Pas plus de 10mg pour une première fois.
Oxicontin = oxycodone en libération prolongée (LP)
Certaines pills ne sont plus faciles à écraser du fait d'un changement dans la galénique opéré par les labos pour réduire l'usage détourné. A la place d'une poudre se forme une sorte de pâte mole. Un bain de 24h (au grand minimum 18) dans de l'eau, tu touilles, tu filtres, c'est fini. A vrai dire, même pas besoin de filtrer tu ne cherches pas à IV.
La biodisponibilité nasale est inférieure à l'orale semble-t-il. Cette dernière est excellente, aucune raison de sniffer.
Mêmes risques et précautions d'usages que pour les restes opïodes, ceci est un médicament les effets ne sont pas à prendre à la légère.
Une note plus personnelle : L'oxicodonen'est pas une substance magique qui a le pouvoir de te rendre addict en une prise, ni même 10. Même si tu trouves la sensation géniale (ce qui n'est pas gagné). Ce qui rend quelqu'un addict ce n'est pas tellement l'effet d'une substance, mais la réalité d'une souffrance psychique que l'effet de la substance fait disparaître. Et lorsque quelqu'un se met à utiliser de plus en plus souvent un produit, jours après jours, semaines après semaines, en augmentant les doses et en ne pensant plus qu'à ça, il croit peut être au début qu'il est à recherche du plaisir du trip. Sauf que dans le même temps toute sa vie est désormais tournée vers la drogue, le reste disparaît. Et la vrai difficulté pour décrocher, ce n'est pas de devenir sobre même dans le cas des syndromes de sevrage, mais plutôt le fait de se reprendre en pleine face cette réalité dont on a voulu se débarrasser au départ, souvent empirée par les conséquences d'une vie d'addiction et alourdie par la honte et la culpabilité qui accompagne l'image du drogué. Les drogues plus ou moins addictives sont justes plus ou moins douée pour nous faire oublier la réalité (celà explique bien pourquoi les benzo ou l'alcool peuvent donner des addictions parmis les plus difficiles à traiter). Et évidemment si le sevrage s'accompagne de douleurs, de chiasses etc. ça va pas arranger le tableau. Mais je crois qu'on peut être d'accord sur le fait que la vrai difficulté pour arrêter l'héro ça n'a jamais été les 10 jours de douleurs et de vomissements.. C'est après.
Bref : si tu penses qu'une substance va te provoquer le plaisir ultime de ta vie, on peut pas dire que tu sois l'homme le plus heureux sur terre..