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Me détendre : faire de la bouillie avec mon cerveau (k-hash-∆9- alcool-truffes, plusieurs trips sur une semaine)

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24/10/22
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Je vais raconter une semaine en une fois parce qu'on n'est jamais vraiment redescendu. On s'est juste sacrément déglingué la tronche, comme un très long voyage. On aura consommé surtout de l'alcool, moi beaucoup de cannabis, et en plus petite quantité de la ké, du Delta 9 THC et des truffes.

Tout commence au milieu de l'été, j'ai fait une pause de cannabis pendant une dizaine de jours pour pouvoir conduire les copains en teuf sans perdre mon permis. Ma tolérance est donc bien redescendue mais celle à l'alcool à augmenté : il fallait bien compenser.

Je fais le trajet de nuit, seul à conduire, de 2h à 8h du matin. A l'arrivée je suis épuisé mais impossible de dormir avec les 40kw de son et le soleil qui tape. Pas grave, j'ai négocié avec un pote et il fera le retour, je m'allume une grosse batte.

La tolérance n'est plus là donc je me retrouve déglingué. Je fais chier ma pote qui doit m'attendre parce que je ne trouve plus toutes mes affaires qui sont éparpillées, évidemment elle n'est pas assez défoncée pour confier la clé de la caisse :/
Malgré l'épuisement je vais danser, je fume et je bois, j'ai pas besoin de beaucoup pour être loin vu ma fatigue.

Les choses sérieuses commencent après la teuf, quand on se rend dans une maison à la cambrousse qui appartient aux parents de mon amie. Après avoir passé les tests de drogue (merci chauffeur !) et le chien.
En arrivant je sors mes ~25g de hash du savon où il était (pour éviter les chiens). Malheureusement il a été contaminé, je le rince en le malaxant pour retirer un maximum de savon, je fumerai donc du shit au savon pendant un mois :/

Dans la maison on est 4, moi, M, A et mon copain. On est clairement là pour en découdre. On consomme surtout de l'alcool et moi beaucoup de cannabis. On se murge dès le petit déj et on flotte dans la campagne, on va se rafraîchir à la rivière chaque jour. On lis, on contemple, on se prélasse en buvant des bières et du vin. On est bien tous ensemble, on déconne, on lance des dés pour déterminer quelles seront nos prochaines conneries. Je me sens étendre au possible, j'aimerais que ça dure pour toujours.

Le soucis pour une semaine de défense c'est qu'on manque de drogues. On à quand même de quoi se faire 3 voyages dans la semaine, à l'heure de l'apéro.

On se décide à commencer par la kétamine, une première pour mon copain et moi. M nous prépare 3 petites traçounnettes chacun, sa science du prod nous envoie pile poil où il faut. Premier plateau, je me sens anesthésié et surtout trop bien. Je suis calme, bouger et parler est légèrement compliqué parfois, je dis 'est-ce que gjoalavtb' pour demander la bouteille de vin à M. Je me sens très stone et je fixe le vide les yeux grands ouverts. C'est quelque chose qu'on peut assigner à la ké de manière générale mais j'ai l'habitude d'être contemplatif comme ça peut importe les substances. Je ne sais pas qui à eu l'idée d'aller marcher dans la forêt dense à proximité mais c'était assez désagréable comme activité dans cet état. De toutes façons on a plus de ké donc on redescend et on retourne se mettre une maxi murge.

Le lendemain, comme d'habitude on s'éclate la tronche avec de l'alcool et du cannabis. À la rivière, on décide qu'on va se faire un trip avec les bonbons delta 9 THC que j'ai apporté, au moment de l'apéro. Perso j'ai l'habitude mais les copains sont curieux donc ça me fait plaisir. À 18h on prend une dose adaptée à chaque personne sur les conseils du druide (moi même 🙃). Les bonbons sont dosés à 50 mg, dose que je vais personnellement prendre en deux fois car j'ai l'habitude. Les autres prennent entre 12,5 et 25 mg mais sont arrachés. Je gère très bien le côté anxiogène du cannabis mais les 50mg en plus des joints et de l'alcool me demandent plus de concentration que d'habitude. M me dit qu'A vomit à l'étage. Mon copain est avec moi dans la cuisine et on voit une pelle s'agiter dans la nuit par la fenêtre. Mon copain et M s'inquiètent, la parano monte un peu, c'est très bizzare cette histoire. Je mets le couteau de chasse des parents de M dans mon short et je prends le fusil de chasse (pas chargé) et je sors pour faire fuir le psychopathe à la pelle. Je me retrouve nez à nez avec A : on m'a embobiné pour se foutre de ma gueule et jouer sur ma tendance paranoïaque. Bonne blague en vrai. Les edibles étant vachement fatiguants on fera pas long feu ce soir là.
Pour continuer dans notre séjour de découvertes, A nous offre un voyage avec ses truffes séchées. Une première aussi pour mon copain et moi, je m'attendais à un trip semblable au LSD. On a peu en quantité pour 4 alors on fait une pause de l'alcool pour ne pas down la psilocybine, en revanche on s'est fumée beaucoup de pétards. Je prend environ 9/10g en deux fois. D'abord en tisane puis simplement avec des chips pour éviter de dégrader la psilocybine avec la chaleur. Le trip est léger, moins réflexif que le L. J'éclate de rire un petit peu, je contemple les couleurs des arbres et du ciel qui sont magnifiques, même si je n'ai pas d'hallus. Je me sens particulièrement apaisé, bien et heureux. Je me dis que les truffes magiques c'est un truc de hippies donc je dois aller voir la nature. Tout le monde se fout de ma gueule parce que je vais toucher un arbre. C'est pas cool parce que ça me sors de l'ambiance alors que j'ai eu des sensations incroyables au contact de l'arbre. C'est sûrement psychologique mais c'était vachement mystique. Quand les truffes redescendents on se met à picoler comme les trous sans fond que l'on est, la redescente est surtout marquée par une grande fatigue.

On a terminé la semaine avec une cuite digne de ce nom avec toutes sortes d'alcools. On fait n'importe quoi comme un peu toute les jours quand on est bien éclaté : on tire des dés qui nous disent de brouter de l'herbe, de pas fumer pendant 1h, de prendre des shots, de tracer du poivre ou de retourner nos vêtements. C'est drôle, on le fait. Puis on arrête le hasard donc on commence à faire tout ce qui nous passe par la tête. On va courir à poil sur la route, je pisse au milieu du salon, on fait un mulet à A et pleins d'autres trucs marrants pour s'occuper.

Le lendemain, défractés, on doit repartir, pleins de souvenirs et de fatigue. C'était très cool car très détendant, setting parfait pour des voyages qui se passent bien👽
Retour à la réalité compliqué par contre quand je me suis retrouvé bloqué à Clermont Ferrand pour une nuit et que je bossais le lendemain et pour un mois.
 
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