Atsu
Neurotransmetteur
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Yo
Depuis quelques temps je n'arrête pas de penser à un souvenir assez traumatisant qui date de mon enfance, qui s'est passé lors d'une de ces grosses angines bien carabinées qu'il arrive de se prendre quand on a 5-6 ans.
Je devais être malade comme un chien, et mes parents m'avaient emmené chez le toubib. Celui-ci étant parti en vacances, on a alors eu affaire à son remplaçant, un type qu'on ne connaissait pas et qui m'a à peine examiné (au contraire du bon vieux médecin familial qui d'habitude me faisait la totale, bilan sanguin y compris). Ce dernier m'avait prescrit un (ou plusieurs, je me rappelle pas) sirop(s) antitussif. Le soir, après avoir avalé la dose prescrite, ma mère me couche vers 21 heures comme d'habitude, laisse la lumière allumée (comment ça j'étais une chochotte ?! :lol et me laisse tout seul. C'est là que le calvaire commence.
Un peu plus d'une heure après, je commence à tourner sévère, sensation qui s'amplifie quand je ferme les yeux, je suis comme tétanisé et incapable de crier au secours. Je meurs de chaud, je sens de grosses gouttes de sueur perler sur mon front, et essaye de m'endormir, sans succès. J'ai l'odeur de la maladie et de la fièvre dans le nez (je sais pas comment le décrire mais vous devez sûrement voir de quoi je parle), j'ai du mal à respirer. Je finis par m'endormir puis me réveille au beau milieu de la nuit, lumière toujours allumée et toujours cette sensation de tournis.
Très vite, je commence à bien partir en vrille: en effet j'ai l'impression en cherchant une peluche que le temps ne cesse de passer d'infiniment rapide à infiniment ralenti. A chaque fois que je bouge, mes mouvements commencent trèèèèès lentement puis se terminent hyper rapidement avec à chaque fois un grand frisson qui me glace le sang. Je m'allonge dans un coin du lit, et je commence à avoir des espèces d'hallus bien flippantes: je suis poursuivi par un savant fou armé d'une seringue dans la cité d'à côté, qui me braille quelque chose dans une langue que je ne comprends pas. Et toujours cette sensation de distortion du temps. En gros, je sors de mon corps pour être dans la rue, poursuivi par ce type, puis je le réintègre toutes les 10 secondes, et vice versa. Et j'entends ce que le mec me gueule comme s'il était à côté de mon oreille.
Je finis par me rendormir je ne sais trop comment, et à mon réveil tout est redevenu normal (je ne me rappelle plus de l'heure cependant). Donc tout cela pour en arriver à ma question: est-ce qu'un sirop antitussif prescrit par ce médecin un peu loufoque pourrait être à l'origine de ces hallus (dépersonnalisation + perte notion du temps) ? Ou est-ce que cela a sûrement été causé par une fièvre un peu trop forte, ou par une paralysie du sommeil qui sait ? (étant donné que lorsque je ne fais que de tourner, je suis incapable de bouger)
Btw je suis sûr et certain que ce n'était pas un rêve, je me rappelle chercher le sommeil en jetant des regards aux 4 coins de la chambre avant de repartir pour un énième délire et ainsi de suite... Bizarre.
Depuis quelques temps je n'arrête pas de penser à un souvenir assez traumatisant qui date de mon enfance, qui s'est passé lors d'une de ces grosses angines bien carabinées qu'il arrive de se prendre quand on a 5-6 ans.
Je devais être malade comme un chien, et mes parents m'avaient emmené chez le toubib. Celui-ci étant parti en vacances, on a alors eu affaire à son remplaçant, un type qu'on ne connaissait pas et qui m'a à peine examiné (au contraire du bon vieux médecin familial qui d'habitude me faisait la totale, bilan sanguin y compris). Ce dernier m'avait prescrit un (ou plusieurs, je me rappelle pas) sirop(s) antitussif. Le soir, après avoir avalé la dose prescrite, ma mère me couche vers 21 heures comme d'habitude, laisse la lumière allumée (comment ça j'étais une chochotte ?! :lol et me laisse tout seul. C'est là que le calvaire commence.
Un peu plus d'une heure après, je commence à tourner sévère, sensation qui s'amplifie quand je ferme les yeux, je suis comme tétanisé et incapable de crier au secours. Je meurs de chaud, je sens de grosses gouttes de sueur perler sur mon front, et essaye de m'endormir, sans succès. J'ai l'odeur de la maladie et de la fièvre dans le nez (je sais pas comment le décrire mais vous devez sûrement voir de quoi je parle), j'ai du mal à respirer. Je finis par m'endormir puis me réveille au beau milieu de la nuit, lumière toujours allumée et toujours cette sensation de tournis.
Très vite, je commence à bien partir en vrille: en effet j'ai l'impression en cherchant une peluche que le temps ne cesse de passer d'infiniment rapide à infiniment ralenti. A chaque fois que je bouge, mes mouvements commencent trèèèèès lentement puis se terminent hyper rapidement avec à chaque fois un grand frisson qui me glace le sang. Je m'allonge dans un coin du lit, et je commence à avoir des espèces d'hallus bien flippantes: je suis poursuivi par un savant fou armé d'une seringue dans la cité d'à côté, qui me braille quelque chose dans une langue que je ne comprends pas. Et toujours cette sensation de distortion du temps. En gros, je sors de mon corps pour être dans la rue, poursuivi par ce type, puis je le réintègre toutes les 10 secondes, et vice versa. Et j'entends ce que le mec me gueule comme s'il était à côté de mon oreille.
Je finis par me rendormir je ne sais trop comment, et à mon réveil tout est redevenu normal (je ne me rappelle plus de l'heure cependant). Donc tout cela pour en arriver à ma question: est-ce qu'un sirop antitussif prescrit par ce médecin un peu loufoque pourrait être à l'origine de ces hallus (dépersonnalisation + perte notion du temps) ? Ou est-ce que cela a sûrement été causé par une fièvre un peu trop forte, ou par une paralysie du sommeil qui sait ? (étant donné que lorsque je ne fais que de tourner, je suis incapable de bouger)
Btw je suis sûr et certain que ce n'était pas un rêve, je me rappelle chercher le sommeil en jetant des regards aux 4 coins de la chambre avant de repartir pour un énième délire et ainsi de suite... Bizarre.