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Guest
[edit 5tr4t0] Avertissement : le combo effectué ici est dangereux et potentiellement létal. Le risque de syndrome sérotoninergique est particulièrement élevé avec cette combinaison de substances, et l'auteur de ce TR a eu de la chance [/edit]
En fait c'est une histoire qui s'est passé sur à peu près quatre jour à la fin de mes vacances de février...
Le jeudi en fin d'aprem' j'arrive chez mon pote à Paris, j'ai une bonne envie de fumer et d'être avec mes potes (on est quatre au début puis trois pour la soirée), enfin je suis motivé au fond de moi, chose que je n'ai pas tout le temps depuis quelques temps (ouai bon motivé pour me fonceder, d'un côté ça veut dire que je me sens en forme, que j'en ai encore à revendre...mais ça reste une sale envie je trouve). La soirée se passe à la vodka, à la MD (0.15g) et au cannabis en mode en continue. On rentre à cinq heures du matin en titubant, c'était kiffant, un bon high.
Le vendredi se passe tout en fumant en continue, le soir je rentre chez moi à 21h30, je mange trois yaourt et part en soirée (je n'ai pas mangé depuis 16h), je suis assez en forme, mais je n'ai pas une très grande tchatche, je commence à boire rapidement (je ne connais pas les gens ou presque, j'ai une place dans le cercle autour de la table basse qui n'est pas avantageuse, bref je m'occupe les mains ). Je commence à fumer des pets une fois bourré, je met dans mon verre de la MD (0.08) malgré le fait que je sente que je vais avoir du mal à réussir à me socialiser vraiment, mais je me dis que je peux me servir de la MD pour me relâcher et y arriver. Je n'aime pas les montées, ça perturbe mon raisonnement et mon esprit se bloque en mode logique interne, j'ai du mal à parler avec les gens quoi). Il faut que je m'occupe l'esprit, je roule un pet, je me serre des verres de vodka, au bout d'une demi heure je ne suis pas trop dans mon assiette, j'en attendais plus, et j'ai surtout cette envie de couler une douille, je veux ma claque, comme de part hasard j'ai ma douille sur moi, je vais en couler une. Je reviens dans le salon, je m'assoie dans un canapé assez profond, je suis incapable de me tenir droit pour être au niveau des gens, je m'enfonce dans le canapé et cale ma tête sur main, mon coude est posé sur l'accoudoir. S'en suit une balle de trente minutes. La musique était sur forte, j'ai pas réussi à tenir la poussée du high, j'ai résisté au fait de fermer les yeux et de partir, ça m'a destroyed. Pendant un quart d'heure j'étais juste dans le mal, ma vision était complètement brouillé et je n'arrivais pas à avoir d'échange avec quiconque. Ensuite j'ai plané dans un hallo de mal pendant un quart d'heure, c'était le petit nuage de la MD transformé en une fatigue d'enfer sans avoir la possibilité de s'endormir. Au bout d'une demi heure j'ai arrêté de voir les bouteilles sur la table qui flottaient littéralement. Le plateau de la table reposait sur un gros nuage de flou, ensuite j'ai commencé à distinguer le mur devant moi, puis je suis durement redescendu.
Le lendemain je suis tout seul chez moi, je me coule deux douilles devant un film, besoin de me caler sur un bon high, je matte un bon film "New York New York" avec De Niro jeune, je kiffe, vers 18h un pote me propose une soirée dubstep gratuite au parc de La Vilette, oua il me motive pour tester le DXM, c'est vrai qu'on en avait parlé auparavant, j'accepte, ça faisait quelque temps que je réfléchissais à un combo MD/DXM...je me demandais bien ce que ça pouvait donné, et bien ça envoie du méga chausson, et pour une première j'ai été servi :
La soirée débute donc chez un pote à Paris, j'arrive dans l'appartement vers 22h30, la soirée commence à 23h, et apparemment vaut mieux arriver tôt pour pouvoir rentrer. J'ai sur moi deux bouteilles d'1L5 d'orangina avec dans chacune des deux une demi bouteille de vodka. Dans l'une d'elle il y a en plus de la MD (0.13g). Je vois que l'on ne va pas tarder à bouger, je commence à enchainer les verres avec de la vodka/md, et juste avant de partir, on prend chacun 100mg de DXM avec mon pote. On arrive à la soirée il est à peu près 23h30, la bouteille de vodka/md est vidée au 2/3, je suis arraché mais très lucide (en gros je suis en train de charger un bon trip, du genre explosif). On arrive devant l'entrée de la salle, il n'y a quasiment personne mais la soirée est commencée. On reste à trois devant puis on fait le tour de la grande halle où il y avait la salle, un pote roule un pet, puis un autre, je continue de tiser rapidement mais ça devient dur, j'aurais du penser à planquer ma bouteille au lieu de me décider à la finir (à ce stade là mon raisonnement avait grandement diminué, j'étais lucide mais je commençais à bien décoller). Juste après le deuxième pet on bouge vers l'entrée, je gobe 100mg de DXM et genre une minute après, d'un coup j'ai une envie de cracher, la salive que j'avais dans la bouche avait un sale goût de tise, et au moment où j'ouvre la bouche et crache, un jet de tise liquide sort, en mode comme dans les films mais en une demi seconde. Je remet ma tête dans l'axe de ma marche en me rendant compte de ce qu'il venait de se passer, ça s'est fait trop "naturellement". J'ai une poussée de gerbe qui arrive trente seconde après, bon je vais finir de gerber sur le bord de la grande allée, ça va me libérer et lancer mon trip.
Phase 1 : S'adapter à l'ambiance de la salle.
Je précise que je me sens bien, finit la sale montée où mes pensées s'embrouillent, place au high, à la libération, bon je viens quand même de vomir, la MD me berce bien mais l'alcool me brouille complètement les idées, je reste présent mais je ne suis pas des plus expressifs.
En rentrant dans la salle (très haute sous plafond, genre 12 mètres, un bar, quelques tables, et des barrières entourant les platines, de chaque côtés des palmiers, ça donnait un côté exotique et feuillu), je m'adapte directement au son, ce soir c'est soirée dubstep, et je n'aime pas particulièrement ce type de musique, mais j'avoue que bien perché à la MD j'arrive à kiffer. Sinon les gens ne sont pas trop extravertis, d'habitude j'aime bien me déguiser pour les soirées dubstep, cette musique m'oppresse et me rend fou, alors autant l'être Avec le DXM je me demandais au niveau des basses ce que ça donnerait (c'est un peu ça qui m'a décidé à faire ce trip, je trouve toujours une petite raison à la con comme ça pour éveiller ma curiosité et faire qu'au final cette pensée prenne le dessus sur les autres pensées qui me poussaient à ne pas gober). On va au vestiaire, il n'y a zéro queue, j'ai le souvenir d'être bien, une certaine incertitude, l'esprit inoccupé et complètement défoncé quoi, ça commençait à bien pousser déjà, mais le DXM se faisait encore trop petit pour que je le ressente pleinement, il s'en tenait pour le moment à modifier le fondement de mon mode de pensées. Mon pote prend un verre de vodka et met de la MD (0.18g) dans le verre, on fait la queue bien cinq minutes pour pouvoir aller pisser, on déglingue le verre pendant ce temps là. Après avoir pissé je me retrouve dans un nouvel état de défonce, l'envie d'uriner diminuait mes capacités à réfléchir, ça me prenait la tête parce que ça me lançait dans le bas du ventre. Je rentre donc dans une phase où je perds la notion du temps, place à la musique, la foule commence à remplir la salle, une ambiance se créée devant le DJ, les gens commencent à tous bouger au fil de la musique. Je me place devant le son, mais je reste derrière les gens qui commencent à danser, je me laisse aller avec la musique, je commence à sentir mes pouces qui tapotent mes mains dans mon jean, mon pied et ma jambe commencent à battre en rythme, j'oublie les gens, je me consacre totalement à la musique, j'oublie cette espèce de "peur" du jugement, je me laisse enfin complètement aller.
Phase 2 : Ivresse de musique.
Le son me porte complètement, plus je me laisse aller plus je commence à laisser mes membres danser au fur et à mesure des sons qui boostent mon cerveau, j'en viens à faire un avec la musique, je suis dans un accord parfait avec la musique, mon corps, mon esprit et la musique forme un tout. Je ne porte plus attention aux gens dans la salle, seul les contacts des gens sur mes mains me font reculer d'un pas pour repartir dans mon monde musicale (sentir les fesses des gens sur mes mains j'ai du mal quand je suis dans des états de high comme celui-ci). La musique devient explosive et des pogos se forment, ah cool ça fait trop longtemps que j'en ai pas fait ! c'était pas du style pogo punk, moins violent, c'était plus une gentille poussette de mec sous MD, bon j'ai quand même réussi à me retrouver une fois par terre, et le temps que je reprenne mes repères à été bien long..
Je n'ai à vrai dire aucune idée de l'heure, je sais qu'il est plus de minuit, c'est tout. Je regobe 100mg de DXM, je continue de danser, je regobe de la MD (0.1g), je continue de danser. Plus je me libère dans la musique et plus je m'adapte à ce monde de plaisir musicale, cet autre mode de réflexion beaucoup plus personnel, et plus je m'adapte, plus j'ai envie de monter voir plus haut. On gobe chacun de la MD (0.18g) avec mon pote (apparemment il était dans les 3h du mat' à ce qu'il m'a rapporté), après ça les souvenirs deviennent vague et au moment où j'écris ces lignes je retrace l'histoire par flashs de souvenir.
Je me souviens autant m'être laisser complètement aller dans la foule, il y avait assez de personne pour que je puisse me délaisser de la pensée "tenir mon corps", et j'ai pu complètement lâcher prise en étant tenu par les gens, le gros son et Moi en direct live. Et j'ai aussi le souvenir de danser comme un dingue, mes jambes qui me font sauter, mes bras qui gesticulent de hauts en bas à chaque coup de basses, le poignée qui fait des allers retours au son de la musique qui tape en répétition ultra rapide, c'est pour moi une libération totale et une extase musicale, j'aime me sentir évacuer de l'énergie de cette manière là.
Phase 3 : Mon ami/ennemi le cannabis.
Il doit être approximativement 3h45, je commence à rouler un pet, on le fume, on danse, au bout de 10 minutes je roule un pet, on le fume on danse, ce cycle recommence, et je me retrouve donc à danser. Ce troisième pet m'a mis dans un état très particulier, je suis extrêmement lucide, mais mon raisonnement est ultra limité. Je perçois très bien la réalité devant moi, je comprends l'ambiance, mais je suis dans une espèce de sphère qui m'isole de l'ambiance de la salle, je ne suis en plus en adéquation avec la musique. On se regarde avec mon pote, une compréhension se créé (c'est dingue le DXM pour ça), mon pote dit qu'on fait trop peur, et c'est bien vrai, nos visages sont déformés, le combo est en fait over surpuissant, et là je réalise qu'on a gobé bien trop de MD. Mon raisonnement laisse place à l'analyse, okay je suis dans une salle, la musique est trop forte pour que je puisse rester là, mes perceptions sont trOp chelous, mon regard balais le mur devant moi, tout est d'une incompréhension phénoménale, c'est à la limite du "je suis trop perché pour me rendre compte que je phase vénère), en fait non je viens de prendre conscience de la chose. Il faut que je sorte, je n'arrive plus à profiter de l'ambiance et du son de la salle, j'ai écouté trop de musique, mon cotat séroto est épuisé pour ce soir, et j'ai surtout ce besoin de reposer mon esprit avec de la musique plus calme. Avant de sortir je roule un pet, il faut que ça envoie dehors, et la prise de conscience m'a déperché, je ne suis plus dans la même phase, je suis rentré dans une logique interne, j'ai besoin d'être seul pour pouvoir penser librement.
C'est la weed qui m'a fait me renfermer sur moi même d'un coup, si j'avais tisé à la place d'enchainer les spliffs, je ne me saurais pas posé de questions et je n'aurais pas eu ce retour à la réalité qui m'a donné envie de remonter.
Phase 4 : IntrOspection.
Me voila dehors, je sors mes écouteurs, je lance mon shuffle, je sais que ça va être kiffant parce que ça fait deux semaines que je n'ai pas eu de vrais moments juste pour moi, et là s'offre à moi un high de ouf, du point de vue de la perche, c'est comme chargé deux semaines d'émotions et d'idées, et en un soir les relier entre elles pour qu'elles forment des pensées qui deviennent des réflexions par la suite, et permettent d'alimenter le flot des pensées plus ou moins quotidiennes. Je remonte la super longue allée où j'ai vomi, je redécouvre les lieux, je ne suis plus la même personne, j'évolue désormais en solo, et je ne connais rien de mieux que le DXM pour trouver le meilleur état d'esprit propice à cette manière de penser. J'ai commencé à rentrer dans de vraies réflexions à la fin de la première chanson écouté, j'ai emprunté une nouvelle grande allée et j'ai pu marcher tout droit sans être interrompue pendant bien 15 minutes, je suis ensuite monté sur une structure/belvédère, j'ai roulé un joint, je n'avais vraiment pas envie de descendre, et la prise de conscience m'a vraiment mis un STOP. Je profite de marcher dans le parc, puis je retourne à la civilisation, je n'ai pas de clope et l'idée d'en demander une à quelqu'un n'est à ce moment là pas envisageable, il n'est pas question que je demande une clope dans cet état là, le retour à la réalité serait trop dur à assumer, la bulle de musique que mon esprit à créer se briserait et j'aurais trop de mal à parler correctement, rien de pire que de demander quelque chose à quelqu'un lorsque l'on est pas du tout assuré.
Je vois que mon pote n'est toujours pas sorti, je repars faire un tour, mais j'ai cette envie folle de fumer, et je me met à la recherche d'une demi clope éteinte par terre. Tout en cherchant ça je me dis que je suis quand même bien perché pour être prêt à rouler un joint avec un mégot. Mon esprit fonctionne très simplement, il visualise un mégot par terre, il sait que pour un joint il en faudrait deux ou trois au vu de la quantité infime de tabac qu'il y a sur un mégot, donc mon esprit m'envoie une nouvelle image, une demi clope steacké par terre, et je me dis que c'est la bonne quantité (je quantifie tout). J'étais complètement abruti mais très sensé, la lucidité du trip était assez impressionnante, limite trop pendant la descente (mais bon ça me permet de rapporter ces faits donc...et puis valait mieux que je me souvienne de cette partie du trip vis à vis des pensées que j'ai eu par rapport à ma propre personne, c'était vraiment un trip porté sur ma conso de drogue (j'ai pas mal abusé pendant mes deux semaines de vacances), une nouvelle fois je me suis dis qu'il fallait que je diminue grandement mes prises, que je fasse une pause jusqu'au prochaines vacances, enfin toujours le même raisonnement qui au final ne sert pas à grand chose à part avoir eu l'impression qu'on avait changé, fais un choix important (au moment où j'écris ces lignes on est le jeudi de la semaine qui suit le trip, et j'ai retrouvé à peu près 0.18g de MD dans ma pochette de cour, je les prends ce week end, c'est déjà programmé dans ma tête, et malgré le fait de savoir que j'aurais juste à ne pas la gober pour respecter un choix aussi important entre Moi et Moi, je vais quand même le faire parce que j'en ai envie et que je déteste me forcer et ne pas suivre mes envies. Cette envie...j'attends vraiment toujours d'être complètement vidé d'énergie pour faire une vraie pause, d'avoir besoin de faire une pause, de la faire de moi même, de ressentir l'envie de ne pas gober.
Phase 5 : La voiture, puis l'after.
Psychologiquement parlant je suis dans un vertige permanent, ma tête est remplie d'une formidable intensité qui pousse vénère, j'ai envie de me caler dans la voiture de mon pote. Je récupère les clés et arrivé dans la voiture je me cale du son hyper planant à fond, je gobe un somnifère et commence à boire à très grande gorgée la deuxième bouteille d'orangina/vodka. Putain ça faisait longtemps que j'en avais envie, dommage que l'on ai pas pu tiser dans la salle, j'aurais pu rester bien plus longtemps, et je n'aurai pas subi cette brusque descente (qui n'était rien d'autre qu'une prise de conscience assez forte pour que je ne me sente quasi plus défoncé d'un coup, c'était hyper violent comme sensation, ça s'est passé en une fraction de seconde, mais c'est le fait de passer d'un état de high complet à l'état de lucidité extrême qui m'a désaxé, je n'ai pas réussi à réintégrer l'ambiance de la soirée). Là je rentre dans des phases de rêve typique du DXM, genre la sorte de voyage dont je ne me souviens généralement pas du tout, là j'ai une image en tête. Mon pote arrive, je reviens à la réalité, il me propose une after chez le mec du début de la soirée, niquel, j'aime bien l'atmosphère qu'il y a là bas.
Arrivé sur place la vodka m'a relancé, mais je suis en plein dans les effets du somnifère, il doit être dans les 6h30. Jusqu'à 9H30 du mat' je fume beaucoup de pet et bois un peu de vodka, les gens finissent ma bouteille, tant mieux je ne l'aurai jamais terminé et dans l'état où j'étais j'aurais continué à boire très certainement. Par contre j'avais des hallus de fatigue de dingue ! genre la télé devant moi qui se dédouble complètement, le contour de la fenêtre se retrouve incliné à 45 degré par rapport à la normale, des grosses phases aussi. Mentalement ça allait, je baignais dans une bonne atmosphère et l'ambiance était cool, sik forte, les autres étaient encore au taquet, ça me maintenait éveillé. Dans ces états là je préfère m'endormir dans une bonne humeur d'un groupe en fin de soirée plutôt que me retrouver seul avec ma conscience et attendre que mon cerveau soit au bout du rouleau pour s'endormir.
Phase 6 : la looooooongue descente.
Le dimanche je me réveille très salement aux alentours de midi, et je me lève encore perché vers 14h30. Ma vision est remplie d'intensité, je suis toujours dans un vertige de ouf en permanence, mais là c'est étourdissant, impossible d'arriver à voir net avant 15h. Physiquement je ne sens rien, mon corps est resté anesthésié jusque 16h à peu près. En rentrant chez moi je croise ma mère, j'ai du mal à garder son regard, je bégaye très légèrement, enfin les muscles autour de ma bouche bougent tout seuls, c'était directement lié au stress de me faire griller, impossible d'être naturel, mais déjà sur le chemin du retour j'étais out, j'avais du mal à parler, enfin ça tournait à balle dans ma tête, mais parler ne me venait même pas à l'esprit.
Je prépare mes affaires pour retourner dans ma colloc en Loire Atlantique, j'ai trois heures et demi de train pour dormir, j'ai juste envie de me poser et de fermer les yeux. Ma mère m'apprend que mes grands parents vont venir me voir 10 minutes avant que je ne prenne le train, et elle m'accompagne jusqu'à la gare à pied. Ah c'est l'horreur, je pensais aller tranquilou à la gare, mais en fait je fais les 20 minutes de marche avec ma mère, sur le chemin je vois très bien qu'elle a comprise que j'étais pas dans mon état normal, mon regard est perdu et craintif, je n'ose pas la regarder, mais je fais tout pour garder le fil de la conversion et argumenter un minimum. Arriver à la gare on attend bien 5 minutes mes grands parents, et lorsqu'ils sont là je m'emballe trop dans ma tête, en leur parlant je monte en température, je me met à transpirer du dos et du front, je vois qu'ils voient que je suis défoncé, bref je suis définitivement grillé. Ils abrègent la conversation qui était très nulle et zarbi, je pars honteux que ma famille m'aie vu dans cet état, sale image.
Dans le premier train je met une longue sik de Pink Floyd et kiffe d'enfin pouvoir relâcher totalement mon esprit, à putain ces dix minutes de repos mon fait du bien. Dans le TGV je somnole, puis je m'endors la dernière heure. 21h je suis arrivé, ma vision est de nouveau brouillée, porter mon sac une demi heure depuis la gare m'a épuisé, je me cale devant "Le Grand Bleu", à la moitié du film je vais me coucher. Le lundi matin je suis dans un sale état, je ne suis que dalle en cours, c'est après manger que je me sens complètement redescendu, mais j'aurais quand même eu mal au ventre jusqu'au mardi matin matin, mais aussi une envie de gerber dans le fond de la gorge.
Conclusion :
Faire gaffe à la lucidité, au redrop, c'est vrai que là c'était vraiment en mode soirée sans fin, le temps n'existait juste plus du tout, plus j'y repense plus je me dis que c'était dingue à ce point là...
Sinon physiquement pas de problème à part la mâchoire un peu tendu dans la semaine. Et même psychologiquement parlant pas de dégât, j'ai passé lundi et mardi dans le flou, et ma semaine à commencé mercredi en pleine forme. Depuis je suis au taquet, j'écris à balle, j'ai quand même un gros besoin d'expression, comme un besoin de faire le point dans mes idées en fait.
En fait c'est une histoire qui s'est passé sur à peu près quatre jour à la fin de mes vacances de février...
Le jeudi en fin d'aprem' j'arrive chez mon pote à Paris, j'ai une bonne envie de fumer et d'être avec mes potes (on est quatre au début puis trois pour la soirée), enfin je suis motivé au fond de moi, chose que je n'ai pas tout le temps depuis quelques temps (ouai bon motivé pour me fonceder, d'un côté ça veut dire que je me sens en forme, que j'en ai encore à revendre...mais ça reste une sale envie je trouve). La soirée se passe à la vodka, à la MD (0.15g) et au cannabis en mode en continue. On rentre à cinq heures du matin en titubant, c'était kiffant, un bon high.
Le vendredi se passe tout en fumant en continue, le soir je rentre chez moi à 21h30, je mange trois yaourt et part en soirée (je n'ai pas mangé depuis 16h), je suis assez en forme, mais je n'ai pas une très grande tchatche, je commence à boire rapidement (je ne connais pas les gens ou presque, j'ai une place dans le cercle autour de la table basse qui n'est pas avantageuse, bref je m'occupe les mains ). Je commence à fumer des pets une fois bourré, je met dans mon verre de la MD (0.08) malgré le fait que je sente que je vais avoir du mal à réussir à me socialiser vraiment, mais je me dis que je peux me servir de la MD pour me relâcher et y arriver. Je n'aime pas les montées, ça perturbe mon raisonnement et mon esprit se bloque en mode logique interne, j'ai du mal à parler avec les gens quoi). Il faut que je m'occupe l'esprit, je roule un pet, je me serre des verres de vodka, au bout d'une demi heure je ne suis pas trop dans mon assiette, j'en attendais plus, et j'ai surtout cette envie de couler une douille, je veux ma claque, comme de part hasard j'ai ma douille sur moi, je vais en couler une. Je reviens dans le salon, je m'assoie dans un canapé assez profond, je suis incapable de me tenir droit pour être au niveau des gens, je m'enfonce dans le canapé et cale ma tête sur main, mon coude est posé sur l'accoudoir. S'en suit une balle de trente minutes. La musique était sur forte, j'ai pas réussi à tenir la poussée du high, j'ai résisté au fait de fermer les yeux et de partir, ça m'a destroyed. Pendant un quart d'heure j'étais juste dans le mal, ma vision était complètement brouillé et je n'arrivais pas à avoir d'échange avec quiconque. Ensuite j'ai plané dans un hallo de mal pendant un quart d'heure, c'était le petit nuage de la MD transformé en une fatigue d'enfer sans avoir la possibilité de s'endormir. Au bout d'une demi heure j'ai arrêté de voir les bouteilles sur la table qui flottaient littéralement. Le plateau de la table reposait sur un gros nuage de flou, ensuite j'ai commencé à distinguer le mur devant moi, puis je suis durement redescendu.
Le lendemain je suis tout seul chez moi, je me coule deux douilles devant un film, besoin de me caler sur un bon high, je matte un bon film "New York New York" avec De Niro jeune, je kiffe, vers 18h un pote me propose une soirée dubstep gratuite au parc de La Vilette, oua il me motive pour tester le DXM, c'est vrai qu'on en avait parlé auparavant, j'accepte, ça faisait quelque temps que je réfléchissais à un combo MD/DXM...je me demandais bien ce que ça pouvait donné, et bien ça envoie du méga chausson, et pour une première j'ai été servi :
La soirée débute donc chez un pote à Paris, j'arrive dans l'appartement vers 22h30, la soirée commence à 23h, et apparemment vaut mieux arriver tôt pour pouvoir rentrer. J'ai sur moi deux bouteilles d'1L5 d'orangina avec dans chacune des deux une demi bouteille de vodka. Dans l'une d'elle il y a en plus de la MD (0.13g). Je vois que l'on ne va pas tarder à bouger, je commence à enchainer les verres avec de la vodka/md, et juste avant de partir, on prend chacun 100mg de DXM avec mon pote. On arrive à la soirée il est à peu près 23h30, la bouteille de vodka/md est vidée au 2/3, je suis arraché mais très lucide (en gros je suis en train de charger un bon trip, du genre explosif). On arrive devant l'entrée de la salle, il n'y a quasiment personne mais la soirée est commencée. On reste à trois devant puis on fait le tour de la grande halle où il y avait la salle, un pote roule un pet, puis un autre, je continue de tiser rapidement mais ça devient dur, j'aurais du penser à planquer ma bouteille au lieu de me décider à la finir (à ce stade là mon raisonnement avait grandement diminué, j'étais lucide mais je commençais à bien décoller). Juste après le deuxième pet on bouge vers l'entrée, je gobe 100mg de DXM et genre une minute après, d'un coup j'ai une envie de cracher, la salive que j'avais dans la bouche avait un sale goût de tise, et au moment où j'ouvre la bouche et crache, un jet de tise liquide sort, en mode comme dans les films mais en une demi seconde. Je remet ma tête dans l'axe de ma marche en me rendant compte de ce qu'il venait de se passer, ça s'est fait trop "naturellement". J'ai une poussée de gerbe qui arrive trente seconde après, bon je vais finir de gerber sur le bord de la grande allée, ça va me libérer et lancer mon trip.
Phase 1 : S'adapter à l'ambiance de la salle.
Je précise que je me sens bien, finit la sale montée où mes pensées s'embrouillent, place au high, à la libération, bon je viens quand même de vomir, la MD me berce bien mais l'alcool me brouille complètement les idées, je reste présent mais je ne suis pas des plus expressifs.
En rentrant dans la salle (très haute sous plafond, genre 12 mètres, un bar, quelques tables, et des barrières entourant les platines, de chaque côtés des palmiers, ça donnait un côté exotique et feuillu), je m'adapte directement au son, ce soir c'est soirée dubstep, et je n'aime pas particulièrement ce type de musique, mais j'avoue que bien perché à la MD j'arrive à kiffer. Sinon les gens ne sont pas trop extravertis, d'habitude j'aime bien me déguiser pour les soirées dubstep, cette musique m'oppresse et me rend fou, alors autant l'être Avec le DXM je me demandais au niveau des basses ce que ça donnerait (c'est un peu ça qui m'a décidé à faire ce trip, je trouve toujours une petite raison à la con comme ça pour éveiller ma curiosité et faire qu'au final cette pensée prenne le dessus sur les autres pensées qui me poussaient à ne pas gober). On va au vestiaire, il n'y a zéro queue, j'ai le souvenir d'être bien, une certaine incertitude, l'esprit inoccupé et complètement défoncé quoi, ça commençait à bien pousser déjà, mais le DXM se faisait encore trop petit pour que je le ressente pleinement, il s'en tenait pour le moment à modifier le fondement de mon mode de pensées. Mon pote prend un verre de vodka et met de la MD (0.18g) dans le verre, on fait la queue bien cinq minutes pour pouvoir aller pisser, on déglingue le verre pendant ce temps là. Après avoir pissé je me retrouve dans un nouvel état de défonce, l'envie d'uriner diminuait mes capacités à réfléchir, ça me prenait la tête parce que ça me lançait dans le bas du ventre. Je rentre donc dans une phase où je perds la notion du temps, place à la musique, la foule commence à remplir la salle, une ambiance se créée devant le DJ, les gens commencent à tous bouger au fil de la musique. Je me place devant le son, mais je reste derrière les gens qui commencent à danser, je me laisse aller avec la musique, je commence à sentir mes pouces qui tapotent mes mains dans mon jean, mon pied et ma jambe commencent à battre en rythme, j'oublie les gens, je me consacre totalement à la musique, j'oublie cette espèce de "peur" du jugement, je me laisse enfin complètement aller.
Phase 2 : Ivresse de musique.
Le son me porte complètement, plus je me laisse aller plus je commence à laisser mes membres danser au fur et à mesure des sons qui boostent mon cerveau, j'en viens à faire un avec la musique, je suis dans un accord parfait avec la musique, mon corps, mon esprit et la musique forme un tout. Je ne porte plus attention aux gens dans la salle, seul les contacts des gens sur mes mains me font reculer d'un pas pour repartir dans mon monde musicale (sentir les fesses des gens sur mes mains j'ai du mal quand je suis dans des états de high comme celui-ci). La musique devient explosive et des pogos se forment, ah cool ça fait trop longtemps que j'en ai pas fait ! c'était pas du style pogo punk, moins violent, c'était plus une gentille poussette de mec sous MD, bon j'ai quand même réussi à me retrouver une fois par terre, et le temps que je reprenne mes repères à été bien long..
Je n'ai à vrai dire aucune idée de l'heure, je sais qu'il est plus de minuit, c'est tout. Je regobe 100mg de DXM, je continue de danser, je regobe de la MD (0.1g), je continue de danser. Plus je me libère dans la musique et plus je m'adapte à ce monde de plaisir musicale, cet autre mode de réflexion beaucoup plus personnel, et plus je m'adapte, plus j'ai envie de monter voir plus haut. On gobe chacun de la MD (0.18g) avec mon pote (apparemment il était dans les 3h du mat' à ce qu'il m'a rapporté), après ça les souvenirs deviennent vague et au moment où j'écris ces lignes je retrace l'histoire par flashs de souvenir.
Je me souviens autant m'être laisser complètement aller dans la foule, il y avait assez de personne pour que je puisse me délaisser de la pensée "tenir mon corps", et j'ai pu complètement lâcher prise en étant tenu par les gens, le gros son et Moi en direct live. Et j'ai aussi le souvenir de danser comme un dingue, mes jambes qui me font sauter, mes bras qui gesticulent de hauts en bas à chaque coup de basses, le poignée qui fait des allers retours au son de la musique qui tape en répétition ultra rapide, c'est pour moi une libération totale et une extase musicale, j'aime me sentir évacuer de l'énergie de cette manière là.
Phase 3 : Mon ami/ennemi le cannabis.
Il doit être approximativement 3h45, je commence à rouler un pet, on le fume, on danse, au bout de 10 minutes je roule un pet, on le fume on danse, ce cycle recommence, et je me retrouve donc à danser. Ce troisième pet m'a mis dans un état très particulier, je suis extrêmement lucide, mais mon raisonnement est ultra limité. Je perçois très bien la réalité devant moi, je comprends l'ambiance, mais je suis dans une espèce de sphère qui m'isole de l'ambiance de la salle, je ne suis en plus en adéquation avec la musique. On se regarde avec mon pote, une compréhension se créé (c'est dingue le DXM pour ça), mon pote dit qu'on fait trop peur, et c'est bien vrai, nos visages sont déformés, le combo est en fait over surpuissant, et là je réalise qu'on a gobé bien trop de MD. Mon raisonnement laisse place à l'analyse, okay je suis dans une salle, la musique est trop forte pour que je puisse rester là, mes perceptions sont trOp chelous, mon regard balais le mur devant moi, tout est d'une incompréhension phénoménale, c'est à la limite du "je suis trop perché pour me rendre compte que je phase vénère), en fait non je viens de prendre conscience de la chose. Il faut que je sorte, je n'arrive plus à profiter de l'ambiance et du son de la salle, j'ai écouté trop de musique, mon cotat séroto est épuisé pour ce soir, et j'ai surtout ce besoin de reposer mon esprit avec de la musique plus calme. Avant de sortir je roule un pet, il faut que ça envoie dehors, et la prise de conscience m'a déperché, je ne suis plus dans la même phase, je suis rentré dans une logique interne, j'ai besoin d'être seul pour pouvoir penser librement.
C'est la weed qui m'a fait me renfermer sur moi même d'un coup, si j'avais tisé à la place d'enchainer les spliffs, je ne me saurais pas posé de questions et je n'aurais pas eu ce retour à la réalité qui m'a donné envie de remonter.
Phase 4 : IntrOspection.
Me voila dehors, je sors mes écouteurs, je lance mon shuffle, je sais que ça va être kiffant parce que ça fait deux semaines que je n'ai pas eu de vrais moments juste pour moi, et là s'offre à moi un high de ouf, du point de vue de la perche, c'est comme chargé deux semaines d'émotions et d'idées, et en un soir les relier entre elles pour qu'elles forment des pensées qui deviennent des réflexions par la suite, et permettent d'alimenter le flot des pensées plus ou moins quotidiennes. Je remonte la super longue allée où j'ai vomi, je redécouvre les lieux, je ne suis plus la même personne, j'évolue désormais en solo, et je ne connais rien de mieux que le DXM pour trouver le meilleur état d'esprit propice à cette manière de penser. J'ai commencé à rentrer dans de vraies réflexions à la fin de la première chanson écouté, j'ai emprunté une nouvelle grande allée et j'ai pu marcher tout droit sans être interrompue pendant bien 15 minutes, je suis ensuite monté sur une structure/belvédère, j'ai roulé un joint, je n'avais vraiment pas envie de descendre, et la prise de conscience m'a vraiment mis un STOP. Je profite de marcher dans le parc, puis je retourne à la civilisation, je n'ai pas de clope et l'idée d'en demander une à quelqu'un n'est à ce moment là pas envisageable, il n'est pas question que je demande une clope dans cet état là, le retour à la réalité serait trop dur à assumer, la bulle de musique que mon esprit à créer se briserait et j'aurais trop de mal à parler correctement, rien de pire que de demander quelque chose à quelqu'un lorsque l'on est pas du tout assuré.
Je vois que mon pote n'est toujours pas sorti, je repars faire un tour, mais j'ai cette envie folle de fumer, et je me met à la recherche d'une demi clope éteinte par terre. Tout en cherchant ça je me dis que je suis quand même bien perché pour être prêt à rouler un joint avec un mégot. Mon esprit fonctionne très simplement, il visualise un mégot par terre, il sait que pour un joint il en faudrait deux ou trois au vu de la quantité infime de tabac qu'il y a sur un mégot, donc mon esprit m'envoie une nouvelle image, une demi clope steacké par terre, et je me dis que c'est la bonne quantité (je quantifie tout). J'étais complètement abruti mais très sensé, la lucidité du trip était assez impressionnante, limite trop pendant la descente (mais bon ça me permet de rapporter ces faits donc...et puis valait mieux que je me souvienne de cette partie du trip vis à vis des pensées que j'ai eu par rapport à ma propre personne, c'était vraiment un trip porté sur ma conso de drogue (j'ai pas mal abusé pendant mes deux semaines de vacances), une nouvelle fois je me suis dis qu'il fallait que je diminue grandement mes prises, que je fasse une pause jusqu'au prochaines vacances, enfin toujours le même raisonnement qui au final ne sert pas à grand chose à part avoir eu l'impression qu'on avait changé, fais un choix important (au moment où j'écris ces lignes on est le jeudi de la semaine qui suit le trip, et j'ai retrouvé à peu près 0.18g de MD dans ma pochette de cour, je les prends ce week end, c'est déjà programmé dans ma tête, et malgré le fait de savoir que j'aurais juste à ne pas la gober pour respecter un choix aussi important entre Moi et Moi, je vais quand même le faire parce que j'en ai envie et que je déteste me forcer et ne pas suivre mes envies. Cette envie...j'attends vraiment toujours d'être complètement vidé d'énergie pour faire une vraie pause, d'avoir besoin de faire une pause, de la faire de moi même, de ressentir l'envie de ne pas gober.
Phase 5 : La voiture, puis l'after.
Psychologiquement parlant je suis dans un vertige permanent, ma tête est remplie d'une formidable intensité qui pousse vénère, j'ai envie de me caler dans la voiture de mon pote. Je récupère les clés et arrivé dans la voiture je me cale du son hyper planant à fond, je gobe un somnifère et commence à boire à très grande gorgée la deuxième bouteille d'orangina/vodka. Putain ça faisait longtemps que j'en avais envie, dommage que l'on ai pas pu tiser dans la salle, j'aurais pu rester bien plus longtemps, et je n'aurai pas subi cette brusque descente (qui n'était rien d'autre qu'une prise de conscience assez forte pour que je ne me sente quasi plus défoncé d'un coup, c'était hyper violent comme sensation, ça s'est passé en une fraction de seconde, mais c'est le fait de passer d'un état de high complet à l'état de lucidité extrême qui m'a désaxé, je n'ai pas réussi à réintégrer l'ambiance de la soirée). Là je rentre dans des phases de rêve typique du DXM, genre la sorte de voyage dont je ne me souviens généralement pas du tout, là j'ai une image en tête. Mon pote arrive, je reviens à la réalité, il me propose une after chez le mec du début de la soirée, niquel, j'aime bien l'atmosphère qu'il y a là bas.
Arrivé sur place la vodka m'a relancé, mais je suis en plein dans les effets du somnifère, il doit être dans les 6h30. Jusqu'à 9H30 du mat' je fume beaucoup de pet et bois un peu de vodka, les gens finissent ma bouteille, tant mieux je ne l'aurai jamais terminé et dans l'état où j'étais j'aurais continué à boire très certainement. Par contre j'avais des hallus de fatigue de dingue ! genre la télé devant moi qui se dédouble complètement, le contour de la fenêtre se retrouve incliné à 45 degré par rapport à la normale, des grosses phases aussi. Mentalement ça allait, je baignais dans une bonne atmosphère et l'ambiance était cool, sik forte, les autres étaient encore au taquet, ça me maintenait éveillé. Dans ces états là je préfère m'endormir dans une bonne humeur d'un groupe en fin de soirée plutôt que me retrouver seul avec ma conscience et attendre que mon cerveau soit au bout du rouleau pour s'endormir.
Phase 6 : la looooooongue descente.
Le dimanche je me réveille très salement aux alentours de midi, et je me lève encore perché vers 14h30. Ma vision est remplie d'intensité, je suis toujours dans un vertige de ouf en permanence, mais là c'est étourdissant, impossible d'arriver à voir net avant 15h. Physiquement je ne sens rien, mon corps est resté anesthésié jusque 16h à peu près. En rentrant chez moi je croise ma mère, j'ai du mal à garder son regard, je bégaye très légèrement, enfin les muscles autour de ma bouche bougent tout seuls, c'était directement lié au stress de me faire griller, impossible d'être naturel, mais déjà sur le chemin du retour j'étais out, j'avais du mal à parler, enfin ça tournait à balle dans ma tête, mais parler ne me venait même pas à l'esprit.
Je prépare mes affaires pour retourner dans ma colloc en Loire Atlantique, j'ai trois heures et demi de train pour dormir, j'ai juste envie de me poser et de fermer les yeux. Ma mère m'apprend que mes grands parents vont venir me voir 10 minutes avant que je ne prenne le train, et elle m'accompagne jusqu'à la gare à pied. Ah c'est l'horreur, je pensais aller tranquilou à la gare, mais en fait je fais les 20 minutes de marche avec ma mère, sur le chemin je vois très bien qu'elle a comprise que j'étais pas dans mon état normal, mon regard est perdu et craintif, je n'ose pas la regarder, mais je fais tout pour garder le fil de la conversion et argumenter un minimum. Arriver à la gare on attend bien 5 minutes mes grands parents, et lorsqu'ils sont là je m'emballe trop dans ma tête, en leur parlant je monte en température, je me met à transpirer du dos et du front, je vois qu'ils voient que je suis défoncé, bref je suis définitivement grillé. Ils abrègent la conversation qui était très nulle et zarbi, je pars honteux que ma famille m'aie vu dans cet état, sale image.
Dans le premier train je met une longue sik de Pink Floyd et kiffe d'enfin pouvoir relâcher totalement mon esprit, à putain ces dix minutes de repos mon fait du bien. Dans le TGV je somnole, puis je m'endors la dernière heure. 21h je suis arrivé, ma vision est de nouveau brouillée, porter mon sac une demi heure depuis la gare m'a épuisé, je me cale devant "Le Grand Bleu", à la moitié du film je vais me coucher. Le lundi matin je suis dans un sale état, je ne suis que dalle en cours, c'est après manger que je me sens complètement redescendu, mais j'aurais quand même eu mal au ventre jusqu'au mardi matin matin, mais aussi une envie de gerber dans le fond de la gorge.
Conclusion :
Faire gaffe à la lucidité, au redrop, c'est vrai que là c'était vraiment en mode soirée sans fin, le temps n'existait juste plus du tout, plus j'y repense plus je me dis que c'était dingue à ce point là...
Sinon physiquement pas de problème à part la mâchoire un peu tendu dans la semaine. Et même psychologiquement parlant pas de dégât, j'ai passé lundi et mardi dans le flou, et ma semaine à commencé mercredi en pleine forme. Depuis je suis au taquet, j'écris à balle, j'ai quand même un gros besoin d'expression, comme un besoin de faire le point dans mes idées en fait.