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[Lyrics] Les chants d'artistes.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion dogrulez
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dogrulez

Holofractale de l'hypervérité
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30/4/12
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1 002
J'ouvre ce topic assez spécial (sur un coup de tête) .
Il a pour but de partager les plus belles paroles de chansons .
Moi je vais vous faire découvrir une chanson de orelsan, où il dénonce pas mal de vérité. J'ai mis la chanson en entière parce que pas besoin de quote, toutes les phrases ont leurs places. Donc vous pouvez très bien mettre qu'un couplet, ou juste même deux phrases ...
J'aimerais bien découvrir de nouveau texte :) [FONT=Verdana, Arial, FreeSans, Lucida Grande, Helvetica, sans-serif]

La sous la main j'ai celle ci :
[/FONT]
Aujourd'hui sera le dernier jour de mon existenceLa dernière fois que je ferme les yeux
Mon dernier silence
J'ai longtemps cherché la solution à cette nuisance
Ça m'apparait maintenant comme une évidence


Fini d'être une photocopie
Fini la monotonie, la lobotomie
Aujourd'hui, je mettrai ni ma chemise ni ma cravate
J'irai pas jusqu'au travail, je donnerai pas la patte


Adieu, les employés de bureau et leur vie bien rangée
Si tu pouvais rater la tienne ça les arrangerait
Ça prendrait un peu de place dans leur cerveau étriqué
Ça les conforterait dans leur médiocrité


Adieu, les représentants grassouillets
Qui boivent jamais d'eau comme si ils ne voulaient pas se mouiller
Les commerciaux qui sentent l'aftershave et le cassoulet
Mets de la mayonnaise sur leur mallette, ils se la boufferaient


Adieu, adieu les vieux comptables séniles
Adieu les secrétaires débiles et leurs discussions stériles
Adieu les jeunes cadres fraîchement diplômés
T'empilerais les cadavres pour arriver jusqu'au sommet


Adieu tous ces grands PDG
Essaies d'ouvrir ton parachute doré quand tu te fais défenestrer
Ils font leur beurre sur des salariés désespérés
Et jouent les vierges effarouchées quand ils se font séquestrer


Tous ces fils de quelqu'un
Ces fils d'une pute snobe
Qui partagent les trois quarts des richesses du globe
Adieu ces petits patrons
Ces beaufs embourgeoisés
Qui grattent des RTT pour payer leurs vacances d'été


Adieu les ouvriers, ces produits périmés
C'est la loi du marché mon pote, t'es bon qu'à te faire virer
Ça t'empêchera d'engraisser ta gamine affreuse
Qui se fera sauter par un pompier qui va finir coiffeuse


Adieu la campagne et ses familles crasseuses
Proche du porc au point d'attraper la fièvre afteuse
Toutes ces vieilles, ses commères qui se bouffent entre elles
Ces vieux radins et leurs économies de bouts de chandelles


Adieu cette France profonde
Profondément stupide, cupide, inutile, putride
C'est fini vous êtes en retard d'un siècle
Plus personne n'a besoin de vos bandes d'incestes


Adieu tous ces gens prétentieux dans la capitale
Qu'essaient de prouver qu'ils valent mieux que toi chaque fois qu'ils te parlent
Tous ces connards dans la pub, dans la finance
Dans la com', dans la télé, dans la musique, dans la mode
Ces parisiens, jamais contents, médisants
Faussement cultivés, à peine intelligent
Ces répliquants qui pensent avoir le monopole du bon goût
Qui regardent la province d'un oeil méprisant


Adieu les sudistes abrutis par leur soleil cuisant
Leur seul but dans la vie c'est la troisième mi-temps
Accueillant, soit disant
Ils te baisent avec le sourire
Tu peux le voir à leur façon de conduire


Adieu ces nouveaux fascistes
Qui justifient leur vie de merde par des idéaux racistes
Devenu néo-nazis parc que t'avais aucune passion
Au lieu de jouer les SS, trouve une occupation


Adieu les piranhas dans leur banlieue
Qui voient pas plus loin que le bout de leur haine au point qu'ils se bouffent entre eux
Qui deviennent agressif une fois qu'ils sont à 12
Seuls ils lèveraient pas le petit doigt dans un combat de pouce


Adieu les jeunes moyens, les pires de tous
Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse
Adieu les fils de bougres
Qui possèdent tout mais ne savent pas quoi en faire
Donne leur l'Eden ils t'en font un Enfer


Adieu tous ces profs dépressifs
T'as raté ta propre vie comment tu comptes élever mes fils?
Adieu les grévistes et leur CGT
Qui passent moins de temps à chercher des solutions que des slogans pétés
Qui fouettent la défaite du survét' au visage
Transforment n'importe quelle manif', fête au village


Adieu les journalistes qui font dire ce qu'ils veulent aux images
Vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages


Adieu la ménagère devant son écran
Prête à gober la merde qu'on lui jette entre les dents
Qui pose pas de question tant qu'elle consomme
Qui s'étonne même plus de se faire cogner par son homme


Adieu, ces associations bien-pensantes
Ces dictateurs de la bonne conscience
Bien contents qu'on leur fasse du tort
C'est à celui qui condamnera le plus fort


Adieu lesbiennes refoulées, surexcitées
Qui cherchent dans leur féminité une raison d'exister


Adieu ceux qui vivent à travers leur sexualité
Danser sur des chariots? C'est ça votre fierté?
Les bisounours et leur pouvoir de l'arc-en-ciel
Qui voudraient me faire croire qu'être hétéro c'est à l'ancienne
Tellement, tellement susceptible
Pour prouver que t'es pas homophobe faudra bientôt que tu suces des types


Adieu la nation, tous ces incapables dans les administrations
Ces rois de l'inaction
Avec leur bâtiments qui donnent envie de vomir
Qui font exprès d'ouvrir à des heures où personne peut venir
Beeeh, tous ces moutons pathétiques
Changent une fonction dans leur logiciel ils se mettent au chômage technique
A peu près le même Q.I. que ces saletés de flics
Qui savent pas construire une phrase en dehors de leur sales répliques


Adieu les politiques, en parler serait perdre mon temps
Tout le système est complètement incompétent


Adieu les sectes, adieu les religieux
Ceux qui voudraient m'imposer des règles pour que je vive mieux


Adieu les poivrots qui rentrent jamais chez eux
Qui préfèrent se faire enculer par la Française des Jeux


Adieu les banquiers véreux
Le monde leur appartient
Adieu tous les pigeons qui leur mangent dans la main


Je comprends que j'ai rien à faire ici quand j'e ranche la 1
Adieu la France de Joséphine Ange-gardien
Adieu les hippies leur naïveté qui changera rien
Adieu les SM, libertins et tous ces gens malsains


Adieu ces pseudos artistes engagés
Plein de banalités démagogues dans la trachée
Écouter des chanteurs faire la morale ça me fait chier
Essaies d'écrire des bonnes paroles avant de la prêcher
Adieu les petits mongoles qui savent écrire qu'en abrégé
Adieu les sans papier, les clochards, tous ces tas de déchets, je les hais
Les sportifs, les hooligans dans les stades, les citadins, les bouseux dans leur étables
Les marginaux, les gens respectables
Les chômeurs, les emplois stables, les génies, les gens passables
De la plus grande crapule à la médaille du mérite
De la première dame au dernier trav' du pays...

Orelsan - Suicide social
 
HFT?

bin l'incontournable "les dingues et les paumés" alors!!!

Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
dans leurs chambres blindées leurs fleurs sont carnivores
& quand leurs monstres crient trop près de la sortie
ils accouchent de scorpions & pleurent des mandragores
et leurs aéroports se transforment en bunkers
à quatre heure du matin derrière un téléphone
quand leur voix qui s'appellent se changent en révolvers
& s'invitent à calter en se gueulant come on

les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
& se font boire le sang de leurs visions perdues
& dans leur yeux-mescal masquant leur nostalgie
ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
ils croient voir venir dieu ils relisent Hölderlin
& retombent dans leurs bras glacés de baby-doll

les dingues et les paumés se trainent chez les Borgia
suivis d'un viel écho jouant du rock'n roll
puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieus by night
essayant d'accrocher un regard à leur khôl
& lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
& sont comme les joueurs courant décapités
ramasser leurs jetons chez les dealers du coin

les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
& se greffent un pavé à la place du cerveau
puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
en se faisant danser jusqu'au dernier mambo
ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
ils ont cru s'enivrer des chants de maldoror
& maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale

les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
sur l'autel enfumé de leurs fibres nerveuses
puis ils disent à leurs reines en riant du boycott
la solitude n'est plus une maladie honteuse
reprends tes walkyries pour tes vaiseurs maso
mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
et cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud
m'invite à faire danser l'aiguille de mon radar




Et là, les interpretations sont multiples..... Bizarre aucune n'est très joyeuse^^
 
Je vois pas en quoi Orelsan est un personnage incompris. C'est juste un "p'ti con" (façon de parler) qui ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
En gros que la société et mal foutue et très injuste et que ceux qui prennent les décisions s'en balance royal du p'ti peuple.

Et oui, bien venu dans la monarchie,
ce système qu'on appèle démocratie,
qui consiste à changé de roi-président pour donner l'illusion d'un changement à venir.
Et oui c'est la merde, faut pas avoir peur de l'dire.
Seulement les citoyens sont bridés.
Pas le chois faut aller bosser sinon t'es dans l'fossé.
Sur ce j'vous laisse cogité,
ça sert à rien de trop en parler.
1789 on t'as pas oublié,
malheureusement faudrait recommencer...

C'est quand même pas si compliqué ^^
Laul!
 
KétaMane a dit:
Je vois pas en quoi Orelsan est un personnage incompris

Mate ses interviews alors, la moitié de ses propos consistent en "ouais donc pour ce morceau j'ai été censuré et tout le monde m'a fait la gueule, mais en fait c'est pas ça que je voulais dire à la base" :lol:

KétaMane a dit:
Et oui, bien venu dans la monarchie,
ce système qu'on appèle démocratie,
qui consiste à changé de roi-président pour donner l'illusion d'un changement à venir.
Et oui c'est la merde, faut pas avoir peur de l'dire.
Seulement les citoyens sont bridés.
Pas le chois faut aller bosser sinon t'es dans l'fossé.
Sur ce j'vous laisse cogité,
ça sert à rien de trop en parler.
1789 on t'as pas oublié,
malheureusement faudrait recommencer...

Ah ouais t'es un rebelle toi :wasted:
 
Mario a dit:
Ah ouais t'es un rebelle toi :wasted:

Ouais un méga rebelle en mode bisounours :lol:

Après Orelsan je l'ai vu en festoch' et je m'en serais passé c'était vraiment nase... Et puis je suis pas un grand fan (j'aime juste ces textes, je trouve qu'il a beaucoup de culot).

Ensuite si tu te fis aux interview des artistes tu risques d'en trouvé un paquet qui ne sont pas très cohérents.... (je comprend pas d'ailleurs qu'on puisse censurer la musique (bah oui, c'est de l'art!)) entre les abrutis et les droguuéééésss.... (ça doit représenté dans les 80% je dirais...).
 
Oh cool, y a eu des participations . Pour orelsan , c'est pas le premier à être incohérent.



J'suis c'que j'suis, là j'vais t'en parler
Vaut mieux être schizophrène qu'être mal accompagné
J'vais t'dire la vérité, la vie c'est trop speed
Dans ma tête une chasse à l'homme, car là j'deviens c'que j'fuis
Confiance en personne, j'crois qu'c'est ça l'blème
Tellement paranoïaque, des fois j'parle sur moi-même
Les mecs sympathiques, moi j'les trouve louches
Et les torturés du cerveau font des sons lourds
Comme un jeu d'poker des fois on parle, on relance tout
On roule, on tourne, quand on joue trop nos rôles on s'tue
Rap hardcore à mort, j'crois qu'c'est ça qui m'inspire
J'écris un 16 à la gare, j'assume mon train d'vie
J'suis c'que j'suis, en bas des blocs j'suis postiché
Les keufs nous prennent en photos, la juge a trop d'clichés
Pendant les marches silencieuses, y'a qu'les morts qui chuchotent
Personne porte les cadavres c'est les cercueils qui s'y collent
J'suis c'que j'suis, sois avec ou contre moi
Sache que le poids d'une plume peut cause un contrepoids
L'écriture est amère vu qu'on pleure lors d'un combat
Rafale de punchlines car quand on saigne on n'compte pas
Noyé dans les soucis là, j'peux t'dire que j'bois la tasse
J'veux pas d'un frère hypocrite, j'préfère un soeur qui se voile la face
Aime moi pour c'que j'suis, r'garde pas c'qu'il y a autour
C'est éphémère, j'vais crever, j'finirai seul au fond d'un trou
J'vois l'mal partout, parano ou schizophrénie
Suffit d'un r'gard de travers pour que j'ferme pas l'oeil de la nuit
Stress et décéption c'est c'que t'offre souvent la rue
J'ai vu l'Amitié faire l'trottoir sur le Boulevard des Vendus
Y a des frères qui font l'rappel, j'parle pas d'téléphone
La vie n'tient qu'à un fil, regarde les suicidés d'France Telecom
Petit j'pleure mes erreurs, j'suis pas un exemple
J'me sens comme ce paraplégique qu'essaye de remonter la pente

Si on veut nourrir le monde se sera une histoire sans fin
Y'a pas d'auto-critique devant un miroir sans teint


Baby, à nager dans mes remords, j'finis pas m'noyer
J'ai côtoyé des chiens j'ai fini par aboyer, baby


Bilel – Je suis ce que je suis ft. fababy
 
Un artiste français pas tres connu mais qui joue bien avec les mots, souvent de manière humoristique :

Lettre à Eglise par Thibaud Couturier :

Lettre à Eglise, dans « Ici-Parvis »

Si le curé s’abonne…
Il saura que chapelle et qu’il n’y a jamais personne
Où vais-je Marie ?

Est-ce par peur ou parce qu’il s’ennuie
Que Dieu ferme la nuit ?
L’Evéché était fermé de l’intérieur…

Je n’aurais pas gardé les clefs de l’autel
Ni celles du Paradis
A « Lady commandements » je n’étais pas toujours fidèle
Mais je venais en ami

Est-ce par peur ou parce qu’il s’ennuie
Que Dieu ferme la nuit ?
L’Evéché était fermé de l’intérieur…
Ange ou feu – En joue … feu

Eve que j’Adam encore un peu
Pour tomber dans les psaumes
Faudrait que j’m’archange pour venir un jour où Dieu
Aura laissé Rome…

Grand ordonnateur quand tu auras cédé Rome…
Apple-moi
L’Evéché était fermé de l’intérieur…

Les portes du béni sentier
Bientôt vont se refermer
Et c’est là qu’une jeune fille nierait ma vie
Comme d’autres gars … hostie…

Est-ce par peur ou parce qu’il s’ennuie
Que Dieu ferme la nuit ?
L’Evéché était fermé de l’intérieur...

Arretes, Jean-Paul de... papotter,
De dire des traitrises,
Dieu nous taille un bible mais quand on veut lui parler,
Il nous laisse, dans la Moïse...

Est-ce par peur ou parce qu’il s’ennuie
Que Dieu ferme la nuit ?
L’Evéché était fermé de l’intérieur...

à écouter ici : Thibaud Couturier - Lettre à Eglise - YouTube

8)
 
t'en a sûrement déjà vu dans les rues d'ta ville, on en a presque tous un dans l'cercle de la famille, il suffit juste d'allumer sa télé pour les observer, ils sont j'tés! qui ça? les drogués!

plante cette seringue dans ta veine man!
et écoute le son des toxicomanes
laisse le parcourir tes veines man
et écoute le blues des toxicomanes

plante cette seringue dans ta veine-neu-neu-neu-neu man-neu-neu-neu-neu
écoute le blues des toxicomanes-neu-neu-neu-neu

ça touche les babtous les noich', les rabza, les re-neuneus tous à la queue-leu-leu pour finir le nez dans la meu, meuh!!!

je je ne ne ne ne l'ai dit dit dit à pe-personne mais cela fait 2-2 ans que que que j'en consomme, on a tous commencé par fumer des joints à l'école mais on n'a pas tous fini à l'hosto à hurler:"donnez-moi ma méthadone!!!"

c'est triste, en oubliant la bougie près d'sa piquouze une mère indigne a laissé brûler la crackhouse, le bébé accro au cailloux m'colle le blues, il préfère bouffer les champis à même la bouse.

jsuis pas un éléphant dans ma trompe jveux pas d'arachide, tu vas danser la cucaracha quand tu vas goûter la coke à Rachid

tous aux abris!

regarde dans quel état ça l'a mis, Sami Naceri
partenaires multiples, amateur d'pratiques à risques
tapineuse qui louche d'un oeil, et qui boîte sur l'périphérique
tire sur l'élastique et serre les machoires en s'déchaussant les dents, poly-dépendant je sais q'c'est tentant tant qu'on est vivant, mais en attendant

plante cette seringue dans ta veine man
et écoute le son des toxicomanes
laisse-le parcourir tes veines man
et écoute le blues des toxicomanes (fois 2)

papayou, papayou, papayou CC, c'est l'meilleur des dealers qu'on ait dans l'quartier
DR. Dre c'est la meumeu, gruge pas la queue-leu-leu man, mal élevé mais polytoxicomane

jte trouve assez habile t'es ptêtre pas assez opiacé, heepee yo heepee yé! viens on va tous piquer du nez, te gratte pas les crouttes, c'est dlà frêne t'ouvre pas les veines, TT fais scred, sors pas des WC la pompe à l'oreille.

les histoires de Toto c'est pas toujours drôle, sniffer l'subu ça s'fait pas dvant les mômes, truque la balance, accélère la cadence, faire la queue aux chiottes ça peut même faire tendance

c'est l'blues de la piquouze qui rend moche sauf Kate Moss, tu prends tellement d'rides qu'on va t'injecter du bo-tox
vu la piètre qualité des produits qui tournent dans ce pays, ça m'donne envie d'dire que jn'ai jamais pris d'drogue de ma vie
combien d'fois ai-je crié:"jveux dla dure, jveux dla dure!"
combien dfois des regrets "jveux dla pure, jveux dla pure!"
la cure de jouvance pleine de dope mais pas de piqure, jme drogue juste pour le plaisir dans la tradition d'Epicure

plante cette seringue dans ta veine man!
et écoute le son des toxicomanes
laisse le parcourir tes veines man
et écoute le blues des toxicomanes (fois 2)

dans les chiottes coma, seringue dans l'bras, meu-ca, héroïne, bourrin, rabla, néocod, subu, methadone j'en peux plus, rachacha liquide, capote dans l'cul!
as-tu déjà parlé à des vrais toxicomanes? ils t'jureront leur grand dieu que rien ne vaut la came, sortant des trucs aberrant genre c'est mieux q'le sexe, que rien ne remplace un shoot de rabla dans la veine!

un groupe de schlags c'est pitoyable! regarde les déambuler à Stalingrad: ils marchent pas droit, le dos voûté, agitant les bras au-dessus de la tête, ils matent leurs pieds!
quand johny part en vadrouille dans la rue avec sa copine, on dirait une version ratée d'une choré des yin-yang twins, pupille dilatée, cuillère à la main, paupière en trou d'pine, faisant preuve d'impatience pour goûter la came quand j'fais la cuisine
écoute le blues des toxicomanes, en bas d'chez toi ils ne chantent pas ils braillent
super toto quand il a sa dose fait du karaté, et t'jure qu'il était opé avant d'tomber ddans dans les temps passés

plante cette seringue dans ta veine man!
et écoute le son des toxicomanes
laisse le parcourir tes veines man
et écoute le blues des toxicomanes (fois 2)

svinkels - le blues du tox - YouTube
 
ça me fait penser un peu à "autopsie" du minister amer ce que tu as posté dogrulez.

Aller quelque chose d'un peu moins noir :

Un texte de Beaudelaire chanté par les stereolab, "ennivrez-vous" :

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est, et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."

Enivrez-vous - YouTube
 
Fababy
Je préfère mourir avec mes principes que vivre avec les leurs
ça donne


[Refrain]
Parfois la vie fait tellement mal que j'préfère en crever
Tard le soir je verse une larme pour les amis qu'on a aimé
Si j'ai plus de force pour la bataille je préfère m'en aller
Si j'suis obligé de rendre les armes, je préfère me laisser crever


[Couplet 1]
Moi je veux pas vivre à la campagne je préfère mourir ou j'habite
Je préfère mourir sous la torture que vivre comme un indic
Je préfère mourir d'un tir sans sommation que vivre derrière les barreaux
Je préfère mourrir comme un foetus que de manquer de respect à la daronne
Certaines de mes soeurs détestent la vie mais si tu savais à quel point
J'préfère mourir comme un puceau que vivre comme un teur-poin
On marche on vit avec nos péchés c'est ça qui me fait d'la peine
J'préfère mourir sur un champ de bataille que croire que j'verrais la paix
J'préfère mourir comme un mec muet que vivre comme un suiveur
J'préfère mourir comme un leader que vivre comme un suceur
J'préfère mourir comme Stringer Bell que vivre comme Starky
J'préfère mourir pour mon bled moi qui vivre comme un harki, you know?
Esclave dans cette dounia et vivre au Paradis
Mes frères muses en sont comptant j'te dis que mes thugs sont pas ravis
C'est FAB donc rappelle-toi tu parles à qui
Dans mon crew on est tellement plein que j'me rappelle plus vraiment y'a qui


[Refrain]


[Couplet 2]
Je préfère mourir sur un tapis de prière que d’errer sur les Champs
J'préfère être franc que parler sur les gens
J'sais que j'serai une légende
J'préfère me manger une balle dans le crâne qu'être en phase terminale
J'veux pas de mensonge qui fasse sourire, j'préfère une vérité qui fait mal
J'préfère être sans amis qu'être le pote d'un nazi
J'kiferai pas vivre paralysé et j'te parle pas d'euthanasie
J'veux vivre de la suna mais zik-mu elle m’égare
J'préfère défouraille sur ton pote que d'voir pleurer un de mes gars
J'voulais écrire que j'préfère être black qu'être mé-cra
Mais quand t'es black t'es mé-cra, bah donc j'vais euh quand-même l'écrire
J'préfère mourir par manque de respect que vivre comme une victime
J'préfère mourir dans un braquo que vivre en intérim
à cause de ma plume je me méfie des gens sans raison
Certains manquent à l'appel
C'est que dans les tombes y'a pas de réseau
à cause de ma plume je m'éloigne des gens bien bas des soucis
Dommage pour les aveugles car c'est la violence sans sous-titre
Baby baby no more


[Refrain]


Booska Tape
Fababy
On mourra avec nos principes
Prends la direction de la mort pour comprendre le sens de ma vie
On est tous dans le même cas
Accusé à tord son marteau me donne raison

Fababy - Je Préfère Mourir - YouTube
 
" J'm'en fous de ce qu'ils peuvent penser,
au moins moi, j'sais,
Qu'c'est pour eux
Qu'on ouvre des bordels en Thaïlande,
Y en qu'pour eux,
Ils disent que le France est grande,
Je me demande,
A quel Macro, j'paye des impôts,
C'est à celui qui'm traite de 'negro',
Qui m'dit qu'ça pue dans mes escaliers,
Et qu'ça gêne qui ?
Mon voisin de palier,
Un mec qui s'saoule au Ricard,
Et frappe sa femme,
Vivre au quartier, est tout son drame,
Qui, m'voit en BM et dit que je vends d'la came,
Qui fait des fausses dépositions,
qui, fout des mecs en prison,
qui va pleurer au poste et qui porte du Lacoste...

"Etre né sous l'signe de l'hexagone
C'est vraiment pas une sinécure
Et l'roi des cons sur son trône
Il est français, ça j'en suis sur"

Qui prend d'l'ampleur,
et qui fait peur,
mais dis moi qui contrôle le secteur,
Je t'le demande,
qui a fait la meilleure propagande,
veux propulser,
et fais parler d'son gang,
qui peut changer une major,
en label indépendant,
qui fait des disques, de plus en plus bandants,
quel docteur te propose un diagnostic,
qui pousse la musique plus haut qu'le fric,
mais qui, j't'l demande pas, j'te l'dis
qui t'écrase,
quel est le nom du joueur, qui est en première base?
Qui cache sa haine derrière une cravate
Le même qui t'fait béton quand tu l'savates...

"Etre né sous l'signe de l'hexagone
On peut pas dire qu'ca soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône
Y'aurait un max de prétendants

La France est un pays de flics
A tous les coins d'rue y'en a 100
Pour faire régner l'ordre public,
Ils assassinent impunément

Etre né sous l'signe de l'hexagone
On peut pas dire qu'ca soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône
Y'aurait 50 millions de prétendants" "

La chanson c'est "Hexagonal" de Doc Gyneco. :)
 
Oclock a dit:
La chanson c'est "Hexagonal" de Doc Gyneco. :)

en parlant d'hexagone....

Ils s´embrassent au mois de Janvier, car une nouvelle année commence, mais depuis des éternités l´a pas tell´ment changé la France. Passent les jours et les semaines, y a qu´le décor qui évolue, la mentalité est la même : tous des tocards, tous des faux culs. Ils sont pas lourds, en février, à se souvenir de Charonne, des matraqueurs assermentés qui fignolèrent leur besogne, la France est un pays de flics, à tous les coins d´rue y´en a 100, pour faire règner l´ordre public ils assassinent impunément. Quand on exécute au mois d´mars, de l´autr´ côté des Pyrénées, un arnachiste du Pays basque, pour lui apprendre à s´révolter, ils crient, ils pleurent et ils s´indignent de cette immonde mise à mort, mais ils oublient qu´la guillotine chez nous aussi fonctionne encore. Etre né sous l´signe de l´hexagone, c´est pas c´qu´on fait d´mieux en c´moment, et le roi des cons, sur son trône, j´parierai pas qu´il est all´mand. On leur a dit, au mois d´avril, à la télé, dans les journaux, de pas se découvrir d´un fil, que l´printemps c´était pour bientôt, les vieux principes du seizième siècle, et les vieilles traditions débiles, ils les appliquent tous à la lettre, y m´font pitié ces imbéciles. Ils se souviennent, au mois de mai, d´un sang qui coula rouge et noir, d´une révolution manquée qui faillit renverser l´Histoire, j´me souviens surtout d´ces moutons, effrayés par la Liberté, s´en allant voter par millions pour l´ordre et la sécurité. Ils commémorent au mois de juin un débarquement d´Normandie, ils pensent au brave soldat ricain qu´est v´nu se faire tuer loin d´chez lui, ils oublient qu´à l´abri des bombes, les Francais criaient "Vive Pétain", qu´ils étaient bien planqués à Londres, qu´y avait pas beaucoup d´Jean Moulin. Etre né sous l´signe de l´hexagone, c´est pas la gloire, en vérité, et le roi des cons, sur son trône, me dites pas qu´il est portugais. Ils font la fête au mois d´juillet, en souv´nir d´une révolution, qui n´a jamais éliminé la misère et l´exploitation, ils s´abreuvent de bals populaires, d´feux d´artifice et de flonflons, ils pensent oublier dans la bière qu´ils sont gourvernés comme des pions. Au mois d´août c´est la liberté, après une longue année d´usine, ils crient : "Vive les congés payés", ils oublient un peu la machine, en Espagne, en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages, et par leur unique présence, abîmer tous les paysages. Lorsqu´en septembre on assassine, un peuple et une liberté, au cœur de l´Amérique latine, ils sont pas nombreux à gueuler, un ambassadeur se ramène, bras ouverts il est accueilli, le fascisme c´est la gangrène à Santiago comme à Paris. Etre né sous l´signe de l´hexagone, c´est vraiment pas une sinécure, et le roi des cons, sur son trône, il est français, ça j´en suis sûr. Finies les vendanges en octobre, le raisin fermente en tonneaux, ils sont très fiers de leurs vignobles, leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux", ils exportent le sang de la terre un peu partout à l´étranger, leur pinard et leur camenbert c´est leur seule gloire à ces tarrés. En Novembre, au salon d´l´auto, ils vont admirer par milliers l´dernier modèle de chez Peugeot, qu´ils pourront jamais se payer, la bagnole, la télé, l´tiercé, c´est l´opium du peuple de France, lui supprimer c´est le tuer, c´est une drogue à accoutumance. En décembre c´est l´apothéose, la grande bouffe et les p´tits cadeaux, ils sont toujours aussi moroses, mais y a d´la joie dans les ghettos, la Terre peut s´arrêter d´tourner, ils rat´ront pas leur réveillon; moi j´voudrais tous les voir crever, étouffés de dinde aux marrons. Etre né sous l´signe de l´hexagone, on peut pas dire qu´ca soit bandant si l´roi des cons perdait son trône, y aurait 50 millions de prétendants.

 
toute mon enfance renaud :anal:
 
Une chanson du grand Georges :

les deux oncles

C'était l'oncle Martin, c'était l'oncle Gaston
L'un aimait les Tommies, l'autre aimait les Teutons
Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts
Moi, qui n'aimais personne, eh bien ! je vis encor

Maintenant, chers tontons, que les temps ont coulé
Que vos veuves de guerre ont enfin convolé
Que l'on a requinqué, dans le ciel de Verdun
Les étoiles ternies du maréchal Pétain

Maintenant que vos controverses se sont tues
Qu'on s'est bien partagé les cordes des pendus
Maintenant que John Bull nous boude, maintenant
Que c'en est fini des querelles d'Allemand

Que vos fill's et vos fils vont, la main dans la main
Faire l'amour ensemble et l'Europ' de demain
Qu'ils se soucient de vos batailles presque autant
Que l'on se souciait des guerres de Cent Ans

On peut vous l'avouer, maintenant, chers tontons
Vous l'ami les Tommies, vous l'ami des Teutons
Que, de vos vérités, vos contrevérités
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité

De vos épurations, vos collaborations
Vos abominations et vos désolations
De vos plats de choucroute et vos tasses de thé
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité

En dépit de ces souvenirs qu'on commémor'
Des flammes qu'on ranime aux monuments aux Morts
Des vainqueurs, des vaincus, des autres et de vous
Révérence parler, tout le monde s'en fout

La vie, comme dit l'autre, a repris tous ses droits
Elles ne font plus beaucoup d'ombre, vos deux croix
Et, petit à petit, vous voilà devenus
L'Arc de Triomphe en moins, des soldats inconnus

Maintenant, j'en suis sûr, chers malheureux tontons
Vous, l'ami des Tommies, vous, l'ami des Teutons
Si vous aviez vécu, si vous étiez ici
C'est vous qui chanteriez la chanson que voici

Chanteriez, en trinquant ensemble à vos santés
Qu'il est fou de perdre la vie pour des idées
Des idées comme ça, qui viennent et qui font
Trois petits tours, trois petits morts, et puis s'en vont

Qu'aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Qu'il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas
Que prendre, sur-le-champ, l'ennemi comme il vient
C'est de la bouillie pour les chats et pour les chiens

Qu'au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi
Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami
Mieux vaut tourner sept fois sa crosse dans la main
Mieux vaut toujours remettre une salve à demain

Que les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons
Ce sont les généraux des p'tits soldats de plomb
Ainsi, chanteriez-vous tous les deux en suivant
Malbrough qui va-t-en guerre au pays des enfants

O vous, qui prenez aujourd'hui la clé des cieux
Vous, les heureux coquins qui, ce soir, verrez Dieu
Quand vous rencontrerez mes deux oncles, là-bas
Offrez-leur de ma part ces "Ne m'oubliez pas"

Ces deux myosotis fleuris dans mon jardin
Un p'tit forget me not pour mon oncle Martin
Un p'tit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston
Pauvre ami des Tommies, pauvre ami des Teutons...

ecoute : GEORGES BRASSENS - LES DEUX ONCLES + LYRICS - YouTube et en bonus la même mais interpretée par Souchon : Brassens par Souchon - Video Dailymotion
 
t'es pas sérieux ?

Tu nous met du edith piaf et je m'incline .
 
dogrulez a dit:
t'es pas sérieux ?

Tu nous met du edith piaf et je m'incline .

Tout à fait sérieux, j'écoute brassens et je l'adore, ses textes sont de vraies perles à mon sens et beaucoup sont intemporels ;) Et le personnage etait vraiment quelqu'un d'exceptionnel. 8) Pas pour rien que renaud à fait un album avec des reprises du grand georges (au passage, une interpretation des "oiseaux de passage" sublime d'ailleurs).

Mais par exemple je aime moins Brel et Edith Piaf, je respecte leur oeuvre mais leur textes me parlent moins. Brassens avait ce coté simple et rebelle qui me plait tant et une plume bien acérée ;) :

Ne jetez pas la pierre à la femme adultère,
Je suis derrière...

Ils sont loins mes débuts ou, manquant de pratique,
Sur des femmes de flics je mis mon dévolu.
Je n'étais pas encore ouvert à l'esthétique.
Cette faute de gout je ne la commets plus.

^^
 
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère,
Je suis derrière...

Vous pensez à ce que je pense ? 0.o choqued !
 
dogrulez a dit:
Ne jetez pas la pierre à la femme adultère,
Je suis derrière...

Vous pensez à ce que je pense ? 0.o choqued !

Héhé ^^ c'est tiré de "à l'ombre des maris" ;) Il aimait donner parfois des double sens à ses chanson, comme par exemple dans "les copains d'abord", ou la chanson balance entre l'histoire d'un bateau et celle de l'amitié qui peut exister entre des pottos ;)

Enfin je ne sais pas si tu connais Brassens ou pas, si pas, je t'invite à le découvrir tu ne devrais pas etre déçu ;)

aller j'en tape une autre, celle qui m'a donné l'envie de découvrir son oeuvre :

la mauvaise réputation :

Au village, sans prétention, J'ai mauvaise réputation. Qu'je m'démène ou qu'je reste coi Je pass' pour un je-ne-sais-quoi! Je ne fait pourtant de tort à personne En suivant mon chemin de petit bonhomme. Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout le monde médit de moi, Sauf les muets, ça va de soi. Le jour du Quatorze Juillet Je reste dans mon lit douillet. La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas. Je ne fais pourtant de tort à personne, En n'écoutant pas le clairon qui sonne. Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout le monde me montre du doigt Sauf les manchots, ça va de soi. Quand j'croise un voleur malchanceux, Poursuivi par un cul-terreux; J'lance la patte et pourquoi le taire, Le cul-terreux s'retrouv' par terre Je ne fait pourtant de tort à personne, En laissant courir les voleurs de pommes. Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout le monde se rue sur moi, Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi. Pas besoin d'être Jérémie, Pour d'viner l'sort qui m'est promis, S'ils trouv'nt une corde à leur goût, Ils me la passeront au cou, Je ne fait pourtant de tort à personne, En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome, Mais les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Non les brav's gens n'aiment pas que L'on suive une autre route qu'eux, Tout l'mond' viendra me voir pendu, Sauf les aveugles, bien entendu.

GEORGES BRASSENS - La mauvaise reputation - YouTube

quelques titres en vrac :

- le gorille,
- les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
- mourrir pour des idées
- hécatombe
- Le temps ne fait rien à l’affaire

^^
 
Qui veut la peau d'mon crewwwwwwwwwwwwwwwwwww!????????????????

Kool Shen feat. Salif ~ Qui veut la peau d’mon crew ?

Refrain x 2
Qui veut la peau de mon crew ? (qui veut la peau d’mon)
Qui veut la peau de mon crew ? (fucking crew)
Qui veut la peau de mon crew ? (qui veut la peau d’mon fucking crew)

Kool Shen :
Tout le monde se d’mande, pq tout le monde écrit la même chose, faisant ainsi tourner le rap en rond, énième prose posée pour la même cause, Avec les mêmes mots, le même style de flow, c vrai que ca fuse le clonage on sait plus qui est qui. Ni qui fait quoi et qui fait qui… c’qui fait que même les vrais espèrent diluer dans la masse de merde , saza dit lui, ou plutot même dit leur, va falloir prendre des risques, être original pas seulement vendre des disques pour vendre des disques. Arrete il y va de notre survie, en fait notre musique est en sucris est-ce à chaque fois qu’on en tient plus les rennes. Si on plante plus les grainees, faudra pas s’étonner ouais de pas reconnaître, c’qu’on a vécu c’pays a du reconnaître la fein du film hein, c vrai que ca va finir par c’tarir si tlm pense qu’à rire alors qu’il faut qu’on pense carrière, le long terme ouais que ca de vrai, ramener des prods fats, faire son propre truc, le phosphate faut le prendre là ou il est, tout en laissant son froc là ou il est, sinon l’ vrai rap on dira « bah où il est ? » ouais c ca, on dira « bah où il est ? ». Mais qui veut la peau de mon crew ?

Refrain x 1

Salif :
Yo, putain ya trop de bombes, et trop de crew de baltringues, le rap c du coste-la c devenu un truc avec lequelle même les trous de balles s’fringuent. Sont tous barjes dingues, he, même les tapettes parlent, nous on sl’a pète pas et ceux qui sont juste la pour la paye parlent, pour ca que je fais plus l’pitre, sont prêts a donner leur fesses pour monter plus vite, (?)…ya d rappeurs en tout genre, moi j’incite les gens a trier ceux qui sont la par passion et ceux qui sont la pour l’gent-ar, on distingue même plus le vrai du faux, on est près du fond et on va le toucher si n’importe qui créé du son. Moi j’suis qu’un bosseur qui avance avec un poste dur, j’dois dire qu’ya pas qu’un imposteur mais bien toute une imposture.Ca veut être hip hop, et ca honore pas le contrat, ca s’la conte-ra, ca te sort d histoires dans le morceaux d’apres un autre te racontera… c vrai que ca tourne en rond, chez moi ca cause des tourments, kho, le rap prend un mauvais tournant, kho, certains des mecs ??… en fait c a croire que jamais on rigole en bas, on fait d’autres choses que d’dealer le soir et ramener le fric aux rents-pa, pour ces mecs la ya que d solutions clé comme la r’traite, z’ont même plus de couilles maintenant c sur le son qu’les connards traitent…

Refrain x 2

Kool Shen :
J’te jure qu’ca y est, on y est, à l’époque tout c’qu’on reniait, la bise du show bizz, devenir potes avec les cons d’hier, ce qui promettent aux cons de foutre le rap en péril, de contre culture, on est passé à un art stérile et ca fait flipper d’voir qu’notre trip s’résume aujourd’hui a d singles, de plus en plus formattés de jingles, arrete de m’dire c squ’ils veulent, ca m’saoule, ouais salif faut qu’on garde l’âme soul, qui a entretenir au fond la flamme seuls.
 
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