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olanzapine, paroxétine et effets des drogues

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Chaaaaaa33
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Chaaaaaa33

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Bonjour à tous, je vous écris pour tenter de résoudre un petit problème: il y'a quelques années j'ai eu de sérieux problèmes de santé liés à mon (sous-)poids, je me suis donc faite hospitalisée plusieurs fois et on m'a administrée différents traitements. A ce jour je prends de l'olanzapine (anti-psychotique) et du paroxétines (anti-dépresseurs), ça me fait pas énormément d'effets, enfin j'ai l'impression que ça m'empêche de trop réfléchir et que ça m'empêche de psychoter et de paranoïer sur certains trucs. Seulement voilà, en fait j'ai deux problèmes: le premier, ça m'étonnerait pas qu'on m'ait filé l'anti-psychotique juste pour que je reprenne du poids, sauf que j'ai repris le poids essentiel à ma survie, je ne suis plus en danger, maintenant c'est l'inverse: je suis en surpoids! et je me demande si c est pas lié à ce médicament.

Et deuxième problème: je ne ressens plus les effets de presque aucune drogue! je peux avaler 10 ecstas je sentirais rien!! La beuh pareil je dois doser plus qu'avant j'ai l'impression, pareil pour la coke... Or ça fait trois ans que j'ai pas pris de md, enfin, que ça m'a rien fait, et j'aimerais beaucoup pouvoir en reprendre occasionnellement, et que ça me fasse quelque chose.

Alors comment faire? Arrêter les médicaments? Oui mais je suis devenue dépendante, donc si je les prends pas je me tape insomnies, migraines, nausées, vertiges...
Le psychiatre me les a déjà diminués, mais je le revois qu'une fois tous les 4 mois!

Merci à tous ceux qui connaissent la composition des médicaments, les interactions entre les médicaments et les drogues etc, de m'éclairer!
 
Hellow! Les pharmacologues en herbe à la rescousse haha ^^

L'olanzapine est en effet responsable de tes soucis:
1)Son action antagoniste sur les récepteurs D2 permet de soigner la bipolarité et la schizophrènie (dans certaines mesures). Mais les effets de la coke/amphets est clairement réduit parce qu'il y a un effet antagoniste D1 aussi.
2) De plus son action antagoniste sur les récepteurs muscariniques et cholinergiques provoque une sensation de faim qui peut créer un surpoids (effet secondaire fréquent de l'olanzapine).
3) Et son effet antagoniste sur la sérotonine empêche la sérotonine normalement relâchée par la MDMA de différentes façons d'atteindre les récepteurs séroto, résultat: on sent rien.

La paroxetine elle a désensibilisé tes récepteurs à sérotonine, donc ils sont encore moins sensibles à la MDMA.

Bon tout ça pour te dire que ces deux médics chamboulent complètement ton cerveau et qu'il faudrait en parler à ton médecin. Sinon j'entamerais un sevrage très progressif et j'observerais comment je réagis mais il est important d'y aller tout doucement, et dans tous les cas parles-en à ton médecin (par téléphone si c'est impossible de le joindre autrement).
Si t'as besoin d'autres explications de pharmacologie je suis dispo, j'ai pas donné t détails pour que ce soit compréhensible.

La pharmaco de l'Olanzapine on voit que ça touche énormément de récepteurs différents donc presques toutes les drogues auront moins d'effets (exceptés la salvia et les dissos).
 
Merci pour ta réponse. Malheureusement j'en ai parlé à plusieurs médecins je leur ai dit que j'étais pas vraiment pour le fait de prendre toutes ces substances, que je voulais pas me rajouter encore d'autres addictions même si elles sont légales. Mais ils m'ont dit, en gros, que si on m'avait prescrit ce traitement c est que j'en avais besoin et qu'il fallait que je continue de le prendre. Surtout que j'ai jamais vraiment su pourquoi on me l'avait prescrit: comme diagnostique j'ai: troubles du comportement alimentaire, et dépression (ce qui est déjà pas mal^^) mais en aucun cas bipolarité ou schizophrénie! Etait-ce pour que je reprenne du poids lors de mon anorexie? En tout cas maintenant je suis bien embêtée à devoir prendre ça tous les soirs et que ça m'handicape quand j'en ai pas.

Selon toi, une fois que j'aurais complètement arrêté le traitement, combien de temps après je vais retrouver les effets des drogues?
 
franchement fait ultra gaffe avec leurs préconisation, j'ai subit un faux diagnostic et le risperdal/zyprexa/lithium a duré + d'un an, avec une prise de poids d'un peu moins de 10 kilos... Laisse toi 5-6 jours d'arrêt de traitement avant de prendre toute drogue dure, et essaye d'insister sur l'arrêt du traitment, ou demande + de justifications, car avoir un traitement aussi lourd ça entraine des perte de temps énormes en remises en question, délibération, pour l'intégration sociale et le développement personnel y'a pas pire.... j'ai du aussi prendre de la parox 3-5 mois et paaaaaaaaaaaaaaaaas mal de temps sous xanax pour reprendre les cours tellement tout l'aspect atypique de l'ego du passé avait disparu pour laisser place à de la crédulité, de la faiblesse d'esprit, et sans compter les effets secondaires du ralentissement psychique du neuroleptique
j'ai un membre de ma famille qui a lui été mis sous zyprex et un régulateur, sans justification par un diagnostic, je ne sais pas du tout comment le sortir à l'avance des 2 ans de traitements imposés........ questce que tu veux dire par le fait que ça t'handicappe quand tu n'en as pas?
 
Tu me fais trop peur!
Comme j'ai dit dans le post, si j'en prends pas j'ai des désagréments physiques, des migraines, nausées, vertiges...c est vraiment très désagréable et douloureux.


Et je ne peux pas dormir.
 
nan mais y'a les benzos sinon pour apprécier le désagrément physique dans l'incapacité et pour les insomnies, ou les antihistaminiques? Mais aussi, t'as facile fait 15 ans sans ce médoc nan? mais aussi c'est quoi ta période d'arrêt du/des traitement? 2 semaines? ça commence à s'entasser dans l'armoire?
 
Quand j'ai essayé d'arrêter, j'ai tenu même pas trois jours.
 
Ce dédain d'une partie de la psychiatrie envers ses consommateurs m'attriste vraiment :/
Chaaa, je ne crois pas qu'on puisse te faire prendre quoi que ce soit sans ton consentement (à moins que ton comportement devienne dangereux pour toi ou les autres ce qui ne semble pas être le cas...). Ces gens jouent sur le rapport de pouvoir pour t'intimider, mais ils n'ont en réalité pas le droit de prendre les décisions à ta place. Ils peuvent te refuser une prescription, pas t'en imposer une autre.
Reprenez-moi si je dis des conneries.
Tout se joue sur le rapport de domination.
Un petit lien qui donne des conseils : http://www.zinzinzine.net/regagner-...um=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
 
Ah oui on peut refuser une prescription de la part d’un psychiatre ? Dis comme ça, on dirait que c’est évident mais quand t’es en face de la personne elle a pas trop l’air de vouloir te laisser le choix .
Bonne chance à toi chaaaa en espérant que t´arriveras petit a petit à te défaire de ces traiements
 
Le tout est de savoir si tes médocs t'aident vraiment, dans le doute, tu peux aussi changer de psychiatre pour avoir plusieurs avis et expliquer ta situation. C'est fastidieux, mais la santé ça reste important.

Par contre c'est clairement pas ici qu'on pourra te conseiller ni te dire quoi faire à ce sujet :/
 
Oui bien sûr Indica, même si ce n'est clairement pas dans l'intérêt d'une partie d'entre eux de nous le faire sentir.
 
Faut éviter les sevrages cold turkey (tout d'un coup), le corps supporte difficilement. Il vaut mieux faire un sevrage progressif ou sinon utiliser la méthode chinoise qui fonctionne super bien psychologiquement (de base faite pour la méthadone mais qui fonctionne avec tous les prods en adaptant un peu).
La méthode chinoise à adapter avec du sucre glace au lieu du liquide.
 
Je connaissais pas du tout la méthode chinoise, je vais jeter un oeil.

Pour le sevrage c'est pas que je veux pas, je sais bien que je suis pas obligée de prendre ce traitement, mais c'est les désagréments physiques qui m'empêchent de l'arrêter, et je me demandais si y avait pas moyen (en prenant d'autres produits par exemple) de les stopper.

J'ai essayé aussi de ne pas prendre mon traitement le soir où je prévoyais de prendre autre chose, mais ça a pas fonctionné, j'imagine que les substances des médocs étaient encore dans mon corps.
Quant aux bénéfices que je pourrais avoir grâce à ce traitement, je sais pas trop et c'est un débat intérieur à chaque prise le soir avant de me coucher. Je dors bien avec c'est vrai, mais je dormais bien déjà avant de les prendre. Ensuite ça m'empêche de trop réfléchir et donc de partir parfois dans les sentiers obscurs de ma pensée, c'est vrai qu'avant d'avoir ce traitement je psychotais, notamment en fumant, mais quelque part j'aimais bien me perdre dans ces pensées! Ca me permettait de faire une introspection sur moi-même. Là j'ai l'impression d'être devenue une imbécile heureuse. L'aprem quand j'ai rien à faire, bah je fais une sieste de 4h Oô J'étais pas comme ça avant, j'étais hyperactive, surtout mentalement. Alors ça fait du bien occasionnellement de poser son cerveau quand on part trop loin, mais ça fait partie de moi tout ça, de trop réfléchir etc, donc j'ai l'impression de porter un masque au quotidien avec ces médocs, de m'effacer. Peut-être que j'en ai eu besoin justement pendant ma période anorexique car un des symptomes qui empêche la reprise de poids est l'hyperactivité (c'est juste l'hypothèse que je me suis faite sur le pourquoi on m'a filé ce traitement, car en vrai les docteurs ne me l'ont jamais dit! Et le psychiatre qui me les a prescrit je lui parlé 5 minutes dans ma vie!) mais maintenant que je vais reprendre les cours, que j'ai repris du poids etc, j'aimerais bien mettre fin à ce traitement, et surtout, pouvoir ressentir à nouveau les effets des autres produits!
 
C'est une décision très personnelle, et même si je pense que ça t'est utile d'en parler, personne ici n'est légitime à te pousser dans une voie ou une autre :)

Dans tous les cas, tu mérites l'aide d'un psychiatre compétent ET attentif à ton cas... Tu as droit à des explications, à de la considération, et au respect de tes décisions. N'hésite pas à tester d'autres médecins jusqu'à trouver le "bon". C'est fatigant, mais ça vaut le coup...
 
En effet un jour ne suffit pas, la demie-vie (le temps que la moitié de la substance soit éliminée de ton corps) est de 31h et 33h pour la paroxetine et l'olanzapine, respectivement. En plus l'estimation se fait chez des personne n'ayant pas accumulé la substance pendant des mois d'utilisation et il s'agit uniquement de la moitié de la dose qui est éliminée en ce temps, il en reste donc pas mal dans ton corps.
Je crois pour les produits qui interagissent entre eux (notamment les drogues-médics) on recommande 5 demies-vies d'espacement, mais avec ces deux médicaments la durée des demi-vies est énorme, prodder sous ces médics de façon RDR est vraiment difficile. Faudrait vraiment entamer un sevrage si tu veux retoucher aux drogues que tu consommais par le passé.

Quant au fait d'utiliser d'autres produits comme traitement de substitution faut vraiment éviter de prendre ça a la légère, on ne compte plus le nombre de gens addicts au Kratom pour calmer le manque d'opis et les accidents à cause des cannabinoides pour éviter les dèches de weed. Je te déconseille de faire de l'auto-médication pour le sevrage, et vu le nombre de récepteurs touchés par l'olanzapine tu pourras que très difficilement calmer tous les symptômes avec des traitement de substitution. Je pense qu'il vaut rester sur le même produit en diminuant doucement les doses dans le cadre d'un sevrage.
 
La paroxetine quelle merde. Je suis intolerent total et j'en suis content quand je lie les effet secondaire.
Par contre je suis entre 400 et 800 de seroquel / jour sa crains pour mes défonce a venir ?

Bonjour, plutôt que de flooder et d écrire un message a la suite je me sers de mon ancien post :
IL m'est arrivé une défonce surréaliste que je n'avais pas encore vécu.
Bon je me suis fait deux trait de 3meoPcp que j'ai accidetellement mélangé avec deux seroquel 200 (Quietapine)
Je me souviens parfaitement de ce que j'ai vécu malgré  que je ne me controllais pas. Le tout à durer une bonne vingtaine de minutes avant que je  m'endors. J'ai carrément  eu des hallucinations très forte ! Au point de me croire en boîte de nuit, il y avait du brouillard partout et puis j'ai commencer à partir en couille à raconter n'importe quoi. Je précise que je tolère bien les dissos et n'ai jamais eu d'halucination visuelle (Bien que j'ai essayer bon nombre de fois)

Je ne dit pas sa pour frimer ou dire "allez y c'est top" bien au contraire, j'étais content d'être avec quelqu'un de confiance ce jour là. C'est délicat les mélanges il ne faut pas se lancer au piff. Renseignez vous avant, ici par exemple ;)
 
Courage je suis désolée pour vous. Essayez de vous trouver de nouvelles occupations c est la meilleure therapie.
 
Ton psy que tu vois tous les 4 mois, j'imagine que c'est un psy bateau de CMP pour avoir ces délais ?

Change de psy, va consulter ailleurs, cumule les même, plus tu auras d'avis et mieux ce sera pour toi.

Fais très, très attention avec l'arrêt de l'antidépresseur, ça ne se fait pas comme ça !!!

Si tu arrêtes d'un coup tu risques de devenir tellement mélancolique que tu peux faire une connerie.

Comme le dit Snap2, ce "médicament" a pour but de dérégler complètement ton système sérotonien, au bout de plusieurs mois ton cerveau disjoncte et se met à produire masse de sérotonine.

C'est ça qui produit l'effet anti- dépresseur. Si tu arrêtes, non seulement ton cerveau va arrêter de se bombarder de sérotonine, mais en plus tu seras tellement tolérante à ta propre serotonine, que tu seras comme en Big down de md pendant une plombe et tu vas vivre un enfer dont tu voudras t'extirper...
 
Le pire n'est pas son antidépresseur là mais plutôt son neuroleptique. Ce sont vraiment des traitements très lourds pour atrophier les fonctions cérébrales et réduire les symptômes de schizophrénie ou de bipolarité.
Les neuroleptiques actuels sont vraiment dangereux, en plus je constate qu'ils sont utilisés de plus en plus n'importe comment. Utiliser des neuroleptiques chez des personnes en bonne santé mentale augmente le risques de suicides, d'actes violents et de dépression.
Je pense que ce genre de médicaments devrait être utilisé vraiment en dernier recours, pour faire une comparaison c'est comme amputer une jambe pour guérir un ongle incarné.
PS: On dit "sérotininergique" pas "sérotonien" ^^
 
Après y'a neuro et neuro, la majorité sont des trucs crades même pour les schizo et bipo à qui c'est censé convenir...

Y'a genre 2-3 neuro cleans (pas pour corps entendons nous bien) qui ne jouent que sur le système dopaminergique.

Déjà un prod antagoniste sérotoninergique ça va forcément te foutre en dépression... Pour ça qu'on ajoute généralement un antidépresseur en plus... Ce qui est bien car les neuro tapent sur le cœur et les ad aussi (entre autre) comme ça après on peut vendre d'autres médocs.

C'est pire que des camés qui jouent avec leurs cerveau en prenant un truc pour pas sentir l'effet secondaire d'un autre truc quitte à se niquer la tronche en mélangeant des trucs sans savoir ce que ça fait vraiment...

Parce que nous au moins on sait qu'on fait de la merde...

Y'a rien de scientifique là dedans c'est juste faire comme Casimir,  du boulgi-boulga pour faire joujou avec le cerveau des gens tout en espérant que ça va bien se passer...

Sauf qu'eux y croient et se prennent souvent pour des savants alors qu'ils y connaissent quedal...

J'crois que beaucoup de camés s'y connaissent plus qu'eux...

C'est tellement du bullshit la psychiatrie en France...

Généralement tu as au moins 2, si ce n'est 3 neuro différents prescrits et sans en avoir rien à foutre du syndrome malin des neuroleptiques qui forcément plus tu prends de neuro différents, a plus de chance de survenir...

Sans compter les diagnostiques bidons...

On prescrit des neuro à tout le monde, ad, benzo pendant plusieurs années alors que c'est pas plus de 3 semaines maximum...

Quand tu demandes même pas d'arrêter un traitement mais juste de changer par un autre truc car t'as trop d'effets secondaires, on te dit y'a rien d'autre, quand tu leurs dis si y'a ça, on te dit non c'est plus prescrit, alors que si. Juste parce que tu oses défier leurs science en leurs suggérant des choses sauf que t'es juste un fou et eux des médecins bien payés et reconnus par la société.

Résultat quand t'as un psy de merde (souvent de CMP) tu galères des années à te faire torturer (Hospitalisation d'Office, chambre d'isolement et compagnie) et blinder de merdes en tout genres.

Tout en te faisant constamment humilier par des psychiatres condescendants au possible qui essaient d'avoir une emprise mentale sur toi sois disant pour te soigner mais qui font tellement de la merde en pensant bien faire c'est ça le pire...

C'est pour ça qu'il faut multiplier les psy jusqu'à trouver un psy qui fait pas ça pour le fric mais pour aider les gens... Qui a un cerveau et qui ne soit pas prétentieux de ouf...

On se rend vite compte que c'est un pourcentage de la population des psychiatres assez faible surtout à certains endroits de la France...

Désolé p'tit coup de gueule :D mais c'est tellement de la grosse merde...
 
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