Aldous Snow
Neurotransmetteur
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INTRODUCTION :
Bonjour à tous cher psychonauts. J'ai récemment expérimenté le LSD pour la première fois, et cela m'a totalement chamboulé, dans le sens où beaucoup de convictions ont volés en éclats, et beaucoup de nouvelle se sont instaurer en moi.
J'ai reconstruit (ou construit tout simplement ?) une toute nouvelle spiritualité depuis un mois, basée sur beaucoup de lectures (Hermann Hesse, Aldous Huxley,...), et de discussions philosophique. J'ai commencé à écrire une "antidoctrine" personnelle, dans le sens où je construit entièrement MA propre croyance, et que je ne veux pas que tout le monde la suive aveuglement, car je considère que si les valeurs morales inscrites dans les religions ou autre doctrine sont juste, elle n'exclue pas le fait que tout les écrits "divins" ont été réalisés par des hommes.
J'ai donc commencé à réaliser mon antidoctrine en commençant par les concepts et les notions que j'ai cru découvrir pendant mon trip. Je tiens à préciser que le but de ma démarche et de donner mes propres mots à des notions essentielles.
( Je précise que je sais que certaine personne trouve ça ridicule, que mes "croyances" sont basées sur que dalle, bref chacun son truc, j'écris pour ceux qui veulent me lire, et j'accepte tout à fait qu'on puisse avoir une opinion différente de la mienne ;) ).
D'ailleurs je ne pensais pas poster mes "recherches" sur le forum mais on m'a finalement convaincu de le faire (merci Styloplume )...
Bref, voilà donc le tout début de mes "travaux", sachant que si ça vous intéresse, je posterai la suite :
Avant propos :
I/ Notions :
1) L'illumination :
L'illumination est la compréhension soudaine de la "Boucle suprême", du "Truc" ou plus vulgairement et pour les partisans de ses très nombreuses et différentes doctrines, de "Dieu". Elle est indépendante de la volonté de l'homme, s'impose à lui comme un FAIT et de manière brusque : c'est une révélation mystique, la compréhension soudaine de principes qui d'ordinaire nous échappent. Il est d'ailleurs quasiment impossible de mettre des mots sur ce concept. 2) La Boucle : La boucle est le terme que je donne à n'importe quel concept, idée, principe, soit à toute chose "existante" dans ce que j'appelle notre "réalité". Toute chose est boucle et toute boucle peut être "bouclée". Un concept fondamental régit ce terme de boucle : c'est l'erreur de celle-ci, le bug, comme je l'appel : -Le Bug, présent dans toute boucle comme une loi indéniable, mais plus profondément encore comme étant LE problème qu'il faut résoudre, la façon de "boucler la boucle". Il existe une infinité de boucle, et par conséquent, une infinité de types de boucles différentes (exemple : boucle de réflexion, boucle concrète, ou encore boucle abstraite, bien que ces concepts sont à diviser en une infinité de sous catégories jusqu'à arriver au cœur même du dit concept). Il existe aussi plusieurs façons de "boucler" celles-ci, ce que j'aborderai plus tard. Je représente ce concept de "boucle" par le ruban de Moebius. Explication : Imaginons une boucle de réflexion type : La réflexion commence à partir du début du ruban, au cœur même du Bug, du problème, avec pour but la résolution de ce problème. Elle tourne, se développe, évolue, jusqu'à arriver au point de l’ante-problème; soit ce que je représente par l'envers du "bug" sur le ruban, un "rappel" du problème avec encore l'idée de développement qui doit suivre. Elle continue sa route, retourne, se redéveloppe, jusqu'à arriver à son point de départ : le bug. C'est à ce moment que peut arriver la résolution, par la compréhension même du concept. En ce cas, la boucle est bouclée, et le concept s'ancre dans l'individu comme un fait, l'individu pouvant lui-même choisir de garder ou non la réflexion, l'important étant que la "solution" fait maintenant partie intégrante de la personne (ce qui ne veut pas dire que la personne ne peut pas changer d'avis par la suite car aucune boucle ne peut être réellement résolue, dans le sens où elle se confronte elle même à LA Boucle suprême qui selon moi est impossible à comprendre à cause DU Bug suprême). Dans le cas où la boucle n'est pas résolue au moment du "retour à la source du problème", la réflexion continue sont chemin en suivant un parcours similaire, avec toute l'idée de réflexion qui se situe sur la "première" boucle, et ainsi de suite jusqu'à la résolution de celle-ci. (comme un enchevêtrement de couche de réflexions par dessus la première, avec pourtant les même notions récurrentes.) Un concept reste pour moi très important dans cet idée de la boucle, c'est qu'elles ont toute une solution, et en même temps n'en on pas vraiment car toute choses se rapportent directement à la vérité du "Truc" qui elle, est intouchable, sans illumination. Il faut aussi admettre le fait que "cette" vérité qui paraît indéniable lors de l'illumination, est impossible à transposer dans toute sa réalité à l'aide de mot. J’essaie ainsi dans mon antidoctrine de toucher à l'impossible en conceptualisant le concept (là, je tourne en boucle, par exemple...) 3) Le Bug : Le "Bug" ou plutôt les "Bugs", sont les problèmes présent dans touts concepts. Il en existe autant que de boucle différente, car chaque boucle à son bug (tout en n'oubliant pas que chaque ensemble "boucle/bug" découle directement de la "Boucle suprême" et du "Bug suprême") Un concept très important dans ce bug qui nous embête, est que sans lui, rien ne fonctionnerait, et pourtant, il semble être le cœur même des problèmes qui nous entourent, et plus fondamentalement encore "DU" problème. 4) Le "Truc" ou "La Boucle Suprême et le Bug Suprême": Ayant moi même été baigné depuis mon enfance dans un athéisme certain, je me refuse à soumettre mon jugement au simple terme de "Dieu". Cependant, il en découle que le concept du "Truc" reste globalement dans le même cadre de spiritualité mystique que le "Dieu" de tout les croyants, ayant eu tout comme moi une "illumination", bien que le concept de croyance soit tout à fait abordable sans celle-ci. Cependant, il n'en reste qu'a ma vision des choses, les croyants n'ayant pas réellement été confontés à ce concept de peuvent pas réellement le comprendre. Le "Truc" est le concept même de la force mystique qui nous dépasse et que l'on ne peut réellement comprendre, sauf dans de rare cas (illumination mystique), et encore, même une fois résolue, nous touchons du doigt ce concept, mais il nous ait totalement impossible de mettre de réel mots dessus (ce que j’essaie pourtant de faire...) A ce concept de "boucle suprême" se rajoute celui du bug suprême : ou ce qui fait que tout "marche" alors que rien ne devrais "marcher". En effet, le monde est régit selon des lois qui nous dépassent, dans le sens où quand on comprend le concept même du "Truc", les premières idées qui nous viennent sont : "Cela ne devrait pas marcher, et pourtant ça marche", ou "Tout pourrait s'arrêter, et c'est pour ça que ça continue", ou encore "Le tout est dans le rien, et rien n'est tout alors que le rien est le tout" ou encore, plus vulgairement "Ohh putain, c'est trop con ! Enfin, c'est parfait, c'est vraiment parfait mais putain qu'est-ce que c'est con dans le fond !!!" Explications : le "Truc" est présent dans chaque choses de l'univers, et l'univers lui même est le "Truc". Seulement dans cette notion, le bug présent est le fait que tout fonctionne normalement, alors que cela ne devrait pas : le tout est le rien, le rien est le tout, et plus important encore, le tout régit le tout; de chaque action en découle une autre et une autre, et une autre, etc... C'est là qu'arrive le concept de la "fractale". 5) La Fractale : La Fractale est la représentation du concept de création : de toutes choses en découlent d'autres, par association. (Encore une fois, c'est un concept qui pour moi régit toute les lois de l'univers, que ce soit au niveau de la réflexion, des actions, des concepts, ou des objets). La Fractale est l'association des boucles en concepts précis. La fractale par exemple, émane même du concept de la réflexion; en associant des idées avec d'autres idées en découle ce concept, et par association, on trouve le mot fractale qui lui convient (et ainsi la boucle est bouclée,.... ou pas) II/ La classification des boucles : Il existe à mon sens une infinité de boucle et même s'il est possible de classifier certaine d'entre elles, certaines (dont le "Truc") sont totalement hors catégories et par conséquent sont totalement inclassable. Je vais donc présenter ces différentes classes de boucles (bien que la liste soit non-exhaustive, et ce concept est très important car encore une fois, cette classification m’ait propre et découle directement de ma façon de voir les choses). J'ai à l'heure actuelle distingué trois grands types de boucles : 1) La boucle de réflexion : Essentielle à mes yeux, la boucle de réflexion est le principe même de l'évolution, ou au contraire de la stagnation d'une réflexion. En effet, chaque réflexion découle d'un problème : le bug, qu'il faut a tout prix essayer de résoudre (ou pas, hein ^^ ). Comme présenté précédemment, ce concept est pour moi facilement représentable par le ruban de Moebius; la réflexion part de la source (ou le bug) pour suivre un chemin plus ou moins long, et arriver soit à la conclusion de la réflexion (à ce moment le concept s'ancre naturellement dans la personne comme une évidence), soit retourner au problème sans réponse et retourner ainsi dans sa réflexion avec comme apport toute la pensée passée (ce qui permet en fait de développer plus en profondeur). La boucle de réflexion à donc comme but la compréhension de concepts, articulés par la mise en forme des mots, ce qui en soit est finalement assez complexe car les mots prêtent à confusion car ils dépendent de l'interprétation de chacun : Un mot à le sens qu'on lui donne et je crois qu'il ne faut pas l'oublier. (Les mots n'existent pas sans l'humain et l'humain n'est pas humain sans les mots). 2) La boucle concrète : La boucle concrète est pour moi l'un des concepts les plus compliqués à comprendre dans cette antidoctrine. La boucle concrète est la représentation symbolique du "Truc" dans chaque choses, objets, bref, tout ce qui ne vit pas mais éxiste dans notre réalité. Il en découle deux sortes de compréhensions : la compréhension "humaine" ou "partielle" ou le fait de donner telle valeur à tel objet (exemple : Une chaise sert à s'assoir dessus, une pierre peut être lancé sur quelqu'un, etc...), et la compréhension concrète, soit le fait de retrouver derrière telle chose tout ce qui a découlé du "tout" pour donner la valeur qu'elle a aujourd'hui (exemple : Cette chaise sert à s'assoir dessus car tel homme à eu besoin de s'assoir pour tel action car tel action demande tel condition, et on remonte comme ça jusqu'à la nuit des temps, bref.. là représentation du tout dans le rien, du "Truc" dans des objets non vivants et concrets. 3) La boucle abstraite : Au même titre que la boucle concrète, la boucle abstraite est un concept difficile à comprendre. Elle est la représentation symbolique du "Truc" dans chaque constructions abstraites que l'homme ai pu créer. L'art par exemple, au même titre que n'importe quelle passion, métier, ou même action sont représentatifs des boucles abstraites. Ce sont des concepts dont découlent directement des humeurs, ou impressions. Ces pour moi de ces notions que découlent les sentiments (bien que la représentations des sentiments soit aussi présente dans les boucles de réflexions ou les boucles concrètes mais de façon moins importante) et la transfiguration du "bien" ou du "mal" (j'aborde ces concepts alors que j'ai une vision très nihiliste du monde mais j'y reviendrai plus tard) par rapport à notre ouverture d'esprit et surtout de ce que l'on en fait. Au même titre que la boucle concrète, la résolution (concrète) de ces notions abstraites ne se fait pas par la réflexion mais par une "force", ou "antité" (pour les religieux) qui nous dépasse complètement. Explication : Une musique me touche au plus profond de mon âme. De là découle une compréhension partielle de la dite musique qui me procure (selon mon état ou mon ouverture d'esprit) du bien ou du mal. Mais une autre compréhension "réelle" s'oppose à ce concept de résolution "partielle", et celle-ci est, au-delà de tout mots, impossible à réellement saisir, car elle découle directement d'état de conscience indépendant de notre volonté. C'est au même titre que la boucle concrète, la compréhension totale de la boucle, par le biais de l'illumination, du "Truc". (Je tiens à préciser que si j'ai eu par mon "illumination" la satisfaction d'avoir bouclé plusieurs fois des boucles de réflexions au niveau de la notion "divine" ou plutôt du "Truc", mes réflexions par rapport à la compréhension totale de boucles concrètes ou abstraites ne sont que pur hypothèse, basé sur des discussions avec des personnes ayant vécu ces expériences. Je me fait donc seulement une idée de ce que cela peut être.) III/ La résolution des boucles : J'ai à ce jour distingué trois façons de résoudre les boucles de réflexion et certaines boucles abstraites, notamment celle concernant les actions (la résolution des boucles concrètes étant inconsciente ou indépendante de notre volonté). 1) La résolution suractive : Ce concept est très simple. Il s'agit tout simplement de se concentrer et de "chercher" la solution, seul. Il faut faire un effort car il faut se baser sur des boucles "ancrées" en nous, des concepts qui nous appartiennent, et essayer tout bêtement de résoudre la boucle par sa propre réflexion. Exemple de résolution suractive : J'ai besoin d'allumer ma cigarette. Pour ça, il me faut trouver le briquet qui manifestement se trouve sur moi. Je recherche donc celui-ci mais ne le trouve pas. C'est là que commence la boucle; par le bug : le briquet est forcément sur moi car je ne l'ai prêté à personne, je dois donc essayer de me souvenir où je l'ai mis (ça peut paraître bête mais cette situation arrive très souvent). Après réflexion et recherche, je le retrouve dans la poche intérieur de mon blouson. La boucle est bouclée mais au delà de l'action, un effort à été dégagé pour trouver la solution. Là est le principe de la résolution suractive. Le problème est dégagé, mais de façon parfois laborieuse, et parfois même le bug n'est pas résolu, ce qui peut engendrer un certain stress (dut à la réflexion "stérile"), d'où le principe des deux autres sortes de résolution de boucle. 2) La résolution active : A l'inverse de la résolution suractive, la résolution active d'une boucle ne se fait pas seul mais avec l'aide de la réflexion de quelqu'un d'autre. Exemple de résolution active : J'ai besoin d'allumer ma cigarette. Pour ça, il me faut trouver le briquet qui manifestement se trouve sur moi. Ne le trouvant pas dans une première mesure, je demande à une personne présente si elle sait où se trouve mon feu. Sa réflexion se confronte à la mienne, et on finit par en conclure que mon briquet se trouve dans la poche de mon blouson. La boucle est bouclée avec un effort de réflexion beaucoup moins important que si j'étais seul (enfin, c'est une image hein, c'est quand même pas si compliqué de retrouver mon briquet ^^ ) Là est le principe de la résolution active : La participation d'une personne extérieure pour développer sa propre réflexion et tirer du "savoir" de l'autre, car dans le fond, la réflexion est toujours beaucoup plus intense quand il y a "confrontation" avec d'autre pensées. Cependant, un troisième type de résolution peut se présenter dans le cas ou aucune boucle n'a été bouclée, c'est la résolution passive. 3) La résolution passive : La résolution passive se base sur le fait de laisser de côté la réflexion, s'en désintéresser, afin d'y revenir plus tard, de façon naturelle. La résolution passive peut engendrer un changement de réflexion afin de pouvoir tout de même résoudre "partiellement" le problème de la première boucle. Exemple de résolution passive : J'ai besoin d'allumer ma cigarette. Pour ça, il me faut trouver le briquet qui manifestement se trouve sur moi. Ne le trouvant pas dans un premier temps, je m'en désintéresse et demande le feu d'un ami. La boucle est ainsi "partiellement" bouclée. Ma cigarette est allumée, le problème est résolu même si le fait est que je n'ai pas encore retrouvé mon briquet. Cependant je le retrouverai par la suite de façon tout à fait hasardeuse (en recherchant quelque chose d'autre par exemple). L'intérêt de la boucle passive réside dans le fait qu'aucun stress n'est engendré par la recherche "stérile". Cependant, cette solution doit s'appliquer en dernier recours, car sinon, nous serions peuplée par une bande de hippie-glandeur-incapable, repoussant toujours le problème sur les autres, et nous ne réglerions jamais les dits problèmes (heureusement ce n'est pas le cas ^^ ... enfin, je crois... ^^' ) __________________________________________________________________________________________________________________
Voilà, à bientôt psychonauts :weed:
T.K.P
Bonjour à tous cher psychonauts. J'ai récemment expérimenté le LSD pour la première fois, et cela m'a totalement chamboulé, dans le sens où beaucoup de convictions ont volés en éclats, et beaucoup de nouvelle se sont instaurer en moi.
J'ai reconstruit (ou construit tout simplement ?) une toute nouvelle spiritualité depuis un mois, basée sur beaucoup de lectures (Hermann Hesse, Aldous Huxley,...), et de discussions philosophique. J'ai commencé à écrire une "antidoctrine" personnelle, dans le sens où je construit entièrement MA propre croyance, et que je ne veux pas que tout le monde la suive aveuglement, car je considère que si les valeurs morales inscrites dans les religions ou autre doctrine sont juste, elle n'exclue pas le fait que tout les écrits "divins" ont été réalisés par des hommes.
J'ai donc commencé à réaliser mon antidoctrine en commençant par les concepts et les notions que j'ai cru découvrir pendant mon trip. Je tiens à préciser que le but de ma démarche et de donner mes propres mots à des notions essentielles.
( Je précise que je sais que certaine personne trouve ça ridicule, que mes "croyances" sont basées sur que dalle, bref chacun son truc, j'écris pour ceux qui veulent me lire, et j'accepte tout à fait qu'on puisse avoir une opinion différente de la mienne ;) ).
D'ailleurs je ne pensais pas poster mes "recherches" sur le forum mais on m'a finalement convaincu de le faire (merci Styloplume )...
Bref, voilà donc le tout début de mes "travaux", sachant que si ça vous intéresse, je posterai la suite :
[align=center]
Mon antidoctrine
[/align]
Avant propos :
I/ Notions :
1) L'illumination :
L'illumination est la compréhension soudaine de la "Boucle suprême", du "Truc" ou plus vulgairement et pour les partisans de ses très nombreuses et différentes doctrines, de "Dieu". Elle est indépendante de la volonté de l'homme, s'impose à lui comme un FAIT et de manière brusque : c'est une révélation mystique, la compréhension soudaine de principes qui d'ordinaire nous échappent. Il est d'ailleurs quasiment impossible de mettre des mots sur ce concept. 2) La Boucle : La boucle est le terme que je donne à n'importe quel concept, idée, principe, soit à toute chose "existante" dans ce que j'appelle notre "réalité". Toute chose est boucle et toute boucle peut être "bouclée". Un concept fondamental régit ce terme de boucle : c'est l'erreur de celle-ci, le bug, comme je l'appel : -Le Bug, présent dans toute boucle comme une loi indéniable, mais plus profondément encore comme étant LE problème qu'il faut résoudre, la façon de "boucler la boucle". Il existe une infinité de boucle, et par conséquent, une infinité de types de boucles différentes (exemple : boucle de réflexion, boucle concrète, ou encore boucle abstraite, bien que ces concepts sont à diviser en une infinité de sous catégories jusqu'à arriver au cœur même du dit concept). Il existe aussi plusieurs façons de "boucler" celles-ci, ce que j'aborderai plus tard. Je représente ce concept de "boucle" par le ruban de Moebius. Explication : Imaginons une boucle de réflexion type : La réflexion commence à partir du début du ruban, au cœur même du Bug, du problème, avec pour but la résolution de ce problème. Elle tourne, se développe, évolue, jusqu'à arriver au point de l’ante-problème; soit ce que je représente par l'envers du "bug" sur le ruban, un "rappel" du problème avec encore l'idée de développement qui doit suivre. Elle continue sa route, retourne, se redéveloppe, jusqu'à arriver à son point de départ : le bug. C'est à ce moment que peut arriver la résolution, par la compréhension même du concept. En ce cas, la boucle est bouclée, et le concept s'ancre dans l'individu comme un fait, l'individu pouvant lui-même choisir de garder ou non la réflexion, l'important étant que la "solution" fait maintenant partie intégrante de la personne (ce qui ne veut pas dire que la personne ne peut pas changer d'avis par la suite car aucune boucle ne peut être réellement résolue, dans le sens où elle se confronte elle même à LA Boucle suprême qui selon moi est impossible à comprendre à cause DU Bug suprême). Dans le cas où la boucle n'est pas résolue au moment du "retour à la source du problème", la réflexion continue sont chemin en suivant un parcours similaire, avec toute l'idée de réflexion qui se situe sur la "première" boucle, et ainsi de suite jusqu'à la résolution de celle-ci. (comme un enchevêtrement de couche de réflexions par dessus la première, avec pourtant les même notions récurrentes.) Un concept reste pour moi très important dans cet idée de la boucle, c'est qu'elles ont toute une solution, et en même temps n'en on pas vraiment car toute choses se rapportent directement à la vérité du "Truc" qui elle, est intouchable, sans illumination. Il faut aussi admettre le fait que "cette" vérité qui paraît indéniable lors de l'illumination, est impossible à transposer dans toute sa réalité à l'aide de mot. J’essaie ainsi dans mon antidoctrine de toucher à l'impossible en conceptualisant le concept (là, je tourne en boucle, par exemple...) 3) Le Bug : Le "Bug" ou plutôt les "Bugs", sont les problèmes présent dans touts concepts. Il en existe autant que de boucle différente, car chaque boucle à son bug (tout en n'oubliant pas que chaque ensemble "boucle/bug" découle directement de la "Boucle suprême" et du "Bug suprême") Un concept très important dans ce bug qui nous embête, est que sans lui, rien ne fonctionnerait, et pourtant, il semble être le cœur même des problèmes qui nous entourent, et plus fondamentalement encore "DU" problème. 4) Le "Truc" ou "La Boucle Suprême et le Bug Suprême": Ayant moi même été baigné depuis mon enfance dans un athéisme certain, je me refuse à soumettre mon jugement au simple terme de "Dieu". Cependant, il en découle que le concept du "Truc" reste globalement dans le même cadre de spiritualité mystique que le "Dieu" de tout les croyants, ayant eu tout comme moi une "illumination", bien que le concept de croyance soit tout à fait abordable sans celle-ci. Cependant, il n'en reste qu'a ma vision des choses, les croyants n'ayant pas réellement été confontés à ce concept de peuvent pas réellement le comprendre. Le "Truc" est le concept même de la force mystique qui nous dépasse et que l'on ne peut réellement comprendre, sauf dans de rare cas (illumination mystique), et encore, même une fois résolue, nous touchons du doigt ce concept, mais il nous ait totalement impossible de mettre de réel mots dessus (ce que j’essaie pourtant de faire...) A ce concept de "boucle suprême" se rajoute celui du bug suprême : ou ce qui fait que tout "marche" alors que rien ne devrais "marcher". En effet, le monde est régit selon des lois qui nous dépassent, dans le sens où quand on comprend le concept même du "Truc", les premières idées qui nous viennent sont : "Cela ne devrait pas marcher, et pourtant ça marche", ou "Tout pourrait s'arrêter, et c'est pour ça que ça continue", ou encore "Le tout est dans le rien, et rien n'est tout alors que le rien est le tout" ou encore, plus vulgairement "Ohh putain, c'est trop con ! Enfin, c'est parfait, c'est vraiment parfait mais putain qu'est-ce que c'est con dans le fond !!!" Explications : le "Truc" est présent dans chaque choses de l'univers, et l'univers lui même est le "Truc". Seulement dans cette notion, le bug présent est le fait que tout fonctionne normalement, alors que cela ne devrait pas : le tout est le rien, le rien est le tout, et plus important encore, le tout régit le tout; de chaque action en découle une autre et une autre, et une autre, etc... C'est là qu'arrive le concept de la "fractale". 5) La Fractale : La Fractale est la représentation du concept de création : de toutes choses en découlent d'autres, par association. (Encore une fois, c'est un concept qui pour moi régit toute les lois de l'univers, que ce soit au niveau de la réflexion, des actions, des concepts, ou des objets). La Fractale est l'association des boucles en concepts précis. La fractale par exemple, émane même du concept de la réflexion; en associant des idées avec d'autres idées en découle ce concept, et par association, on trouve le mot fractale qui lui convient (et ainsi la boucle est bouclée,.... ou pas) II/ La classification des boucles : Il existe à mon sens une infinité de boucle et même s'il est possible de classifier certaine d'entre elles, certaines (dont le "Truc") sont totalement hors catégories et par conséquent sont totalement inclassable. Je vais donc présenter ces différentes classes de boucles (bien que la liste soit non-exhaustive, et ce concept est très important car encore une fois, cette classification m’ait propre et découle directement de ma façon de voir les choses). J'ai à l'heure actuelle distingué trois grands types de boucles : 1) La boucle de réflexion : Essentielle à mes yeux, la boucle de réflexion est le principe même de l'évolution, ou au contraire de la stagnation d'une réflexion. En effet, chaque réflexion découle d'un problème : le bug, qu'il faut a tout prix essayer de résoudre (ou pas, hein ^^ ). Comme présenté précédemment, ce concept est pour moi facilement représentable par le ruban de Moebius; la réflexion part de la source (ou le bug) pour suivre un chemin plus ou moins long, et arriver soit à la conclusion de la réflexion (à ce moment le concept s'ancre naturellement dans la personne comme une évidence), soit retourner au problème sans réponse et retourner ainsi dans sa réflexion avec comme apport toute la pensée passée (ce qui permet en fait de développer plus en profondeur). La boucle de réflexion à donc comme but la compréhension de concepts, articulés par la mise en forme des mots, ce qui en soit est finalement assez complexe car les mots prêtent à confusion car ils dépendent de l'interprétation de chacun : Un mot à le sens qu'on lui donne et je crois qu'il ne faut pas l'oublier. (Les mots n'existent pas sans l'humain et l'humain n'est pas humain sans les mots). 2) La boucle concrète : La boucle concrète est pour moi l'un des concepts les plus compliqués à comprendre dans cette antidoctrine. La boucle concrète est la représentation symbolique du "Truc" dans chaque choses, objets, bref, tout ce qui ne vit pas mais éxiste dans notre réalité. Il en découle deux sortes de compréhensions : la compréhension "humaine" ou "partielle" ou le fait de donner telle valeur à tel objet (exemple : Une chaise sert à s'assoir dessus, une pierre peut être lancé sur quelqu'un, etc...), et la compréhension concrète, soit le fait de retrouver derrière telle chose tout ce qui a découlé du "tout" pour donner la valeur qu'elle a aujourd'hui (exemple : Cette chaise sert à s'assoir dessus car tel homme à eu besoin de s'assoir pour tel action car tel action demande tel condition, et on remonte comme ça jusqu'à la nuit des temps, bref.. là représentation du tout dans le rien, du "Truc" dans des objets non vivants et concrets. 3) La boucle abstraite : Au même titre que la boucle concrète, la boucle abstraite est un concept difficile à comprendre. Elle est la représentation symbolique du "Truc" dans chaque constructions abstraites que l'homme ai pu créer. L'art par exemple, au même titre que n'importe quelle passion, métier, ou même action sont représentatifs des boucles abstraites. Ce sont des concepts dont découlent directement des humeurs, ou impressions. Ces pour moi de ces notions que découlent les sentiments (bien que la représentations des sentiments soit aussi présente dans les boucles de réflexions ou les boucles concrètes mais de façon moins importante) et la transfiguration du "bien" ou du "mal" (j'aborde ces concepts alors que j'ai une vision très nihiliste du monde mais j'y reviendrai plus tard) par rapport à notre ouverture d'esprit et surtout de ce que l'on en fait. Au même titre que la boucle concrète, la résolution (concrète) de ces notions abstraites ne se fait pas par la réflexion mais par une "force", ou "antité" (pour les religieux) qui nous dépasse complètement. Explication : Une musique me touche au plus profond de mon âme. De là découle une compréhension partielle de la dite musique qui me procure (selon mon état ou mon ouverture d'esprit) du bien ou du mal. Mais une autre compréhension "réelle" s'oppose à ce concept de résolution "partielle", et celle-ci est, au-delà de tout mots, impossible à réellement saisir, car elle découle directement d'état de conscience indépendant de notre volonté. C'est au même titre que la boucle concrète, la compréhension totale de la boucle, par le biais de l'illumination, du "Truc". (Je tiens à préciser que si j'ai eu par mon "illumination" la satisfaction d'avoir bouclé plusieurs fois des boucles de réflexions au niveau de la notion "divine" ou plutôt du "Truc", mes réflexions par rapport à la compréhension totale de boucles concrètes ou abstraites ne sont que pur hypothèse, basé sur des discussions avec des personnes ayant vécu ces expériences. Je me fait donc seulement une idée de ce que cela peut être.) III/ La résolution des boucles : J'ai à ce jour distingué trois façons de résoudre les boucles de réflexion et certaines boucles abstraites, notamment celle concernant les actions (la résolution des boucles concrètes étant inconsciente ou indépendante de notre volonté). 1) La résolution suractive : Ce concept est très simple. Il s'agit tout simplement de se concentrer et de "chercher" la solution, seul. Il faut faire un effort car il faut se baser sur des boucles "ancrées" en nous, des concepts qui nous appartiennent, et essayer tout bêtement de résoudre la boucle par sa propre réflexion. Exemple de résolution suractive : J'ai besoin d'allumer ma cigarette. Pour ça, il me faut trouver le briquet qui manifestement se trouve sur moi. Je recherche donc celui-ci mais ne le trouve pas. C'est là que commence la boucle; par le bug : le briquet est forcément sur moi car je ne l'ai prêté à personne, je dois donc essayer de me souvenir où je l'ai mis (ça peut paraître bête mais cette situation arrive très souvent). Après réflexion et recherche, je le retrouve dans la poche intérieur de mon blouson. La boucle est bouclée mais au delà de l'action, un effort à été dégagé pour trouver la solution. Là est le principe de la résolution suractive. Le problème est dégagé, mais de façon parfois laborieuse, et parfois même le bug n'est pas résolu, ce qui peut engendrer un certain stress (dut à la réflexion "stérile"), d'où le principe des deux autres sortes de résolution de boucle. 2) La résolution active : A l'inverse de la résolution suractive, la résolution active d'une boucle ne se fait pas seul mais avec l'aide de la réflexion de quelqu'un d'autre. Exemple de résolution active : J'ai besoin d'allumer ma cigarette. Pour ça, il me faut trouver le briquet qui manifestement se trouve sur moi. Ne le trouvant pas dans une première mesure, je demande à une personne présente si elle sait où se trouve mon feu. Sa réflexion se confronte à la mienne, et on finit par en conclure que mon briquet se trouve dans la poche de mon blouson. La boucle est bouclée avec un effort de réflexion beaucoup moins important que si j'étais seul (enfin, c'est une image hein, c'est quand même pas si compliqué de retrouver mon briquet ^^ ) Là est le principe de la résolution active : La participation d'une personne extérieure pour développer sa propre réflexion et tirer du "savoir" de l'autre, car dans le fond, la réflexion est toujours beaucoup plus intense quand il y a "confrontation" avec d'autre pensées. Cependant, un troisième type de résolution peut se présenter dans le cas ou aucune boucle n'a été bouclée, c'est la résolution passive. 3) La résolution passive : La résolution passive se base sur le fait de laisser de côté la réflexion, s'en désintéresser, afin d'y revenir plus tard, de façon naturelle. La résolution passive peut engendrer un changement de réflexion afin de pouvoir tout de même résoudre "partiellement" le problème de la première boucle. Exemple de résolution passive : J'ai besoin d'allumer ma cigarette. Pour ça, il me faut trouver le briquet qui manifestement se trouve sur moi. Ne le trouvant pas dans un premier temps, je m'en désintéresse et demande le feu d'un ami. La boucle est ainsi "partiellement" bouclée. Ma cigarette est allumée, le problème est résolu même si le fait est que je n'ai pas encore retrouvé mon briquet. Cependant je le retrouverai par la suite de façon tout à fait hasardeuse (en recherchant quelque chose d'autre par exemple). L'intérêt de la boucle passive réside dans le fait qu'aucun stress n'est engendré par la recherche "stérile". Cependant, cette solution doit s'appliquer en dernier recours, car sinon, nous serions peuplée par une bande de hippie-glandeur-incapable, repoussant toujours le problème sur les autres, et nous ne réglerions jamais les dits problèmes (heureusement ce n'est pas le cas ^^ ... enfin, je crois... ^^' ) __________________________________________________________________________________________________________________
Voilà, à bientôt psychonauts :weed:
T.K.P