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Mise en place TSO + arrêt mph

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Amigo3396
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Amigo3396

Matrice Périnatale
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26/6/23
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Salut tout le monde, je tien a me présenter je vie en France et je suis un homme de 27ans. Je me livre à vous ce soir en tant qu'addict au opiacés tel que le fentanyl et l'hydromorphone. Cela fait plus d'une dizaine d'année pour le fentanyl avec une pause grâce à la buprenorphine et bien plus récemment de l'hydromorphone et beaucoup de methylphenidate. 

J'aimerais aujourd'hui reprendre mon traitement buprenorphine et laisser de côté le fentanyl et l'hydromorphone bien que ce traitement me convienne, il se trouve que pour une question de pratique je vais devoir faire avec du subutex et ne veut pas m'y prendre à la fin des stock. Ma question est comment vais je devoir m'y prendre pour substituer 2 X 75up en patch de fentanyl pour 3 jours et 2 X sophidone lp 24mg par jours contre de la buprenorphine, ce qui m'effraie dans cette histoire c'est que la bupre vas venir chasser les opiacés et j'ai peur de me retrouver en manque sévère, devrais je attendre que mes patch ainsi que mes cachets ne fassent plus effets pour prendre la buprenorphine ? Je pense que oui mais j'aimerais quand même confirmation, merci. 

Je suis aussi preneur en ce qui concerne les personnes qui ont réussi à arrêter la ritaline/medikinet/methylphenidate car j'ai un gros problème avec cette molécules, c'est la première fois que je sort de mon lit en 4/5 jours et c'est grâce à la reprise de ce prod, j'ai voulu esseyer d'arrêter mais je pense que brutalement c'est très mal parti, merci d'avoir pris le temps de me lire, j'espère pouvoir bientôt venir vous témoignez de mon arrêt de la Ritaline. Merci à toutes et à tous.
 
Salut, je me suis permis de modifier le titre de ton topic ainsi que de le déplacer afin qu’il soit plus visible pour les autres membres.

Personnellement je n’ai pas de réponse à apporter à part : as-tu vu un addictologue spécialisé en TSO ? Si oui, les réponses apportées ne te conviennent pas ? Si non, il y en a des pas mauvais, notamment en CSAPA.

Concernant le mph je me demandais combien et comment tu consommes, et aussi comment s’est installée cette consommation, c’est hors de toute supervision médicale ? Pourquoi souhaites-tu arrêter ?

Si tu n’as pas de réponse satisfaisante ici, tu en auras peut-être davantage sur Psychoactif. Bon courage !
 
La buprenorphine est un antagoniste compétitif des KOR et DOR, ce qui signifie effectivement qu'elle vire la molécule presente du recepteur.
Mais elle est aussi un agoniste partiel de MOR, avec une valeur ki plus faible que pour les autres recepteurs opioïdes, donc c'est plus fort sur les MOR en agoniste partiel.

Ca veux dire que la descente déclenché par la buprenorphine devrais être moins prononcée qu'avec du naloxone, qui est un antago compétitif des trois récepteurs opioïdes, sans être agoniste partiel

Donc en théorie tu seras en manque sur deux recepteurs sur trois oui, j'attendrais d'etre en manque franc avant la bupré mais demande à un addicto oui
 
Merci pour tes réponses forêt c'est exactement ce que je voulais savoir. Pour répondre à tes questions Sorence les anti douleurs me sont prescrits par mon médecin traitant et cela a était fait hors csapa, csapa qui me prescrit officiellement de la buprenorphine à hauteurs de 12mg par jours que je prend officiellement, officieusement cela fait des mois que j'ai préféré remplacer mon tso par le traitement antidouleure car la csapa ne comprend pas que la bupre n'est pas un anti douleur même à hauteur de 34mg ! J'ai hérité d'un psychiatre au csapa qui ne me comprend pas du tout et aujourd'hui c'est de trouver une pharmacie qui me pause problème donc je chercher la stabilité dans la bupre, mes douleurs on verra plus tard c'est pas grave...


Pour ce qui est du methylphenidate il m'es aussi prescrit par mon médecin traitant mais cela sans ordonnance initial et plus ou moins en automédication, je commence la journée et la semaine sous concerta, j'essaie de changer de mode de libération d'abord pour au final diminuer et réussir à me contenter je l'espère de mes 56 gélules de 40mg pour le mois.
Le problèmes est que j'ai mis fin à ma consommation de cocaïne IV par la consommation de Ritaline IV, cela me réussissait jusqu'à ce que ma consommation me dépacent totalement allant jusqu'à 14 puis même 1 boîte par jours presque tout les jours, la dernière fois une boîte dans la matinée juste par énervement et ras le bos du produit dans la matinée 28 gélules. L'addiction était devenu frenesique, seule l'effet du shoot m'intéressais, aujourd'hui on m'a dépanner du concerta que j'espère pouvoir faire durée 2/3 jours, 20aines de cachet 16/32/54, j'attends aussi 2/3 boîtes dans la journée de Ritaline, au pire je les aurais et limiterai le shoot les prendrais par voie oral, je m'en crois capable, sans ça je passe la semaines à dormir et je n'en vois pas la fin. Merci pour vos commentaires bonnes journée tout le monde
 
Oui, je l'ai vécu, à plus petite mesure, la ritaline peux être un produit qui engendre des abus, dérèglements du rythme, etc (y a des tonnes d'effets indésirables sur la notice, on est plus ou moins "prevenu")

C'est pas vraiment un cercle vertueux malheureusement, je veux pas te blesser, mais c'est très très chaud ce que tu fais, dans le sens "jouer avec la vie"...
 
Je te félicite si tu en ai débarrassé grivois, aurais-tu une méthode ou une astuce pour faciliter une diminution menant à un arrêt du methylphenidate ? Pour ce qui es des effets secondaires de mon côté c'est la perte de poids et les crampes surtout qui deviennent handicapant, je ne parle même pas des abcès que je me trimbalent tout le long, récemment délocalisés quand le medikinet prend le relais. Tqt il n'y a pas de problèmes j'en ai conscience mais jusqu'à là je passe au travers mais ça ne durera pas, je le voit au niveau de mon entourage qui s'amoindri à raison des drames qui sont le plus souvent des overdoses ou des complications dû aux produits.

Quand est ce que c'est devenu mon quotidien...
 
Lors de mes expériences d'abus de ritaline, ça me donnais des spasmes, en plus la ritaline est piégeuse car c'est un produit assez "light" après quelques temps de consommation, ce qui peux inciter à multiplier les doses comme toi par exemple.

Au sujet de la ritaline ne m'en suis pas vraiment débarrassé (je suis toujours sous traitement, que je prend comme prescrit maintenant: 40 mg matin, 40 à midi) mais j'ai fait des "bêtises" avec, je suis comme ça, j'ai une tendance aux excès très forte (surtout dans la "période de lune de miel", c'est à dire la découverte soit aussi suite à une baisse de moral car je traîne une espèce de dépression suite à des événements pas glops) donc parfois je fais n'importe quoi toujours et ça encore malgré ma quarantaine bien tassée.

Je n'ai malheureusement pas de "cheat codes", le truc qui nous différencie c'est très certainement l'âge.

Mes consos j'en ai déjà parlé à multiples reprises, mais voilà pour que tu comprenne j'ai été d'abord accro à la md pendant 4 ans (18 à 22 ans), ensuite l'héroïne a petit à petit remplacé cette addiction.

Et bim jusqu'à mes 32-33 ans j'étais héroînomane.

Subutex jusqu'à aujourd'hui.

En parallèle entre ma trentaine et ma quarantaine, 3 années d'addiction à la mxe, prises quotidiennes.

Et essayer beaucoup beaucoup de drogues différentes (street drugs + rcs)


Voilà, je pense que ce qui fait que j'arrive à passer au delà de certaines problématiques de façon plus facile que toi cest sûrement grâce à l'expérience, la meilleure connaissance de soi, et je compare ça un peu au sport lol, j'aime me donner des défis, qui ne se terminent pas toujours comme prévu, mais parfois ça marche. Se surpasser, faire la paix avec soi même et voir la vie au delà de la defonce, et essayer de l'apprécier

"Qui tente rien n'a rien", ça c'est gravé dans ma philosophie personnelle car très longtemps je ne tentais rien, et trop tard à mes yeux j'ai tenté, et parfois tenter ça apporte ses fruits !

Bonne continuation, pour terminer une solution pour baisser tout ça, c'est de voir ta progression pas à pas, baisser graduellement, lentement, à ton rythme. Et aussi faut le vouloir, quand on veux on peux (même si c'est lent) trouver un substitut dans tes habitudes, tu dois avoir des passions hors-drogues, faudrait te trouver une occupation aussi, qui, en finalité te fait oublier pendant un temps le craving: c'est important je trouve.
 
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