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LSA - Une dure redescente ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Acacia
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Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25/5/17
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Hello les psychos!
Il y a peu j’ai eu la super idée de mâcher 10 graines de HBWR en espérant vivre un voyage psychédélique intense et profond ... ce que j’ai réussi sans subir un bodyload trop intense.

Cependant, le landemain après plus de 12h d’effets, je me sentais toujours totalement’ déphasé, étranger à tout, physiquement tendu . Je me sentais très à anxieux avec quelques crises d´angoisse dans la journée enfin c’était  un sale landemain . 

Bon voilà j écris pas pour me plaindre  mais pour vous poser une question :
Comment ressentez vous les redescendez de LSA et de psychés en général ?
 
Après 12 heures d'effets c'est normal d'endurer une rude descente, avec les crises d'angoisse sur fond d'anxiété qui vont avec, les phases de déréalisation et/ou de dépersonnalisation succédant à quelques sentiments d'étrangeté, les migraines et autres maux de ventre (angoisse latente), les tensions musculaires (souvent localisées au niveau du cou ou des lombaires, mâchoire qui trinque aussi bien évidemment (c'est lié au cou)).

Après de gros abus j'ai déjà eu des sensations d'être brûlé, comme si j'avais un coup de soleil vénère sur le visage et le dos, sinon c'est perte de repères et trou de mémoire, quelques propos incohérents et des questionnements/remise en cause chelous les jours suivants aussi, et puis si tu n'y prêtes pas trop d'attention, tout rentre dans l'ordre au bout de quelques jours.

Faut pas hésiter à rester en contact avec du monde dès que tu sens la déprime arriver, et ne pas trop végéter en prolongeant un état de repli sur soi. Mais d'un autre côté faut pas hésiter à se reposer, de mon côté je privilégie le sommeil au maximum pour récupérer au plus vite de mon état de fatigue (qui entretient la déprime et le stress).
 
Merci beaucoup pour ta réponse, maintenant ça va beaucoup mieux je me sens totalement normal (pour peu que ça veuille dire quelque chose) .

J'ai déjà maintes fois entendu parler de redescente de speed ou de MD mais jamais de celles de psychédéliques . Enfin, je suis content maintenant mais y'a des moments dans cette journée où j'avais bien cru m'être détruit le cerveau .

On entend souvent que les gros bad trips peuvent laisser les gens anxieux et ce pendant plus ou moins longtemps . Les trips "agréables" peuvent-ils laisser des séquelles psychologiques à long terme aussi ?
 
Généralement si c'est un trip positif ça laisse des séquelles positives, là ça ressemble plus à des séquelles dû à un trip un peu trop violent.

Après ça fait longtemps que j'ai pas pris de LSA mais j'en garde pas particulièrement de bons souvenirs, la montée ressemblait à un bon gros empoisonnement, grosse vasoconstriction pendant le trip et souvent super tendu et à cran après le trip, bref c'est pas le lysergamide le plus agréable, peut être que ça vient de là.
T'as déjà fait beaucoup de trip au LSA ? Avec cette dose là ?

J'ai déjà eu des lendemain de gros trip où j'étais un peu à l'ouest mais c'était souvent dû à la fatigue ou conso d'autres prod, c'est peut être ça aussi !
 
Indica a dit:
Merci beaucoup pour ta réponse, maintenant ça va beaucoup mieux je me sens totalement normal (pour peu que ça veuille dire quelque chose) .

J'ai rigolé :)

C'est pareil pour les trips "agréables" qui laissent des séquelles au long terme, est-ce que ça veut dire quelque chose ?

Dison que c'est notre morale qui nous fait dire si un trip est positif ou négatif, c'est donc de la pure théorie liée à notre condition physique et psychique du moment, et plus généralement à son éducation (sa vision des choses, ce que l'on attend de la vie et de soi).

En soi y a ni trip positif ni négatif, parce que tout dépend du ressenti de chacun. Si moi mon truc c'est de kiffer me mettre des surdoses pour frôler l'OD, alors que toi t'es plutôt à kiffer des trips légers, tu vas voir du négatif dans le surdosage alors que moi j'y verrais du positif. Et inversement tu seras content de ton trip agréable alors que moi ça ne sera pas le cas, je trouverais ça négatif de ne pas avoir eu mon contentement en en ayant pas assez prit.

Donc tout est relatif.

A ce niveau là j'en suis venu à me dire que la seule référence qui vaille serait un point de vue éthique, en me questionnant sur ce que m'a apporté le trip concrètement (sur le moment comme après), qu'il soit à haut ou petit dosage. Parce que si un trip vénère me débloque des trucs dans ma caboche et que c'est ce que j'attendais, alors j'accepte volontiers les effets négatifs qui lui sont liés (et qui seront surement minimisés sur les plans physio et psychologique). Par contre si je fais un petit trip et que je ne dépasse pas mes illusions alors que j'en avais besoin, je m'en sentirais mal le lendemain (culpabilité de me défoncer sans intérêt ou résultat concret, alors que c'est ce que j'attendais).

Inversement, si je veux un trip normal pour kiffer, mais que je pars dans un délire introspectif où c'est l'heure de mon jugement dernier (alors que j'y étais pas préparé ou que je voulais pas), je peux m'en sentir mal le lendemain, et juger mon trip comme moralement négatif parce que je ressentirais des after effects négatifs...bine que le trip aurait été agréable pour un autre.

Et une dernière alternative est de kiffer sa défonce sur le moment, mais d'en ressentir malgré tout une culpabilité/honte le lendemain, avec les effets négatifs physio et psychiques associés (angoisse, anxiété, maux de ventre, etc).

Je pense qu'il vaille mieux écouter son corps plutôt que son esprit dans ces moments là, même si un moment faut pas non plus être trop nombriliste, sinon tu t'en sors pas de tes sensations qui te font croire tout et n'importe quoi parce que t'es encore chamboulé (genre j'ai un HPPD à vie alors que t'as juste quelques résidus visuels normalous).
 
Trickster a dit:
T'as déjà fait beaucoup de trip au LSA ? Avec cette dose là ?

J'ai déjà eu des lendemain de gros trip où j'étais un peu à l'ouest mais c'était souvent dû à la fatigue ou conso d'autres prod, c'est peut être ça aussi !

Alors non, avec du recul j'ai un peu déconné : j'avais jamais pris de LSA et jamais de psychés à de telles doses . Après j'en suis pas mécontent, j'avais l'intention de partir loin, très loin, je m'étais déjà pas mal renseigné sur les effets et les risques et le trip, bien que très fort je l'ai vécu sans trop flipper .

Sauf au bout de 10H où je commençais à flipper sur la longueur des effets, je sentais bien que le plateau était passé mais en même temps j'étais encore complètement à l'ouest avec des déformations de perspectives et auditives et les pensées à 200 à l'heure .

Du coup ouais la prochaine fois faudra réduire les doses et tripper pendant la journée pour pouvoir dormir et se remettre du voyage .
 
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