psychédélique
De l’anglais psychedelic (« qui révèle l’âme »), terme inventé en 1957 par le psychiatre H. Osmond, dans un échange de poèmes avec A. Huxley et dérivé du grec ψυχή, psyché (« âme ») et de δηλόω, dēlóô (« montrer, rendre visible »).
=> Perso dans ce sens là je ne classerais pas la MDMA dans cette catégorie.
Pour moi LSD, champis et 2C-E (pour en citer quelques-uns) révèlent, rendent visible pleins d'aspects fondamentaux de l'expérience, pourtant oubliés dans nos quotidiens.
Ce ressenti je le retrouve limite plus avec une bonne weed qu'avec de la MDMA, qui pour moi est un "juste" gros kiff.
Je ne dis pas que ça ne peut pas être thérapeutique hein, juste ce que je ressens et comment je l'utilise.
Sous MDMA je ne vis pas les profondes associations d'idées, de sens que j'expérimente sous psyché.
Je ne vois pas certaines vérités (ou concepts) sous forme concrète non plus.
Je n'ai jamais eu non plus ce fort sentiment de catharsis (genre vivre pleinement une peine intérieure et avoir l'impression de la libérer).
Au niveau "énergétique" cela dit j'ai l'impression qu'il y a un gros potentiel.
Et ça peut sûrement aider à s'ouvrir à soi-même et aux autres, je n'ai pas trop de doutes là dessus.
Mais ça ne provoque pas chez moi cette percée caractéristique que j'associe aux psychédéliques.
Voici deux zolis tableaux venus du
Petit Larousse des RCs