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Salut!
Petit TR sur la Methylone, première prise pour moi. J'avais déjà pris une fois de la md en dose légère et je n'avais eu que peu d'effets, cependant j'ai retrouvé tout ce que j'avais ressenti sous md avec la methylone mais en bien plus prenant! Le dosage de 200mg en para y est surement pour quelque chose.
"Punaise ça monte, ce truc est entrain de me faire du bien!" Je peignais alors tranquillement sur le mur d'expression libre aménagé dans la salle de concert associatif ou j'ai l'habitude de sortir, tandis qu'un son dub penchant sur le ragga me berçait au loin de ses basses frémissantes. Je peins alors des fleures, des fleures orange et jaunes, pleins de fleures pour illuminer le monde de la sensation d'extase et de bonheur qui m'habite alors. Puis je pris de la peinture verte pour esquisser les feuilles d'une forêt pleine d'énergie et de beauté. En peignant je pense à mes amis, j'ai très envie d'aller les voir les embrasser et les remercier de leur présence. Soudain une main touche mon épaule et je rencontre encore d'autres amis à qui je m'empresse de faire la bise ! Je suis super content qu'ils soient la et j'ai envie de faire des câlins à tout mes amis ! Je propose de rouler un joint pour le fumer tous ensemble. S'en suit une longue opération de roulage qui fut mené à bien, avec un résultat toutefois discutable :D ! Mais qu'importe, l'amour qui m'inonde porte mes pas vers d'autres camarades pour les inviter à fumer ! Je parle, je parle de moi et des autres, je m'intéresse à ce qu'ils peuvent ressentir, je demande comment ça va à tous mes amis et cela me rend heureux. Je parle de musique, j'explique ce qui me porte à jouer, la joie du partage des improvisations musicales, mais plus souvent l'obscurité de la solitude. Tout va bien. Nous sortons fumer, je présente mes amis entre eux. Je demande à mes amis si je peux faire des câlins, l'une décline l'offre d'un air gêné, l'autre accepte de me prendre dans ses bras. On m'a refusé un câlin? J'irais en faire d'autres... Mais ou sont mes amis ? Si nombreux il y à un instant et pourtant si loin désormais, je fais d'autres câlins, mais les câlins ne sont pas tous les mêmes... Serait-ce moi qui ne sais plus donner de vrais câlins ? Je retrouve mon ami avec qui je me sens bien. Je lui fait un câlin, et lui parle un peu des effets que je ressens. Je lui explique que j'ai déjà la sensation d'avoir déjà un aperçu de la descente, je me sens déjà si vite nostalgique, cette montée de puissance euphorique m'a quittée bien vite. Mais quand je suis avec lui, je suis bien, je sais que l'on se comprend. En discutant nous mettons en valeur nos points communs, je lui dis que je suis vraiment heureux de partager ce moment avec lui. Et que malgré la methylone, je le penserai toujours demain. Nous discutons simplement mais profondément, je suis heureux d'avoir un ami comme lui pour partager ce genre de choses. Puis il est rentré chez lui bien avant la fin, alors j'ai cherché d'autres amis, et la j'ai compris que l'amour ne me sera pas offert si simplement. Ma défonce n'étant visiblement pas un prétexte valable. Mais peut-être bien que c'est moi qui ne sait plus comment le donner. Je gère de moins en moins la boucle négative, qui m'entraîne dans un déprime apaisée par la fumée douce d'un grand nombre de joints. Je cherche mes potes. En fait j'erre comme un somnambule dans un rêve devenant terne, ou les personnages semble se retourner les uns après les autres. Je crois voir les visages de ceux que je cherche, mais cela n'est à chaque fois que mirage. Je revois ce temps de béatitude qui paraît si loin et pourtant qui n'était qu'il n'y à qu'un court instant. Ma mâchoire serre, j'ai mordu mes joues, je fais de l'aérophagie, puis je roule encore un pétard. Ce joint me renvoit-il un soupçon de la monté de mon produit ? J'en ai bien l'impression, mais cela ne suffira pas, désormais je suis triste. Ca y est c'est fini, j'ouvre les yeux, je suis seul. Je pense à mon petit triangle, je suis seul.
Merci d'avoir lu,
à bientôt
Petit TR sur la Methylone, première prise pour moi. J'avais déjà pris une fois de la md en dose légère et je n'avais eu que peu d'effets, cependant j'ai retrouvé tout ce que j'avais ressenti sous md avec la methylone mais en bien plus prenant! Le dosage de 200mg en para y est surement pour quelque chose.
"Punaise ça monte, ce truc est entrain de me faire du bien!" Je peignais alors tranquillement sur le mur d'expression libre aménagé dans la salle de concert associatif ou j'ai l'habitude de sortir, tandis qu'un son dub penchant sur le ragga me berçait au loin de ses basses frémissantes. Je peins alors des fleures, des fleures orange et jaunes, pleins de fleures pour illuminer le monde de la sensation d'extase et de bonheur qui m'habite alors. Puis je pris de la peinture verte pour esquisser les feuilles d'une forêt pleine d'énergie et de beauté. En peignant je pense à mes amis, j'ai très envie d'aller les voir les embrasser et les remercier de leur présence. Soudain une main touche mon épaule et je rencontre encore d'autres amis à qui je m'empresse de faire la bise ! Je suis super content qu'ils soient la et j'ai envie de faire des câlins à tout mes amis ! Je propose de rouler un joint pour le fumer tous ensemble. S'en suit une longue opération de roulage qui fut mené à bien, avec un résultat toutefois discutable :D ! Mais qu'importe, l'amour qui m'inonde porte mes pas vers d'autres camarades pour les inviter à fumer ! Je parle, je parle de moi et des autres, je m'intéresse à ce qu'ils peuvent ressentir, je demande comment ça va à tous mes amis et cela me rend heureux. Je parle de musique, j'explique ce qui me porte à jouer, la joie du partage des improvisations musicales, mais plus souvent l'obscurité de la solitude. Tout va bien. Nous sortons fumer, je présente mes amis entre eux. Je demande à mes amis si je peux faire des câlins, l'une décline l'offre d'un air gêné, l'autre accepte de me prendre dans ses bras. On m'a refusé un câlin? J'irais en faire d'autres... Mais ou sont mes amis ? Si nombreux il y à un instant et pourtant si loin désormais, je fais d'autres câlins, mais les câlins ne sont pas tous les mêmes... Serait-ce moi qui ne sais plus donner de vrais câlins ? Je retrouve mon ami avec qui je me sens bien. Je lui fait un câlin, et lui parle un peu des effets que je ressens. Je lui explique que j'ai déjà la sensation d'avoir déjà un aperçu de la descente, je me sens déjà si vite nostalgique, cette montée de puissance euphorique m'a quittée bien vite. Mais quand je suis avec lui, je suis bien, je sais que l'on se comprend. En discutant nous mettons en valeur nos points communs, je lui dis que je suis vraiment heureux de partager ce moment avec lui. Et que malgré la methylone, je le penserai toujours demain. Nous discutons simplement mais profondément, je suis heureux d'avoir un ami comme lui pour partager ce genre de choses. Puis il est rentré chez lui bien avant la fin, alors j'ai cherché d'autres amis, et la j'ai compris que l'amour ne me sera pas offert si simplement. Ma défonce n'étant visiblement pas un prétexte valable. Mais peut-être bien que c'est moi qui ne sait plus comment le donner. Je gère de moins en moins la boucle négative, qui m'entraîne dans un déprime apaisée par la fumée douce d'un grand nombre de joints. Je cherche mes potes. En fait j'erre comme un somnambule dans un rêve devenant terne, ou les personnages semble se retourner les uns après les autres. Je crois voir les visages de ceux que je cherche, mais cela n'est à chaque fois que mirage. Je revois ce temps de béatitude qui paraît si loin et pourtant qui n'était qu'il n'y à qu'un court instant. Ma mâchoire serre, j'ai mordu mes joues, je fais de l'aérophagie, puis je roule encore un pétard. Ce joint me renvoit-il un soupçon de la monté de mon produit ? J'en ai bien l'impression, mais cela ne suffira pas, désormais je suis triste. Ca y est c'est fini, j'ouvre les yeux, je suis seul. Je pense à mon petit triangle, je suis seul.
Merci d'avoir lu,
à bientôt