Djoker a dit:
Bon après je ne sais pas quels sont tous les facteurs qui entrent en jeu, mais dans la méthode de l'administration, surement qu'il faut vraiment "injecter" la solution le moins loin possible, pour qu'il y ait un minimum de drainage vers le foie, mais c'est plutôt chaud car y'a le risque (en n'allant pas assez loin (mon dieu ce que je raconte... ;( )) que la solution "ressorte" et donc gaspillage.
Bonsoir tout le monde et désolé pour le déterrage de vieille conversation mais je m'intéresse justement précisément à cette question en ce moment, qui n'est pas extrêmement développée chez nos amis anglophones (très étrangement, malgré les prescriptions de Ritaline à tout va aux States); alors je trouve relativement miraculeux que Google m'ait proposé une réponse plus claire ici, en bon français.
En effet, cela fait plusieurs jours que j'use et abuse de mon nouveau traitement à la Ritaline, et ce par tous les orifices qui soient. (d'ailleurs l'échange sexuellement explicite en haut de page est simplement jouissif; chapeau bas les gars !)
J'ai un TDAH relativement très (très!!!) sérieux et contraignant, et j'avais toujours par le passé refusé le MPH, étant assez stressé de nature et ne supportant pas les stims de manière générale (je suis sous Oxycontin HDosage depuis plusieurs années, que je tente par ailleurs de stopper car l'éjaculation-like effect des premiers jours a disparu depuis fort longtemps, et ce quelque soit le dosage mais c'est un autre problème, je m'égare, c'était simplement pour vous dire que je suis plus downer).
J'avais tenté le concerta 54 quelques années auparavant mais ce fut bien trop anxiogène, tout comme EPH l'était au passage...
Du coup, j'avais laissé tomber de traiter ce fichu TDAH tentant malgré tout de temps à autre de le faire via la clonidine, la memantine, la tianeptine, l'adrafinil... Enfin les autres ADHD's meds, mais rien de très probant pour être honnête.
J'ai alors très récemment décidé d'essayer à nouveau le MPH mais cette fois, à dosage "enfant de 6 ans, débutant son traitement", c-à-d 10mg x3/J.
Et ainsi, j'ai, à ma grande surprise, doucement mais sûrement apprivoisé cette molécule ainsi que ses effets secondaires que je ne ressens plus du tout - même maintenant que je suis officiellement passé à 60mg par jour, que j'ai parfois tendance à excéder - ainsi qu'une redescente inexistante (contrairement aux témoignages du genre "Adderall is so better because like for Cc, the downside from MPH is really a bitch, no word for it !" que j'ai pu lire).
Donc en attendant ma visite chez le neurologue début août (car pour le moment la Rita est donnée par le généraliste et aussi donc limitée à 60mg/j max), je cherche à la consommer le plus économiquement/rentablement possible, c'est pourquoi la voie rectal apparaît comme une évidence !
Cependant, à la suite de ces tests, les résultats prétendument attendus, conformément aux écrits ci-dessus, n'étaient pas franchement probants !
Je m'attendais à un x3 du sublingual et pourtant non ! Ou du moins pas systématiquement...
Parfois un effet nettement efficace se faisait sentir.
Cependant, quelques autres fois aussi, une bonne trace (dont les dégâts sur ma cloison nasale ne seraient clairement pas une surprise, à en juger la douleur) était, à ma grande surprise, pourtant plus effective !
C'est pourquoi, j'ai relevé la phrase ci-dessus de notre ami parce que je n'ai simplement aucune fichue idée de ce dont il parle, et de la potentielle véracité voire effectivité liée à cette pénétration plus ou moins profonde de la seringue dans l'anus.
À vrai dire, je pensais qu'au contraire, plus on visait au loin, l'outil enfoncé profondément au possible, plus les chances que notre prod' se ne perde entre les excréments seraient réduites !
Alors, si quelqu'un aurait l'ampoule adaptée à la lumière que je cherche à mettre en exergue, je le remercie par avance de tout coeur !
Je vous souhaite à tous une très bonne fin de soirée (je ne suis pas en France ces temps-ci mais j'ai appris pour la codéine... J'espère que beaucoup d'entre vous ne sont pas en train d'en chier (et pour le coup, dans tous les sens du terme, pardonnez ma finesse) et je vous souhaite bon courage en tout cas - et pour rappel les amis, il existe de nombreux centres de TSO gratuits, où l'on vous donnera de quoi calmer le manque...)
À bientôt.
Jojo
NB: D'ailleurs, n'étant pas en France ces temps-ci, je me tâte entre la Ritaline à dosage plus élevé, l'Adderall ou bien ma découverte de la journée, le Vyvanse, dont le mode d'action au combien particulier, semble être un must en terme d'effets récréatifs et fonctionnels pour des effets secondaires quasi inexistants semblerait il
- (l'isomère lévogyre du racémique de l'amphétamine étant ici complètement absent, ne laissant que le dextro- devenir effectif après absorption enzymatique*, les principaux effets désagréables induits principalement par le levoamphetamine ont ainsi disparu en majorité !
*Adjonction de L-lysine à l'amphétamine fait que le principe actif du Vyvanse fonctionne vraiment de manière particulière - c'est assez compliqué à comprendre et expliquer si on ne recherche pas par soit même parallèlement le mode d'action de lisdexamfetamine une fois ingéré).
Donc voilà, alors je sais bien qu'en France, n'ayant que le MPH, il vous serait difficile je pense de me conseiller entre ces 3 produits. Mais si certains d'entre vous souhaitent me partager leur avis, je suis tout ouïe et je vous écoute avec plaisir et attention.
Et pour ceux qui se demanderaient comment j'oserais hésiter un instant et mettre le MPH sur un pied d'égalité avec les deux autres joyeusetés (comme je l'ai souvent vu sur des threads de forums anglo-saxons type "Adderall Vs Ritaline", avec des gens commentant genre "quoi mais c'est comme comparer de l'ephedra avec la pseudoephedrine !"), je vous répondrai simplement que lorsqu'on étudie les valeurs d'affinités neuronales du MPH, on s'aperçoit que cette molécule n'est ni plus ni moins qu'une réplique quasi-parfaite de la cocaïne !
Et oui ! Excepté pour les données liées à l'inhibition de la recapture de la sérotonine (le MPH n'a quasiment aucune affinité sérotonergique ce qui n'est pas le cas pour la C, et qui expliquerait possiblement le rush moins euphorique que cette dernière), le MPH est presque meilleur que la C, de par son ratio DAT/NET plus intéressant, car grossièrement et en deux mots, pour une liberation identique de la dopa, (voire subtilement > pour le MPH, mais de vraiment très peu) l'IRs de la noradrénaline est < pour le MPH, soit moins d'effets secondaires relous que la C (surtout corporels), pour une qté = de dope en circulation (= ou < pour la C... Oui oui pour la C). (La source chiffrée en bas de page - ENG)
Désolé si j'ai été un peu long mais en gros la Ritaline, ça ne coule pas de source qu'elle est moins intéressante que les sels d'amphet' mixed puisque son action est bien plus similaire à celle de la Cocaïne que n'importe quelle autre molécule (commercialisée du moins). Et cette dernière coûte bien plus cher comme tout le monde le sait que les amphets au marché noir.
Et donc hypothétiquement, peut être qu'en ajoutant un ISRS pour combler les lacunes sérotoninergique du MPH par rapport à la C, (tel que le DXM qui est en vente libre par exemple), il n'y aurait peut être plus vraiment de différences entre les deux chems en terme d'effet... À savoir, le rush du MPH serait alors au moins aussi euphorique que celui de la C...
Théorie pour le moins intéressante. À vérifier.
Source de data des valeurs DAT, NET et SERT du MPH comparativement à la C (entre autres):
Comparison of the monoamine transporters from human and mouse in their sensitivities to psychostimulant drugs | BMC Pharmacology | Full Text
(La vache j'ai écrit tout ça ?!!! Faut vraiment que je pose cette plaquette de Ritaline...)