MindWalker
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Substance consommée : Nicotine
Qualité : Naswar (poudre grisâtre consommée en Asie Centrale)
Documentation :
Article Psychonaut "Nicotine"
Article PsychoWiki "Tabac, effets, risques, témoignages"
Vault Erowid "Tobacco"
Article Wikipédia "Naswar"
Expérience :
Date : 18.09.2025
Age : 27 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : vers 16h
Quantité : inconnue (creux d'une main)
Redosage : aucun
ROA : Voie orale
Substance cumulative : aucune
Contexte : Prise lors d'un voyage en Asie Centrale
Conclusion : Un gros mal-être infernal
Les effets étaient courts mais franchement très intenses et pas agréables du tout. C'était une épreuve plus qu'autre chose mais peut-être est-ce aussi dû à ma sensibilité au tabac et à la nicotine. Pour autant, je sais que mon pote m'a dit que jamais il toucherait à ça tant qu'il serait là haha. Il parait que c'est très addictif également alors que personnellement ça m'a vacciné de plus jamais y retoucher de ma vie et de celle encore après.
Qualité : Naswar (poudre grisâtre consommée en Asie Centrale)
Documentation :
Article Psychonaut "Nicotine"
Article PsychoWiki "Tabac, effets, risques, témoignages"
Vault Erowid "Tobacco"
Article Wikipédia "Naswar"
Expérience :
Date : 18.09.2025
Age : 27 ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : vers 16h
Quantité : inconnue (creux d'une main)
Redosage : aucun
ROA : Voie orale
Substance cumulative : aucune
***
Contexte : Prise lors d'un voyage en Asie Centrale
Je faisais un long voyage de plusieurs mois en Asie Centrale et pendant que je me promenais, je voyais souvent des gens porter ce qui ressemblait à de la poudre grisâtre ou vert sombre à la bouche et la gober. Je ne savais pas trop ce que c'était et je me disais que ça pouvait tout aussi bien être de la drogue qu'un produit classique culturel comme des bonbons ou quoi. L'histoire commence à la frontière de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan alors que j'attends un bus qui va jusqu'à la frontière. Après m'être bien sûr fait couiller sur le prix, j'attends gentiment que le bus se remplisse et reste avec le chauffeur et des habitants qui attendent comme moi. On fume des clopes et on discute faiblement car ils connaissent très peu l'anglais et moi très peu de russe (et encore moins l'ouzbek et le tadjik) mais l'ambiance est vraiment cool. Le chauffeur (un bon mec bien bedonnant et solide) voit sûrement mon regard interrogatif à la poudre qu'il sort et que je reconnais. Il me la tend mais voyant que j'ai un peu d'appréhension, il se sert lui même et la porte à sa bouche sous mes yeux pour me montrer qu'il y'avait rien à craindre. Curieux, je me dis pourquoi pas étant donné qu'il n'y avait pas grand chose à faire.
T+0mn : Un goût immonde
Le chauffeur me verse un peu de poudre grisâtre dans le creux de la main et on me fait signe de la gober. Je la porte à ma bouche et la sensation sur ma langue est électrique. Électrique de déguelassitude oui. Le goût est atroce, vraiment immonde, extrêmement amer et une sensation de prendre d'avoir mis de la cendre dans la bouche. Je tire une tête rapidement dégoûté et les gens commencent à rire de moi tandis que j'avale le tout. Presque sur le point de vomir, je me précipite à la superette sans un mot au petit magasin familial d'à côté et prend une bouteille d'1L que je commence à boire pendant que le gars me rend la monnaie. Je retourne près du bus où les rires se font d'autant plus forts quand ils me voient revenir avec une bouteille d'eau mais c'est encore bon enfant. Entre temps, un Français expatrié ici me rejoint et on sympathise alors que le bus démarre 5 ou 10 minutes plus tard.
T+30mn : Montée des effets
Alors qu'on sort du bus, une fois arrivé à la frontière, je sens que je ne suis pas dans mon état normal une fois debout. Une assez bonne sensation de mal-être qui m'envahit peu à peu et que je met en partie sur le compte de la chaleur. On traverse la frontière et je fais de mon mieux pour rester neutre en passant les contrôles. Avec ce nouveau pote français, on décide de s'arrêter à un site archéologique 20mn à peine de l'autre côté de la frontière pour le visiter une heure.
T+1h : Sueurs et malaise
Le mal-être augmente de plus en plus jusqu'à 1h environ post-prise environ. Entre-temps, j'ai fait le rapprochement avec la substance ingérée et l'expatrié me dit que c'est du naswar, une sorte de poudre de tabac à priser en gros. Selon Wikipédia, il aurait fallu que je le garde dans la joue ou sous la langue mais moi je l'avais avalé, ce qui explique sans doute pourquoi les effets furent aussi tardifs (30mn-1h post-prise contre 5mn dans la joue selon Wikipédia). Néanmoins, je me rappelle la grosse sensation de malaise intense que j'avais lors de cette visite : la tête lourde, les pensées embrumées avec incapacité à réfléchir clairement, souffrance physique comme quand on a une gastro, rythme du cœur qui s'emballe, nausée intense qui s'empare de moi. Je me rappelle avoir dit à mon collègue "Je suis sûr qu'on m'a drogué, reste près de moi, je vais pas bien". Plusieurs fois, je m'arrête à un panneau explicatif et me tient dessus pour tenter de me ressaisir.
T+1h30 : Chute rapide
Je me rappelle que les effets n'ont pas duré longtemps, seulement le temps d'une visite d'un petit site archéologique, donc aux alentours de trois quart d'heure en gros. Je me rappelle que j'étais à peu près sur pied, en tout cas moins nauséeux une fois sorti du site (peut-être était-ce la malédiction du site de Pendjakent qui sait ?). C'est là qu'on se sépare avec mon collègue et on a un peu gardé contact par la suite.
T+0mn : Un goût immonde
Le chauffeur me verse un peu de poudre grisâtre dans le creux de la main et on me fait signe de la gober. Je la porte à ma bouche et la sensation sur ma langue est électrique. Électrique de déguelassitude oui. Le goût est atroce, vraiment immonde, extrêmement amer et une sensation de prendre d'avoir mis de la cendre dans la bouche. Je tire une tête rapidement dégoûté et les gens commencent à rire de moi tandis que j'avale le tout. Presque sur le point de vomir, je me précipite à la superette sans un mot au petit magasin familial d'à côté et prend une bouteille d'1L que je commence à boire pendant que le gars me rend la monnaie. Je retourne près du bus où les rires se font d'autant plus forts quand ils me voient revenir avec une bouteille d'eau mais c'est encore bon enfant. Entre temps, un Français expatrié ici me rejoint et on sympathise alors que le bus démarre 5 ou 10 minutes plus tard.
T+30mn : Montée des effets
Alors qu'on sort du bus, une fois arrivé à la frontière, je sens que je ne suis pas dans mon état normal une fois debout. Une assez bonne sensation de mal-être qui m'envahit peu à peu et que je met en partie sur le compte de la chaleur. On traverse la frontière et je fais de mon mieux pour rester neutre en passant les contrôles. Avec ce nouveau pote français, on décide de s'arrêter à un site archéologique 20mn à peine de l'autre côté de la frontière pour le visiter une heure.
T+1h : Sueurs et malaise
Le mal-être augmente de plus en plus jusqu'à 1h environ post-prise environ. Entre-temps, j'ai fait le rapprochement avec la substance ingérée et l'expatrié me dit que c'est du naswar, une sorte de poudre de tabac à priser en gros. Selon Wikipédia, il aurait fallu que je le garde dans la joue ou sous la langue mais moi je l'avais avalé, ce qui explique sans doute pourquoi les effets furent aussi tardifs (30mn-1h post-prise contre 5mn dans la joue selon Wikipédia). Néanmoins, je me rappelle la grosse sensation de malaise intense que j'avais lors de cette visite : la tête lourde, les pensées embrumées avec incapacité à réfléchir clairement, souffrance physique comme quand on a une gastro, rythme du cœur qui s'emballe, nausée intense qui s'empare de moi. Je me rappelle avoir dit à mon collègue "Je suis sûr qu'on m'a drogué, reste près de moi, je vais pas bien". Plusieurs fois, je m'arrête à un panneau explicatif et me tient dessus pour tenter de me ressaisir.
T+1h30 : Chute rapide
Je me rappelle que les effets n'ont pas duré longtemps, seulement le temps d'une visite d'un petit site archéologique, donc aux alentours de trois quart d'heure en gros. Je me rappelle que j'étais à peu près sur pied, en tout cas moins nauséeux une fois sorti du site (peut-être était-ce la malédiction du site de Pendjakent qui sait ?). C'est là qu'on se sépare avec mon collègue et on a un peu gardé contact par la suite.
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Conclusion : Un gros mal-être infernal
Les effets étaient courts mais franchement très intenses et pas agréables du tout. C'était une épreuve plus qu'autre chose mais peut-être est-ce aussi dû à ma sensibilité au tabac et à la nicotine. Pour autant, je sais que mon pote m'a dit que jamais il toucherait à ça tant qu'il serait là haha. Il parait que c'est très addictif également alors que personnellement ça m'a vacciné de plus jamais y retoucher de ma vie et de celle encore après.
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