aure
Glandeuse Pinéale
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Hello,
J'ai 13 année de substitution derrière-moi (Subutex, Anxio, Benzo, hypno etc., Methadone sirop, Methadone Gellule).
Avec mon traitement Methadone, normalement, après chaque palier de diminution, il me fallait entre 2 et 4 mois pour me stabiliser à la nouvelle dose.
Au bout de cette période, je ressentais naturellement que mon cerveau avait repris le dessus, comme si la metha était en quantité "presque" trop grande dans mon cerveau et que je pouvais donc naturellement diminuer. C'est d'ailleurs soit moi qui le demandais au médecin, soit lui qui me faisait la proposition et en général on diminuait tranquile. Cela peut paraitre très long et fastidieux mais après quelques années de pirouettes de sub en début de seuvrage, j'ai compris qu'il vallait mieux que je prenne mon temps, que je me stabilise à une dose avant de penser à diminuer "à tous prix".
J'ai compris que _ dans mon cas _ la diminution devait être la plus transparente possible pour limiter l'effet "vase communiquant" que ce soit avec l'alcool, les médoc, la bouffe bref peu importe.
J'ai donc choisis de prendre mon temps pour réduire les doses de métha à raison de 10% max par palier. (ex : A 80mg je descend de 8mg max. donc j'arrive à 72mg. etc...) et de ne passer au palier suivant que lorsque je le sens bien. no stress.
Cela à parfaitement bien marché jusqu'à aujourd'hui.
Le problème c'est que sens maintenant que je suis vraiment "just". Je suis plutot bien à 13mg (j'arrive à vivre, à bosser, à sortir, à rire) mais le médicament n'est plus "transparent". Il m'arrive d'y penser en journée et lorsque j'ai essayé de différer ma prise du matin au soir, j'ai constaté qu'au fil des jours, je n'arrive pas à tenir le timming et je prends mon médoc de plus en plus tot, jusqu'à revenir à une prise matinale. Lorsque j'était à des doses plus élevées, je ne pensais plus du tout à mon médoc, c'était complètement transparent pour moi et donc super cool.
A cette dose de 13mg, même au bout de plusieurs mois de stabilisation, je n'arrive plus à ressentir cette sensation de "trop plein" de metha dans mon cerveau.
Comme si j'avais atteint une "dose seuil" en dessous de laquelle je ne pouvais plus descendre de façon soft.
Mon médecin me dit qu'il n'y aurait "aucune explication physiologique à ce phénomène" et que cela serait probablement psycho-somatique.
Or, j'ai pourtant le souvenir qu'une medecin d'un centre Metha m'avait justement parlé d'un effet-seuil, chez certains patients, qui, lorsqu'ils étaient arrivés à des toutes petites doses, n'arrivaient plus à diminuer car leur cerveau n'arrivait plus à gérer tout seul, sans la petite bequille chimique de la metha.
J'ai cherché sur le web des articles ou post sur ce sujet mais je n'ai rien trouvé.
Je me permets donc de vous soumettre mon expérience. Avez-vous déjà ressenti cela ou entendu parler d'un tel effet-seuil à la methadone ?
Merci !
J'ai 13 année de substitution derrière-moi (Subutex, Anxio, Benzo, hypno etc., Methadone sirop, Methadone Gellule).
Avec mon traitement Methadone, normalement, après chaque palier de diminution, il me fallait entre 2 et 4 mois pour me stabiliser à la nouvelle dose.
Au bout de cette période, je ressentais naturellement que mon cerveau avait repris le dessus, comme si la metha était en quantité "presque" trop grande dans mon cerveau et que je pouvais donc naturellement diminuer. C'est d'ailleurs soit moi qui le demandais au médecin, soit lui qui me faisait la proposition et en général on diminuait tranquile. Cela peut paraitre très long et fastidieux mais après quelques années de pirouettes de sub en début de seuvrage, j'ai compris qu'il vallait mieux que je prenne mon temps, que je me stabilise à une dose avant de penser à diminuer "à tous prix".
J'ai compris que _ dans mon cas _ la diminution devait être la plus transparente possible pour limiter l'effet "vase communiquant" que ce soit avec l'alcool, les médoc, la bouffe bref peu importe.
J'ai donc choisis de prendre mon temps pour réduire les doses de métha à raison de 10% max par palier. (ex : A 80mg je descend de 8mg max. donc j'arrive à 72mg. etc...) et de ne passer au palier suivant que lorsque je le sens bien. no stress.
Cela à parfaitement bien marché jusqu'à aujourd'hui.
Le problème c'est que sens maintenant que je suis vraiment "just". Je suis plutot bien à 13mg (j'arrive à vivre, à bosser, à sortir, à rire) mais le médicament n'est plus "transparent". Il m'arrive d'y penser en journée et lorsque j'ai essayé de différer ma prise du matin au soir, j'ai constaté qu'au fil des jours, je n'arrive pas à tenir le timming et je prends mon médoc de plus en plus tot, jusqu'à revenir à une prise matinale. Lorsque j'était à des doses plus élevées, je ne pensais plus du tout à mon médoc, c'était complètement transparent pour moi et donc super cool.
A cette dose de 13mg, même au bout de plusieurs mois de stabilisation, je n'arrive plus à ressentir cette sensation de "trop plein" de metha dans mon cerveau.
Comme si j'avais atteint une "dose seuil" en dessous de laquelle je ne pouvais plus descendre de façon soft.
Mon médecin me dit qu'il n'y aurait "aucune explication physiologique à ce phénomène" et que cela serait probablement psycho-somatique.
Or, j'ai pourtant le souvenir qu'une medecin d'un centre Metha m'avait justement parlé d'un effet-seuil, chez certains patients, qui, lorsqu'ils étaient arrivés à des toutes petites doses, n'arrivaient plus à diminuer car leur cerveau n'arrivait plus à gérer tout seul, sans la petite bequille chimique de la metha.
J'ai cherché sur le web des articles ou post sur ce sujet mais je n'ai rien trouvé.
Je me permets donc de vous soumettre mon expérience. Avez-vous déjà ressenti cela ou entendu parler d'un tel effet-seuil à la methadone ?
Merci !