Je suis étonnée que sur un sujet pareil, personne n'ait encore parlé du LSD. Parce que pour jouer avec le temps, c'est vraiment LA substance, quoi. Le temps se ralentit, jusqu'à presque s'immobiliser, t'as l'impression de pouvoir le toucher du doigt. J'me souviens, un de mes premiers trips, j'avais sorti une phrase qui avait fait rire mes potes: "putain, le temps, il s'est épaissi, il est devenu plus pâteux". Et sinon, plus récemment, j'étais en teuf, devant le mur pendant un live de Talasemik, artiste que j'aime déjà beaucoup à la base, mais là ça a été fabuleux, parce que je pouvais jouer avec le temps, séparer chaque note de la précédente, en profiter à max, l'"observer" sous toutes ses coutures (bah oui, vive la synesthésie!), et puis la "relâcher" pour faire pareil avec la suivante. C'était comme si le temps tout d'un coup, d'un continuum sur lequel je n'avais aucune prise, c'était transformé en une matière malléable avec laquelle je pouvais jouer, un peu comme du caoutchou, ou mieux, de la plasticine!
Rhhaaa qu'est-ce que je suis fan de cette molécule, quand même!