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mauvaise nouvelle - iboga

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PSYCHOCRACK

Mikrane
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Mercredi 24 Janvier 2007
En France, les jours de l'iboga sont comptés
L’iboga va-t-il être victime de son succès? Pour la deuxième année consécutive, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s’inquiète dans son rapport annuel, publié aujourd’hui, de l’engouement grandissant en France pour le chamanisme et les plantes enthéogènes: «Au cours de l’année écoulée, cette mouvance s’est indéniablement développée, et, de façon très rapide. En effet, une transposition/adaptation du chamanisme sud-américain dans un premier temps, puis du chamanisme africain dans un second temps, s’est établie en France. Toutes sortes de stages et de cures de désintoxications (alcool, tabac, drogues,...) sont proposés, le plus souvent, sans aucun contrôle médical, scientifique ou psychologique.» Principaux visés: l’ayahuasca (classé comme stupéfiant depuis le 20 avril 2005) et surtout l’iboga (qui n’est pas classé). La Tabernanthe Iboga est un petit arbuste qui pousse dans la forêt équatoriale, principalement au Gabon, en Guinée Equatoriale, dans les deux Congo et au Cameroun. Sa racine, psychotrope, est utilisée dans le culte Bwiti, très ancienne religion africaine. Elle a des vertus psychothérapeutiques, particulièrement pour le traitement des toxicomanes. Plusieurs recherches sont en cours dans divers pays occidentaux, dont la France. «Mais aucune expérimentation validée scientifiquement ne vient, pour l’heure, confirmer ces propos un peu trop péremptoires», tranche la Miviludes.
Les autorités s’inquiètent en fait du développement, dans la mouvance new-age, de stages de «mieux-être» menés par des «apprenti-sorciers» et dans lesquels est utilisé l’iboga, parfois hors de tout cadre traditionnel ou médical. Un décès suspect est également survenu le 18 juillet dans un centre en Ardèche. La mission dénonce enfin des cas de «coupure avec le milieu familial, abandon de ses projets initiaux, abandon, dans certains cas, de son travail et demande d’argent aux familles pour participer à d’autre stages, etc. Tous ces critères figurant au nombre de ceux généralement retenus pour qualifier les dérives sectaires.»
Une dérive que ne nient pas les associations traditionnelles qui défendent l’iboga, comme le collectif Meyaya : «Notre association n'est pas comptable des agissements d'un certain nombre de personnes qui surfent actuellement sur la mode iboga et proposent leurs services alors qu'elles ne possèdent pas les qualifications requises. […] On ne fait le "voyage d'Eboka" qu'une fois dans sa vie, s'il est réussi, il est totalement inutile de recommencer. Méfiez-vous des dérives sectaires (ou financières) toujours possibles ... Soyez prudents, on ne joue pas impunément avec des traditions chamaniques vieilles de plusieurs millénaires.» Mais pas question pour elles, à propos d’une plante sacrée et médicinale, de parler «d’hallucinogène» ou de «stupéfiant».
Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour la Miviludes: obtenir le classement comme stupéfiant de l’iboga, qui ne fait aujourd’hui l’objet d’aucune interdiction en France (à la différence des Etats-Unis, de la Suisse et de la Belgique). De ce point de vue, les choses pourraient très vite changer. A la suite du décès en Ardèche, l’Afssaps (l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) enquête sur l’iboga, tandis qu’un rapport parlementaire sur les sectes en date du 12 décembre dernier demandait déjà son classement. Le ministère de la Santé a enfin annoncé qu’une vaste enquête serait menée sur les «plantes hallucinogènes» (terme que rejettent leurs laudateurs, qui préfèrent parler «d’enthéogènes», «qui donnent le sentiment du divin»). Les autorités semblent en fait attendre les résultats du recours intenté par le Santo Daime français contre le classement de l’ayahuasca (enthéogène sud-américain) pour s’attaquer au cas de l’iboga.
Une chose est sûre: les ventes d’iboga sur Internet vont exploser avant que le couperet ne tombe. Soit exactement ce que voulaient éviter les défenseurs traditionnels de l’iboga… et les autorités.

publié par Arnaud Aubron publié dans : drogues

sources : http://www.droguesnews.com/
 
C'est clair qu'il y a un manque de discernement de la part de l'organisme de prévention, mais j'en veux beaucoup plus à ces CONNERIES de sectes qui pourissent tout ce qu'elles touchent...
 
Moi je pense que c'est pas mal ca empaicherais ces oranisa tion de les utilisés!! et de toute facon le LSD, la C, les champi par exemple sont ilégale et ca n'empéche pas beaucoup de monde d'en consomé o_Ô
Mais ca empéche les secte de les utilisés!
 
Oui il semblerait que cela soit bientôt la fin pour l'iboga (d'un point de vue "légal" s'entend).
Je viens de voir un reportage (sans objectivité ni aucun interêt si ce n'est celui d'agiter le spectre de la drogue devant les yeux fatigués et abrutis du francais moyen que je suis) au JT de 20 h france 2
http://jt.france2.fr/20h/index-fr.php?jt=0&start=651

J'espère seulement que les autorités ne profiteront pas de sa (désormais probable) inscription sur la liste des stupéfiants pour y ajouter d'autres plantes "tolérées" jusqu'à maintenant (salvia...croisons les doigts)
:(
 
Iboga: les dirigeants de Meyaya en examen

Hasard de calendrier ou opération concertée? Trois jours après la publication du rapport de la Miviludes sur les risques de dérive sectaire liés à l’usage de l’iboga (Drogues News du 24 janvier), les responsables de l’association Meyaya ont été arrêtés samedi au château de Liviers (Ardèche) et mis en examen hier pour homicide involontaire. Au mois de juillet dernier, un jeune Alsacien y était décédé lors d’un stage de désintoxication à l’iboga, une plante enthéogène originaire du Gabon.
Seul le Nganga Mallendi, guide spirituel du groupe, de nationalité gabonaise, a été écroué à la maison d’arrêt de Valence. Deux «assistants» ont également été mis en examen pour «mise en danger d’autrui».
Sauf à croire que le hasard fait bien les choses, le classement de l’iboga comme stupéfiant paraît désormais inéluctable.

ça ce précise. :(
 
Les smart shops vont bientôt être en rupture de stock...
 
Meyaya n'est pas une secte. Une secte coupe les gens de leur environnement, les rend dépendants et malades de peur, exploite leur travail, leur soutire leur argent, les manipule, les déshumanise... Le travail que fait Meyaya, même si on peut trouver que leurs services sont un tantinet chers, semble plutôt aller dans le sens opposé.
 
ManitobA a dit:
Meyaya n'est pas une secte. Une secte coupe les gens de leur environnement, les rend dépendants et malades de peur, exploite leur travail, leur soutire leur argent, les manipule, les déshumanise...

C'est pas trop ma conception d'une secte... même si tu regardes raël ça n'a rien a voir avec une déshumanisation ou tout autre truc genre tu meurs à petit feu ^^

Pour l'iboga, c'est ou ce sera interdit aussi en Suisse ?
 
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