends très bien, je me met à sa place. Après tout, elle vit son trip comme elle l'entend. Et elle l'entend pas comme moi visiblement. Donc je vais me promener, dans notre 23m². Je tourne en rond, regarde les chaises, les meubles. J'essaye de ressentir ce qu'ils vivent, de comprendre leurs quotidiens. J'y arrive pas, ca m'énerve. Du coup, comme j'ai oublié que L ne veut pas me parler, je retourne vers elle. Je me prends la même chose, mais plus méchant (je me souviens plus trop, mais du style "je veux pas te voir, tu sers à rien"). Là encore, c'est dis d'une voix glaciale et extrêmement blessant. Mais c'est pas grave, je la comprend. Je continue à faire des aller retours dans mon chez moi. Deux choses, dans cette phase, m'ont marquées. Pendant un éclair de lucidité, je me suis dis "merde, les voisins !" puis l'instant d'après je me retrouve face à la porte de ma salle de bain. Je me souviens lui avoir expliquer pourquoi je ne la considérait pas comme ma voisine pendant trente minutes. De plus, mon brave chien ayant un pelage "fauve" (c'est le nom de la robe), je l'ai vu d'une autre manière. Il était devenu le "Chien de Feu", et c'était super cool. Le cycle je-tourne-en-rond/je-parle-à-L/je-me-fais-rembarrer/ dure plusieurs heures, trois ou quatre.
Puis, à un moment donner, je pars plus quand elle m'insulte. J'essaye de comprend le pourquoi de la chose. Ça lui plait pas, elle est de plus en plus méchante. Mais rien à faire, je continue. Elle, elle continue de triper sur sa fée entre deux insultes. Pendant environ trente minutes, je prends consciences que ce que me dit L est réellement méchant. Ma réaction fut surprenante : je me frappais la tête à l'aide de mes poings. Ca faisait rire L. Quand je disais que j'allais me passer par le balcon, elle me disait "tais toi.".Suite à cela, je prend conscience qu'elle vit un très bon moment, je l'envie. Je l'entend dire "Elle est belle, ma foret, elle est jolie ma fée. Comme elle danse bien..." Moi je trouve ça curieux, une boucle d'oreille qui danse. J'essaye de la voir, de la toucher. Mais pour ça, je dois bouger les mains de L qui cache son visage dans ses mains. Je le fais. Elle se défend, mais j'ai plus de force qu'elle. Je gagne, et vois ses mains, rien de plus. Je suis déçu, et elle elle se met à pleurer. "Tu as cassé ma foret. Ma jolie foret, elle est détruite.". Je m'allonge à côté d'elle, la prend dans mes bras, et lui dis qu'on allait la reconstruire ensemble, qu'elle serait plus belle encore. Pour lui faire plaisir, je joue de la musique, à l'aide du radiateur. Je promène mon doigt sur les lames, et ça fait un joli son. Mais ce qui est beau, là dedans, c'est que chaque note de musique provoque de "pop" de couleur. BLEU JAUNE VERT ROUGE et autres, au rythme du son du convecteur. L va mieux, et moi je me sens bien.
Du fait que je me sente bien, je bave, allongé sur mon lit. Je sens encore mieux. J'associe la joie de vivre au bavement. Ainsi, je bave énormément et partout ( y compris quand je bois du coca, toujours dans mon lit ). Nous commençons malgré tout à entamer notre descente. L et moi restons allongés sur le lit, sans rien dire. Nous regardons le plafond. Notre 23m² est devenu un 500m². C'est rudement drôle. Très pretentieusement, comme je suis conscient que mon voyage prend fin, je me decide à aller prendre une douche. Quoi de plus normal après un trip, à 3H du mat' ?
Je vais dans ma salle de bain.Je me deshabille. Je prend la pomme de douche. Je tourne les robinets. L'eau coule. Ca me fait du bien. NON. Ca me fait du mal. Beaucoup de mal. Je tourne les robinets dans l'autre sens. Je me laisse tomber. Je me fais mal en tombant mais ça n'a aucune importance. Je me traine sur le tapis de douche, le regarde tourné vers le profil de mon WC. Je reste là sans bouger, acabler par tout le mal être du monde. Cinq, dix, quinze, vingts minutes. Le temps est une infinité. Ma vie se resume depuis ma naissance à cet état pitoyable. Je suis allongé sur mon tapis de douche depuis 18 ans et jusqu'à ma mort. Cette vie est affreuse. Je ne peux pas bouger, et je suis coincé dans ce cercle infini. Le mal être jusqu'à ma mort. Mais vais je mourir ? Ou ce supplice ne se terminera jamais ? Je suis condamné à une eternité terrible. Je suis effrayé, terrorisé. Mais ce n'est pas grave, c'est ça, la vie. Je me resigne à cette vie. Je l'accepte. C'est un declic. Mon cerveau accepte de voir ce que mes yeux me montrent depuis le debut de cet état. Le profil de mes toilettes. "Elles sont responsables de mes maux. Elles sont responsables du malheur. Elles sont responsables de tout ce qui est negatif. Pourquoi font elles ça ? Quel évènement les a fait devenir ça ?". Je me pose toutes ces questions pendant un temps infini. Puis je me remet. Mes muscles repondent de nouveau. Je suis libre.
Ce moment (VRAIMENT) traumatisant à duré environ 2 heures, je crois.
Etant dans la capacité de bouger, je retourne sous la douche. Tout ce passe bien, je me sens juste fatigué. Je sors de ma douche, et retourne dans le salon. L regarde toujours le plafond. Je lui dis que je suis fatigué, elle repond qu'elle aussi. Nous éteignons la lumière, et nous couchons. Aucun souci pour m'endormir.
Donc voilà comment mon premier trip s'est deroulé. Du début du trip jusqu'à la case "salle de bain", toute mes phrases étaient ponctuées de "oooowwwww" admiratif (un poil ridicule, soit dit en passant.) et tout mes mouvements étaient "en vagues", comme décrit au début.
Pour ceux qui veulent, y'a une petite suite ici
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