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Microdosage pour la dépression ?

metabolisma_absorba

Matrice Périnatale
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20/9/18
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Bonjour, je songe de plus en plus à m'engager là dedans pour régler des problèmes d'ordre psychologique, mieux vivre au quotidien.
Je viens de commencer un traitement d'antidépresseur (Seroplex, 1mg par jour, depuis 10 jours), j'ai tenté aussi un traitement de neuroleptique, du Risperidone, j'ai commencé à 1mg mais je supportais pas, j'ai dû descendre à 0.3mg et remonter progressivement, à 0.5mg le nombre d'effets secondaires physiques était trop important et voyant aucun apport positif après un peu plus d'1 mois j'ai décidé de stopper.

Je suis d'une nature anxieuse et introvertie. Phobique social depuis plusieurs années, et j'ai d'autres troubles divers (sujet à la dépersonnalisation et la déréalisation par exemple). Au quotidien j'essaie tant bien que mal de gérer mes différents troubles par les drogues, opiacés (le kratom principalement), gabaergiques (alprazolam, ghb), un peu de weed. ça m'aide lorsque je suis amené à sortir faire des choses en extérieur, et aussi simplement à passer des meilleures journées chez moi. Ce style de vie étant trop risqué (j'ai déjà eu une addiction au tramadol, donc je connais l'horreur d'une dépendance physique), j'essaye de réguler du mieux que je peux en consommant le moins possible un même produit dans ma semaine, pour éviter non seulement de faire monter la tolérance mais aussi pour éviter l'addiction. Dans ma semaine, il peut m'arriver de prendre du Kratom la lundi, prendre un benzo le mardi, rien le mercredi (car j'ai toujours les effets du benzo), le jeudi du ghb, vendredi weed, puis benzo le samedi pour passer un dimanche sans rien. C'est un exemple d'une semaine possible, mais le choix du produit se fait sur les besoins du moment, si ça me semble raisonnable de prendre tel ou tel truc pour ce jour, etc... Malheureusement ça fait tourner ma vie un peu autour de la drogue. Et j'ai peur qu'à terme je ne puisse plus envisager de vivre sobre.
J'ai l'espoir que mon traitement de Seroplex puisse m'aider à mieux vivre au quotidien, mais je ne me fais pas vraiment d'illusion.

Du coup, étant profondément intéressé par les psychédéliques, je me questionne sur le microdosing, pour enfin me passer de tous ces produits, et simplement mieux vivre.

Qu'en pensez vous ?
 
Perso je te conseillerais d'oublier les AD, parce qu'à part le fait qu'ils soient prescrit par un médecin qui fait office d'autorité, de monsieur qui guérit, j'ai jamais entendu de bon retour à propos de ces drogues légales.

Pour l'addiction, je ne suis pas médecin, mais quand tu dis consommer autant de produit en une semaine, bien que ça ne soit pas que le même produit, cela ressemble clairement à une addiction à la drogue tout court. Enfin tu sembles dépendant quoi.

Un jour que je racontais mes consos à un addicto, il m'a dit que mon problème n'était pas la drogue mais la réalité. Il m'a même précisé que je n'avais pas de problème avec la drogue, alors que je me cramais juste la tête lol, mais que j'avais un problème avec la réalité que je fuyais. C'est tout simple, sur le moment ça ne m'a pas plu parce que je me définissais comme un drogué, un malade en somme, mais au final il avait raison. Je n'avais pas de problème avec la drogue comme on peut l'être quand on doit vivre avec un opiacé (je prenais du cannabis, des stims et des psychés à cette époque), j'étais dépendant, mais pour me sentir exister au travers d'une pathologie en me créant des problèmes, et c'est ce que je fais toujours aujourd'hui en me droguant. Je suis encore plus dépendant, mais pas sur le plan physique comme si il me fallait ma dose, c'est juste que je ne me suis jamais appris à canaliser mes pulsions, auxquelles je cède allègrement. Suffit que je vois le meilleur pour faire le pire comme dit l'adage...

Enfin bref, tout ça pour dire qu'au final ce problème avec la réalité, qui je pense est un problème récurent chez le consommateur moyen contemporain, vient du fait qu'on n'est pas en accord avec sa réalité, c'est à dire avec soi-même, la drogue ne venant que combler nos attentes et exigences pulsionnels, nos envies qui se transforment en besoins, et qui soignent les maux que l'on se créé de toute pièce parce que ceci ou cela ne nous convient pas dans notre environnement/entourage...et y a un paquet de raison de se défoncer quand on regarde par la réalité. Donc la question serait comment concilier la vie et ses idéaux, ses rêveries à propos de sa vie. Comment s'adapter, se mesurer pour trouver un équilibre, et s'estimer tel qu'on est et pas tel qu'on le voudrait, idem pour la réalité, la voir et l'accepter telle qu'elle est, et non telle qu'on voudrait qu'elle soit, sinon ça génère de la frustration, de la déception, de la dépression, ce qui pousse à l'addiction...le schéma classique quoi.

Enfin pour répondre à ta question sur les psychés, si tu veux tenter l'expérience du micro dosing, le mieux serait de commencer avec le dosage le plus bas que tu puisses et augmenter progressivement, en te laissant le temps de récupérer, de t'adapter, et de ne pas te leurrer...après c'est vis à vis de toi et de toi à ce niveau là, y a que toi qui saura quelle dose t'ira, à quel moment selon tel critères, etc.

En tout cas sache que t'es pas seul à galérer, on est tous plus ou moins confronté à la déprime, moi le premier ! Dans ces moments là je me chante du Mass Hystéria : "De quelle force va t-il falloir être ?"
 
Oui il y a dépendance, mais à degrés disons plus moindre qu'une réelle dépendance comme j'ai pu le vivre avec le tramadol.
Mais concernant la réalité ce sont des choses que je remarque souvent, il y a un besoin de s'extraire de la réalité, ou du moins des difficultés qu'elle nous fait vivre. Cependant dans mon cas il y a une part bien plus concrète, c'est à dire que je ne déprime pas simplement, mais j'ai une angoisse immense des interactions sociales, c'est quelque chose que je ne peux simplement pas contrôler. C'est un mal aise et une angoisse même physique.
Donc c'est bien plus difficile à contrôler. Il faut aussi savoir que j'ai commencé à consommer de la drogue tardivement, ça fait déjà plus de 7 ans (j'ai 22 ans) que j'ai ces problèmes et seulement 6 mois que je consomme de la drogue.
Si le microdosing peut me permettre de me détacher plus facilement des produits ça serait déjà une bonne chose.
 
Tu peux essayer, mais bien sur rien n'est garantis. C'est assez ambiguë le microdosing. à l'heure actuelle on ne sait pas si c'est un placebo ou si c'est réellement efficace. Et sa présence médiatique fiat qu'on lui accorde de nombreuses vertus qui ne sont pas forcément vrai .
Toujours est il, que ça semble marcher chez certaines personnes et la balance risque bénéfice est plutôt avantageuses face aux AD.

En tout cas, je te souhaite du courage avec tout ça, c'est pas facile de passer par ce genre de phases et j'espère que des jours meilleurs sont à venir :)
 
Tu peux t'intéresser aux thérapies cognitivo comportementales pour comprendre/palier/surmonter tes angoisses et phobies sociales. Au delà de la théorie il s'agit de pratiquer des exercices te permettant d'aller de l'avant, sans te perdre dans le fait de trouver du sens à ton mal-être, ce qui généralement t'amène à encore plus morfler.

Après ça nécessite d'avoir véritablement envie d'aller mieux, et c'est généralement là que l'on se confronte à sa propre personne, est-ce qu'on a véritablement envie de se changer, d'aller mieux ?

Se confronter à soi de la sorte permet de faire tomber quelques masques en comprenant à quel point on est capable de s'enfermer dans des schémas sclérosants mais dont on se satisfait pour justifier quelques hontes et culpabilités, qui nous poussent à nous leurrer, à nous faire stagner voire reculer. En gros la grande question serait : est-ce qu'on est prêt à se responsabiliser en se prenant en main, ce qui nécessite un travail personnel pour arrêter de se mettre soi-même des freins en se trouvant des justifications à des problèmes que l'on se crée de toute pièce ?

A ce niveau là les AD permettent de t’assommer pour moins morfler, et d'ainsi ne plus réfléchir tout en t'en remettant à une institution, à une aide extérieure à défaut de t'aider toi-même, en te remuant pour faire émerger en toi ce qui intérieurement peut t'aider. Et je pense qu'on a tous cette capacité de résilience, faut-il encore croire en soi pour accéder à ses propres ressources internes...

La drogue peut t'aider à enfouir tout ton merdier comme les AD, mais avec la faculté de te dissocier de ta personne dans un ego trip, qui te permettrait de te voir sous un meilleur jour en changeant ta vision des choses globalement (ainsi que la vision que tu as de ton entourage, la question du social était aussi proéminente qu'importante pour aller mieux, seul on y arrive pas, on a beosin des autres). Ce qui n'est pas négligeable.
Et puis il y a le ratio souffrance plaisir qui peut être intéressant lorsque t'as besoin de satisfaire un certain masochisme en toi (on en revient aux problématiques de la culpabilité poussant à quelques auto-accusations et autres ruminations qui plombent le moral), ce qui t'apporte une satisfaction sur laquelle il faut apprendre à travailler pour dépasser ses faiblesses et mettre en exergue ses forces. Et là on en revient au fait de se confronter à soi pour prendre du recul sur sa personne, et se pousser à faire des choix. Il s'agit de savoir qui l'on est, et d'inscrire sa vie dans un devenir que l'on aurait accepté après l'avoir éprouvé et "vu" en soi, au lieu de subir passivement les aléas de sa vie, en reproduisant aveuglement et constamment les mêmes erreurs.

Après tout est une question de réajustement de sa vision de soi, au fur et à mesure qu'on fait tomber les masques et les illusions, ce qui amène autant à s'élever en soi, qu'à sombrer dans un certain désarroi. Bref faut y aller progressivement et ne pas tout péter dans son esprit, sinon on met plus de temps à se reconstruire qu'à profiter d'avoir découvert quelques vérités sur soi.
 
Juste si t'as des problèmes de dépersonnalisation/déréalisation oubli aussi les benzo...

Ça va te flinguer à ce niveau là, sans compter une dépendance physique hard.

Et t'as bien fais aussi d'arrêter les neuroleptiques c'est de la grosse merde...

Et je te conseillerai aussi d'arrêter les AD, si tu veux rajouter de la serotonine dans ton cerveau, fais toi une cure de 5-htp.

Et ne prend pas de mdma ou autre serotoninergique avec, meme un AD vu que c'est serotoninergique.

Après le micrososage bah faut tester et tu verras bien si ça fonctionne sur toi.
 
Et t'as bien fais aussi d'arrêter les neuroleptiques c'est de la grosse merde...


tu peut pas leurs échappé!

perso je trouve mon abbilify au top, moins de parao quand j'ai fumer,ça commence à bien cacher mes symtome dépréssif, et en plus ça réduit le craving, j'ai l'impression.
 
Je pense oui, prend 1/10 d'une dose récréative (1.5 / 2mg ? ) . Mais à mon humble avis, n'y met pas trop d'espoir je ne pense pas que la microdose ait été prouvée pour aider à sortir de la dépression .
Irais-je jusqu'à dire qu'un trip au 2CB avec un ami très proche à qui tu pourrais parler à cœur ouvert serait plus efficace ? Non, on ne conseille pas de prods mais on en pense pas moins .
 
Aiskhynê a dit:
Juste si t'as des problèmes de dépersonnalisation/déréalisation oubli aussi les benzo...

Ça va te flinguer à ce niveau là, sans compter une dépendance physique hard.

Et t'as bien fais aussi d'arrêter les neuroleptiques c'est de la grosse merde...

Et je te conseillerai aussi d'arrêter les AD, si tu veux rajouter de la serotonine dans ton cerveau, fais toi une cure de 5-htp.

Et ne prend pas de mdma ou autre serotoninergique avec, meme un AD vu que c'est serotoninergique.

Après le micrososage bah faut tester et tu verras bien si ça fonctionne sur toi.

J'ai aussi eu des problèmes de dépression, par contre encore maintenant des probs de phobie sociale mais bon j'ai déjà bien calmé tout ca ...

Je suis d'accord pour tout sauf pour les AD, attention j'avais lu que les AD ISRS protègent contre les lésions cérébrales dû à la dépression. Le mieux est d'arrêter une fois que ça va mieux. Mais oui attention aux interactions avec certains psychédéliques par contre.

J'avais essayé de prendre de faibles doses d'AMT mais ca avait rien donné car j’avais tendance à abuser (vaut mieux pas test si tu prends tes AD) ... Je rappel que c'était utilisé comme AD par les russes mais retiré à cause des abus pour la défonce.

Perso moi ce qui m'a bien aidé c'est une bonne stack de nootropics (voir mon post sur les nootropics) et la course à pied, je pense que la course à pied m'a aidé encore plus que les nootropics mais bon faut réussir à ce motiver (surtout en phase dépressive), c'est plus difficile que d'avaler des pillules.
 
Laura Zerty a dit:
Perso je te conseillerais d'oublier les AD, parce qu'à part le fait qu'ils soient prescrit par un médecin qui fait office d'autorité, de monsieur qui guérit, j'ai jamais entendu de bon retour à propos de ces drogues légales.

Pour l'addiction, je ne suis pas médecin, mais quand tu dis consommer autant de produit en une semaine, bien que ça ne soit pas que le même produit, cela ressemble clairement à une addiction à la drogue tout court. Enfin tu sembles dépendant quoi.

Un jour que je racontais mes consos à un addicto, il m'a dit que mon problème n'était pas la drogue mais la réalité. Il m'a même précisé que je n'avais pas de problème avec la drogue, alors que je me cramais juste la tête lol, mais que j'avais un problème avec la réalité que je fuyais. C'est tout simple, sur le moment ça ne m'a pas plu parce que je me définissais comme un drogué, un malade en somme, mais au final il avait raison. Je n'avais pas de problème avec la drogue comme on peut l'être quand on doit vivre avec un opiacé (je prenais du cannabis, des stims et des psychés à cette époque), j'étais dépendant, mais pour me sentir exister au travers d'une pathologie en me créant des problèmes, et c'est ce que je fais toujours aujourd'hui en me droguant. Je suis encore plus dépendant, mais pas sur le plan physique comme si il me fallait ma dose, c'est juste que je ne me suis jamais appris à canaliser mes pulsions, auxquelles je cède allègrement. Suffit que je vois le meilleur pour faire le pire comme dit l'adage...

Enfin bref, tout ça pour dire qu'au final ce problème avec la réalité, qui je pense est un problème récurent chez le consommateur moyen contemporain, vient du fait qu'on n'est pas en accord avec sa réalité, c'est à dire avec soi-même, la drogue ne venant que combler nos attentes et exigences pulsionnels, nos envies qui se transforment en besoins, et qui soignent les maux que l'on se créé de toute pièce parce que ceci ou cela ne nous convient pas dans notre environnement/entourage...et y a un paquet de raison de se défoncer quand on regarde par la réalité. Donc la question serait comment concilier la vie et ses idéaux, ses rêveries à propos de sa vie. Comment s'adapter, se mesurer pour trouver un équilibre, et s'estimer tel qu'on est et pas tel qu'on le voudrait, idem pour la réalité, la voir et l'accepter telle qu'elle est, et non telle qu'on voudrait qu'elle soit, sinon ça génère de la frustration, de la déception, de la dépression, ce qui pousse à l'addiction...le schéma classique quoi.

Enfin pour répondre à ta question sur les psychés, si tu veux tenter l'expérience du micro dosing, le mieux serait de commencer avec le dosage le plus bas que tu puisses et augmenter progressivement, en te laissant le temps de récupérer, de t'adapter, et de ne pas te leurrer...après c'est vis à vis de toi et de toi à ce niveau là, y a que toi qui saura quelle dose t'ira, à quel moment selon tel critères, etc.

En tout cas sache que t'es pas seul à galérer, on est tous plus ou moins confronté à la déprime, moi le premier ! Dans ces moments là je me chante du Mass Hystéria : "De quelle force va t-il falloir être ?"

Joli poste qui m'a aidé à me comprendre, merci Laura
 
Indica a dit:
Irais-je jusqu'à dire qu'un trip au 2CB avec un ami très proche à qui tu pourrais parler à cœur ouvert serait plus efficace ?

Je suis aussi de cet avis. Une petite dose standard de LSD, 2CB, Mescaline, whatever qui t'aide à craquer la bulle. Mais sans une personne de confiance et à l'écoute en face pour entamer un dialogue je ne vois pas comment sortir d'un état dépressif.
Ces produits sont d'une efficacité incroyable pour mener une thérapie, mais ils ne font pas de miracle :-/
 
Allez c'est parti...Histoire d'être d'accord avec tout le monde pour ne pas changer :

Zeek a dit:
Ces produits sont d'une efficacité incroyable pour mener une thérapie, mais ils ne font pas de miracle :-/

Sources ?

Laura Zerty a dit:
Perso je te conseillerais d'oublier les AD

Je te conseille pas non. Pas sur la foi de témoignages et pas sans l'avis de ton psy/médecin.

Ha, et :

Aiskhynê a dit:
Juste si t'as des problèmes de dépersonnalisation/déréalisation oubli aussi les benzo...

Ça va te flinguer à ce niveau là, sans compter une dépendance physique hard.

Et t'as bien fais aussi d'arrêter les neuroleptiques c'est de la grosse merde...

Et je te conseillerai aussi d'arrêter les AD, si tu veux rajouter de la serotonine dans ton cerveau, fais toi une cure de 5-htp.

Oublie aussi les conseils des gens qui n'y connaissent rien (et qui passent leur temps à se déglinguer la tronche à coup de psyché. Dans le genre partial c'est pas ce qu'on fait de mieux. SURTOUT pour des conseils concernant ta santé)


Pour le micro-dosage, j'en sais rien, j'ai voulu me renseigner il fut un temps mais je n'ai rien trouvé de probant dsl.

metabolisma_absorba a dit:
Du coup, étant profondément intéressé par les psychédéliques, je me questionne sur le microdosing, pour enfin me passer de tous ces produits, et simplement mieux vivre.

Qu'en pensez vous ?

Je pense que tu ne feras pas passer une compulsion avec une autre. Déjà parce que micro doser un psyché ne te fera pas l'effet d'un psyché, et donc que ça ne compensera pas ton "manque". Et d'autre part parce que c'est un piège par lequel beaucoup d'entre nous sont passé. Tu peux pas simplement trouver une molécule qui remplace toutes les autres et en plus nier son aspect de drogue néfaste simplement parce que t'en prend "qu'une".

Après si l'idée c'est de remplacer "tous" les effets des drogues que tu consomme par un effet commun à toutes qui est l'amélioration de l'humeur, je te conseille d'oublier. Je ne pense pas qu'une molécule psychédélique te fasse un jour cet effet sur le long terme. Les AD peuvent t'aider et te maintenir en lien avec une thérapie, mais à terme tu finiras par les voir comme des outils temporaires. En tous les cas, si tu as le désir d'arrêter les médocs, assure toi d'avoir l'aval de ton médecin, qui connait les dosages dégressifs à appliquer en cas d'arrêt. Si tel est le cas questionne toi également sur ton désir de rompre les liens thérapeutique et ta volonté d'auto médication. Une telle liberté peut au mieux te rendre encore plus hermétique au changement, ou au pire te faire prendre des décisions irraisonnés.
Je pense justement que c'est l'entretien d'un plaisir fugace et de désirs tous aussi fugaces qui font que tu va oublier l'important : te guérir sur le long terme et revenir à ce que ton corps à oublié : Un plaisir beaucoup moins intense mais plus constant et équilibré, la normalité quoi.

Reste critique sur la parole des prétendus experts (même la mienne) et bon courage pour la suite.
 
Oh, oh, un post qui n'est pas que conneries. En esperant que op y soit sensible. Vraiment !





Ça te reussi de maigrir sandman. T'as bien maigris, non ?
 
L'avis de mon médecin et de mon psy n'importe que très peu. Je ne vois que très rarement mon psy (tous les 2 mois, c'est au CMP), et mon médecin est assez incompétent en ce qui concerne la question psychologique. Puis surtout ils sont pas vraiment à l'écoute. C'est avec mon médecin que je suis suivi pour mes traitemenst parce qu'on peut se voir régulièrement. Quand j'ai entamé mon traitement de neuroleptique j'ai dû affronter plusieurs problèmeS, d'abord un problème respiratoire, après avoir pris mon Risperidal ma respiration devenait lourde, parfois j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. J'ai décidé de stopper car physiquement je ne tenais pas. Quand j'ai revu mon médecin elle n'accordait pas de crédit à ce que je disais en me disant que ça n'était pas possible, visiblement elle n'était pas inquiète. J'ai quand même demandé à réguler le dosage, à combiner avec un AD et j'ai commencé à prendre des petites doses de Risperidal en commençant à 0.3mg puis en augmentant jusquà 1mg. Ce qui a visiblement aidé parce qu'une fois arrivé au dosage initial (1 mg) j'avais plus de problèmes respiratoires. Par contre, j'avais des spasmes désagréables et tout semblait indiquer un début de syndrome extra-pyramidal (que je redoutais pas mal avec ce traitement). J'ai stoppé parce que j'en avais marre d'en chier alors que ça m'apportait absolument rien. Quand j'ai revu ma toubib, faisant part de ma frustration de ne pas trouver de traitement efficace, elle a eu le culot de me dire que je ne voulais pas me soigner alors que de toute évidence si je voulais stopper le traitement de neuroleptique c'est que je ne tolérais pas le médicament, et non par manque de volonté (puis ça reste déplacé comme remarque, mais c'est pas la première fois qu'elle en fait de ce type).
Bref, pas mal de problèmes d'écoute, je suis plutôt frustré de ma relation avec mon médecin et mon psy, seule l'infirmière que je vois régulièrement au CMP est sympathique, mais malheureusement ça ne va pas plus loin que de la discussion, et puis après deux années qu'on se voit tout ça tourne un peu en rond, même si on s'entend bien j'ai l'impression que chaque rendez-vous est la réitération de tous les autres, j'ai le sentiment que ça mène vers rien et je suis lassé.

Concernant le Seroplex. Bon, depuis 3-4 jours je sens qu'il devient actif, je suis à 15mg pour l'instant. Mais étrangement je ne sens pas que ça améliore mon état de vie. Je peux dire que ça m'aide à ne pas reprendre de kratom ou de benzo, mais en même temps je suis toujours anxieux à l'idée de sortir, j'ai reste assez déprimé. L'apport de l'AD me semble très superficiel, et j'ai cet espèce de sentiment désagréable d'avoir un produit actif en moi qui ne procure rien d'autre qu'un bien-être (relatif) physique. En fait ça me rappel ces longues journées passées sous tramadol. Et c'est une sensation qui m'est de plus en plus désagréable. Je crois que je fais une overdose de tout ces produits très physiques.

Mon seul désir c'est d'arriver à me passer de tout ça tout en pouvant poursuivre mes découvertes psychonautiques avec les psychédéliques et les dissociatifs (même si j'ai l'impression qu'avec les dissociatifs il y a toujours quelque chose qui a à voir avec la dépression voire la psychose, je ne sais pas si c'est un type de produits qui mène à quelque chose, bien qu'ils soient profondément fascinants). Malheureusement c'est bien compliqué à gérer, surtout au vu de ma phobie sociale. Mais j'imagine que c'est quelque chose qui doit se faire sur le temps. Je suis passé par pas mal de stades avec la drogue, je suis tombé dans plusieurs pièges successivement même si j'apprends à chaque fois de mes erreurs, peut être qu'avec le temps je saurai avoir une consommation plus tempérée et moins impulsive. En tout cas ça me semble évident que pour ça il faut éviter tous les opiacés, les gabaergiques, et autres, et se concentrer sur les psychés et dissos en ayant une consommation plus espacée.

Le microdosage, je ne sais pas encore si j'y viendrai sérieusement (j'attends de voir ce qu'il se passe avec le Seroplex). Il me faut peut être y penser encore. Par contre je vais d'une manière ou d'une autre m'intéresser sérieusement aux psychédéliques, ma première expérience d'hier soir à 15 mg de 2CB a été très positive, j'ai clairement entre-aperçu une nouvelle manière d'appréhender la drogue, bien plus saine qu'avec tous les produits que j'ai expérimentés jusque là.
 
T'as des amis et de la famille un peu ou t'es vraiment tout seul ?

(je compte pas le psy et l'inf, c'est dans un autre cadre)

Y'a des cures pour la dépression qui existent. Le problème de la dépression associé à la phobie social, c'est que si tu sort pas et que tu vois personne, tu alimente ta dépression, qui elle à force d'enfermement alimente ta phobie social.

Et quand tu te retrouve englué dans un système ou tu vois juste un psy tout les 2 mois, que tu peux pas te forcer à plus par manque de volonté, ben tu peux vivoter comme ça un bout de temps dans ta merde, alors tu supporte au jour le jour, mais sur le long terme tu gâche du temps de vie que tu pourrais utiliser de manière constructif.

C'est pour ça qu'un truc qui "force" un peu ta volonté pourrait t'aider, genre une colloc par exemple, histoire d'être moins seul. Demander de l'aide pour faire les papiers, une semaine dans un centre de cure ou t'es forcé de voir un peu de monde.

Reste à déterminer à quel point ta phobie sociale est supportable.
Perso je suis à balle de stress quand je dois sortir ou rencontrer des gens nouveaux. Mais je m'estime pas être phobique social, c'est juste un truc de confiance en moi et de stress chronique mais je peux sortir de chez moi et adresser la parole aux gens. C'est juste difficile mais je le fait.
Donc reste à déterminer la différence entre difficile par manque de volonté de lutter contre le stress ou carrément impossible pour cause d'angoisses physiques invalidantes.
Dans le deuxième cas tu vas avoir besoin d'aide. Et dans le premier c'est conseillé si t'es pas dans une situation qui t'oblige à te lever le matin.

Compter sur sa seule volonté c'est chaud, même pour les gens qui ne sont pas dépressifs. Regarde le nombre de gens "normés" qui n'arriveront jamais à arrêter le tabac, ou qui resteront toute leur vie prisonniers de leurs taff ou de leurs relations toxiques...
 
De la famille oui, je vis chez mes parents, même si je n'aborde pas mes problèmes avec eux. Après pas d'ami non.
 
Yep je m'en doutais un peu. Bah si t'as le courage tu peux essayer de regarder des collocs dans ta région et demander un peu d'aide à tes parents.

Bon après dsl mais je vais arrêter là parce je me sens pas légitime à te donner des conseils que je suis pas moi même. (ils n'en restent pas moins valides hein^^).

Bon courage pour la suite metabolisma
 
Ah désolé j'avais vu que ta première question.

Tu décris un peu ce cercle vicieux ouais. C'est vrai qu'il me faudrait une activité ou quelque chose pour me tenir à proximité des gens et du dehors. Là je voudrais travailler pour gagner un peu d'argent. J'ai un truc qui devrait pouvoir se faire d'ici janvier, mais je vois pas comment je pourrais tenir un rythme journalier, à travailler, à devoir être avec les gens en permanence. Je sais d'expérience que je peux gérer un minimum dans un cadre qui prend en compte cette phobie sociale, mais là ça va être plus à moi de m'adapter que l'inverse.
 
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