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Dernière modification le 2/12/2019
L'expansion de l'usage de drogue dans les pays industrialisés est associée au mouvement hippie, dans un contexte de rejet de la société de consommation et de doctrine de non-violence liés surtout à l'enlisement militaire des États-Unis au Vietnam. Si dans les années 70 on est essentiellement marqué par la consommation de l'héroïne, du cannabis et du LSD, les années 80 voient apparaître à la consommation de médicaments détournés de leur usage.
L'utilisation récréative de l'ecstasy inaugure, à la fin des années 80, une nouvelle air de la toxicomanie. En effet l'ecstasy à pris énormément d'ampleur ces dernières années, au point de devenir un véritable phénomène de société d'autant qu'on peut la considérer comme une drogue culturelle, au même titre que, par exemple, le LSD dans les années 1960.
Depuis son origine, l'homme est en quête de moyens pour améliorer son impression de bien-être, d'abord par le biais de substances naturelles et, depuis plus d'un siècle, par la synthèse de molécules chimiques. L'ecstasy ou méthylènedioxyméthamphétamine ou MDMA est, comme son nom l'indique apparentés aux amphétamines.
Appelé indifféremment ecstasy, X,E, XTC, à dans..., on la nomme surtout par le logo figurant sur le comprimé, qui est la forme la plus usuelle donner à la MDMA. Elle peut également se présenter en gélules ou en poudre. Ces substances synthétiques sont de confection assez simple, ne nécessitant pas de grandes compétences techniques et pouvant être produite à proximité des lieux de consommation. Leur prix de revient est très faible.
Les comprimés sont ingurgités (on dit gober) et les effets se font ressentir au bout de 45 minutes, dure environ de 6 à 8h. Leur forme, leur motifs ainsi que leurs couleurs sont le fruit de graphiste et de designer.
Au fil des années, interdiction de la MDMA a engendré l'apparition d'analogue structuraux, appeler designer drogue, dont la composition chimique est légèrement différente (MDA, MDE, 2cb, DOB, MBDB...) point ainsi apparaissent de nouveau les molécules, aux effets similaires, supérieur ou parfois très différent des molécules originales.
Les capacités de la MDMA à lever les inhibitions il confère initialement le surnom de la pilule de l'amour ou la drogue. Actuellement elle reste apprécié pour ses propriétés psychostimulant tu es empathique. Elle permet entre autres, aurait eu peur de dépasser les limites de leurs capacités physiques. Longtemps considéré comme une drogue inoffensive où se drogue, l'ecstasy fait malheureusement régulièrement parler d'elle par des dessins ou des intoxications serveur qu'elle engendre souvent après une simple prise.
en France l'ecstasy à Paris en 1985 dans des lieux restreint et confidentiel (intellectuel, personnalités du show-business). Après 1989, la consommation quitte la marginalité avec l'émergence du mouvement techno pour devenir un phénomène de masse. Elle touche essentiellement de 18 à 25 ans, Sytadin et banlieusard, de toute la sociale. Sa consommation est essentiellement récréative.
la rave culture se veux une culture de danse et de fête, une culture avec ses propres références, une musique, ça mode et ces lieux. Les lieux de rassemblement, souvent solides(usine, entrepôt désaffecté, clairière, grotte...), sont les plus souvent tenue secret jusqu'au dernier moment. Pour s'y rendre, les rêveurs disposent d'un réseau d'information bien structuré(internet, Fliers...). Rappelons qu'il existe deux grands rassemblements annuel en France les weekend du 1er mai et du 15 août réunissant près de 25000 participants en 2001.
l'ecstasy, drogue actuellement hyper médiatisé, est sujette à deux nombreux controverses. Ses adeptes du concert toujours une image d'innocuité alors que ses opposant l'assimile à un nouveau fléau. Récemment encore, elle fut sous les feux des projecteurs à l'occasion du projet de réglementation des raves parties.
Nous allons tenter, dans ce travail, de faire le point sur les dangers de l'ecstasy, dans un premier temps nous présenterons cette drogue, son histoire, c'est contexte d'usage, sa pharmacocinétique et sa farmacodynamique. Puis nous nous arrêterons plus longuement sur sa toxicité et en particulier sur sa toxicité neurologique. Nous tenterons de faire une synthèse du dernière recherche pour expliquer la survenue d'une hémorragie cérébrale suite à la cession d'un simple comprimé extasy, manifestations toxique aigu grave illustré par cas clinique.
la MDMA oula 3,4 methylènedioxymétamphetamine, plus communément appelé ecstasy, est un produit de recherche pharmaceutique.
cette molécule synthétisée en 1912 à partir de la méthylènedioxyamphetamine ou MDA, puis breveté en 1914 par les laboratoire Merck point ce groupe pharmaceutique allemand avait engagé des recherches dans un but militaire : Il s'agissait de potentialiser certains effet des amphétamines, comme celui de coupe-faim ou de lutte contre le sommeil. Mais, doté d'effets secondaires psychoactifs « curieux » et de peu d'intérêt thérapeutique, le produit ne fut jamais commercialisé et quelque peu oublié.
il réapparaîtra en 1953, aux USA, alors en pleine guerre froide et impliqué dans la guerre de Corée. Le centre médical de l'armée de terre travailler alors à la mise au point d'un sérum de vérité et un stimulant pouvant permettre a ses G.I. de se tenir éveillés plus longtemps.
dans les années 60, alexander alexander SCHULGIN employé par la compagnie pharmaceutique DOW CHEMICAL, sous la tutelle du gouvernement américain, restnthétisa un certain nombre de molécules. C'est avec sa femme Ann, que ce chimiste d'une université californienne, spécialiste des psychodysleptiques, testera la plupart des produits de sa composition, soit près de 180 molécules, dont la MDMA. Ainsi Shulgin considérer la MDMA comme la "pénicilline de l'âme" il croyait avoir trouvé la molécule idéale avec l'ecstasy. Ses premiers travaux précises les effets comportementaux de la molécule :
il la proposera alors à des psychothérapeutes au début des années 70, comme adjuvent aux psychothérapies, puisqu'elle facilite les élaborations, l'introspection et l'obtention d'un effet de catharsis. De plus, Shulgin affirmait qu'elle permettait de limiter la consommation des psychotropes au cours des séances de psychothérapie, la MDMA était habituellement ingérée à des variantes de 50 à 200 mg. Le succès de la molécule fut important et c'est utilisation diverse, allant de la thérapie de couple à la dépression, en passant par le traitement de l'alcoolisme et des troubles sensoriels chez les personnes âgées.
Pour ses pratiques expérimentales, Shulgin su poliment remercier par sa compagnie et se cit retiré sa licence gouvernementale. Alexander Shulgin reste à ce jour le gourou officiel de l'ecstasy.
C'est en 1968 que les hippies de la côte ouest des États-Unis la découvrent et l'adoptent. Son usage reste cependant confidentielle. Rappelons que 1968 correspond à l'âge d'or du LSD.
L'expansion réelle de l'ecstasy commence à la fin des années 70, quand elle pénètre, sous le pseudonyme d'ADAM, la scène musicale new-yorkaise et les milieux noctambules, en particulier artistiques, homosexuels et ceux du show-biz. Substitut légal du LSD interdit dès 1968, elle jouit également d'un énorme succès dans les campus universitaires au début des années 80. Elle touche surtout des adultes jeunes d'un niveau social élevé, du Golden Boy au jeune cadre ('yuppies'), sur l'idée qu'elle augmente les performances mentales et ... sexuelles (!). A cette époque une étude menée au sein de l'université de médecine de Stanford rapporte que les 369 étudiants interrogés, 39% déclaraient avoir consommé au moins une fois de l'ecstasy.
L'importance de son usage s'explique alors par:
Ce phénomène pousse le Congres américain à voter une loi permettant à la Drug Enforcement Administration (DEA) de prohiber la MDMA le 1er juillet 1985, donc d'interdire sa fabrication, sa vente, sa détention et son usage. La DEA classe ainsi l'ecstasy dans le tableau I du CSA (Controlled Substance Act), catégorie la plus restrictive, réservée aux drogues dangereuses sans indications thérapeutiques reconnues, comme l'héroïne ou le LSD.
Cette décision est argumentée par:
En Europe, l'ecstasy débarque en 1985, sur les plages d'Ibiza aux Baléares, sous le pseudonyme de "XTC island", qui comme la MDMA, se diffuse tard rapidement au sein de la jeunesse anglaise, puis aux 4 coins de la planète. 1988 reste l'année du "sommer of love", l'été de l'amour. C'est l'explosion de l'ecstasy, indissociable de celle de la musique technologique, qui rythme les soirées raves. Ce mouvement se présente par le fameux logo au sourire "smiley" figuration de la joie extasiée.
En France la MDMA est inscrite au tableau des stupéfiants depuis l'arrêté du 09/07/86, inscrit au Journal officiel du 26/07/86, au même titre que d'autres substances proches des dérivées des phényléthylamines : MDA, DOM, MDEA.....
I - INTRODUCTION
En 1997, d'après L'INSERM 5 million de britannique prétendait avoir déjà consommé de l'ecstasy au moins une fois dans leur vie et 500000 d'entre eux à vous et en prendre tous les weekends.
L'ecstasy est arrivée en France aux alentours de 1985. Elle fut présenté initialement donne un stimulant légèrement aphrodisiaque. En quelques années, elle est passée d'une consommation limitée au milieu brancher parisien à une diffusion plus ample auprès d'un jeune public étroitement lié à l'émergence du mouvement techno. Depuis 16 ans, les pouvoirs publics étudie ce phénomène, afin de mieux évaluer son retentissement oui, dans comprendre les contextes et les modalités d'usage et de décrire les modes de vie des usagers.
II - ETUDES QUANTITATIVES
II-1 Prévalence
Les premières enquêtes ont débuté en 1995 et se sont attachés à évaluer l'ampleur de la consommation de manière quantitative. Elle portait sur des données recueillies auprès des institutions répressives, sanitaires et sociales et de la population générale.
ainsi en 1995, une enquête réalisée par le CFES ( comité français d'éducation pour la santé) a permis d'évaluer, sur un échantillon de 2000 personnes entre 18 et 75 ans, une prévalence de consommation d'ecstasy et d'amphétamine de :
- 0,7 % au cours de la vie
- 0,3 % au cours de l'année précédente
ces résultats sont eux représentatifs, puisque l'ecstasy concerne, on le sait, une population jeune, population mieux représentée par une étude réalisée en 1996 dans un centre de sélection par le service de santé de l'armée. Cette enquête, mener sur un échantillon de 2700 appeler, a permis de mesurer une prévalence chez les moins de 23 ans :
- 3,9 % prétendaient avoir essayé l'ecstasy au moins une fois
- 1,2 % prétendez en consommer de façon régulière.
ces résultats sont à prendre avec beaucoup de circonscriptions, puisque l'interrogatoire se dérouler lors de la « période des 3 jours » où certains dissimulé leur consommation et d'autres s'en inventaient une pour tenter de se faire réformer. De plus, ce travail ne concernait que la frange masculine de la population.
Plus tard, en 2000, l'étude ESCAPAD interroge 14000 jeunes scolarisés entre 17 et 19 ans point il en ressort que:
- 3,4 % des garçons
- 1,8 % des filles ont déjà consommé une fois de l'ecstasy.
II-2 Mortalité
En octobre 2001, la littérature médical rapporter 87 décès liés à la prise d'ecstasy. Pour certains, la consommation de MDMA était seulement présumé du fait de l'absence de dosage toxicologique. Pour d'autres la MDMA était associé à d'autres substances psychotrope tel que la MDA, la MBDB, la cocaïne, l'héroïne... pouvant être, à elle seule, létale.
sur les 87 décès, on dénombre :
- 30 syndrome d'hyperthermie
- 8 complications cardiovasculaires
- 4 insuffisance hépato-cellulaires
- 9 complications neurologiques
- 14 décès secondaires à des conduites à risque ou à des suicides
- 22k de cause inconnue de par le manque d'informations.
en 1996, le taux de mortalité chez les usagers d'ecstasy était estimé approximativement entre 0,005 et 0,01 %. Le nombre total de décès rapportés (87 cas) peut paraître un film en regard du nombre de consommateur. Tous les décès liés à la prise d'ecstasy ne font pas l'objet de publication et il existe de nombreuses autres cas non diagnostiqué, par mes connaissances de la consommation des complications liées à la prise d'ecstasy. Il est donc impossible d'estimer l'incidence précise des intoxication sévère ou des décès liés à la prise l'ecstasy.
par ailleurs, il n'existe pas de dose toxique ou de dose létale pour l'ecstasy. Comme nous le verrons par la suite, la concentration plasmique moyenne de la MDMA chez un usager après la prise d'un comprimé se situe entre 0,1 et 0,25 mg par litre. De nombreux cas d'intoxication c'est vers ou de décès relève des taux compris entre 0,5 et 10 mg par litre, soit un taux 40 fois supérieur aux taux usuels. D'autres observation du même type retrouve des tours entre 0,11 et 0,55 mg par litre. Ainsi, la sévérité des complications n'est pas seulement liés aux concentration plasmique rencontrer, mais est tributaire d'autres facteurs. L'absence du parallélisme entre le tout plasmique et la clinique rencontrer et également illustré par le cas d'un homme ayant ingérer 40 de comprimés d'ecstasy. La concentration sanguine en MDMA mesurer à 7,72 mg par litre 50 paniers alors d'une symptomatologie pauvre où, se limitant une tachycardie associée à une hypertension artérielle modérée.
---- suite bientôt (lundi 2/12/09 soir) ------
L'expansion de l'usage de drogue dans les pays industrialisés est associée au mouvement hippie, dans un contexte de rejet de la société de consommation et de doctrine de non-violence liés surtout à l'enlisement militaire des États-Unis au Vietnam. Si dans les années 70 on est essentiellement marqué par la consommation de l'héroïne, du cannabis et du LSD, les années 80 voient apparaître à la consommation de médicaments détournés de leur usage.
L'utilisation récréative de l'ecstasy inaugure, à la fin des années 80, une nouvelle air de la toxicomanie. En effet l'ecstasy à pris énormément d'ampleur ces dernières années, au point de devenir un véritable phénomène de société d'autant qu'on peut la considérer comme une drogue culturelle, au même titre que, par exemple, le LSD dans les années 1960.
Depuis son origine, l'homme est en quête de moyens pour améliorer son impression de bien-être, d'abord par le biais de substances naturelles et, depuis plus d'un siècle, par la synthèse de molécules chimiques. L'ecstasy ou méthylènedioxyméthamphétamine ou MDMA est, comme son nom l'indique apparentés aux amphétamines.
Appelé indifféremment ecstasy, X,E, XTC, à dans..., on la nomme surtout par le logo figurant sur le comprimé, qui est la forme la plus usuelle donner à la MDMA. Elle peut également se présenter en gélules ou en poudre. Ces substances synthétiques sont de confection assez simple, ne nécessitant pas de grandes compétences techniques et pouvant être produite à proximité des lieux de consommation. Leur prix de revient est très faible.
Les comprimés sont ingurgités (on dit gober) et les effets se font ressentir au bout de 45 minutes, dure environ de 6 à 8h. Leur forme, leur motifs ainsi que leurs couleurs sont le fruit de graphiste et de designer.
Au fil des années, interdiction de la MDMA a engendré l'apparition d'analogue structuraux, appeler designer drogue, dont la composition chimique est légèrement différente (MDA, MDE, 2cb, DOB, MBDB...) point ainsi apparaissent de nouveau les molécules, aux effets similaires, supérieur ou parfois très différent des molécules originales.
Les capacités de la MDMA à lever les inhibitions il confère initialement le surnom de la pilule de l'amour ou la drogue. Actuellement elle reste apprécié pour ses propriétés psychostimulant tu es empathique. Elle permet entre autres, aurait eu peur de dépasser les limites de leurs capacités physiques. Longtemps considéré comme une drogue inoffensive où se drogue, l'ecstasy fait malheureusement régulièrement parler d'elle par des dessins ou des intoxications serveur qu'elle engendre souvent après une simple prise.
en France l'ecstasy à Paris en 1985 dans des lieux restreint et confidentiel (intellectuel, personnalités du show-business). Après 1989, la consommation quitte la marginalité avec l'émergence du mouvement techno pour devenir un phénomène de masse. Elle touche essentiellement de 18 à 25 ans, Sytadin et banlieusard, de toute la sociale. Sa consommation est essentiellement récréative.
la rave culture se veux une culture de danse et de fête, une culture avec ses propres références, une musique, ça mode et ces lieux. Les lieux de rassemblement, souvent solides(usine, entrepôt désaffecté, clairière, grotte...), sont les plus souvent tenue secret jusqu'au dernier moment. Pour s'y rendre, les rêveurs disposent d'un réseau d'information bien structuré(internet, Fliers...). Rappelons qu'il existe deux grands rassemblements annuel en France les weekend du 1er mai et du 15 août réunissant près de 25000 participants en 2001.
l'ecstasy, drogue actuellement hyper médiatisé, est sujette à deux nombreux controverses. Ses adeptes du concert toujours une image d'innocuité alors que ses opposant l'assimile à un nouveau fléau. Récemment encore, elle fut sous les feux des projecteurs à l'occasion du projet de réglementation des raves parties.
Nous allons tenter, dans ce travail, de faire le point sur les dangers de l'ecstasy, dans un premier temps nous présenterons cette drogue, son histoire, c'est contexte d'usage, sa pharmacocinétique et sa farmacodynamique. Puis nous nous arrêterons plus longuement sur sa toxicité et en particulier sur sa toxicité neurologique. Nous tenterons de faire une synthèse du dernière recherche pour expliquer la survenue d'une hémorragie cérébrale suite à la cession d'un simple comprimé extasy, manifestations toxique aigu grave illustré par cas clinique.
HISTORIQUE
la MDMA oula 3,4 methylènedioxymétamphetamine, plus communément appelé ecstasy, est un produit de recherche pharmaceutique.
cette molécule synthétisée en 1912 à partir de la méthylènedioxyamphetamine ou MDA, puis breveté en 1914 par les laboratoire Merck point ce groupe pharmaceutique allemand avait engagé des recherches dans un but militaire : Il s'agissait de potentialiser certains effet des amphétamines, comme celui de coupe-faim ou de lutte contre le sommeil. Mais, doté d'effets secondaires psychoactifs « curieux » et de peu d'intérêt thérapeutique, le produit ne fut jamais commercialisé et quelque peu oublié.
il réapparaîtra en 1953, aux USA, alors en pleine guerre froide et impliqué dans la guerre de Corée. Le centre médical de l'armée de terre travailler alors à la mise au point d'un sérum de vérité et un stimulant pouvant permettre a ses G.I. de se tenir éveillés plus longtemps.
dans les années 60, alexander alexander SCHULGIN employé par la compagnie pharmaceutique DOW CHEMICAL, sous la tutelle du gouvernement américain, restnthétisa un certain nombre de molécules. C'est avec sa femme Ann, que ce chimiste d'une université californienne, spécialiste des psychodysleptiques, testera la plupart des produits de sa composition, soit près de 180 molécules, dont la MDMA. Ainsi Shulgin considérer la MDMA comme la "pénicilline de l'âme" il croyait avoir trouvé la molécule idéale avec l'ecstasy. Ses premiers travaux précises les effets comportementaux de la molécule :
- sentiment d'empathie
- Facilitation de la communication
- Amplification sensorielle
- Augmentation de l'estime de soi.
il la proposera alors à des psychothérapeutes au début des années 70, comme adjuvent aux psychothérapies, puisqu'elle facilite les élaborations, l'introspection et l'obtention d'un effet de catharsis. De plus, Shulgin affirmait qu'elle permettait de limiter la consommation des psychotropes au cours des séances de psychothérapie, la MDMA était habituellement ingérée à des variantes de 50 à 200 mg. Le succès de la molécule fut important et c'est utilisation diverse, allant de la thérapie de couple à la dépression, en passant par le traitement de l'alcoolisme et des troubles sensoriels chez les personnes âgées.
Pour ses pratiques expérimentales, Shulgin su poliment remercier par sa compagnie et se cit retiré sa licence gouvernementale. Alexander Shulgin reste à ce jour le gourou officiel de l'ecstasy.
C'est en 1968 que les hippies de la côte ouest des États-Unis la découvrent et l'adoptent. Son usage reste cependant confidentielle. Rappelons que 1968 correspond à l'âge d'or du LSD.
L'expansion réelle de l'ecstasy commence à la fin des années 70, quand elle pénètre, sous le pseudonyme d'ADAM, la scène musicale new-yorkaise et les milieux noctambules, en particulier artistiques, homosexuels et ceux du show-biz. Substitut légal du LSD interdit dès 1968, elle jouit également d'un énorme succès dans les campus universitaires au début des années 80. Elle touche surtout des adultes jeunes d'un niveau social élevé, du Golden Boy au jeune cadre ('yuppies'), sur l'idée qu'elle augmente les performances mentales et ... sexuelles (!). A cette époque une étude menée au sein de l'université de médecine de Stanford rapporte que les 369 étudiants interrogés, 39% déclaraient avoir consommé au moins une fois de l'ecstasy.
L'importance de son usage s'explique alors par:
- une répression inexistante
- une image sécuritaire (puisque les thérapeutes l'utilisent)
- L'attribution de certains pouvoirs (comme serum de vérité ou aphrodisiaque)
Ce phénomène pousse le Congres américain à voter une loi permettant à la Drug Enforcement Administration (DEA) de prohiber la MDMA le 1er juillet 1985, donc d'interdire sa fabrication, sa vente, sa détention et son usage. La DEA classe ainsi l'ecstasy dans le tableau I du CSA (Controlled Substance Act), catégorie la plus restrictive, réservée aux drogues dangereuses sans indications thérapeutiques reconnues, comme l'héroïne ou le LSD.
Cette décision est argumentée par:
- L'augmentation inquiétante de son usage récréatif.
- La prise de conscience de ses propriétés stupéfiantes
- l'analogie avec la MDA, methabolite déméthylé de la MDMA, déjà interdite puisque qu'elle a donné lieu à l'observation de dommages neurologiques chez l'animal.
En Europe, l'ecstasy débarque en 1985, sur les plages d'Ibiza aux Baléares, sous le pseudonyme de "XTC island", qui comme la MDMA, se diffuse tard rapidement au sein de la jeunesse anglaise, puis aux 4 coins de la planète. 1988 reste l'année du "sommer of love", l'été de l'amour. C'est l'explosion de l'ecstasy, indissociable de celle de la musique technologique, qui rythme les soirées raves. Ce mouvement se présente par le fameux logo au sourire "smiley" figuration de la joie extasiée.
En France la MDMA est inscrite au tableau des stupéfiants depuis l'arrêté du 09/07/86, inscrit au Journal officiel du 26/07/86, au même titre que d'autres substances proches des dérivées des phényléthylamines : MDA, DOM, MDEA.....
ÉPIDÉMIOLOGIE
I - INTRODUCTION
En 1997, d'après L'INSERM 5 million de britannique prétendait avoir déjà consommé de l'ecstasy au moins une fois dans leur vie et 500000 d'entre eux à vous et en prendre tous les weekends.
L'ecstasy est arrivée en France aux alentours de 1985. Elle fut présenté initialement donne un stimulant légèrement aphrodisiaque. En quelques années, elle est passée d'une consommation limitée au milieu brancher parisien à une diffusion plus ample auprès d'un jeune public étroitement lié à l'émergence du mouvement techno. Depuis 16 ans, les pouvoirs publics étudie ce phénomène, afin de mieux évaluer son retentissement oui, dans comprendre les contextes et les modalités d'usage et de décrire les modes de vie des usagers.
II - ETUDES QUANTITATIVES
II-1 Prévalence
Les premières enquêtes ont débuté en 1995 et se sont attachés à évaluer l'ampleur de la consommation de manière quantitative. Elle portait sur des données recueillies auprès des institutions répressives, sanitaires et sociales et de la population générale.
ainsi en 1995, une enquête réalisée par le CFES ( comité français d'éducation pour la santé) a permis d'évaluer, sur un échantillon de 2000 personnes entre 18 et 75 ans, une prévalence de consommation d'ecstasy et d'amphétamine de :
- 0,7 % au cours de la vie
- 0,3 % au cours de l'année précédente
ces résultats sont eux représentatifs, puisque l'ecstasy concerne, on le sait, une population jeune, population mieux représentée par une étude réalisée en 1996 dans un centre de sélection par le service de santé de l'armée. Cette enquête, mener sur un échantillon de 2700 appeler, a permis de mesurer une prévalence chez les moins de 23 ans :
- 3,9 % prétendaient avoir essayé l'ecstasy au moins une fois
- 1,2 % prétendez en consommer de façon régulière.
ces résultats sont à prendre avec beaucoup de circonscriptions, puisque l'interrogatoire se dérouler lors de la « période des 3 jours » où certains dissimulé leur consommation et d'autres s'en inventaient une pour tenter de se faire réformer. De plus, ce travail ne concernait que la frange masculine de la population.
Plus tard, en 2000, l'étude ESCAPAD interroge 14000 jeunes scolarisés entre 17 et 19 ans point il en ressort que:
- 3,4 % des garçons
- 1,8 % des filles ont déjà consommé une fois de l'ecstasy.
II-2 Mortalité
En octobre 2001, la littérature médical rapporter 87 décès liés à la prise d'ecstasy. Pour certains, la consommation de MDMA était seulement présumé du fait de l'absence de dosage toxicologique. Pour d'autres la MDMA était associé à d'autres substances psychotrope tel que la MDA, la MBDB, la cocaïne, l'héroïne... pouvant être, à elle seule, létale.
sur les 87 décès, on dénombre :
- 30 syndrome d'hyperthermie
- 8 complications cardiovasculaires
- 4 insuffisance hépato-cellulaires
- 9 complications neurologiques
- 14 décès secondaires à des conduites à risque ou à des suicides
- 22k de cause inconnue de par le manque d'informations.
en 1996, le taux de mortalité chez les usagers d'ecstasy était estimé approximativement entre 0,005 et 0,01 %. Le nombre total de décès rapportés (87 cas) peut paraître un film en regard du nombre de consommateur. Tous les décès liés à la prise d'ecstasy ne font pas l'objet de publication et il existe de nombreuses autres cas non diagnostiqué, par mes connaissances de la consommation des complications liées à la prise d'ecstasy. Il est donc impossible d'estimer l'incidence précise des intoxication sévère ou des décès liés à la prise l'ecstasy.
par ailleurs, il n'existe pas de dose toxique ou de dose létale pour l'ecstasy. Comme nous le verrons par la suite, la concentration plasmique moyenne de la MDMA chez un usager après la prise d'un comprimé se situe entre 0,1 et 0,25 mg par litre. De nombreux cas d'intoxication c'est vers ou de décès relève des taux compris entre 0,5 et 10 mg par litre, soit un taux 40 fois supérieur aux taux usuels. D'autres observation du même type retrouve des tours entre 0,11 et 0,55 mg par litre. Ainsi, la sévérité des complications n'est pas seulement liés aux concentration plasmique rencontrer, mais est tributaire d'autres facteurs. L'absence du parallélisme entre le tout plasmique et la clinique rencontrer et également illustré par le cas d'un homme ayant ingérer 40 de comprimés d'ecstasy. La concentration sanguine en MDMA mesurer à 7,72 mg par litre 50 paniers alors d'une symptomatologie pauvre où, se limitant une tachycardie associée à une hypertension artérielle modérée.
---- suite bientôt (lundi 2/12/09 soir) ------