spacefriend
Neurotransmetteur
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- 14/3/14
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Pour ma 3e,
Le WE dernier,
Before : achat de bières, hamburgers, posés sur un banc.
Soirée : Gros festoche en extérieur, minimal, techno, house.
plus de 5 000 personnes attendus,
dans un grand parc parisien.
3 salles, plus de 10 djs de 19h à 6h,
stands de bouffes et de boissons,
boules quiès, bonbons et capotes gratos,
stand maquillage, vente de Tee, bracelet, tatoo éphémères...
Je m'y rends avec un pote qui ne prendra que de l'alcool et quelques taffes de pet plus tard.
On s'arrête à 2 3 stations trop tôt, on marche, on ne trouve pas le trajet tout de suite même si sur la bonne voie, on hésite car on ne connait pas trajet par cœur.
Vers la dernière ligne droite, un vendeur nous propose sur le chemin de l'aller, juste parfait, pas besoin d'aborder tout le monde et n'importe qui et pas de galères dans les recherches au dernier moment, en milieu de soirée.
Je prends mon para de 0,10 vers 23h, 2h plus tard rien.
On continue notre périple dans ce lieu immense.
On fait des rencontres, on sympathise.
Une bande avec qui j'accroche bien prend une meuge qu'on partage à 4 ou 5.
Un des mec de la bande flash, plein de câlins et d'affection.
On est pas bien équipés pour prendre, donc on trempe le doigt.
Je sens des effets légers, mais pas de perche spéciale.
Je me sens un peu désinhiber et acide.
Fouille, je les perds et ne les recroise plus.
Entre temps avec mon pote on s'est perdus, retrouvés, il a fait son périple, il à la bougeotte je n'arrivais plus à le suivre.
Je le retrouve, on marche, nouvelle bande, ils payent leur pét.
Je ne sais pas quelle heure il est, pas de notion de temps, je ne pense pas à demander ni à regarder.
Weed très forte, je tousse à la 1ère latte, 2, 3... effet de l'herbe immédiate, je surf sur la vague, puis activation de la D, qui jusqu'à maintenant ne faisait pas grand chose.
Connexion instantanée, je décolle, je pars, je vibre, je suis sur une autre fréquence.
Absences, je colmate, déconnectée, j'en ris.
Les couleurs sont flashys.
Pet fini, je regrette de ne pas pouvoir échanger, l'un d'entre eux reste inerte alors que je lui parle et l'autre à l'air de me comprendre mais ils partent.
Mon pote la bougeotte, n'a pas envie des mêmes choses que moi au même moment, pas tout le temps en tous cas et peu d'échanges.
Il part danser, je le suis. Je kiffe un peu le son bien que dark et mélancolique.
Les sonorités me font vibrer et surfer, c'est cool, envie de contact et de toucher.
Et là il doit être 3h passées voir 4 trop dark, trop crade, la soirée prends une nouvelle tournure. Nous sommes la majorité à être arracher à pleins de trucs. Mauvaise passade pour moi, je ne croise que de pervers, des frotteurs, ça ne parle que de cul et ça parle trop mal, aucun respect dans les commentaires.
Pas de parano, c'était bien réel, j'entendais clairement les paroles, perchée mais peux entendre avec lucidité, les choses sont claires comme de l'eau de roche.Je me sens comme un animal connectée à la nature recroquevillée, observe à gauche à droite, trop d'infos, je baisse la tête. Je sais et je comprends, je grille le délire de tout le monde, rien ne m'échappe, je ne mens pas et on ne peux pas me mentir. Je croise des regards flospho comme les miens, ils sont sous D comme moi.
Je me sens mal à l'aise je sors avec mon pote, on s’assoit, on se pose dehors, on échange bien, ça me fait plaisir. Il me raconte ce qui s'est passé comme si je n'étais pas là, je trouvais ça plutôt drôle. Je lui dit que je sais, j'étais là il me rép c'est pour que je te rappel, je lui rép que c'est le cas. Il me narre la soirée jusqu'au moment présent. Je lui dis, je sais, je sais, je me rappel.
Il me raconte mes absences et la je rép, NAN ARRETE SERIEUX C'est vrai ? HA HA;
Je lui dit que j'apprécie ce moment que je suis posée, je suis trop bien.
Il repart, j"étais bien dehors, je le suis, trop lente, je détourne le regard 3 secondes, fondu dans la masse je le perds, puis je lâche l'affaire, ambiance trop dark, trop malsain pour moi je ne veux pas ré-affronter ça.
Là, un bout de périple seule, j'entends des brouhaha, aussi je ne comprenais et ne pouvais parler qu'aux personnes qui en avaient pris.
On se captais mutuellement au regard pour certains, au yeux flospho pour d'autres et au fait qu'on savait qu'on se comprenait, car sur même fréquence. Même si certains ne s'adressaient pas à moi, je n'entendais qu'eux et parfois j'entendais des : elle nous comprends, elle fait ci elle fait ça.
Des filles me parlaient, mais les vicieux m'avaient dégoûtés et je me sentais seule, déçue du manque de partage avec mon pote, j'ai arrêtée la communication. Parfois j'échangeais quelques mots mais quand je sentais que les réponses était hors sujet, non comprise ou qu'il n y avait pas d'intérêts communs, je répondais ouais ouais et je repartais. Et là "une petite ange" une jeune fille très chouette qui a fait preuve d'empathie, la seule à me comprendre. Je n'avais pas besoin de lui parler et répondais par des oui et des sourires, elle me fait boire et me souhaite bonne chance. Je la retrouve plus tard sur le départ, ça tombe bien je suis seule et ne connais pas le trajet. Elle me propose de rentrer avec eux jusqu'au métro me parle, me prends la main.
Pas de montée ou de descente qui rendent malade au sens propre et pas de mâchoire bloquée.
Pas de bonne humeur à la fin.
(voir bientôt aussi dans cette même soirée, le colombien et son masque anonyms, mon make up flospho, le staf que j'ai grillée sous D, les éléments perturbateurs, le jeune de l'armée et le mec relou chez moi, celle qui voulait rester avec son mec et celui qui me soupçonne d'avoir peur, car là je suis hs, je sors du taff, je finirais cet écrit plus tard)
Pour conclure, un lendemain de bad trip difficile, mauvaise humeur, déçue.
Mais je me reconnais bien, c'est toujours moi, je fais avec, je laisse couler, je sais que ça va passer. Je me rappelle que c'est es émotions démultipliées.
Je repense aux trips précédents, je me suis souvenue que pour moi,sous pierre philo le reggae prône la révolution,
sous D, je me rends compte que le rock prône l'amour et la paix, (avec les restes de la veille, je profite des fragments de pouvoirs qu'il me reste pour repenser à des trucs et écoute ma playlist, cette conclusion musicale est certainement due à certains artistes et certaines chansonsaroles, ça va de soi)
les sons entre electro hip hop comme Cookie thumper de Die Antwoord me font sourire,
les sons rock synthé rock pop avec me font du bien, me rassure, m'apaise, comme sea de roosevelt, et apollo 440 stop the rock, pop the glock mirways de Uffie m'a fait kiffée, disclosure et flume un peu rnb rap me déprime.
Par contre over dose de dub et de trap dans les 2 jours qui ont suivis, même la house et la disco ne passaient pas.
Même la soirée que je viens de vivre, j'ai pas kiffée le son, à part des sonorités electro un peu techno mais trop mélancolique et mauvais entourage.
En fonction des consos et de l'état d'esprit ça change du tout au tout.
J'ai quand même préférée la soirée dubstep dnb à ce festoche bien que je pensais préférais la minimale et la house et que la clientèle serait plus "clean".
En revanche quelques semaines avant j'ai participé à une autre soirée house dans un loft en plus petit comité après quelques verres c'était trop cool j'étais bien. (bien que en fin de soirée, un verre de trop m'a achevé malade le surlendemain et mal de crâne pas possible).
J'ai l'impression de comprendre un peu certains délire baba cool et hippies et je me souviens à quel point cette communauté m'intrigue. serait-ce plus posé, plus pacifiste et moins obscène?
Au collège déjà j'observais des membres de mon entourage qui avaient ce style et l'ambiance skateurs je kiffais, en colo c'était l'ambiance surfeurs ou snowboarders que j'appréciais le plus.
Des vrais teufeurs en tout bien tout honneur d'après mon expérience, ils ne'ont pas l'air de tricher ont l'air de rester eux-mêmes.
J'en garde vraiment de bon souvenirs, parmi les plus cools, bon délires, ne se prennent pas la tête. Pareil dans un festival rock, en province bons délires, y a pas de lézard.
J'espère avoir été précise et que ce pavé n'est pas trop pénible.
Je mets en forme asap.
Vos réactions avec grand plaisir.
J'ai hâte de trouver des spaces friends avec qui je pourrais mieux tripper et partager.
Peace and love
Le WE dernier,
Before : achat de bières, hamburgers, posés sur un banc.
Soirée : Gros festoche en extérieur, minimal, techno, house.
plus de 5 000 personnes attendus,
dans un grand parc parisien.
3 salles, plus de 10 djs de 19h à 6h,
stands de bouffes et de boissons,
boules quiès, bonbons et capotes gratos,
stand maquillage, vente de Tee, bracelet, tatoo éphémères...
Je m'y rends avec un pote qui ne prendra que de l'alcool et quelques taffes de pet plus tard.
On s'arrête à 2 3 stations trop tôt, on marche, on ne trouve pas le trajet tout de suite même si sur la bonne voie, on hésite car on ne connait pas trajet par cœur.
Vers la dernière ligne droite, un vendeur nous propose sur le chemin de l'aller, juste parfait, pas besoin d'aborder tout le monde et n'importe qui et pas de galères dans les recherches au dernier moment, en milieu de soirée.
Je prends mon para de 0,10 vers 23h, 2h plus tard rien.
On continue notre périple dans ce lieu immense.
On fait des rencontres, on sympathise.
Une bande avec qui j'accroche bien prend une meuge qu'on partage à 4 ou 5.
Un des mec de la bande flash, plein de câlins et d'affection.
On est pas bien équipés pour prendre, donc on trempe le doigt.
Je sens des effets légers, mais pas de perche spéciale.
Je me sens un peu désinhiber et acide.
Fouille, je les perds et ne les recroise plus.
Entre temps avec mon pote on s'est perdus, retrouvés, il a fait son périple, il à la bougeotte je n'arrivais plus à le suivre.
Je le retrouve, on marche, nouvelle bande, ils payent leur pét.
Je ne sais pas quelle heure il est, pas de notion de temps, je ne pense pas à demander ni à regarder.
Weed très forte, je tousse à la 1ère latte, 2, 3... effet de l'herbe immédiate, je surf sur la vague, puis activation de la D, qui jusqu'à maintenant ne faisait pas grand chose.
Connexion instantanée, je décolle, je pars, je vibre, je suis sur une autre fréquence.
Absences, je colmate, déconnectée, j'en ris.
Les couleurs sont flashys.
Pet fini, je regrette de ne pas pouvoir échanger, l'un d'entre eux reste inerte alors que je lui parle et l'autre à l'air de me comprendre mais ils partent.
Mon pote la bougeotte, n'a pas envie des mêmes choses que moi au même moment, pas tout le temps en tous cas et peu d'échanges.
Il part danser, je le suis. Je kiffe un peu le son bien que dark et mélancolique.
Les sonorités me font vibrer et surfer, c'est cool, envie de contact et de toucher.
Et là il doit être 3h passées voir 4 trop dark, trop crade, la soirée prends une nouvelle tournure. Nous sommes la majorité à être arracher à pleins de trucs. Mauvaise passade pour moi, je ne croise que de pervers, des frotteurs, ça ne parle que de cul et ça parle trop mal, aucun respect dans les commentaires.
Pas de parano, c'était bien réel, j'entendais clairement les paroles, perchée mais peux entendre avec lucidité, les choses sont claires comme de l'eau de roche.Je me sens comme un animal connectée à la nature recroquevillée, observe à gauche à droite, trop d'infos, je baisse la tête. Je sais et je comprends, je grille le délire de tout le monde, rien ne m'échappe, je ne mens pas et on ne peux pas me mentir. Je croise des regards flospho comme les miens, ils sont sous D comme moi.
Je me sens mal à l'aise je sors avec mon pote, on s’assoit, on se pose dehors, on échange bien, ça me fait plaisir. Il me raconte ce qui s'est passé comme si je n'étais pas là, je trouvais ça plutôt drôle. Je lui dit que je sais, j'étais là il me rép c'est pour que je te rappel, je lui rép que c'est le cas. Il me narre la soirée jusqu'au moment présent. Je lui dis, je sais, je sais, je me rappel.
Il me raconte mes absences et la je rép, NAN ARRETE SERIEUX C'est vrai ? HA HA;
Je lui dit que j'apprécie ce moment que je suis posée, je suis trop bien.
Il repart, j"étais bien dehors, je le suis, trop lente, je détourne le regard 3 secondes, fondu dans la masse je le perds, puis je lâche l'affaire, ambiance trop dark, trop malsain pour moi je ne veux pas ré-affronter ça.
Là, un bout de périple seule, j'entends des brouhaha, aussi je ne comprenais et ne pouvais parler qu'aux personnes qui en avaient pris.
On se captais mutuellement au regard pour certains, au yeux flospho pour d'autres et au fait qu'on savait qu'on se comprenait, car sur même fréquence. Même si certains ne s'adressaient pas à moi, je n'entendais qu'eux et parfois j'entendais des : elle nous comprends, elle fait ci elle fait ça.
Des filles me parlaient, mais les vicieux m'avaient dégoûtés et je me sentais seule, déçue du manque de partage avec mon pote, j'ai arrêtée la communication. Parfois j'échangeais quelques mots mais quand je sentais que les réponses était hors sujet, non comprise ou qu'il n y avait pas d'intérêts communs, je répondais ouais ouais et je repartais. Et là "une petite ange" une jeune fille très chouette qui a fait preuve d'empathie, la seule à me comprendre. Je n'avais pas besoin de lui parler et répondais par des oui et des sourires, elle me fait boire et me souhaite bonne chance. Je la retrouve plus tard sur le départ, ça tombe bien je suis seule et ne connais pas le trajet. Elle me propose de rentrer avec eux jusqu'au métro me parle, me prends la main.
Pas de montée ou de descente qui rendent malade au sens propre et pas de mâchoire bloquée.
Pas de bonne humeur à la fin.
(voir bientôt aussi dans cette même soirée, le colombien et son masque anonyms, mon make up flospho, le staf que j'ai grillée sous D, les éléments perturbateurs, le jeune de l'armée et le mec relou chez moi, celle qui voulait rester avec son mec et celui qui me soupçonne d'avoir peur, car là je suis hs, je sors du taff, je finirais cet écrit plus tard)
Pour conclure, un lendemain de bad trip difficile, mauvaise humeur, déçue.
Mais je me reconnais bien, c'est toujours moi, je fais avec, je laisse couler, je sais que ça va passer. Je me rappelle que c'est es émotions démultipliées.
Je repense aux trips précédents, je me suis souvenue que pour moi,sous pierre philo le reggae prône la révolution,
sous D, je me rends compte que le rock prône l'amour et la paix, (avec les restes de la veille, je profite des fragments de pouvoirs qu'il me reste pour repenser à des trucs et écoute ma playlist, cette conclusion musicale est certainement due à certains artistes et certaines chansonsaroles, ça va de soi)
les sons entre electro hip hop comme Cookie thumper de Die Antwoord me font sourire,
les sons rock synthé rock pop avec me font du bien, me rassure, m'apaise, comme sea de roosevelt, et apollo 440 stop the rock, pop the glock mirways de Uffie m'a fait kiffée, disclosure et flume un peu rnb rap me déprime.
Par contre over dose de dub et de trap dans les 2 jours qui ont suivis, même la house et la disco ne passaient pas.
Même la soirée que je viens de vivre, j'ai pas kiffée le son, à part des sonorités electro un peu techno mais trop mélancolique et mauvais entourage.
En fonction des consos et de l'état d'esprit ça change du tout au tout.
J'ai quand même préférée la soirée dubstep dnb à ce festoche bien que je pensais préférais la minimale et la house et que la clientèle serait plus "clean".
En revanche quelques semaines avant j'ai participé à une autre soirée house dans un loft en plus petit comité après quelques verres c'était trop cool j'étais bien. (bien que en fin de soirée, un verre de trop m'a achevé malade le surlendemain et mal de crâne pas possible).
J'ai l'impression de comprendre un peu certains délire baba cool et hippies et je me souviens à quel point cette communauté m'intrigue. serait-ce plus posé, plus pacifiste et moins obscène?
Au collège déjà j'observais des membres de mon entourage qui avaient ce style et l'ambiance skateurs je kiffais, en colo c'était l'ambiance surfeurs ou snowboarders que j'appréciais le plus.
Des vrais teufeurs en tout bien tout honneur d'après mon expérience, ils ne'ont pas l'air de tricher ont l'air de rester eux-mêmes.
J'en garde vraiment de bon souvenirs, parmi les plus cools, bon délires, ne se prennent pas la tête. Pareil dans un festival rock, en province bons délires, y a pas de lézard.
J'espère avoir été précise et que ce pavé n'est pas trop pénible.
Je mets en forme asap.
Vos réactions avec grand plaisir.
J'ai hâte de trouver des spaces friends avec qui je pourrais mieux tripper et partager.
Peace and love