hydr.kvnt
Glandeuse Pinéale
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- 27/2/15
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Bonjour à tous,
comme il y a maintenant presque deux ans que je suis sur le chemin du DMT, que je m'informe ici et là, lisant des trip reports et écoutant des documentaires sur l'ayahuasca, les conférences de McKenna, je pensais finalement être prêt à faire l'expérience. J'avais déjà fait une tentative plutôt décevante (j'ai mal vaporisé et été incapable de garder ma puff dans mes poumons) avec 25mg le mois dernier, mais rien n'aurait pu me préparer à ce que j'ai vécu mercredi dernier.
Je me lève donc un mercredi. Étant fumeur de cannabis quotidien, il m'était arrivé à plusieurs reprises de choisir de repousser la prise de DMT pour éviter une interaction avec le weed. J'ai donc profité de mon mental tout fraîchement reposé et j'ai fumé 50 mg d'harmine freebase dans une pipe (précisons qu'il s'agit de ma première expérience avec un IMAO). J'ai attendu 30 minutes, puis sentant que les effets étaient bien gérables, j'ai préparé deux doses de DMT, 40 et 50 mg respectivement. Après tout, McKenna prônait bien trois hits pour être certain de breaktrough, non?
Ayant une bonne expérience avec les psychédéliques, et appréciant des doses considérées généralement comme irresponsable, j'était persuadé de bien m'en tirer, quoi qu'il arrive. Et ce, malgré les possibles interactions entre l'harmine et les substances prises au cours de la dernière semaine (dextrométhorphane et pseudoéphédrine (vilain rhume), kétamine, MDMA, 2C-I... je passe les dosages sous silence)
Set & Setting :
Seul chez moi avec mes deux chats. J'hésitait à faire mon trip dans le silence, mais je me suis dit que mettre Divine Moment of Truth de Shpongle serait approprié.
J'ai donc vaporisé 40 mg de DMT à l'aide d'un Vapor Genie...
Voir la pièce jointe 19204
...et c'est là que tout s'est mis à dégringoler. En quelques secondes à peine (je n'avais même pas terminé de vaporiser le bucket) j'ai senti des effets. J'ai réussi à le terminer malgré la montée fulgurante qui assiégeait mon mental. Je me suis empressé de déposer la pipe car je perdais tout contrôle au niveau des mouvements, je savais que je n'avais pas encore craché ma puff, et j'ai l'impression d'avoir eu à essayer à plusieurs reprises avant de réussir puis de reprendre mon souffle. La seule chose qui était présente dans mon esprit saccadé était "va falloir que tu arrêtes ça, va falloir que tu arrêtes ça!!" Ce qui vient ensuite est extrêmement flou, j'ai quelques flashs mais rien de bien concret malheureusement :
-Je n'avais pas le contrôle sur si j'avais les yeux ouverts ou fermés
-J'avais très froid
-Spasmes corporels
-Toux soudaine et violente
-Déformation du temps
-Mes chats sont paniqués
Lorsque j'ai reconnu un passage signant la fin de Divine Moment of Truth, j'ai pu prendre une inspiration tellement libératrice, tellement jouissive d'oxygène pour mes poumons, similaire à une gorgée d'eau lorsqu'on est bien déshydraté sous MD. Malgré que 10 bonnes minutes s'étaient écoulées, dix minutes ayant d'ailleurs parues bien plus longues qu'elles ne l'étaient réellement, j'étais encore extrêmement intoxiqué, à peine apte à m'enrouler dans la couverte à mes côtés. Je poussais constamment de petits gémissements, signe d'une exténuation profonde et douloureuse. Je me concentrais autant que possible sur ma respiration, complètement sonné par l'expérience, mais revenant peu à peu à la normale. L'expérience a duré entre 45 minutes et une heure, en tout. Et dire que j'avais préparé une deuxième puff de 50 mg supplémentaires au cas où ça n'aurait pas été suffisant... Mais ce qui est étrange, c'est que je n'ai quand même pas l'impression d'avoir breaktrough, comme si je n'avais vu que la pointe de l'iceberg de ce que le DMT pouvais offrir comme expérience. Du coup, je crois qu'il est possible que ma mauvaise réaction soit en partie due à une interaction entre l'harmine et ma consommation des jours précédents.
Suite à ça, j'ai passé quelques jours avec l'idée que je n'étais absolument pas prêt à tenter l'ayahuasca (ou la pharmahuasca) seul de mon coté, comme je l'envisageait avant de recevoir cette gifle monumentale. C'est après un trip de LSD vendredi dernier que j'ai pu en quelque sorte faire mon debriefing et comprendre que cette expérience n'était pas garante des prochaines et que c'est avec une approche renouvelée que je vais poursuivre mon chemin dans cette voie.
[video=youtube;awChThLHAKQ]
comme il y a maintenant presque deux ans que je suis sur le chemin du DMT, que je m'informe ici et là, lisant des trip reports et écoutant des documentaires sur l'ayahuasca, les conférences de McKenna, je pensais finalement être prêt à faire l'expérience. J'avais déjà fait une tentative plutôt décevante (j'ai mal vaporisé et été incapable de garder ma puff dans mes poumons) avec 25mg le mois dernier, mais rien n'aurait pu me préparer à ce que j'ai vécu mercredi dernier.
Je me lève donc un mercredi. Étant fumeur de cannabis quotidien, il m'était arrivé à plusieurs reprises de choisir de repousser la prise de DMT pour éviter une interaction avec le weed. J'ai donc profité de mon mental tout fraîchement reposé et j'ai fumé 50 mg d'harmine freebase dans une pipe (précisons qu'il s'agit de ma première expérience avec un IMAO). J'ai attendu 30 minutes, puis sentant que les effets étaient bien gérables, j'ai préparé deux doses de DMT, 40 et 50 mg respectivement. Après tout, McKenna prônait bien trois hits pour être certain de breaktrough, non?
Ayant une bonne expérience avec les psychédéliques, et appréciant des doses considérées généralement comme irresponsable, j'était persuadé de bien m'en tirer, quoi qu'il arrive. Et ce, malgré les possibles interactions entre l'harmine et les substances prises au cours de la dernière semaine (dextrométhorphane et pseudoéphédrine (vilain rhume), kétamine, MDMA, 2C-I... je passe les dosages sous silence)
Set & Setting :
Seul chez moi avec mes deux chats. J'hésitait à faire mon trip dans le silence, mais je me suis dit que mettre Divine Moment of Truth de Shpongle serait approprié.
J'ai donc vaporisé 40 mg de DMT à l'aide d'un Vapor Genie...
Voir la pièce jointe 19204
...et c'est là que tout s'est mis à dégringoler. En quelques secondes à peine (je n'avais même pas terminé de vaporiser le bucket) j'ai senti des effets. J'ai réussi à le terminer malgré la montée fulgurante qui assiégeait mon mental. Je me suis empressé de déposer la pipe car je perdais tout contrôle au niveau des mouvements, je savais que je n'avais pas encore craché ma puff, et j'ai l'impression d'avoir eu à essayer à plusieurs reprises avant de réussir puis de reprendre mon souffle. La seule chose qui était présente dans mon esprit saccadé était "va falloir que tu arrêtes ça, va falloir que tu arrêtes ça!!" Ce qui vient ensuite est extrêmement flou, j'ai quelques flashs mais rien de bien concret malheureusement :
-Je n'avais pas le contrôle sur si j'avais les yeux ouverts ou fermés
-J'avais très froid
-Spasmes corporels
-Toux soudaine et violente
-Déformation du temps
-Mes chats sont paniqués
Lorsque j'ai reconnu un passage signant la fin de Divine Moment of Truth, j'ai pu prendre une inspiration tellement libératrice, tellement jouissive d'oxygène pour mes poumons, similaire à une gorgée d'eau lorsqu'on est bien déshydraté sous MD. Malgré que 10 bonnes minutes s'étaient écoulées, dix minutes ayant d'ailleurs parues bien plus longues qu'elles ne l'étaient réellement, j'étais encore extrêmement intoxiqué, à peine apte à m'enrouler dans la couverte à mes côtés. Je poussais constamment de petits gémissements, signe d'une exténuation profonde et douloureuse. Je me concentrais autant que possible sur ma respiration, complètement sonné par l'expérience, mais revenant peu à peu à la normale. L'expérience a duré entre 45 minutes et une heure, en tout. Et dire que j'avais préparé une deuxième puff de 50 mg supplémentaires au cas où ça n'aurait pas été suffisant... Mais ce qui est étrange, c'est que je n'ai quand même pas l'impression d'avoir breaktrough, comme si je n'avais vu que la pointe de l'iceberg de ce que le DMT pouvais offrir comme expérience. Du coup, je crois qu'il est possible que ma mauvaise réaction soit en partie due à une interaction entre l'harmine et ma consommation des jours précédents.
Suite à ça, j'ai passé quelques jours avec l'idée que je n'étais absolument pas prêt à tenter l'ayahuasca (ou la pharmahuasca) seul de mon coté, comme je l'envisageait avant de recevoir cette gifle monumentale. C'est après un trip de LSD vendredi dernier que j'ai pu en quelque sorte faire mon debriefing et comprendre que cette expérience n'était pas garante des prochaines et que c'est avec une approche renouvelée que je vais poursuivre mon chemin dans cette voie.
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