skatzeo a dit:
Hello je viens de faire l'achat d'une pipe en verre comme celle la et je me demande si il est possible de fumer de l'opium avec ? je ne voudrais pas en gacher! merci davance
La préparation de l'opi afin de pouvoir le fumé suis ds règles auxquelles il est impossible de déroger au risque de détruire et gaspiller l'Op.
La première absolu étant que le boulette d'op ne doit jamais, jamais être en contact avec la flamme, ni bouillir ni cramer, en gros aucune combustion vive ou directe
La flamme servant uniquement dans son usage à préparer la boulette d'op , jamais à la fumer.
La combustion de l'Op se fais sur un charbon incandescent, les alcaloïdes de l'Op ne résistes pas de mémoire (là je conseille de vérifier, par ce que l'argument « la mémoire » à mon age, enfin, c'est vous qui voyez ;o) LoL), à des température supérieur à 70, 80 °.
Il me semble que t'a pipe, n'as pas vraiment le profil d'une pipe à Opium, digne de ce nom.
Maintenant, il y en a qui font ça dans du papier alu, alors bon, le coté rituel et tout la noblesse (au regard de ce que je vais dire ensuite, si je puis décemment utiliser ce terme), c'est relégué au fond des … Rituels ;o).
L'opium pour le fumer est très gourmand et pas très facile à manipuler, le rapport quantité/effet est nettement plus rentable en le mangeant, en sachant que pour une personne non intoxiqué, ça fait mal au ventre, ça constipe, ça donne envie de gerber, des bouffées de chaleurs chevauchant des sueurs froides, tout un ensemble de manifestations « particulières » pour lesquelles, il faut généralement être déjà intoxiqué afin de pouvoir penser qu'elles sont appréciables.
Au delà, ensuite, généralement une certaine euphorie, voir ivresse cotonneuse, peut être assimilé à un certain état de bien être. (je parle pour une personne saine, ensuite, pour une personne intoxiqué m^me le fait de gerber est authentifier comme désirable du genre « hum, c'est cool, je le sens », du moment que tu peux consommer le produit est lui laisser libre court à foutre le bordel dans tes neuro transmetteur, déstabilisant/chamboulant totalement les notions de désirable de souffrance de rebut, de satisfaction, d’écœurement et de tout ce qui fait généralement les limites et le partage entre ce que l'on aime ou n'aime pas.
Jusqu'à pouvoir penser que tu aimes vomir, ou t'arracher la peaux à force de te gratter, ou avoir l'esprit entre deux état nauséeux que tu identifies comme le summum de l'extase, enfin, de ces genres aberrations consternantes complètements décalés, pour un esprits avec des références disons « conventionnelle » concernant le bien être.
D'une façon générale, sauf en cas de douleurs résistantes à tout autre forme de traitement antalgique et sous surveillance médical, je te déconseille vivement l'usage de l'Op dans une démarche récréative.
En plus du fait que ce n'est pas très facile à mettre en œuvre, (hormis le bénéfice que l'on peux en dégager, calqué sur des commentaires exotiques ou les œuvres poétiques des consommateurs qui en ont fait les lettres de noblesses), on ne connaît généralement, ou du moins ne veux voir, que le coté rêve et voyage cotonneux de l'effet de cette drogues.
Malheureusement la réalité finale (à un terme plus ou moins long) de ce produit, sa contrepartie obscure/caché, sans dérogation possible, est son contrecoup addictif, avec toute les conséquences qui y sont liées.
Physique d'une part, (pour moi le pire. Vraiment très très dur. Avec cette sensation, ce fameux « manque », insoutenable, totalement inconnu d'une personne jamais intoxiqué, car rien ne s'en rapproche dans la vie « réelle», pas plus d'ailleurs que dans les autres types d'addictions, à laquelle s'ajoute un syndrome de type, genre grippal à l'extrême, plus ou moins intense en fonction de la profondeur et de la durée de l'intoxication, avec des douleurs musculaires et articulaires à faire craquer les plus prétentieux ),
et psychique avec ce craving obsédant, lier et se nourrissant de la peur panique de la souffrance du manque physique à venir.
Je parlais juste avant des conséquences du fléau de l'addiction.
C'est là que s'exprime, dans sa réalité la plus probable l'aspect le plus délétère des Opiacés
Encore maintenant, je suis profondément bouleversé quand je consulte des forums faisant une plus large part aux opiacés et que je lis avec les larmes aux yeux la souffrance inscrit au fer rouge dans les propos insoutenables des personnes qui sont intoxiqués et qui veulent de toute leurs volonté complètement éparpillé, englouti, échapper à la torture de cette affliction qui leur pourris le corps, l’esprit la conscience et bien plus loin, là vie, dans leur relation intimes et plus loin encore ce qui reste de leur intégration sociale en tant qu'être humains.
Peut être par ce que ce problème me touche de près, de très prêt, je me retrouve complètement désemparé dans la réponse à donner, à une question, innocente, comme la tienne :
« je me demande si il est possible de fumer de l'opium avec ? je ne voudrais pas en gâcher! merci davance «
Comme tu as, disons 01% (je m'avance sur le chiffre, mais c'est loin d'être du sarcasme) de chance de pouvoir passer à travers sur du long terme.
Il peux quand m^me être intéressant de s'interroger, pour le cas ou tu ferais partie de ces 01% , afin de ne pas peut être passer à coté du coup du siècles.
Prend le temps, informe toi encore, analyse pourquoi tu peux avoir envie de consommer un produit (alors que tu n'y es pas contraint, enfin je suppose car en général, les prescriptions médicales, se font, par IV, voie buccale, voir anal, mais jamais par pipe à Opium), pour lequel au mieux tu auras la chance de tirer une petite satisfaction passagère (comme tu peux en trouver moult es d'équivalentes, en faisant l'amour avec ton élue, au pire en t'aidant de ton poignet, ou autre, la liste n'est pas exhaustive ), après les désagréments d'usages cité plus haut, envie de gerber etc...
Alors que tu risques au pire et cela avec 99% (à quelques légère décimales prêt qui ne pèsent vraiment pas lourd dans la différence) de chances de foutre ta vie ou une bonne partie en l'air, ce qui est une chose, mais surtout dans une constance de souffrance longue, intense, sans échappatoire véritable, de laquelle et là c'est moi personnellement qui m'expriment, le seul fait de m'en souvenir et de penser devoir le retraverser me crée une peur panique insupportable.
Bon, je suis vraiment désolé d'avoir conduit ta question jusqu'ici, je te présente mes excuses, mais là, particulièrement en ce moment, je suis très sensible à cette problématique que sont les opiaces et l'addiction, ce qui toutefois,ne minimise ni ne décrédibilise les propos que je viens de tenir de façons sincère et avec le cœur.
Je te souhaite d'avoir la capacité de foutre ta boulette au chiotte (même si ça fait chier LOL), ou de soulager un mec qui est déjà accro et pour qui cela ne fera pas la différence si ce n'est d'être soulagé pour un petit répit et une Bonne action pour toi, et de continuer ta vie dans le bien être et l'harmonie (dans une semaine tu ne t'en souviendras m^me pas).
Si tu es déjà accro, je te souhaite bon courage, toute ma compassion (dans un sens totalement noble du terme) et mon soutient et de good vibs qui j'espère sincèrement te seront profitables
ai:
EDIT:
Je précise au fait que dans tout le post je ne m'adresse à personne en particulier et que je ne m'acharne pas du tout contre ce pauvre Skatzéo, dont je comprend bien la question, somme toute totalement légitime.
J'ajoute ce point que j'ai oublié, alors qu'il est très, très, très important.
L'Op et ses dérivés étant le dernier rempart à la souffrance en cas de véritable problèmes de santé hard.
Si tu as déjà « stupidement » usé dans ta vie, sous une forme récréative l'effet salvateur de ces produits miraculeux quand à leurs usages à bon escient, et que tu as crée une tolérance de cheval à leur action.
Du fait de cette utilisation "abusive", tu t'es en plus, tranquillement et sûrement modelé, usant et fatiguant prématurément ton corps, le laissant encore plus fragile devant la maladie, un cas de figure particulièrement propice, à avoir besoin de véritable outils contre la douleurs le moment venus, et comme tu as développé une tolérance accru à l'effet des opi, ….la suite ne doit pas être tellement difficile à comprendre.
C'est bizarre, j'ai l'air de plaisanter quand je dis ça, alors que c'est vraiment, profondément dramatique, déplorable, catastrophique.