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Me réconcilier avec les prods

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Eau Precieuse
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2/9/21
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Bonsoir, en cette phase qui m'est assez difficile à vivre au quotidien, le manque très très psychologique et physique encore après des mois d'arrêts, et les angoisses à répétitions, j'ai décidemment l'impression que ma vie à changer radicalement et que je vais devoir m'y faire à vivre de cette façon. Si j'ai ouvert ce poste c'est pour vous demander de potentiels conseils pour me réconcilier avec les prods qui m'ont fait beaucoup subir sur ces derniers mois..

Il faut savoir que j'étais très accro aux prods à cause d'une dépression sévère incomprise de mes proches, je ne peux pas spécialement dire que c'est une excuse, mais mes seuls moments de bonheur que je ressentais réellement au fond de moi étaient quand je prenais une drogue ( de grosse préférence quelque chose de très stimulant et qui mettais de très bonne humeur, comme le MDMA ).

Chaque jour je vies comme un malheureux, j'avais comme trouvé quelque chose au plus profond de moi grâce à ces prods, j'ai dû les arrêter du jour au lendemain à cause d'une très très grosse angoisse dans laquelle j'ai vu ma vie défiler, des mois après, du xanax, des anti-dépresseur, je vais encore très mal, ça ma traumatisé comme je n'avais jamais été.

En ce jour, je repenses encore à reprendre des prods mais rien qu'écouter des musiques que j'avais l'habitude d'écouter sous prod, je me met à trembler, à avoir très peur, j'ai aussi des nausées et j'ai des pensée très très suicidaire. Je tiens à préciser en gras, je n'ai pas les couilles de me suicider, et quand je parles de pensées suicidaire je ne parle pas de suicide en soi, mais de pensées très proches, des pensées très dépressives.

J'aimerais vraiment reprendre des prods petits à petits contre le consentement de mon subconscient, c'est à dire que malgré le fait que je fait encore beaucoup d'angoisses et que je suis tétanisé face à l'idée de prendre une autre drogue que du cannabis, mon envie est tellement forte de prendre ces prods que j'en écrit un poste pour avoir conseil. Je vie deux fois plus mal qu'avant, la façon dont je ressens ma vie actuel je vais vous la résumer une ligne en dessous

T'es en dépression sévère, tu trouves une copines que t'aime énormément parce que elle te donne un peu de plaisir affectif que tu n'avais pas ressenti depuis des années, puis elle meurs, tu seras 2x plus triste qu'avant.

C'est la façon dont je vie ma rupture avec les prods qui eux m'avaient fait découvrir des sensations que je n'avais pas ressenti en terme de bonheur depuis des années, c'est facile à écrire " des années " mais sur une vie courte comme la mienne j'ai tellement l'impression que j'ai gâché quelque chose et que je suis pas encore sur le point d'en sortir, et c'est très très douloureux psychologiquement. Rien qu'écrire ce poste est une manière de surmonter une épreuve, peut-être que je vous fait chier hein, très sûrement même, mais j'ai plus la force d'en parler à des psychologues et comme ce forum est le seul forum sérieux sur lequel je sais qu'on peut exposer ses problèmes et recevoir de l'aide volontiers de personnes généreuses, ça donne envie.

C'est une sensation très très bizarre, et par fierté algérienne je risque de supprimer ce paragraphe, mais rien qu'à penser aux moments où avant je prenais des prods, ça m'arrive de pleurer, et en soi j'ai honte de le dire mais en prenant du recul je ne vais que recevoir des messages intelligents et non pas de moquerie, sachant de même qu'il n'y a que des adultes et que pleurer est humain. C'est les sensations de plaisir qui me font ce manque psychologique, et donc si je reprends pas les drogues comme avant j'ai l'impression qu'il n'a pas d'autre voie pour soigner ce qu'il m'arrive depuis des mois de façon intense.

Bref, en ce moment je suis dévasté et je ne sais pas quel direction prendre, quel voie je peux emprunter pour essayer de me sortir de là, j'ai arrêter le Xanax et les AD depuis un moment, j'hésite à recommencer les AD mais j'aimerais alors peut-être un des anti-dépresseur les plus efficace pour les dépressions et les sevrages psychologique?

J'ai ouvert ce post en espérant recevoir des réponses fluides, je pourrais de même en donner pour créer une discussion censée et fluide qui, espérons, me sortira de cette galère très sûr à surmonter. Je le dis à tous mes postes et je le redis encore ici, merci à tous ceux qui prendront le minimum de temps pour me répondre, le temps c'est sacrée et m'en dédier c'est très appréciable.
 
Salut, je comprends l'envie de remonter à cheval après être tombé, c'est normal si ça te faisait du bien, puis bon, ça fait chier de se sentir privé de quelque chose.
Mais sans jugement quelconque de ta situation, je n'ai pas l'impression que tu sois prêt à reprendre :/ Et j'en sais quelque chose, je suis aussi passé par là.

C'est difficile de te conseiller quoi que ce soit, mais j'ai envie de dire, prends ton temps. Car plus on creuse les dégâts psychologiques qu'on se fait, et plus le fond peut être profond.

Désolé que tu vive tout ça.
 
Cookies a dit:
Salut, je comprends l'envie de remonter à cheval après être tombé, c'est normal si ça te faisait du bien, puis bon, ça fait chier de se sentir privé de quelque chose.
Mais sans jugement quelconque de ta situation, je n'ai pas l'impression que tu sois prêt à reprendre :/ Et j'en sais quelque chose, je suis aussi passé par là.

C'est difficile de te conseiller quoi que ce soit, mais j'ai envie de dire, prends ton temps. Car plus on creuse les dégâts psychologiques qu'on se fait, et plus le fond peut être profond.

Désolé que tu vive tout ça.

Merci de ton retour, ici de mon côté je demandes pas de conseille de prods, mais je penses que je vais trouver un prod qui peut me remonter le morale, avec les prods j'aimerais y retourner lentement mais sûrement, là j'ai cette impression de faire du sur place et de stagner avec mon malheur, j'ai pensée à trouver un prod qui peut être commencé à base dose et que les effets durent très très peu de temps ( max 5-10 minutes ) pour me réhabituer petit à petit
 
Je crois pas que ça soit comme ça que ça fonctionne.
Ton problème est double : c'est a la fois un comportement addictif que tu as + des problèmes psy lorsque tu consommes.

Si le premier n'est pas réglé (ou du moins réglementé par un cadenassage social fort verrouillant les dérapages), tu vas finir par impacté ton bien être psychologique trop fortement en consommant trop.
Si le second n'est pas soigné tu vas t'abimer.

C'est bête a dire, mais la consommation n'est pas une fin en soi. Ça ne peut pas être une passion, ni un pansement. Prends le temps de te construire ailleurs de la drogue (ou en parallèle), de panser les dommages que tu t'es infligé, et reconsidéres la consommation de nouveau.

Ça pourrait être intéressant que tu ailles voir d'anciens consommateurs, notamment pour que tu te rendes compte de comment sortir la défonce de ton esprit. Sans déconner, j'étais passé aux narcotiques anonyme y'a longtemps (j'étais le plus jeune, c'était assez bizarre d'ailleurs d'une pdv social), ça m'avait beaucoup fait de bien d'écouter les histoires d'autres personnes.
 
Eau Precieuse a dit:
Il faut savoir que j'étais très accro aux prods à cause d'une dépression sévère incomprise de mes proches, je ne peux pas spécialement dire que c'est une excuse, mais mes seuls moments de bonheur que je ressentais réellement au fond de moi étaient quand je prenais une drogue

Ben si on peut dire que c'est une excuse.

Ou pour être plus exact on peut dire que ça la raison principale qui t'as poussé à la conso.

Je suis dans le même cas je connais bien. T'es en dep, t'es angoissé, tu te soigne pas et du coup quand tu prend des drogues ben tu te sens mieux.

C'est normal que ton corps en redemande quand t'arrête. Vu que t'as imprégné dans sa mémoire que cette solution pour te sentir bien.


En vérité tous les dépressifs sur le long terme que j'ai croisé, y compris moi, on à tous développé une addiction à un prod plus ou moins vener.
Certains dans les pires avec l'alcool, d'autres plus cool avec la weed. D'autres en se foutant dans des relations toxiques... Mais ouais la drogue "substitue" au stimulis de plaisirs que tu n'as plus à cause de la maladie.

Les seuls réponses que je vois à cela :

- Thérapie psychiatrique, traitement par la parole et médicamenteux
- Une hygiène de vie bien respectée
- Avoir des relations saines et qui répondent à tes besoins (sexuels, affectifs)
- Avoir un travail valorisant et qui t'oblige à respecter ton hygiène de vie
-Essayer de changer ton état d'esprit général pour créer une fracture avec les habitude. Si t'es très émotifs à être en surcharge, mettre l'accent sur des solutions et des intérêts rationnels, si t'es plutôt trop rationnel à devenir une coquille vide, chercher une passion dans le subjectif et l'esthétique. On à tous besoin d'équilibre et la dépression à tendance à accentuer les traits de personnalité déjà présents.

A part ça y'a pas de réponses miracle. Bon courage.

Ha et :

Eau Precieuse a dit:
C'est une sensation très très bizarre, et par fierté algérienne

C'est pas ta fierté algérienne mec c'est ta fierté masculine je crois ^^. Ca aussi c'est un autre bordel à déconstruire pour aller mieux je pense. En tout cas à défaut de ressentir une gène pour extérioriser tes émotions essaye au moins de pas trop te culpabiliser.
 
Bonshitsamère a dit:
Ça pourrait être intéressant que tu ailles voir d'anciens consommateurs, notamment pour que tu te rendes compte de comment sortir la défonce de ton esprit. Sans déconner, j'étais passé aux narcotiques anonyme y'a longtemps (j'étais le plus jeune, c'était assez bizarre d'ailleurs d'une pdv social), ça m'avait beaucoup fait de bien d'écouter les histoires d'autres personnes.

C'est pour ça que j'ai commencé par psychonaut, pour en parler avec des consommateurs, mais je vais mieux me renseigner, merci de ton retour


Mr Sandman a dit:
Les seuls réponses que je vois à cela :

- Thérapie psychiatrique, traitement par la parole et médicamenteux
- Une hygiène de vie bien respectée
- Avoir des relations saines et qui répondent à tes besoins (sexuels, affectifs)
- Avoir un travail valorisant et qui t'oblige à respecter ton hygiène de vie
-Essayer de changer ton état d'esprit général pour créer une fracture avec les habitude. Si t'es très émotifs à être en surcharge, mettre l'accent sur des solutions et des intérêts rationnels, si t'es plutôt trop rationnel à devenir une coquille vide, chercher une passion dans le subjectif et l'esthétique. On à tous besoin d'équilibre et la dépression à tendance à accentuer les traits de personnalité déjà présents.

A part ça y'a pas de réponses miracle. Bon courage.

ça à l'air très dur et long à mettre en place tout ça, surtout dans ma situation, reprendre les prods ce serait le choix le plus facile et le plus réconfortant à mon morale mais c'est vraie que je suis entre deux, à gauche j'aimerais reprendre les prods parce que c'est le chemin le plus facile à re construire et ce serais le plus réconfortant aussi, et ta celui de droite qui est à la fois le plus dur, et le moins réconfortant, cependant au long terme c'est le meilleur tu vois.. c'est assez dur à mettre en place un choix selon ce que mon corps ressent.

C'est dur ce que je vie, et changer de direction est tout aussi dur, et là et bah ça me tombe dessus par manque de chance donc je suis obligé d'affronter des choses très dur à supporter, cependant je recommences petit à petit à mieux me sentir, mais il m'arrive à avoir des gros gros gros pic dépressif accompagné d'un pic de manque de prods, ce que j'ai eu par exemple hier soir lorsque j'ai décidé d'écrire ce poste, là aujourd'hui je n'ai pas ça donc ça va presque 10x mieux que hier. Il faut savoir que j'ai arrêté les prods totalement depuis plusieurs mois maintenant, et il m'arrive toujours d'avoir des gros pic d'envie comme si j'avais arrêté y'a 1 semaine, c'est très très horrible parce que je ne fais que repenser aux moments que j'ai vécu sous stupéfiants, dit toi que des petits détails dans certains trip je m'en souviens comme si c'était hier, j'ai rien oublié et j'arriverais pas à oublier....

Et sinon, merci pour vos message!
 
Eau Precieuse a dit:
ça à l'air très dur et long à mettre en place tout ça, surtout dans ma situation, reprendre les prods ce serait le choix le plus facile et le plus réconfortant à mon morale mais c'est vraie que je suis entre deux, à gauche j'aimerais reprendre les prods parce que c'est le chemin le plus facile à re construire et ce serais le plus réconfortant aussi, et ta celui de droite qui est à la fois le plus dur, et le moins réconfortant, cependant au long terme c'est le meilleur tu vois.. 

Je vois très bien oui. C'est un choix à prendre.

Au moins avec l'alcool le choix est simple, soit tu te soigne soit t'accepte de crever à moyen terme.
C'est plus extrême mais du coup le choix est plus "engagé".

Je comprend qu'avec des prod le choix soit moins simple parce que t'es moins dans l'urgence.

Après tu peux aussi dévier de ton chemin habituel par petits pas. Je connais pas ta situation mais ne serait ce que chercher quelque chose qui t'occupe l'esprit. Trouver un psy et te motiver à y aller un jour ou t'es moins down.

En général la manque psychologique, les souvenirs sensitifs qui refont surfaces émergent quand t'es seul et que t'as rien à faire.
L'ennui c'est le meilleur ami de l'addiction.

Eau Precieuse a dit:
ça à l'air très dur et long à mettre en place tout ça

Oui et non...Ca à l'air dur parce que tu psychote et que tu te figure l'échec avant même d'essayer (c'est la dépression ça). Mais je t'assure ça peut se faire de manière bien plus naturel et apaisé. Des fois suffit d'entreprendre quelques démarches et de se laisser porter ensuite.
 
Tu compares les drogues à une meuf, certaines ruptures sont très difficiles à assumer mais on finit toujours par aller de l’avant, et c’est plus simple quand on comble cette absence avec d’autres plaisirs plutôt que juste garder un grand vide en soi.

Les drogues n’ont rien fait que manipuler la chimie de ton cerveau, qui peut être triturée de façon plus « naturelle ». Par exemple le plaisir de la découverte, élargir son horizon en fréquentant de nouvelles personnes, en s’ouvrant à d’autres modes de pensée. Se revaloriser en rendant service, par exemple avec du bénévolat. Profiter de sa souffrance pour mieux comprendre celle des autres, développer son empathie, devenir plus gentil, approfondir ses relations amicales. T’as compris l’idée...
 
Mr Sandman a dit:
Je vois très bien oui. C'est un choix à prendre.

Au moins avec l'alcool le choix est simple, soit tu te soigne soit t'accepte de crever à moyen terme.
C'est plus extrême mais du coup le choix est plus "engagé".

Je comprend qu'avec des prod le choix soit moins simple parce que t'es moins dans l'urgence.

Après tu peux aussi dévier de ton chemin habituel par petits pas. Je connais pas ta situation mais ne serait ce que chercher quelque chose qui t'occupe l'esprit. Trouver un psy et te motiver à y aller un jour ou t'es moins down.

En général la manque psychologique, les souvenirs sensitifs qui refont surfaces émergent quand t'es seul et que t'as rien à faire.
L'ennui c'est le meilleur ami de l'addiction.
ça à l'air très dur et long à mettre en place tout ça


Oui et non...Ca à l'air dur parce que tu psychote et que tu te figure l'échec avant même d'essayer (c'est la dépression ça). Mais je t'assure ça peut se faire de manière bien plus naturel et apaisé. Des fois suffit d'entreprendre quelques démarches et de se laisser porter ensuite.

Tu as raison, je penses que ce laisser porter peut-être un bon moyen sans difficulté pour avoir un changement dans mon quotidien, je penses que je vais encore laisser quelques mois s'écouler tout en me laissant porter par le destin, en espérant que le temps me guérira


Tridimensionnel a dit:
Tu compares les drogues à une meuf, certaines ruptures sont très difficiles à assumer mais on finit toujours par aller de l’avant, et c’est plus simple quand on comble cette absence avec d’autres plaisirs plutôt que juste garder un grand vide en soi.

Les drogues n’ont rien fait que manipuler la chimie de ton cerveau, qui peut être triturée de façon plus « naturelle ». Par exemple le plaisir de la découverte, élargir son horizon en fréquentant de nouvelles personnes, en s’ouvrant à d’autres modes de pensée. Se revaloriser en rendant service, par exemple avec du bénévolat. Profiter de sa souffrance pour mieux comprendre celle des autres, développer son empathie, devenir plus gentil, approfondir ses relations amicales. T’as compris l’idée...

Yesss, c'était une métaphore pour expliquer ce que j'ai vécu comme une séparation insurmontable, c'est surtout que je l'ai vécu comme ça, comme une séparation de force avec la femme de ma vie. Puis, c'est vrai que le bonheur des drogues n'est qu'éphémère tant dis que celui d'une femme n'est pas censée l'être, donc le ressenti n'est pas le même, après je souligne quand même que la drogue était ma seul source de bonheur donc je l'ai vécu comme une sorte de relation amoureuse avec ces molécules.
 
je penses que ce laisser porter peut-être un bon moyen sans difficulté pour avoir un changement dans mon quotidien, je penses que je vais encore laisser quelques mois s'écouler tout en me laissant porter par le destin, en espérant que le temps me guérira

"seul le poisson mort ce laisse porté par le courrant"

c'était la citation de je ne sais plus qui.

je me suis laisser porter comme tu dit, et ça ne m'a pas du tout arranger niveau depression et adiction! plutôt c'est partie en couille grave même

je te passe les détaille!

pour essayer de régler l'adiction un adictologue avec de la bonne volonté de ta part devrais aider

pour la depression un psychiatre, tu vois un des deux??? te laisse pas abattre!

les forte depression ça se règle pas tout seul avec le temps je crois, enfin pas la miène du moins
 
Eau Precieuse a dit:
Tu as raison, je penses que ce laisser porter peut-être un bon moyen sans difficulté pour avoir un changement dans mon quotidien, je penses que je vais encore laisser quelques mois s'écouler tout en me laissant porter par le destin, en espérant que le temps me guérira

Ce n'est pas ce que je voulais dire, j'ai écrit entreprendre des démarches et se laisser porter par elles.

Ce que j'entendais par la c'est lâcher du leste sur ta rumination et laisser les gens t'aider, genre un psy comme dit psychocrack. Prendre des décisions concrètes et laisser leurs conséquences te mener vers d'autres voies.
 
PSYCHOCRACK a dit:
les forte depression ça se règle pas tout seul avec le temps je crois, enfin pas la miène du moins

Ni même avec des antidépresseur puissant?


Mr Sandman a dit:
Ce que j'entendais par la c'est lâcher du leste sur ta rumination et laisser les gens t'aider, genre un psy comme dit psychocrack. Prendre des décisions concrètes et laisser leurs conséquences te mener vers d'autres voies.

Je comprends bien qu'il y ai plusieurs spécialistes qui pourraient essayer de m'aider, le seul soucis c'est que c'est devenu ma phobie les psy, thérapeutes, etc.. c'est des rendez-vous dans lesquelles je suis pas à l'aise et j'arrive pas à m'ouvrir, je me tape ce genre de rendez-vous depuis que je suis petit, et ça na jamais fonctionné, c'est que de la perte de temps pour moi, les antidépresseur peuvent être une solution? Il existe pas des antidépresseur éphémère? du style comme des antidépresseur qui agissent au long terme, sauf que eux ils agissent directement pendant quelques heures, rien que me remettre de la sérotonine et que par exemple j'en prenne 1-2 par jours selon ce que me dit mon médecin
 
Tout se réglera pas seulement avec des médicaments. C'est un énorme biais qu'on a en occident.
Essaye de considérer d'allier plusieurs médecines ou alternatives, tu perds rien a (ré)essayer
 
Bonshitsamère a dit:
Tout se réglera pas seulement avec des médicaments. C'est un énorme biais qu'on a en occident.
Essaye de considérer d'allier plusieurs médecines ou alternatives, tu perds rien a (ré)essayer

c'est à voir, je préfère quand même attendre un peu avant d'aller vouloir voir des spécialistes, tout est dans la tête, ma dépression sévère c'est une excuse que je me trouve, j'ai qu'à me montrer fort et ça va sûrement passer
 
Franchement les antidépresseurs sans psychothérapie pour se sortir d'une dépression c'est l'équivalent de vouloir faire un trajet avec un bidon d'essence mais sans voiture.
 
snap2 a dit:
Franchement les antidépresseurs sans psychothérapie pour se sortir d'une dépression c'est l'équivalent de vouloir faire un trajet avec un bidon d'essence mais sans voiture.

L'humain est tellement intelligent que je refuse de croire que la psychothérapie est la seule solution existante mh, et je parles même pas d'antidépresseur, mais en général, je vois bien que les psychothérapies sont pas adapté à ma façon d'être donc.. ça veut dire qu'il n'y a aucune solutions?
 
Les médecines alternatives je m’en méfie de plus en plus en prenant conscience de l’ampleur des dérives sectaires et arnaques en plus de leur manque d’efficacité
 
Tridimensionnel a dit:
Les médecines alternatives je m’en méfie de plus en plus en prenant conscience de l’ampleur des dérives sectaires et arnaques en plus de leur manque d’efficacité

Mais y'a aucun moyen de s'auto guérir d'une manière ou d'une autre, sans spécialement appeler des psychologues etc?
 
Ça dépend de quoi... déjà je pense pas qu’on puisse guérir de quoi que ce soit « tout seul », dans la solitude, car la solitude est elle-même plutôt traumatisante pour les animaux sociaux que nous sommes. Pour moi, la guérison passe toujours par l’interaction avec un autre bienveillant, avec un environnement stimulant, des idées réconfortantes. Elle est dans le changement, le don et la confiance.
A titre personnel je n’ai jamais trouvé de guérison en la personne d’un psy, et c’est pas faute d’avoir essayé. Par contre les relations, amoureuses ou amicales, m’ont toujours fait beaucoup de bien, parce que j’adore relationner, créer, aimer. J’en ai même fait un topic « À quoi servent les psys ? ».
C’est pourquoi je ne pense pas que la psychologie institutionnelle soit la bonne réponse pour tout le monde. Il y a néanmoins beaucoup de gens que ça aide !
 
Tridimensionnel a dit:
Ça dépend de quoi... déjà je pense pas qu’on puisse guérir de quoi que ce soit « tout seul », dans la solitude, car la solitude est elle-même plutôt traumatisante pour les animaux sociaux que nous sommes. Pour moi, la guérison passe toujours par l’interaction avec un autre bienveillant, avec un environnement stimulant, des idées réconfortantes. Elle est dans le changement, le don et la confiance.
A titre personnel je n’ai jamais trouvé de guérison en la personne d’un psy, et c’est pas faute d’avoir essayé. Par contre les relations, amoureuses ou amicales, m’ont toujours fait beaucoup de bien, parce que j’adore relationner, créer, aimer. J’en ai même fait un topic « À quoi servent les psys ? ».
C’est pourquoi je ne pense pas que la psychologie institutionnelle soit la bonne réponse pour tout le monde. Il y a néanmoins beaucoup de gens que ça aide !

Sur les quelques mois où j'ai bien bien angoisser, j'ai rencontré multiples psychologues, psychothérapeutes, etc.. Mais dans tous les cas ils me disaient de bien respirer, de sortir bouger, et ce genre de choses que je fait déjà, c'est très répétitif et chaque séance je la vie comme un poids, c'est long et désagréable ce genres de rendez-vous qui ne font que ce répéter.

C'est pour ça que je parlais d'auto guérison via le biais d'une médication, d'exercices ou autres. Il y a quelqu'un sur un forum qui m'a parlé d'un traitement non pas aux anti-dépresseurs mais au CBD à l'oral en très haut dosage, et que ça aidais énormément au traitement des crises de paniques, qu'en penses-tu?

Après je ne fais plus de crises de paniques aproprement parlé, car i'ai toujours malgré tout les douleurs, cette gène à la poitrine opressante, la difficulté à respirer, etc.. mais c'est 10000x plus gérable
 
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