mohamed chirac
Alpiniste Kundalini
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Après mon premier Bad Trip, je continuai de fumer. Et là fréquence devint plus importante. J'espérai que le cannabis allait me guérir, comme il m'avait rendu malade.
Le lendemain je décidai de tripper solo, je confectionnais un pur de premier type, catégorie A bien taillé, tout ça.
Avant l'acte, je me parlais longuement à moi même pour me rassurer, je me disais que ça allait bien se passer, que j'allais pas bader, que au pire je ferais ceci et cela pour ne pas bader.
Le soir venu sur mon petit balcon je commençai à fumer. Les effets montèrent. La première chose que je remarquai, c'était la voix, la voix de Marvin mon ami. Il bredouillait des syllabes insensés avec une petite voix. Un truc du style : Limeolimealimae.
Puis ensuite j'écoutai mozart, la sonate K 466 en ré mineur. C'était vraiment puissant et les lumières, des immeubles survenaient et communiquaient avec dans les moments pathétiques.
Le cannabis depuis le début, provoque des synesthésies. Je sentais un appel à la forêt et mon corps devint vert et rouge, je me sentais, animal bestial, demandant un retour à la source. Et des idées germèrent dans mon esprit comme partir me soigner dans les bois.
Pour tripper plus je décidai de fermer les yeux. Je vis de belles images, jusqu'à l'apparition, d'un moi à plusieurs têtes, dysmorphique et chauve, sa peau s'étirai jusqu'à se déchirer.
Cette image se racola à une sensation malsaine, et qu'en j'ouvrai les yeux, je fus pris de panique. Mon coeur s'accéléra et comme je l'ai dit j'étais victime de plusieurs maux psychiques. La cardiophobie était l'un d'eux.
Un coeur immense, trash, avec des artères, des yeux et une sale bouche marchait. Il était en route pour moi. Caché derrière un immeuble, il s'approchait de moi petit à petit. Je le répète, il mesurait plus de 10m ! Chacun de ses pas déclenchai une détonation frappante, qui résonnait dans ma tête et j'entendai ce son grandissant à chaque seconde. Plus il approchait et plus mon coeur battait vite. Quand il dépasserait le mur de la rue voisine, je le verrai et serai foudroyé d'une crise cardiaque
Je parlais alors à moi même en chuchotant, et réussis à me calmer. J'avais aussi peur quand je pensais à Marvin car je refoulai toujours cette sensation d'amour que j'avais éprouvé et qui me rongeait.
Et de ce refoulement plusieurs obsessions émergèrent :
Toc couple
Toc homo
Toc symétrique
Toc de vérification
Philophobie
Toc religieux
Mes obsessions me bouffaient et c'est pour cela que je décidai de partir en forêt méditer. Je découvrai dans ces bois par lexploration, un coin caché et aménagé. pour me poser.
Je m'absorbai maintenant dans l'étude des chakras.
Chaque jour de la semaine je méditai sur un centre énergétique.
La méditation était compliqué à cause de mes obsessions et j'étais d'humeur dépressive.
Le jour où je méditai sur le manipura chakra, je sentis une courte vague de bonheur, m'envahir.
Et pour le anahata chakra, ce fut une vague de larmes parsemée d'éclats de rire.
Je vus Marvin à la forêt, je n'osais pas le regarder, j'avais peur, je me sentais mal. La bouteille d'alcool me soulagea. On passa alors un p'tit trip. Moi à la bouteille, lui au tramadol. Cette journée apaisa mes craintes, car l'alcool avait épuré toutes les sensations de mon esprit.
Il se passa aussi un changement sur le plan émotionnel. Habituellement j'avais l'habitude de tomber amoureux d'une fille, annuellement. Je l'aimais d'un amour vrai et sensible.
Les autres filles ne me préoccupaient pas. Cependant je remarquai un intérêt croissant pour la gente féminine.
Assis tranquillement dans le bus mes yeux croisèrent les yeux d'une fille. Nous nous regardâmes et un doux sentiment m'envahi. Elle avait le visage fin, les yeux bleus profonds, et les cheveux bouclés de couleur ocre. Je pensais à elle toute la soirée, troublé par ce visage.
Le soir je décidai de m'allumer un bon pur de beuh, posé dans un parc d'enfant. Il y eus les effets classiques, mais un part d'ombre, prenait le dessus. Toutes les obsessions revenaient et créaient des tensions. Je ne pouvais pas prendre pleinement plaisir de mon high intense. Par exemple la fille qui me paraissait charmente me paraissait grotesque, et je n'avais pas le droit de l'aimer, car j'étais gay et c'était mon meilleur ami que je devais aimé
Enfin bref je me faisais du mal tout seul dans le but de m'autodétruire car j'étais en compétition contre moi même. En combat constant contre mes pensées.
Je commençais aussi la méditation et la tâche était impossible, car toutes sorte de pensées dévastatrices, faisaient irruption et captivaient mon attention.
Le lendemain pour clore cette semaine de méditation dans le forêt, j'allumai un énorme pur. Avec le bang.
Au début j'étais joyeux au possible, puis ça n'allait plus. Encore les mêmes obsessions, qui revenaient sans cesse et ne me lâchaient plus. Cette fois-ci, cela se manifesta par des voix. Ça y est j'entendai des voix !
En fait de la montagne où jetais, je captais tous les sons de la ville et ceux-ci se manifestaient par des voix. Je ne me rappelle plus ce qui était dit, c'était juste choses malveillantes. Des propos contre moi.
Il y eus quand même de bons trips. Je me rappelle avoir fumé au parc, et je planais complètement. Les arbres parraissaient gigantesques, le soleil me donna confiance en moi et mes pensées se transformaient en couleurs. Cette synesthèsie difficilement descriptible mais grosso modo mon imagerie mentale fonctionnait à fond la caisse.
Ou encore, avec Marvin après un trip d'alcool. Nous fûmâmes et je hurlais à la fenêtre que j'étais le président et je fis tout un discours politique. On était bien tarés.
Une fois sobre, on avait l'opéra au voisinage, je jouais la pathétique de Beethoven et Marvin chantait en soprano en atteignant des notes d'une hauteur prodigieuse.
Le lendemain je décidai de tripper solo, je confectionnais un pur de premier type, catégorie A bien taillé, tout ça.
Avant l'acte, je me parlais longuement à moi même pour me rassurer, je me disais que ça allait bien se passer, que j'allais pas bader, que au pire je ferais ceci et cela pour ne pas bader.
Le soir venu sur mon petit balcon je commençai à fumer. Les effets montèrent. La première chose que je remarquai, c'était la voix, la voix de Marvin mon ami. Il bredouillait des syllabes insensés avec une petite voix. Un truc du style : Limeolimealimae.
Puis ensuite j'écoutai mozart, la sonate K 466 en ré mineur. C'était vraiment puissant et les lumières, des immeubles survenaient et communiquaient avec dans les moments pathétiques.
Le cannabis depuis le début, provoque des synesthésies. Je sentais un appel à la forêt et mon corps devint vert et rouge, je me sentais, animal bestial, demandant un retour à la source. Et des idées germèrent dans mon esprit comme partir me soigner dans les bois.
Pour tripper plus je décidai de fermer les yeux. Je vis de belles images, jusqu'à l'apparition, d'un moi à plusieurs têtes, dysmorphique et chauve, sa peau s'étirai jusqu'à se déchirer.
Cette image se racola à une sensation malsaine, et qu'en j'ouvrai les yeux, je fus pris de panique. Mon coeur s'accéléra et comme je l'ai dit j'étais victime de plusieurs maux psychiques. La cardiophobie était l'un d'eux.
Un coeur immense, trash, avec des artères, des yeux et une sale bouche marchait. Il était en route pour moi. Caché derrière un immeuble, il s'approchait de moi petit à petit. Je le répète, il mesurait plus de 10m ! Chacun de ses pas déclenchai une détonation frappante, qui résonnait dans ma tête et j'entendai ce son grandissant à chaque seconde. Plus il approchait et plus mon coeur battait vite. Quand il dépasserait le mur de la rue voisine, je le verrai et serai foudroyé d'une crise cardiaque
Je parlais alors à moi même en chuchotant, et réussis à me calmer. J'avais aussi peur quand je pensais à Marvin car je refoulai toujours cette sensation d'amour que j'avais éprouvé et qui me rongeait.
Et de ce refoulement plusieurs obsessions émergèrent :
Toc couple
Toc homo
Toc symétrique
Toc de vérification
Philophobie
Toc religieux
Mes obsessions me bouffaient et c'est pour cela que je décidai de partir en forêt méditer. Je découvrai dans ces bois par lexploration, un coin caché et aménagé. pour me poser.
Je m'absorbai maintenant dans l'étude des chakras.
Chaque jour de la semaine je méditai sur un centre énergétique.
La méditation était compliqué à cause de mes obsessions et j'étais d'humeur dépressive.
Le jour où je méditai sur le manipura chakra, je sentis une courte vague de bonheur, m'envahir.
Et pour le anahata chakra, ce fut une vague de larmes parsemée d'éclats de rire.
Je vus Marvin à la forêt, je n'osais pas le regarder, j'avais peur, je me sentais mal. La bouteille d'alcool me soulagea. On passa alors un p'tit trip. Moi à la bouteille, lui au tramadol. Cette journée apaisa mes craintes, car l'alcool avait épuré toutes les sensations de mon esprit.
Il se passa aussi un changement sur le plan émotionnel. Habituellement j'avais l'habitude de tomber amoureux d'une fille, annuellement. Je l'aimais d'un amour vrai et sensible.
Les autres filles ne me préoccupaient pas. Cependant je remarquai un intérêt croissant pour la gente féminine.
Assis tranquillement dans le bus mes yeux croisèrent les yeux d'une fille. Nous nous regardâmes et un doux sentiment m'envahi. Elle avait le visage fin, les yeux bleus profonds, et les cheveux bouclés de couleur ocre. Je pensais à elle toute la soirée, troublé par ce visage.
Le soir je décidai de m'allumer un bon pur de beuh, posé dans un parc d'enfant. Il y eus les effets classiques, mais un part d'ombre, prenait le dessus. Toutes les obsessions revenaient et créaient des tensions. Je ne pouvais pas prendre pleinement plaisir de mon high intense. Par exemple la fille qui me paraissait charmente me paraissait grotesque, et je n'avais pas le droit de l'aimer, car j'étais gay et c'était mon meilleur ami que je devais aimé
Enfin bref je me faisais du mal tout seul dans le but de m'autodétruire car j'étais en compétition contre moi même. En combat constant contre mes pensées.
Je commençais aussi la méditation et la tâche était impossible, car toutes sorte de pensées dévastatrices, faisaient irruption et captivaient mon attention.
Le lendemain pour clore cette semaine de méditation dans le forêt, j'allumai un énorme pur. Avec le bang.
Au début j'étais joyeux au possible, puis ça n'allait plus. Encore les mêmes obsessions, qui revenaient sans cesse et ne me lâchaient plus. Cette fois-ci, cela se manifesta par des voix. Ça y est j'entendai des voix !
En fait de la montagne où jetais, je captais tous les sons de la ville et ceux-ci se manifestaient par des voix. Je ne me rappelle plus ce qui était dit, c'était juste choses malveillantes. Des propos contre moi.
Il y eus quand même de bons trips. Je me rappelle avoir fumé au parc, et je planais complètement. Les arbres parraissaient gigantesques, le soleil me donna confiance en moi et mes pensées se transformaient en couleurs. Cette synesthèsie difficilement descriptible mais grosso modo mon imagerie mentale fonctionnait à fond la caisse.
Ou encore, avec Marvin après un trip d'alcool. Nous fûmâmes et je hurlais à la fenêtre que j'étais le président et je fis tout un discours politique. On était bien tarés.
Une fois sobre, on avait l'opéra au voisinage, je jouais la pathétique de Beethoven et Marvin chantait en soprano en atteignant des notes d'une hauteur prodigieuse.