MindWalker
Neurotransmetteur
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Substance consommée : Méphédrone / 4-MMC (4-méthylméthcathinone)
Qualité : 4-MMC sans produits de coupe (Analyse N°PSY242151)
Fiche Erowid : Erowid Méphédrone
Fiche Psychonaut : Psychonaut Méphédrone
Fiche Psychoactif ; Psychoactif Méphédrone
Expérience :
Date : 22.12.2024
Age : 28ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : minuit première prise
Quantité : 100mg
Redosage : Une fois
ROA : Voie nasale (sniff)
Substance cumulative : Deux cigarettes de tabac
Qualité : 4-MMC sans produits de coupe (Analyse N°PSY242151)
Fiche Erowid : Erowid Méphédrone
Fiche Psychonaut : Psychonaut Méphédrone
Fiche Psychoactif ; Psychoactif Méphédrone
Expérience :
Date : 22.12.2024
Age : 28ans
Poids : 90kg
Heure de consommation : minuit première prise
Quantité : 100mg
Redosage : Une fois
ROA : Voie nasale (sniff)
Substance cumulative : Deux cigarettes de tabac
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Contexte : Soirée techno seul
C'est la première fois que je me rend seul à une soirée et que je vais à une soirée techno (mais bon c'était gratuit). L'idée de prendre une nouvelle drogue seul est un peu effrayant au début mais je suis confiant sur la qualité du produit et de mes lectures. Je me fais quand même quelques amis de soirée dans la queue et ils connaissent ma situation et ce que je vais prendre et me disent qu'ils m'aideront si jamais ça va pas (cœur sur vous, chers inconnus). J'ai deux pochons avec moi : un de 80mg et un autre de 20mg pour un possible redrop.
T+0mn : Première dose
Je sniffe d'un coup les 80mg pour atteindre le seuil de la dose forte vu mon gabarit. La 4-MMC est incroyablement bonne à sniffer, c'est limite si on y reviendrait pas juste pour le goût. Elle a une odeur très très forte d'herbe ou épice comme de la réglisse.
T+45mn : Petite stimulation
La montée est progressive, on sent comme une stimulation mais je l'ai trouvé en dessous de la MDMA en terme d'activité pure. Quand bien même, elle est suffisante pour bien s'ambiancer sur les basses et danser (bon remuer la tête quoi).
T+1h15 : J'aime tout le monde
Je saisi enfin le vrai cœur de la méphédrone : son côté empathogène. J'ai envie de parler et de voir tout le monde pour me dire que je les aime, que je les trouve beaux, que je les trouve cools. Je danse avec plusieurs filles, plusieurs hommes que je trouve tous belles et beaux. Je me sens débordant d'amour. J'ai l'impression d'être léger, de flotter dans la musique et j'accepte mon corps que je n'aime pas. La stimulation est toujours là, bien présente. Je prends un chewing-gum car je sens ma mâchoire inférieure en train de légèrement trembler. Les coups de poppers tapent bien forts aussi et renforce le côté fusion avec la musique.
T+2h30 : Redrop et début de la drague
Les effets diminuent et je sniffe les 20 derniers mg et passe donc à 100mg au total. Je me fais chopper par le vigile mais voyant que je n'ai plus rien ne me file qu'un gros coup de pression. Les effets du redrop ne sont pas détonants voire même passeraient inaperçus. Je me réfugie dans le fumoir et même si la stimulation a disparue, les côtes empathogènes sont toujours là. Je finis par discuter pendant les trois prochaines heures avec une fille. Ca pourrait être anodin mais ça signifie en réalité beaucoup de choses. Je n'ai jamais dragué de toute ma vie et ne suis jamais rentré dans ces jeux de séduction dans les bars ou les boites, notamment car je n'ai aucune confiance en moi. Pourtant là, je me sens bien, fier de moi, de ce que je suis et fait dans ma vie et de ce que je présente à autre. Alors bien sûr, c'est dû à mon contexte actuel mais la drogue agit vraiment là dessus. Le contact avec elle et tous ceux qui nous parlent est d'une facilité déconcertante.
T+5h : Petit crash
La soirée se termine et je repars avec un insta d'une fille que j'aime bien. Hors de cette parenthèse enchantée du jeu de séduction, le long retour à la maison me fait faire un constat sur mon corps. J'ai mal partout alors que je n'ai que peu dansé comparé à d'autres soirées et un léger mal de tête, assez présent pour être franchement pénible. Psychiquement, je ne pense qu'à rencontrer des gens, à être dans la séduction, à parler de sexe, etc. Je m'écrase dans mon lit et m'endort après avoir passé un temps considérable à checker des profils féminins sur des applis.
T+1j : Drogue du matin, chagrin
Je me sens un peu éreinté et toujours un peu mal à la tête. La méphédrone a disparue de mon corps et ma vie devient soudainement plus grisâtre. Ce n'est pas non plus déprimant mais je me sens moins bien moralement. J'accuse le coup, c'est le jeu de la drogue et les lendemains tristes font partie des règles. Je prends un doliprane et ne fais rien de la journée. La déprime passe dès le lendemain
***
Conclusion : La drogue de l'amour ?
Je n'ai jamais autant ressenti d'effets empathogènes d'aucune autre drogue que j'ai essayé jusqu'à présent. C'était vraiment une excellente expérience car entre son goût et ses effets, cette drogue a vraiment une identité à elle. Ce boost de confiance en soi était particulièrement plaisant et d'une certaine manière, elle peut vous remettre les idées en place à ceux et celles qui n'ont que peu d'estime pour eux-mêmes. J'étais totalement clair dans mes idées et en capacité d'action, ce qui rend l'expérience d'autant plus remarquable. Bref, une leçon de vie presque. Le crash est rude par contre car d'un coup, vos problèmes vous reviennent à la gueule toute le lendemain. C'est vraiment donnant-donnant. Je la garde au chaud même si je prévois pas de la retaper de sitôt.